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sport sur ordonnance : les français sont partants.

96% des Français plébiscitent le sport sur ordonnance, selon un sondage TNS Sofres pour la Maïf.

Ils estiment que cette pratique permettrait d’améliorer le moral et la santé des patients souffrant d’une affection de longue durée (ALD) ou des séquelles d’un accident.

Quelque 95% des personnes interrogées pensent que le sport pourrait réduire le taux de mortalité de certaines maladies chroniques, 80% le nombre de médicaments pris, et 77% le risque de récidive de certains cancers, rapporte Le Généraliste.

38% sont intéressés par la prescription d’une activité sportive pour eux-mêmes.

Le financement doit relever de la Sécurité sociale selon 39% des sondés et des mutuelles pour 35%.

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La consommation régulière de ces suppléments destinés à accroître la masse musculaire, notamment ceux à base de créatine et/ou d’androstènedione, très en vogue aux Etats-Unis mais disponibles en France, notamment sur quelques sites internet, augmente de 65% le risque de cancer testiculaire développé à partir des cellules germinales !

Ce résultat a été établi par une équipe d’épidémiologistes américains (Yale University) qui publient leur étude dans le Bristish Journal of Cancer. Ils ont entrepris leur travail après avoir constaté que la fréquence du cancer testiculaire avait augmenté au cours de ces dernières années, les formes développées à partir des cellules germinales étant passées de 3.7/100.000 en 1975 à 5.6/100.000 actuellement, cette augmentation n’étant pas explicable par une amélioration des procédures de dépistage.

Cette étude cas-témoins a inclus 356 cas de tumeurs germinales testiculaires diagnostiqués entre 2006 et 2010, et 513 témoins, tous recrutés dans les Etats du Connecticut et du Massachusetts. L’âge des participants allait de 18 à 55 ans. Les facteurs de risque connus (antécédents familiaux, cryptorchidie, antécédents de traumatismes testiculaires) et les habitudes de vie, notamment vis-à-vis de l’activité physique et de la consommation d’alcool et/ou de tabac ont été étudiés, de même que l’éventuelle consommation de produits ayant vocation à accroître la masse musculaire, en particulier les produits à base de créatine et d’androstènedione. Les entretiens ont révélé que près de 20% des participants à l’étude avaient consommé de tels produits. Le traitement des données a permis de montrer que le risque de développer un cancer testiculaire était augmenté de 65% chez ces consommateurs (OR = 1.65, IC 95% = 1.11 – 2.46), le risque étant d’autant plus élevé que la consommation avait débuté tôt dans la vie (OR = 2.21, IC 95% = 1.34 – 3.63 pour les hommes ayant débuté cette consommation avant l’âge de 25 ans) et/ou avait porté sur une période longue (OR = 2.56, IC 95% = 1.39 – 4.74 pour ceux ayant consommé ces produits durant au moins 36 mois).

Li N et coll. Muscle-building supplement use and increased risk of testicular germ cell cancer in men from Connecticut and Massachusetts. British Journal of Cancer 2015 ; 112 : 1247-1250 (31 March 2015) | doi:10.1038/bjc.2015.26

 

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En 2012, Strasbourg a été la première ville française à instituer un programme municipal de « sport santé sur ordonnance », basé sur la prescription, par des médecins généralistes, d’un certain nombre d’activités sportives au profit de patients sédentaires atteints d’obésité, de diabète de type 2, d’HTA et de certaines maladies cardiovasculaires, ainsi que de cancers du sein ou du colon en rémission depuis 6 mois.

800 bénéficiaires

Aujourd’hui, le dispositif concerne 800 bénéficiaires qui, après avoir obtenu une prescription de la part de l’un des 170 généralistes participant au programme, sont orientés vers des éducateurs sportifs qui définissent, avec eux, les activités les plus adaptées. Les premières évaluations montrent une amélioration des scores de qualité de vie des patients et une baisse moyenne de leur poids, résultat d’autant plus significatif que la moitié d’entre eux sont obèses. Le programme, d’un montant de 211 000 euros pour 2015, est financé aux deux tiers par la ville de Strasbourg, le reste étant assuré par le régime local de la Sécurité Sociale, l’ARS, la direction de la Jeunesse et Sports et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Appel à Marisol Touraine

Ces résultats encourageants ont amené le maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), à demander officiellement à Marisol Touraine d’intégrer le « sport santé sur ordonnance » dans le volet prévention de la future loi de santé. Il rappelle les bienfaits de l’activité physique comme outil de santé, mais aussi comme réponse aux contraintes budgétaires, la pratique sportive adaptée permettant de réaliser d’importantes économies sur les coûts de traitement des maladies chroniques.

Les patients strasbourgeois intégrés dans le dispositif sont encouragés à faire de la marche et du vélo, mais aussi de la gymnastique douce ou des activités nautiques, en partenariat avec le service des sports de la ville et différentes associations. Ils peuvent, dans certains cas, obtenir une prise en charge de la location des équipements sportifs et de l’accès aux installations, un dispositif désormais pérennisé et élargi.

Expériences en France et à l’étranger

Les patients accéderont gratuitement aux installations sportives la première année, puis bénéficieront, selon leurs revenus, d’un « tarif social » comme il en existe déjà pour les transports en communs. Enfin, Strasbourg entend rester en tête de ce dossier et organisera, les 14 et 15 octobre prochains, les premières « Rencontres européennes du sport santé sur ordonnance », qui réuniront plusieurs villes françaises et étrangères engagées ou tentées par l’expérience.

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Obligation de prendre les escaliers dans les bâtiments publics, une mesure radicale prise dans une province turque pour lutter contre l’obésité.

C’est un peu le Michelle Obama version turque. A l’instar de la Première dame américaine, Dursun Ali Sahin, le gouverneur turc de la province d’Edirne, part en guerre contre l’obésité.
Escaliers obligatoires
Sa dernière mesure choc : depuis le 1er janvier, dans tous les bâtiments publics, les ascenseurs desservant les trois premiers étages sont fermés afin de forcer la population à emprunter les escaliers. « C’est un pas en faveur d’une meilleure santé. En plus, cela réduit les dépenses d’énergie », se félicite Dursun Ali Sahin dans le journal turc Daily Sabah.

Evidemment, le gouverneur a toléré quelques exceptions à la règle : les ascenseurs seront bien en service dès le rez-de-chaussée dans les maternités et hôpitaux. Idem, les personnes handicapées ou ayant des problèmes de santé liés à l’effort auront toujours un ascenseur réservé.

Il y a quelques mois, ce même gouverneur avait imposé à la restauration de distribuer un seul sucre au lieu de deux avec les boissons chaudes. Le Daily Sabah rappelle aussi que lors de son précédent poste de gouverneur, dans la province de Giresun, Ali Sahin avait fait retirer les salières des restaurants alors que la consommation de sel dans la région était cinq fois supérieure aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Il est vrai qu’il y a urgence. On estime que 30% des Turcs sont obèses. C’est deux fois plus qu’en France.

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L’exercice physique intense réduit la prise alimentaire: une solution contre l’obésité infantile?

« Bouger plus pour manger moins » !

Et si l’exercice physique ne permettait pas seulement d’augmenter sa dépense énergétique mais également de réduire ses apports? C’est ce que suggèrent les résultats du Laboratoire Clermontois AME2P (en collaboration avec le Laboratoire de Nutrition Humaine) mettant en avant l’effet anorexigène de l’exercice intense, qui diminue les apports énergétiques des adolescents sans affecter leurs sensations de faim.

Dans les années 1950, Mayer et al. ont souligné une possible interaction entre activité physique et prise énergétique. D’après eux, la prise énergétique d’un individu est régulée de manière si fine que la dépense énergétique induite par la pratique physique est compensée par une prise alimentaire. Depuis, de nombreuses études se sont intéressées au sujet et ont montré qu’il n’existe pas de réponse compensatoire aussi finement régulée, mais ces travaux insistent néanmoins sur le potentiel qu’a l’activité physique de moduler les apports caloriques.

Le contrôle alimentaire en réponse à l’activité physique a été décrit chez l’adulte, mais encore peu chez l’enfant. Les premiers travaux questionnant l’impact de l’exercice sur la prise alimentaire chez des enfants datent de 2004. Des jeunes filles minces de 9 à 10 ans ont réalisé deux exercices intenses à 75 % de leurs capacités maximales (un le matin et un l’après-midi) ou deux exercices modérés (50 % de leurs capacités). Les auteurs n’ont pas observé de modification de la prise alimentaire quotidienne totale mais une prise énergétique inférieure lors du repas de midi suite à l’exercice modéré. Depuis, quelques travaux similaires ont été conduits mais la grande diversité méthodologique observée entre ces études rend difficile quelque conclusion que ce soit.

Les débuts d’un programme de recherche spécifique

Ce manque de cohérence méthodologique a été souligné par une équipe qui a décidé de mettre en place un programme de recherche dédié à ces adaptations nutritionnelles en réponse à l’exercice physique, chez des enfants et adolescents minces et obèses. Ainsi en 2010 nous avons mis en place la première étude questionnant les effets d’un exercice aigu sur la prise alimentaire ad libitum (à volonté) d’adolescents obèses. Ils ont réalisé dans un ordre aléatoire deux sessions expérimentales en laboratoire.

Une première session « contrôle », au cours de laquelle leur prise alimentaire ad libitum aux repas de midi et du soir a été évaluée ainsi que leurs sensations d’appétit. Au cours de cette journée les adolescents n’ont réalisé aucune activité physique.

La seconde journée expérimentale nommée « Exercice » était identique à la première mais les adolescents ont dû réaliser un exercice intense (70% de leurs capacités maximales) sur bicyclette ergométrique en fin de matinée.

Si nos résultats ont souligné une légère, mais significative, diminution de la prise alimentaire lors du déjeuner, ils ont mis en avant pour la première fois une réduction encore plus marquée de cette prise énergétique lors du repas du soir. Si nos données montrent une modification involontaire de la prise alimentaire des adolescents obèses, elle n’est pas accompagnée d’altération de leur appétit. En d’autres termes, un exercice intense réalisé en fin de matinée permet de diminuer leur prise énergétique sans créer de frustration alimentaire.

Ce travail publié en 2011 (Physiology & Behavior) met en avant pour la première fois un effet anorexigène de l’exercice, pour autant il nous a semblé ensuite important de mesurer si tous les exercices ont le même impact ou si cela dépend des caractéristiques de réalisation (durée, intensité…).

Quel rôle pour l’intensité d’exercice

Ainsi un second protocole respectant la même méthodologie a été mis en place en collaboration avec le Laboratoire de Nutrition Humaine de Clermont-Ferrand (INRA) comparant les effets sur la prise alimentaire d’un exercice intense (75% des capacités maximales) et d’un exercice de faible intensité (40% des capacités maximales). Ici, 15 adolescents obèses ont dû passer 3 fois 24 heures en chambres calorimétriques (une session contrôle ; une session avec un exercice intense, et une session où l’exercice était de faible intensité). La chambre calorimétrique n’est autre qu’une chambre de type chambre d’étudiant, mais hermétique et permettant la mesure des échanges gazeux et ainsi le calcul de la dépense énergétique. Une nouvelle fois l’exercice intense a favorisé la réduction des apports énergétiques spontanés (toujours sans modification des sensations d’appétit), alors que l’exercice de faible intensité n’a en revanche pas affecté leur prise alimentaire.

Quid des adolescents minces ?

Alors que nos travaux n’avaient jusqu’à présent inclus que des sujets obèses, il semblait important de voir si le même effet pouvait être retrouvé chez leurs homologues normo-pondérés ou si cela relève de particularités physiologiques liées à leur pathologie. Nous avons mis en évidence en 2013 (Physiology & Beahavior) que cet impact anorexigène de l’exercice n’est observable que chez les adolescents obèses. Il semble donc que l’exercice intense puisse exercer une action correctrice sur les systèmes physiologiques de contrôle alimentaire, qui sont affectés par l’obésité, et ainsi lutter contre la surconsommation énergétique.

« Bouger pour manger moins » mais peut-on dire « bouger moins pour manger plus » ?

Pouvoir augmenter la dépense énergétique par l’exercice physique et favoriser simultanément une réduction de la prise alimentaire semble ouvrir aujourd’hui de nouvelles perspectives de prise en charge de l’obésité infantile par l’activité physique. Ces résultats peuvent également conduire à se demander si l’inverse est vrai… Est-ce que bouger peu (être sédentaire) favorise l’obésité uniquement par la faible dépense d’énergie générée ou cela induit-il aussi une réponse nutritionnelle ? En 2013, notre équipe a publié dans Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics les premiers résultats relatant un effet orexigène (favorisant une augmentation de la prise alimentaire d’une des activités les plus sédentaires, l’alitement, chez de jeunes obèses. Ici, des adolescents ont dû rester alités durant trois heures le matin après leur petit déjeuner. Si les résultats ne montrent pas de différence de leur prise alimentaire au déjeuner, ils soulignent en revanche une forte augmentation au diner (sans altération de l’appétit). De nouvelles études sont aujourd’hui en cours au laboratoire AME2P questionnant les effets d’autres activités sédentaires comme les jeux vidéo passifs mais aussi actifs (nécessitant des mouvements du corps pour jouer), sur les apports énergétiques de jeunes normo-pondérés et obèses.

 Ces résultats mettent donc en avant que l’exercice physique intense permet non seulement d’augmenter la dépense énergétique d’un adolescent obèse, mais également de réduire ces apports alimentaires sans créer de frustration ni de faim. A l’inverse, les activités sédentaires entrainant une faible dépense énergétique semblent favoriser leur surcompensation alimentaire. Tout ceci suggère que contrairement aux idées reçues, l’exercice physique ne permet pas simplement de consommer des calories, mais a un double impact sur la balance énergétique, affectant à la fois les dépenses et les apports énergétiques.

Dr BUENOS : si ces constatations sont extrapolables aux adultes, cela veut dire qu’il faut pousser à favoriser la pratique d’activités physiques intenses (plutôt la marche nordique que la marche promenade).

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Les exercices d’endurance (vélo, jogging) et le renforcement musculaire seraient deux armes efficaces pour perdre du poids, et à utiliser dans la lutte contre l’obésité, c’est ce que révèlent les auteurs d’une étude britannique.

Quels sports à privilégier pour combattre l’obésité des jeunes ?

« En plus d’un régime alimentaire, le cocktail endurance – résistance favoriserait la perte de poids des enfants et adolescents obèses », expliquent les auteurs d’une étude britannique, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA)

Vélo, course et musculation.

Pour prouver les bénéfices de l’activité physique sur la courbe pondérale, l’équipe du Dr Ron Signal (Université de Calgary, Alberta) a suivi 304 adolescents obèses, âgés de 14 à 18 ans.

Quatre groupes ont été formés. En parallèle d’un régime alimentaire, les 3 premiers ont suivi un programme sportif pendant un mois, à raison de 4 séances par semaine : musculation sur machines pour le groupe 1, aérobie (vélo, jogging) pour le groupe 2, et une alternance des deux disciplines pour le 3e groupe. Les volontaires du groupe 4 ont pour leur part été « contraints » à la sédentarité.

Résultat : aucun des membres de ce dernier groupe n’a perdu de poids, contrairement aux volontaires assidus des groupes 1, 2 et 3. Les jeunes alliant endurance et musculation ont vu leur tour de taille diminuer de 7 centimètres en 4 semaines. Contre 4 centimètres pour les sportifs soumis à seulement l’une de ces deux disciplines.

La perte de masse graisseuse a été constatée par IRM

Source : Institute for Public Health, Institute of Alberta, septembre 2014

 

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Une étude à grande échelle rapporte qu’en rejoignant un groupe de marche dans la nature, on diminue dépression et stress perçu et on améliore le bien-être mental.
Faire partie d’un groupe de marche en plein air facilite l’interaction avec la nature et l’interaction sociale. Cela permet également de pratiquer une activité physique.

Une nouvelle étude parue dans la revue Ecopsychology rapporte que marcher dans la nature diminue également le risque de dépression et le stress perçu et permet d’améliorer la santé mentale et le bien-être.
Le stress chronique a des conséquences sur la santé physique et mentale. C’est un facteur de risque de la dépression et des maladies cardiovasculaires. Il est important de le traiter mais pas forcément avec des médicaments –généralement les anxiolytiques- qui provoquent accoutumance et effets secondaires. Il existe de nombreuses méthodes alternatives : magnésium, phytothérapie, méditation, cohérence cardiaque, sport…
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié l’effet de la participation à des groupes de marche dans la nature sur plusieurs aspects du bien-être. Les 1991 participants appartiennent au programme Walking for Health en Angleterre, qui organise 3000 marches hebdomadaires et attire plus de 70 000 marcheurs réguliers par an. Les chercheurs ont évalué le bien-être mental et émotionnel des marcheurs qui appartiennent à un groupe qui organise des marches dans la nature (nature group walkers) et ceux qui n’appartiennent pas à un groupe. Des données ont été recueillies au début de l’étude – par exemple les évènements stressants passés – puis 13 semaines après (environnement de marche, évènements stressants récents, stress perçu, dépression, bien-être…).
Les personnes qui avaient récemment vécu des évènements stressants comme la maladie, la mort d’un proche, une séparation ou un divorce, une perte d’emploi, ont particulièrement ressenti les bienfaits de la marche en extérieur et en groupe. Ainsi, en moyenne, les personnes qui appartiennent au groupe de marche dans la nature ont moins d’épisodes de dépression, perçoivent moins de stress et d’affect négatif et ressentent un meilleur bien-être mental.
« Nous entendons les gens dire qu’ils se sentent mieux après une promenade ou une sortie en extérieur mais il n’y a pas eu beaucoup d’études de cette taille pour soutenir l’idée que ces activités peuvent réellement améliorer la santé mentale et le bien-être » dit Sara Warber, auteur de l’étude.
« Marcher est une activité physique peu coûteuse, à faible risque et accessible qui, combinée aux effets de la nature et du groupe, peut être un moyen très puissant pur lutter contre le stress. Nos résultats suggèrent qu’une activité aussi simple que se joindre à un groupe de marche dans la nature, peut non seulement améliorer les émotions positives quotidiennes d’une personne mais peut aussi constituer une approche non-pharmacologique pour lutter contre la dépression » ajoute-t-elle.
Pour les auteurs, les résultats de cette étude montrent que les programmes de marche dans la nature peuvent être considérés comme une intervention de santé publique. Les professionnels de santé devraient considérer cette approche naturelle pour aider leurs patients qui subissent stress et dépression.

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Le premier ministre de la Hongrie a décidé de mettre en place un examen national de fitness, à travers des épreuves physiques. Ce test a pour objectif de mieux conseiller les parents d’élèves afin de réduire l’obésité infantile ainsi que le surpoids. Un concept inédit en Europe.

UN EXAMEN NATIONAL RELATIF À L’OBÉSITÉ

Une idée à l’origine de Viktor Orban, Premier Ministre conservateur de Hongrie qui souhaite faire face au surpoids et à l’obésité infantile en proposant un test auprès des élèves âgés de 10 à 18 ans. Il ne s’agit en aucun cas d’un QCM (Questionnaire à Choix Multiples) ou d’une évaluation écrite mais bien d’une épreuve sportive nommée Examen National de Fitness.

Cette épreuve permettra au corps enseignant, aux parents d’élèves mais également aux élèves de connaître leurs prédispositions physiques et sportives mais aussi des informations tel que l’IMG (Indice de Masse Graisseuse) et autres paramètres afférents.

Ces élèves seront soumis à plusieurs exercices physiques, bien évidemment adaptés à leur âge. Et selon les résultats obtenus, ils seront affiliés à l’une de ces catégories : « en bonne santé », « besoin d’entraînement » ou « besoin d’un entraînement spécifique ».

Ces résultats permettront aux parents de ces élèves de modifier certains éléments du mode de vie de leur enfant : meilleur équilibre alimentaire, vigilance relative au grignotage, utilité de l’exercice physique comme favoriser les activités en plein air pour les enfants et proposer un sport individuel ou collectif.

QUELS ONT ÉTÉ LES RÉSULTATS ?

A la suite de ce test, les résultats ont été les suivants :

L’obésité touche jusqu’à 20 % des élèves Hongrois, soit 1 enfant sur 5.

Il a été constaté que 60 % des élèves souffrant d’obésité ne recevaient pas une alimentation saine et manquaient d’une activité physique et sportive.

Ces résultats permettront aux parents d’élèves de modifier les repas familiaux et de proposer davantage d’activités en plein air pour la santé de leurs enfants.

 

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Chez les prédiabétiques, une bonne hygiène de vie suffit à diminuer de moitié le risque de développer un diabète.

Le diabète de type 2 est une maladie silencieuse qui progresse sans signes apparents. C’est pourquoi, sur plus de 3 millions de diabétiques en France, 700.000 ignorent leur état. «Lors du diagnostic, nous détectons des complications dans 10 à 20 % des cas. Cela signifie que le diabète est présent depuis sept ou huit ans », précise le Pr Jean-François Gautier, coprésident du congrès de la société francophone du diabète 2014 . Or, lorsque les complications surviennent, elles sont irréversibles et leurs conséquences se révèlent dramatiques. Le diabète est en effet la première cause de cécité, d’insuffisance rénale ou d’attaques cérébrales. Des complications pourtant évitables si la maladie est prise en charge très tôt, avant même son apparition.

Pour les spécialistes, il s’agit d’intervenir au stade appelé «prédiabète», «zone grise » entre l’état normal et le diabète. Mesuré à jeun, le taux de sucre dans le sang est normal en dessous de 1 g/l et, au-delà de 1,25 g/l, il confirme le diabète. Une glycémie entre 1 g et 1,25 g/l indique un état prédiabètique. «Cela signifie que votre pancréas ne fonctionne déjà plus très bien », explique le Pr Bernard Charbonnel, endocrinologue au CHU de Nantes. Le prédiabète est donc bien souvent la première marche avant l’apparition du diabète. «Ce sont vers ces prédiabétiques qu’il faut orienter nos efforts de prévention », insiste le Pr Charbonnel.

Obésité et tour de taille doivent alerter.

De nombreuses études l’ont prouvé : chez les prédiabétiques, une bonne hygiène de vie diminue de moitié le risque de développer un diabète. Perdre du poids et pratiquer une activité physique régulière de 30 minutes par jour ramènent la glycémie à un niveau normal. «Une réduction de 5 % du poids, ce qui n’est pas spectaculaire, a une efficacité sur le contrôle glycémique aussi importante qu’un médicament », explique le Pr Michel Krempf, chef du service d’endocrinologie du CHU de Nantes. Ces mesures relativement simples à mettre en place retardent de plusieurs années l’entrée dans la maladie, voire l’éloignent définitivement.

Encore faut-il repérer les personnes à risque. L’on sait par exemple que les obèses ont plus de risques. «C’est sans doute la maladie la plus fréquemment associée à l’obésité. Quand l’IMC est supérieur à 30, le risque de devenir diabétique est multiplié par 20 ou 30», souligne le Pr André Scheen, président de la société francophone du diabète. Un risque qui augmente aussi avec la taille du ventre. Ainsi, le risque est élevé avec un tour de taille de plus de 80 cm chez la femme et de 94 cm chez l’homme, et très élevé au-delà de 88 cm chez la femme et de 102 cm chez l’homme.

L’impact de l’hérédité.

Toute personne obèse ne deviendra pas pour autant diabétique. Car l’hérédité entre en jeu. Pour être diabétique, il faut que le pancréas fonctionne mal, avec des cellules bêta qui ne secrètent plus assez d’insuline pour combattre l’insulino-résistance provoquée par l’obésité. Certains naissent avec de très bonnes cellules bêta et ne deviendront pas diabétiques. «Si vous avez un parent diabétique, vous avez quatre chances sur dix de le devenir et six chances sur dix lorsque vos deux parents sont diabétiques », explique le Pr Gauthier.

Autre signe d’alerte : un diabète gestationnel, qui apparaît pendant la grossesse et disparaît ensuite, ou un bébé de plus de 4 kg à la naissance.

«Les facteurs de risque sont connus. Les sujets concernés doivent donc avoir un dépistage régulier à partir de 45 ans, avec une glycémie à jeun tous les ans ou au moins tous les trois ans », estime le Pr Scheen. L’objectif étant de repérer la maladie au stade le plus précoce. «Car le jour où vous êtes diabétique, vous l’êtes pour toujours. On ne guérit pas du diabète, au mieux on le contrôle », met en garde le Pr Michel Krempf.

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Pour prendre soin de sa santé, le sport est une des clés. Découvrez « Dans la foulée », une marche contre le surpoids pour partager ensemble ce moment d’effort et voir l’obésité sous un nouveau jour.

Marche sportive :

Jean-Luc Loiseau a pesé plus de 200 kilos et veut prouver qu’un retour à la normale est possible. C’est la marche qui l’a sauvé, aujourd’hui il souhaite partager son expérience en invitant tous ceux qui le souhaitent à avancer ensemble dans un tour à travers la France. Baptisé « Dans la foulée », ce projet compte 50 étapes de 20 kilomètres environ qui s’effectueront pas à pas. Rassurez-vous, vous pouvez aussi choisir de ne faire que quelques kilomètres. Plus qu’un défi personnel et sportif, Jean-Luc Loiseau veut créer une « communauté, une organisation générative ». Pour vous inscrire, rendez-vous sur dans danslafoulée.com. Le départ est lancé le dimanche 5 mai près de Lille.

le vendredi 13 juin 2014 à 10 heures, ce « tour de France  » passe par Montpellier pour un parcours de 16 km. Ce parcours est ouvert à 200 participants.

Les patients du réseau ROSA pourraient y participer collectivement.

200 places sont encore disponibles à ce jour (04 mars 2014 à 11h15).

Parlons en entre nous.

Il est précisé qu’il n’est pas obligatoire de parcourir toute la distance.

Ce sera un très bon entrainement pour la ROSA de Béziers qui aura lieu 48 h plus tard, le dimanche 15 juin 2014 à 14 h.

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