Tous les pédiatres sont unanimes. L’alimentation des tout-petits doit être la plus saine possible, dès le berceau. Et force est de constater qu’ils ont raison. Une nouvelle étude, menée sur des rongeurs et publiée dans la revue « Diabètes » de l’American Diabetes Association (ADA), montre que l’alimentation des bébés, pendant les mois qui suivent la naissance et durant la petite enfance, détermine à vie le risque d’obésité. Les chercheurs de l’institut John Hopkins ont ainsi constaté que les rats nés de mères nourries avec un régime riche en matières grasses pendant la gestation, mais qui ont reçu une alimentation équilibrée après la naissance, ne sont pas obèses adultes. Au contraire, les bébés rats exposés à des niveaux de lipides normaux in utero mais allaités par les mères suivant un régime alimentaire riche en graisse deviennent obèses au moment du sevrage.
Finalement, l’alimentation du bébé in utero est certes importante mais n’a pas une influence définitive sur le futur poids de l’enfant. En revanche, les périodes d’allaitement, de sevrage et de diversification alimentaire sont décisives. En surveillant l’alimentation de son bambin dès son plus jeune âge, on limite les risques d’obésité et toutes les complications qui en découlent.
Source : American Diabetes Association (ADA)
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