Les briques de lait « Silhouette active® » de la marque Candia ne pourront plus porter la mention « santé ». Le tribunal d’instance de Paris a condamné la société Candia pour publicité trompeuse.
La justice a estimé, dans un jugement rendu le 13 novembre 2012, que la pratique commerciale de Candia consistant à « affirmer l’existence d’un effet certain de la consommation d’un produit sur le sentiment de satiété et la réduction de la prise d’aliments » est de « nature à induire en erreur le consommateur (…) et sont constitutives de pratiques commerciales trompeuses qu’il convient d’interdire ». Le tribunal a également condamné Candia à retirer toutes les allégations santé figurant sur les emballages de ses produits ainsi que sur ses publicités.
La CLCV, Association de défense des consommateurs et des usagers, était à l’origine de la plainte contre ce produit, mis sur le marché en 2008. Selon l’association, cette « briquette de lait enrichi en acides gras végétaux n’a jamais fait la preuve de son efficacité », alors même qu’elle était présentée par Candia comme un coupe-faim « et vendue deux fois plus cher que les produits de sa catégorie ».
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Les enfants qui ont fréquenté les garderies plus de dix heures par semaine entre un an et demi et quatre ans connaissent un risque d’obésité accru de 65% par rapport aux autres enfants.
Cette étude, publiée par le Journal of Pediatrics, a été réalisée auprès de 1 649 enfants nés au Québec en 1997 et 1998. Les scientifiques ont cherché à déterminer s’il existait une association entre le mode de garde de l’enfant avant quatre ans et son poids entre quatre et dix ans.
Ils ont constaté en outre que chaque tranche de cinq heures par semaine en garderie est associée à un accroissement de 9% du risque d’obésité ou de surpoids.
Les chercheurs précisent toutefois que si cette étude met en lumière une association entre mode de garde et poids de l’enfant, elle ne prouve pas le lien de cause à effet mais permet seulement de supposer que les pratiques des garderies, en matière de nutrition et d’activité physique, tendent à favoriser l’obésité.
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Selon une étude réalisée en Aquitaine, les enfants qui mangent à la cantine présenteraient un risque d’obésité moins élevé que les autres.
Petits pois et carottes flottant dans une sauce pâlotte, saucisses reluisantes et riz au lait trop gluant. Les souvenirs d’enfance des cantines scolaires ne donnent pas vraiment envie. Pourtant, y manger le midi permettrait aux enfants de voir leurs risques d’obésité diminuer. C’est ce que révèle une étude réalisée en Aquitaine sur 4 000 enfants de moins de 8 ans.
À la cantine, les enfants mangent équilibré et en quantité raisonnable
« On accuse facilement la restauration scolaire mais la qualité nutritionnelle des repas servis s’est beaucoup améliorée », assure Hélène Thibaut, coordinatrice du programme nutrition et prévention santé des enfants en Aquitaine. Ainsi, ceux qui vont à la cantine sont assurés de manger des portions adaptées à leur âge et à leurs besoins nutritionnels.
De plus, si ceux qui déjeunent à la maison sont contraints de manger plus ou moins la même chose que leurs parents – et en quantité plus ou moins similaires -, ceux qui restent à l’école ont davantage de choix. Ils peuvent ainsi découvrir de nouvelles saveurs et donc développer leurs goûts. « Un enfant commence à manger des betteraves et les autres suivent », remarque Hélène Thibaut.
Autre constat : les élèves qui restent à l’école le midi ont droit à une pause « récré » après le déjeuner. Ce moment leur permet de se dépenser davantage qu’en restant sur le canapé familial ou devant un écran. « L’étude révèle que, quel que soit le milieu social, le rôle protecteur de la cantine persiste », précise la coordination.
Comme le répètent les instances de santé, pour être en bonne santé il faut manger un peu de tout, en quantité raisonnable, et se dépenser. Les cantines scolaires font figurent de bons maîtres en la matière.
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Les jeunes danseuses ont un très bon mental et sont peu sujettes au stress, à la dépression, à la fatigue et aux maux de tête, conclut une étude originale, coordonnée par le Dr Anna Duberg de l’Université Örebro (Suède) publiée dans « Archives Of Pediatrics Adolescent Medicine ».
La « dance study » s’est intéressée à l’impact de la danse sur la santé mentale des adolescentes qui ont tendance à intérioriser leurs problèmes et à exprimer leur mal-être par différentes souffrances plus ou moins organiques.
Anna Duberg, physiothérapeute, a inclus 112 petites filles et adolescentes, âgées de 12 à 19 ans, randomisées en deux groupes afin de comparer l’effet de la danse pratiquée deux fois par semaine pendant 75 minutes. Ces jeunes ado avaient à de multiples occasions consulté l’infirmière de leur établissement scolaire pour différents motifs, maux de tête, douleurs dans les épaules, anxiété, etc.
L’objectif des séances de danse n’était pas la performance mais de prendre du plaisir dans cet exercice.
À l’inclusion, le score moyen de bonne santé était de 3,32 sur 5 dans le groupe « danse » et de 3,75 dans le groupe contrôle. Après 8 mois de suivi, les écarts se sont creusés entre les deux groupes, toujours en faveur du groupe « danse » .
Les petites danseuses avaient une meilleure estime d’elles-mêmes à la fin de l’étude ; 91 % se disaient satisfaites de l’expérience.
La danse est donc un facteur de bonne santé, et c’est aussi un style de vie, explique Anna Duberg, qui lui consacre un poème « Something about the dance » dans la même revue.
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Lorsque nous avons une plaie, nous devons attendre que la cicatrisation se fasse.
Ce mécanisme serait ralenti lorsqu’on manque de vitamine D.
Des chercheurs Brésiliens ont voulu examiner le lien entre le taux de vitamine D dans le sang et la vitesse de cicatrisation. Ils ont étudié 52 malades âgés en moyenne de 57 ans dont la moitié était touchés par des ulcères aux jambes. Leur taux de vitamine D a été mesuré au début, pendant et à la fin de l’étude. Au début de l’étude presque tous les participants avaient un déficit en vitamine D, les chercheurs ont donc administré de la vitamine D (50 000 UI par semaine) à la moitié des personnes touchées par un ulcère et un placebo aux autres.
Au bout de 2 mois la taille de l’ulcère est passée de 25 cm² à 18 cm² pour le groupe ayant pris de la vitamine D contre 27 cm² à 24,5 cm² pour le groupe ayant pris le placebo. Les chercheurs expliquent que le bénéfice apparaît encore plus marqué lorsqu’on tient compte des grandes variations des tailles des ulcères et concluent que la vitamine D semble accélérer la cicatrisation.
Les doses de vitamine D3 utilisées dans cette étude correspondent à un apport d’environ 7000 UI par jour, à comparer aux apports journaliers recommandés (AJR) fixés à 400 UI quotidiens.
Références
Burkiewicz CJ, Guadagnin FA, Skare TL, Nascimento MM, Servin SC, Souza GD. Vitamin D and skin repair: a prospective, double-blind and placebo controlled study in the healing of leg ulcers. Rev Col Bras Cir. 2012 Oct;39(5):401-407.
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Dans deux articles publiés dans la prestigieuse revue médicale British Medical Journal, des chercheurs expliquent que les sportifs ont beaucoup plus à craindre d’un excès d’hydratation que d’une déshydratation. Selon eux, l’importance excessive apportée à l’hydratation provient du constat que certains sportifs peuvent perdre connaissance à l’effort, à la suite d’une chute de tension. Ce phénomène est communément attribué à « un coup de chaud », autrement dit : une difficulté pour l’organisme à maintenir la température corporelle à cause d’un manque d’eau.
Mais les chercheurs de corriger : les études montrent bien que les sportifs qui ont de l’hypotension posturale ou qui perdent connaissance ne sont jamais déshydratés et leur température corporelle n’est pas plus élevée que celle des autres. C’est donc une idée reçue. Le traitement le plus efficace consiste simplement à s’allonger en plaçant les jambes plus hautes que la tête.
Données à l’appui, les chercheurs expliquent : les athlètes en bonne santé ont un risque « quasi-nul » de tomber en déshydratation pendant une compétition ou un effort d’endurance. Des risques importants pour la santé comme des troubles de la coordination ou de la paralysie ne peuvent se produire que lorsque la quantité totale d’eau du corps humain diminue d’au moins 15%. Pour bien comprendre l’importance de ce chiffre, il faut visualiser que cela correspond à la quantité d’eau qui serait perdue en restant en plein désert sans eau pendant 48 heures.
A l’inverse, une simple augmentation de 2% de notre volume total d’eau provoque un oedème généralisé, diminue la performance physique et mentale. Au delà de ce seuil se développe une encéphalopathie hyponatrémique, provoquant confusion, crise d’épilepsie, comas puis la mort.
Pour les chercheurs, la consigne de boire en abondance est une erreur vieille de plus de 40 ans qui doit être corrigée car rien n’est plus précis que la sensation de soif et un apport excessif même modéré peut être dangereux. Cette idée reçue serait entretenue par un lobbying de la part des sociétés qui vendent des boissons de l’effort, aussi bien dans leur communication auprès du public, leur communication auprès des chercheurs ou bien via des subventions financières.
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Tous les pédiatres sont unanimes. L’alimentation des tout-petits doit être la plus saine possible, dès le berceau. Et force est de constater qu’ils ont raison. Une nouvelle étude, menée sur des rongeurs et publiée dans la revue « Diabètes » de l’American Diabetes Association (ADA), montre que l’alimentation des bébés, pendant les mois qui suivent la naissance et durant la petite enfance, détermine à vie le risque d’obésité. Les chercheurs de l’institut John Hopkins ont ainsi constaté que les rats nés de mères nourries avec un régime riche en matières grasses pendant la gestation, mais qui ont reçu une alimentation équilibrée après la naissance, ne sont pas obèses adultes. Au contraire, les bébés rats exposés à des niveaux de lipides normaux in utero mais allaités par les mères suivant un régime alimentaire riche en graisse deviennent obèses au moment du sevrage.
Finalement, l’alimentation du bébé in utero est certes importante mais n’a pas une influence définitive sur le futur poids de l’enfant. En revanche, les périodes d’allaitement, de sevrage et de diversification alimentaire sont décisives. En surveillant l’alimentation de son bambin dès son plus jeune âge, on limite les risques d’obésité et toutes les complications qui en découlent.
Source : American Diabetes Association (ADA)
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ça y est !!!
Après une longue gestation, le conseil en image au sein de la branche biterroise du réseau ROSA se met en place.
Laurence BUENOS assurera son développement et a pour l’occasion créé un site qui y sera consacré www.conseilenimage34.fr
Entièrement tourné vers la prise en charge des patients de la branche biterroise du réseau ROSA, il apportera les conseils utiles vestimentaires, de maquillage, de colorimétrie globale ….etc qui permettront d’optimiser votre Renaissance.
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Un élément de réflexion d’une chercheuse canadienne sur la prise de poids pendant la grossesse et ses conséquences éventuelles sur l’obésité de l’enfant à naitre:
prise de poids pendant la grossesse
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Près du tiers de la population du Maroc, soit quelque 10,3 millions de personnes, connaît des problèmes de surpoids, une question de santé publique qui prend de l’ampleur depuis dix ans, souligne dans une étude le Haut commissariat au Plan (HCP).
Selon cette enquête, menée par le HCP auprès de 2.426 ménages, le Maroc a réalisé des progrès notables dans la lutte contre la sous-nutrition.
Chez les enfants de moins de cinq ans, « l’insuffisance pondérale » est ainsi passée de 9,3% en 2004 à 3,1% en 2011, ce qui met le royaume en très bonne position par rapport à la moyenne mondiale (16%). Pour les adultes de plus de 20 ans, ils ne sont plus que 3,3% à être concernés contre 3,9% en 2001.
En revanche, le Maroc voit apparaître de sérieux problèmes en matière d’obésité, selon le HCP.
Un tiers de la population menacé
Au total, ce sont 10,3 millions de marocains adultes,dont 63,1% de femmes, qui sont en situation d’obésité ou de pré-obésité, résume le rapport.
Parmi ces personnes, 3,6 millions, soit près d’un adulte marocain sur cinq, est concerné par l' »obésité sévère et morbide » . Les femmes sont les plus touchées (26,8%), en particulier en milieu urbain.
Sur 10 ans, « l’obésité sévère et morbide a augmenté de 7,3% par an » en moyenne, s’alarme le HCP, relevant que l’inactivité ainsi que les niveaux de vie et d’éducation influent sur ce phénomène.
« Nous allons vers d’importants problèmes et il est crucial de mettre en place des campagnes de sensibilisation sur la santé nutritionnelle », a déclaré à la presse le Haut commissaire au plan, Ahmed Lahlimi, appelant les autorités à encourager la pratique sportive ou encore le « contrôle des menus dans les cantines » scolaires et d’entreprises.
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