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obésité et comorbidités

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Nous avons calculé la perte de poids moyenne à 1 mois chez 162 patients consécutifs opérés de sleeve gastrectomy sous coelioscopie, ce qui représente 89.5% des patients opérés dans le réseau ROSA avec un recul d’au moins 1 mois.

La perte de poids moyenne au cours du premier mois post-opératoire après Sleeve gastrectomy des 162 patients revus en consultation, est de 11.8 kg.

La perte de poids la plus importante au cours du premier mois post-opératoire après Sleeve gastrectomy  des 162 patients revus en consultation, est de 29.1 kg.

La perte de poids la plus faible au cours du premier mois post-opératoire après Sleeve gastrectomy  des 162 patients revus en consultation, est de 2.7 kg.

Mais, il nous a paru intéressant de calculer la perte de poids à 1 mois non pas à partir du poids pré-opératoire, mais à partir du poids de début de prise en charge au sein du réseau ROSA.

La perte de poids moyenne à 1 mois après Sleeve gastrectomy des 162 patients revus en consultation par rapport à leur poids de début de prise en charge, est de 17.9 kg.

La perte de poids la plus importante à 1 mois après Sleeve gastrectomy des 162 patients revus en consultation par rapport à leur poids de début de prise en charge, est de 52.8 kg.

Certains patients qui ont eu un retrait d’anneau avant la Sleeve gastrectomy avaient repris du poids avant la Sleeve. La plus importante reprise de poids avant la Sleeve avait été de 24.5 kg.

La prise de poids la plus importante à 1 mois de la Sleeve gastrectomy  par rapport au poids de début de prise en charge, est de 12.5 kg.

 

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Source : New England Journal of Medicine, 25 aout 2016. International Agency for research on cancer (Iarc), 25 aout 2016. Avec AFP

http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMsr1606602

http://www.iarc.fr/en/media-centre/pr/2016/pdfs/pr247_E.pdf

Un rapport de l’International Agency for research on cancer (Iarc) conclut que le surpoids augmenterait le risque de cancer de l’estomac, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, des ovaires et de la thyroïde, ainsi que celui de méningiome et de myélome multiple.

En plus de son implication déjà connue dans des cancers comme celui du colon, du rein ou du sein, le surpoids pourrait aussi constituer un facteur de risque pour d’autres cancers digestifs mais aussi pour des cancers cérébraux ou endocriniens. C’est ce que conclu un rapport de International Agency for research on cancer (Iarc), qui vient d’être publié dans le New England Journal of médicine.

Réalisée par un groupe de travail de 21 experts indépendants, cette analyse est fondée sur une revue systématique de la littérature regroupant plus de 1000 études.

Les résultats confirment tout d’abord des données publiées dès 2002, montrant que l’absence de surpoids réduit le risque de cancer du colon, du rectum, de l’œsophage, du rein, du sein chez la femme ménopausée, et de l’endomètre. Mais les résultats qui viennent d’être rendus public par l’Iarc mettent en évidence, en plus, qu’une surcharge pondérale à l’âge adulte, mais aussi dans l’enfance, augmenterait le risque de 8 nouveaux cancers : de l’estomac, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, des ovaires et de la thyroïde, ainsi que le méningiome et le myélome multiple.

« Le fardeau du cancer dû au surpoids ou à l’obésité est beaucoup plus important que ce que l’on pensait auparavant, a indiqué Graham Colditz, président du groupe de travail du CIRC, et membre de l’école de médecine de l’université Washington de St-Louis. De nombreux cancers récemment identifiés comme étant liés à un excès de poids ne figuraient même pas sur les radars comme ayant une composante poids », a-t-il relevé.

Environ 9% des cancers chez les femmes en Amérique du Nord, en Europe et au Proche-Orient seraient liés à l’obésité, selon l’étude.

Une des explications réside dans le fait que la surcharge pondérale entraine une inflammation et une surproduction d’oestrogènes, de testostérone et d’insuline.

Environ 640 millions d’adultes et 110 millions d’enfants dans le monde sont obèses. « Des éléments d’hygiène de vie comme un régime alimentaire équilibré, une stabilité pondérale et de l’exercice physique, en plus de ne pas fumer, peuvent avoir un effet important pour réduire le risque de cancer », a indiqué M. Colditz.

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Tobias Niedermaier et coll. Body mass index, physical activity, and risk of adult meningioma and glioma. Neurology, Published online before print September 16, 2015

Le méningiome est une tumeur relativement rare, de l’ordre de 5 à 8 cas annuels pour 100.000 personnes, avec un taux de survie à 5 ans de 63%. L’obésité et l’inactivité physique en seraient deux facteurs de risque selon les résultats d’une étude publiée dans la revueNeurology.

Les auteurs ont compilé douze études observationnelles portant sur l’indice de masse corporelle et sur l’activité physique, et ont pu étudier 2982 cas de méningiome et 3057 cas de gliome. En analysant l’indice de masse corporelle et le degré d’activité physique de ces cas, comparés aux témoins, les auteurs notent un sur-risque de méningiome de 21% parmi les sujets en surpoids (RR = 1.21, IC 95% = 1.01 – 1.43) et de 54% (1.54 ; 1.32 – 1.79) chez les obèses. En revanche, ni le surpoids ni l’obésité ne sont liés au risque de gliome.

En ce qui concerne l’activité physique, en comparant les sujets ayant le niveau le plus élevé à ceux ayant le niveau le plus faible, les auteurs observent un effet protecteur qualifié de modeste vis-à-vis du risque de méningiome chez les premiers, c’est-à-dire les adeptes d’une activité physique soutenue. Les auteurs précisent que ces liens persistent lorsque les données sont limitées à celles provenant d’études prospectives.

Une hypothèse est émise par les auteurs : le lien entre masse grasse et hormones, notamment les estrogènes et l’insuline. Ces hormones peuvent faciliter la croissance de certaines tumeurs riches en récepteurs hormonaux correspondants, or les méningiomes comportent davantage de récepteurs de ce type que les gliomes.

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En 2014, 828.047 malades ont mis chaque nuit un masque respiratoire les reliant à une machine de ventilation en pression positive, soit 15 % de plus que l’année précédente d’après un rapport de l’Assurance-maladie. Ils étaient 550.000 en 2012 et deux fois moins en 2006, rapporte lefigaro.fr.

Le nombre de malades appareillés devrait atteindre 1 million en 2016 et les coûts dépasser le milliard d’euros.

Pour limiter les dépenses, l’Assurance maladie envisage de transférer 20% des traitements par masque de ventilation vers un traitement avec orthèse. Mais en pratique, selon les médecins, c’est le masque qui est le plus efficace pour soigner l’apnée, d’autant plus qu’il limite le risque d’accident cardio-vasculaire.

« L’apnée du sommeil, autrement dit les pauses respiratoires prolongées (de plus de 10 secondes) pendant que l’on dort, concerne 5 % de la population, mais tous ne sont pas diagnostiqués », précise au Figaro, le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue à La Rochelle et président de l’Association BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive).

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Une équipe de chercheurs britanniques a mis en évidence que les programmes par régimes amaigrissants et les exercices sportifs dispensés aux personnes obèses sont très peu efficaces pour leur faire perdre du poids sur le long terme, ou pour les empêcher d’en reprendre pendant les cinq années suivantes. Un constat qui souligne l’importance de développer de nouvelles approches contre l’obésité.

Retrouver un poids normal reste très difficile en cas d’obésité.

La chance d’une personne modérément obèse (IMC compris entre 30 et 35) d’atteindre un poids corporel normal après un traitement est de 1 sur 210 pour les hommes et de 1 sur 124 pour les femmes.

Pour les patients souffrant d’obésité morbide (IMC supérieur à 40), les chances d’atteindre un poids normal sont encore plus faibles : 1 sur 1 290 pour les hommes et 1 sur 677 pour les femmes.

C’est ce que révèle une étude dirigée par le « King’s College London » et financée par « the National Institute for Health Research » (NIHR). Pour arriver à ces résultats, publiés dans la revue « the American Journal of Public Health », les scientifiques ont analysé les dossiers médicaux de 278 982 personnes (129 194 hommes et 149 788 femmes) ayant des problèmes d’obésité. Ces personnes, qui suivaient un traitement classique contre l’obésité comprenant programme nutritionnel adapté et exercices sportifs, ont été suivies entre le 1er novembre 2004 et le 31 octobre 2014 (les 2738 participants, soit 1% du total) ayant eu recours à la chirurgie bariatrique ont été exclus de l’étude.

Peu de traitements efficaces contre l’obésité.

Dans l’ensemble, seulement 1 283 hommes et 2 245 femmes, ayant une obésité modérée avec un IMC compris entre 30 et 35, ont atteint leur poids corporel normal. Des variations de poids, avec des augmentations et des diminutions, ont également été observées chez plus d’un tiers des patients. L’étude conclut que les traitements de l’obésité par régime et incitation à une activité physique ne parviennent pas à atteindre une perte de poids durable pour la majorité des patients obèses.

 

Ainsi la probabilité annuelle des patients de perdre 5% de poids était de 1 sur 12 pour les hommes et de 1 sur 10 pour les femmes. Pour ceux qui avaient perdu 5% de poids, 53% l’ont repris dans les deux ans et 78% dans les cinq ans.

Source : Probability of an Obese Person Attaining Normal Body Weight: Cohort Study Using Electronic Health Records, A. Fildes and al,  the American Journal of Public Health, juillet 2015

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Une startup israélienne a mis au point une gélule connectée au smartphone, destinée aux personnes souhaitant perdre du poids. Une technologie non encore complètement aboutie.

Melcap System est une entreprise basée en Israël qui cherche une alternative à la chirurgie pour aider les personnes en surpoids à maigrir. La startup travaille sur une gélule connectée qui envoie des stimulations électriques aux muscles de l’estomac, dans l’optique de simuler une sensation de satiété au cerveau. De cette manière, la personne est plus rapidement repue que d’ordinaire, et donc, mange moins.

MelCap Systems

L’utilisateur paramétre le fonctionnement de la gélule par le biais de son smartphone, et une ceinture dotée d’un aimant doit également être portée, pour « attirer » la gélule au bon endroit dans l’estomac. La durée de vie d’une gélule connectée serait de trois semaines : elle finirait par être digérée par l’organisme et finalement évacuée, sans risque pour l’utilisateur.

En attente d’essais cliniques

La startup Melcap a breveté les technologies liées à sa pilule connectée, mais admet avoir encore du pain sur la planche pour pouvoir la commercialiser. Outre l’amélioration de son fonctionnement, il va falloir planifier des essais cliniques pour déterminer son efficacité en pratique. L’entreprise a néanmoins bon espoir de commercialiser sa gélule dans les prochaines années et de proposer une alternative moins coûteuse et moins invasive à la chirurgie.

Dr BUENOS : nous pensons que la simulation de la satiété par le biais d’envois d’informations au cerveau par stimulation électrique de la paroi de l’estomac, est une voie prometteuse dans la prise en charge de l’obésité.

Plusieurs systèmes sont actuellement testés.

Nous suivons avec intérêt les progrès faits dans cette voie.

Par contre, contrairement aux équipes qui la développent, nous pensons qu’elle sera un excellent complément à la chirurgie, et non une alternative.

Plus d’infos sur melcapsystems.com

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Si les femmes ont parfois de « gros derrières », c’est pour faire des enfants intelligents, grâce à l’allaitement, estime une étude américaine.

Une très sérieuse étude de l’Université de Pittsburgh (Etats-Unis) révèle que les graisses qui font les formes généreuses des femmes sont directement acheminées vers le cerveau du bébé lors de l’allaitement et participent à sa construction.

« La graisse des fesses est un dépôt prévu pour le développement cérébral de l’enfant », explique le Professeur Will Lassek, épidémiologiste et auteur principal de l’étude. « Il faut beaucoup de graisse pour constituer un système nerveux, et celles contenues dans les fesses et les hanches des femmes sont enrichies en DHA (acide docosahexaénoïque), un composant important du cerveau humain. C’est comme si les femmes avaient évolué de façon à accumuler ces graisses et à les conserver jusqu’à l’arrivée d’un bébé. » Sur 5 millions d’années, le cerveau humain est en effet passé d’un volume de 400 ml à 1 200 ml, ce qui expliquerait le stockage de plus en plus important de graisses chez la femme.

La raison de la présence d’autant de graisses chez la femme (30% de leur poids total contre 10% chez l’homme) a longtemps été un mystère, mais cette explication pourrait bien éclaircir les choses. « C’est un taux de graisses similaire à celui observé chez les ours lorsqu’ils hibernent ou chez les baleines qui vivent dans les eaux glaciales arctiques », ajoute le chercheur, qui a publié ses conclusions dans un livre Why women need fat, littéralement « Pourquoi les femmes ont besoin de graisses ». Il ajoute que cette masse graisseuse est en partie perdue durant l’allaitement (en moyenne 500 gr par mois), puisque l’enfant en tire profit.

Selon David Bainbridge, biologiste de la reproduction à l’Université de Cambridge, ces résultats expliqueraient aussi pourquoi les hommes se tournent souvent vers les femmes aux courbes généreuses : ils y verraient indirectement la possibilité d’une descendance viable et intelligente.

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Produit par un laboratoire américain, ce médicament anti-obésité a reçu le feu vert pour sa commercialisation en Europe. Malgré le refus de la France.

Echaudée par le scandale du Mediator, produit coupe-faim du laboratoire Servier qui s’était révélé très dangereux, l’Agence française du médicament (ANSM) a émis des réserves lors du feu vert européen à la mise en vente du médicament américain, le Mysimba, rapporte ce vendredi 2 janvier « Le Parisien ». Alors qu’il devrait bientôt débarquer en France.

Quel est ce médicament ?

Produit par le laboratoire californien Orexigen Therapeutics, le Mysimba est une combinaison de deux principes actifs, le naltrexone, utilisé pour traiter la dépendance à l’alcool et aux opiacés et le bupropion, prescrit comme anti-dépresseur et pour arrêter de fumer.

Après plusieurs années d’hésitation liées à la crainte d’éventuels risques cardiaques, l’agence américaine Food and Drug Administration (FDA) a finalement approuvé le médicament en septembre dernier. Outre-Atlantique, il est vendu sous l’appellation Contrave.

Pourquoi la France a voté contre son arrivée en Europe :

Lors d’une réunion organisée fin 2014 à l’Agence européenne du médicament (EMA) de Londres, l’Agence française du médicament « a voté contre » l’autorisation de mise sur le marché du Mysimba, indique dans un compte-rendu l’Agence sur son site internet.

Pour justifier son vote négatif, l’agence exprime des « doutes » sur la sécurité de ce produit.

Outre la France, l’Irlande a signé un document où les deux pays estiment que le rapport bénéfice/risque du Mysimba est « défavorable », précise l’ANSM.

Quels sont les effets secondaires redoutés ?

Parmi les effets indésirables potentiels du médicament, l’Agence européenne du médicament (EMA) mentionne des troubles gastro-intestinaux ou liés au système nerveux central et reconnaît que « des incertitudes subsistent en ce qui concernent les résultats cardiovasculaires à long terme ».

« Le problème, c’est qu’il s’agit d’un dérivé d’amphétamine, psychostimulant qui coupe éventuellement la faim mais est aussi connu pour accélérer le pouls, avec un risque de palpitations cardiaques et d’augmentation de la tension artérielle« , souligne, de son côté, « Le Parisien ».

L’EMA, qui veut couper court aux craintes, précise que les résultats intermédiaires d’un essai clinique « sont rassurants en ce qui concerne les risques de pathologies cardiovasculaires graves » liés au Mysimba.

Comment et à qui sera-t-il prescrit ?

Dans son communiqué, l’EMA précise que le Mysimba ne sera disponible que sur prescription et qu’il est réservé à des adultes obèses ou en surpoids dès lors qu’ils ont un ou plusieurs autres facteurs de risques comme de l’hypertension ou un taux élevé de cholestérol.

Les patients mis sous Mysimba par leurs médecins devront être revus au bout d’une période de 16 semaines et le traitement arrêté dans le cas où ils n’auraient pas perdu au moins 5% de leur poids initial, indique l’EMA.

Quand arrive-t-il en France ?

Le feu vert européen doit désormais être formellement approuvé par la Commission européenne avant une commercialisation effective dans chaque Etat membre. Cette nouvelle pilule minceur devrait, selon toute vraisemblance, arriver dès le printemps dans les pharmacies françaises. A moins que l’Etat français ne s’y oppose en dernier recours, mais la procédure est longue et complexe.

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Comme chacun sait, le surpoids et l’obésité sont associés à un certain nombre de pathologies, en particulier les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. Une équipe d’épidémiologistes de l’Université McGill (Canada) a calculé les impacts tant du surpoids que de l’obésité sur l’espérance de vie ainsi que sur l’espérance de vie en bonne santé.

Leur base de travail était l’étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) et plus précisément les données relatives à 3992 sujets d’origine caucasienne non hispaniques. Ces individus étaient classés en fonction de leur indice de masse corporelle (IMC) en plusieurs catégories : surpoids pour un IMC compris entre 25 et 30, obèses pour un IMC supérieur à 30 mais inférieur à 35, très obèses pour un IMC supérieur à 35.

Leurs résultats confirment l’impact du surpoids et de l’obésité sur les facteurs de risque cardiovasculaire et le diabète de type 2 mais permettent de calculer très précisément le nombre d’années de vie perdues du fait d’un excès pondéral.

Pour un surpoids, l’espérance de vie est réduite en moyenne de 3 années. Et en cas d’obésité, les années de vie perdues sont au nombre de 6 tant que l’IMC ne dépasse pas 35, au nombre de 8 pour un IMC supérieur à 35. Mais ce sont les années de vie en bonne santé qui sont les plus impactées par le surpoids et l’obésité, cet impact étant d’autant plus important que l’excès pondéral débute tôt dans la vie. Ainsi, pour les sujets très obèses entre 20 et 29 ans, l’espérance de vie en bonne santé est réduite de 19 ans !

Grover SA et coll. Years of life lost and healthy life-years lost from diabetes and cardiovascular disease in overweight and obese people: a modelling study. Lancet Diabetes Endocrinol.2014 Dec 4. pii: S2213-8587(14)70229-3. doi: 10.1016/S2213-8587(14)70229-3. [Epub ahead of print]

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Près de 500 000 des nouveaux cas de cancer survenus en 2012 chez des adultes – soit 3,6 % du nombre total des cancers dans le monde – seraient liés à un surpoids ou une obésité, selon une vaste étude publiée dans The Lancet Oncology, le 26 novembre 2014. Melina Arnold (Centre international de recherche sur le cancer, Lyon) et ses collègues soulignent que le tribut est particulièrement lourd pour les pays riches : deux tiers de ces tumeurs associées à un excès de poids sont recensées chez des patients vivant en Europe ou aux Etats-Unis.

Un indice élevé de masse corporelle (ou IMC, poids divisé par la taille au carré), c’est-à-dire supérieur à 25, est un facteur de risque bien identifié de pathologies chroniques telles les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’arthrose… De multiples études scientifiques ont aussi confirmé l’association entre le surpoids et des cancers, notamment de la sphère digestive (œsophage, côlon, rectum, pancréas), du rein, et (chez la femme après la ménopause) du sein, de l’ovaire et du corps de l’utérus (par opposition au col).

La situation est d’autant plus inquiétante que la fréquence de l’obésité et du surpoids est en constante augmentation depuis les années 1980. A l’échelle mondiale, plus d’un tiers de la population est désormais concernée par un excès de poids (dont 12 % par une obésité).

Les femmes plus touchées

Les résultats sont éloquents : au total, 3,6 % des nouveaux cas de tumeur maligne des adultes, soit 481 000, seraient en lien avec un IMC élevé. La proportion est significativement plus importante chez les femmes (5,4 %) que chez les hommes (1,9 %), en raison surtout du nombre élevé de cancers spécifiquement féminins (utérus, sein) après la ménopause.

Sans surprise, une grande hétérogénéité géographique est constatée, les pays en voie de développement étant, en tout cas pour l’instant, nettement moins touchés par les cancers « poids dépendants » que les pays riches. Dans ceux où le niveau de vie est le plus élevé, environ 8 % des cancers féminins et 3 % des tumeurs masculines sont associées à un excès de poids, la proportion étant respectivement de 1,5 et 0,3 % dans les pays les plus pauvres.

 

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