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Comme chacun sait, le surpoids et l’obésité sont associés à un certain nombre de pathologies, en particulier les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. Une équipe d’épidémiologistes de l’Université McGill (Canada) a calculé les impacts tant du surpoids que de l’obésité sur l’espérance de vie ainsi que sur l’espérance de vie en bonne santé.

Leur base de travail était l’étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) et plus précisément les données relatives à 3992 sujets d’origine caucasienne non hispaniques. Ces individus étaient classés en fonction de leur indice de masse corporelle (IMC) en plusieurs catégories : surpoids pour un IMC compris entre 25 et 30, obèses pour un IMC supérieur à 30 mais inférieur à 35, très obèses pour un IMC supérieur à 35.

Leurs résultats confirment l’impact du surpoids et de l’obésité sur les facteurs de risque cardiovasculaire et le diabète de type 2 mais permettent de calculer très précisément le nombre d’années de vie perdues du fait d’un excès pondéral.

Pour un surpoids, l’espérance de vie est réduite en moyenne de 3 années. Et en cas d’obésité, les années de vie perdues sont au nombre de 6 tant que l’IMC ne dépasse pas 35, au nombre de 8 pour un IMC supérieur à 35. Mais ce sont les années de vie en bonne santé qui sont les plus impactées par le surpoids et l’obésité, cet impact étant d’autant plus important que l’excès pondéral débute tôt dans la vie. Ainsi, pour les sujets très obèses entre 20 et 29 ans, l’espérance de vie en bonne santé est réduite de 19 ans !

Grover SA et coll. Years of life lost and healthy life-years lost from diabetes and cardiovascular disease in overweight and obese people: a modelling study. Lancet Diabetes Endocrinol.2014 Dec 4. pii: S2213-8587(14)70229-3. doi: 10.1016/S2213-8587(14)70229-3. [Epub ahead of print]

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Une étude à grande échelle rapporte qu’en rejoignant un groupe de marche dans la nature, on diminue dépression et stress perçu et on améliore le bien-être mental.
Faire partie d’un groupe de marche en plein air facilite l’interaction avec la nature et l’interaction sociale. Cela permet également de pratiquer une activité physique.

Une nouvelle étude parue dans la revue Ecopsychology rapporte que marcher dans la nature diminue également le risque de dépression et le stress perçu et permet d’améliorer la santé mentale et le bien-être.
Le stress chronique a des conséquences sur la santé physique et mentale. C’est un facteur de risque de la dépression et des maladies cardiovasculaires. Il est important de le traiter mais pas forcément avec des médicaments –généralement les anxiolytiques- qui provoquent accoutumance et effets secondaires. Il existe de nombreuses méthodes alternatives : magnésium, phytothérapie, méditation, cohérence cardiaque, sport…
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié l’effet de la participation à des groupes de marche dans la nature sur plusieurs aspects du bien-être. Les 1991 participants appartiennent au programme Walking for Health en Angleterre, qui organise 3000 marches hebdomadaires et attire plus de 70 000 marcheurs réguliers par an. Les chercheurs ont évalué le bien-être mental et émotionnel des marcheurs qui appartiennent à un groupe qui organise des marches dans la nature (nature group walkers) et ceux qui n’appartiennent pas à un groupe. Des données ont été recueillies au début de l’étude – par exemple les évènements stressants passés – puis 13 semaines après (environnement de marche, évènements stressants récents, stress perçu, dépression, bien-être…).
Les personnes qui avaient récemment vécu des évènements stressants comme la maladie, la mort d’un proche, une séparation ou un divorce, une perte d’emploi, ont particulièrement ressenti les bienfaits de la marche en extérieur et en groupe. Ainsi, en moyenne, les personnes qui appartiennent au groupe de marche dans la nature ont moins d’épisodes de dépression, perçoivent moins de stress et d’affect négatif et ressentent un meilleur bien-être mental.
« Nous entendons les gens dire qu’ils se sentent mieux après une promenade ou une sortie en extérieur mais il n’y a pas eu beaucoup d’études de cette taille pour soutenir l’idée que ces activités peuvent réellement améliorer la santé mentale et le bien-être » dit Sara Warber, auteur de l’étude.
« Marcher est une activité physique peu coûteuse, à faible risque et accessible qui, combinée aux effets de la nature et du groupe, peut être un moyen très puissant pur lutter contre le stress. Nos résultats suggèrent qu’une activité aussi simple que se joindre à un groupe de marche dans la nature, peut non seulement améliorer les émotions positives quotidiennes d’une personne mais peut aussi constituer une approche non-pharmacologique pour lutter contre la dépression » ajoute-t-elle.
Pour les auteurs, les résultats de cette étude montrent que les programmes de marche dans la nature peuvent être considérés comme une intervention de santé publique. Les professionnels de santé devraient considérer cette approche naturelle pour aider leurs patients qui subissent stress et dépression.

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Un hôpital britannique a mis à disposition de son personnel hospitalier un costume spécialement étudié pour leur faire prendre conscience des difficultés quotidiennes des patients obèses.

Expérimenter soi-même les limites du corps pour aller au-delà de la théorie.

Pour aider les infirmiers à mieux prendre soin des patients souffrant d’obésité, l’hôpital de Peterborough (Grande-Bretagne) a décidé d’investir dans ce surprenant dispositif. Il donne à son porteur la corpulence d’un individu d’un peu plus de 250 kg, « avec une répartition réaliste du poids tout autour du corps », selon son fabriquant.

Commercialisé sous le nom de BariSuit®, ce costume d’une valeur de 1.000 livres (1.200 euros) vise deux objectifs. Il s’agit tout d’abord de permettre aux infirmiers de s’entraîner aux gestes quotidiens associés au déplacement d’un malade, sans risquer d’infliger des souffrances à un patient. Il est également destiné à être revêtu par le personnel pour ressentir la perte de mobilité vécue par les patients en très grand surpoids.

L’initiative est à rapprocher des différents dispositifs de « simulation de la vieillesse » développés ces dernières années par des physiologistes afin d’aider les personnes en contact avec les populations âgées à mieux comprendre les difficultés que celles-ci éprouvent à réaliser des tâches quotidiennes.

 Dr BUENOS  : Seconde peau mettant moins en valeur que la seconde peau du réseau ROSA.

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Le nouveau projet de Bloomberg pour lutter contre l’obésité à New York: promouvoir… les escaliers.

Depuis son arrivée à la mairie de New York en 2002, Michael Bloomberg a mené de nombreux projets visant à améliorer la santé de ses administrés, en luttant tout particulièrement contre l’obésité (notamment via une vaine tentative d’interdire les sodas XXL).

A quelques mois de la fin de son mandat, il invite cette fois-ci les New-Yorkais à bouger leurs corps en prenant les escaliers, raconte le New York Times. Son idée? Mettre en place «une approche globale de la planification urbaine».

Du long terme, donc, pour que les habitants marchent plus, dans cette «ville verticale» où beaucoup de déplacements se font de bas en haut.

Bloomberg a ainsi présenté deux projets de loi ayant pour but d’accroître la visibilité et de faciliter l’accès à au moins un escalier, dans tous les nouveaux bâtiments. Des escaliers qui devront être ouverts, lumineux, propres, et pas seulement réservés aux situations d’urgence.

Cela se traduirait aussi par plus de signalétiques montrant la direction de la marche vers les étages, et une injonction récurrente: «Prenez les escaliers!».

Pour plancher sur le sujet, la ville va travailler avec le nouveau Center for active design. Pour «promouvoir la santé à travers le design» des bâtiments, des rues, des quartiers…

Cet active design (littéralement design actif), a plusieurs facettes intéressantes, toujours avec ce but de prendre soin de la santé des habitants avec des installations urbaines adaptées: les transports (comment favoriser un environnement agréable pour les piétons et les cyclistes, avec des voies sécurisées, plus d’arbres, du street art…), les bâtiments (plus d’escaliers, donc, visibles et attractifs, mais aussi des espaces de travail qui favorisent la circulation, des cuisines dans les bureaux pour éviter le Big Mac, des garages à vélo…), les «aires récréatives» (parcs et squares accessibles, jeux sécurisés pour les enfants…) et «l’accès à la nourriture» (des espaces pour des stands de fruits et légumes localisés grâce à une carte spéciale, des jardins communautaires ou sur les toits, des fontaines à eau visibles…).

Ce Center for active design va donc explorer de nombreuses pistes, pas que celle des escaliers.

«Je ne suis pas ici pour vous dire comment vivre», s’est justifié Bloomberg, souvent accusé d’être le représentant du «nanny state» («état hyperprotecteur»), en précisant que les New-Yorkais ont quand même une espérance de vie supérieure de 3 ans à la moyenne nationale. Mais l’obésité reste la deuxième cause de décès évitables dans la ville, après le tabagisme.

 

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Extrait du livre TOXIC de William Reymond :

« Le doute n’était plus permis. La similarité parfaite. Les résultats de novembre corroboraient ceux de juin.

Chensheng Lu, lui, se montrait perplexe.

Peut-être, après tout, s’agissait-il d’un échantillon d’exception ? D’une étrangeté scientifique.

Peut-être…

Mais restaient les chiffres. Et Lu, en passionné de mathématiques, ne pouvait les ignorer. Après tout, l’ensemble de son travail tournait autour d’eux. En réalité, Chensheng Lu était obsédé par leur utilisation. Il était même persuadé que placés dans la bonne problématique, ils étaient la solution à nos problèmes.

Alors, peut-être, finalement, tout cela avait-il un sens. ?

Peut-être Lu venait-il de mettre à jour un véritable phénomène ?

Une découverte qui, pour l’heure, le dépassait.

Il fallait pourtant, désormais, le confirmer.

Et si Chensheng Lu avait raison, alors il venait de trouver la réponse.

Chensheng Lu, chercheur à l’université de l’État de Washington (Lu a depuis rejoint la Rollins School of Public Health de l’université d’Emory en Géorgie), est spécialisé dans les effets des polluants chimiques sur le corps humain. En 1998, celui que ses collègues américains avaient rebaptisé « Alex », venait de trouver le moyen de concilier sa rigueur scientifique et sa volonté de réflexion hors des sentiers battus.

Depuis quelques années, Lu se consacrait à la présence récurrente des pesticides, et plus particulièrement des organophosphates, dans nos organismes. Cinq ans plus tôt, il avait lu le rapport du National Research Council (NRC) qui révélait que les enfants étaient les premières victimes de l’utilisation en agriculture de ces produits chimiques. Il avait donc choisi de se pencher sur la question et Seattle lui paraissait le terrain de recherche parfait. Parce que le sud de la ville, du côté du King County, était fortement peuplé et urbanisé, tandis que le nord se montrait plus rural, avec des fermes proches.

Cette géographie particulière avait donné une idée au chercheur : s’il comparait des échantillons d’urine des enfants vivant dans les deux zones, il parviendrait à savoir si ceux demeurant à proximité d’une zone agricole étaient plus exposés ou pas à la pollution.

Au printemps et à l’automne 1998, saisons de forte utilisation des pesticides, Lu et son équipe réussirent, avec l’aide des parents, à recueillir des échantillons provenant de 110 enfants âgés entre deux et cinq ans. Sans surprise, la présence de métabolites de pesticides se vit établie.

L’inattendu, en revanche, ce fut de voir que ceux élevés en milieux urbains présentaient un taux plus élevé que les autres. Lu l’expliqua par deux facteurs. Primo parce que les pesticides se trouvaient aussi en ville, des parcs publics aux moquettes traitées contre les insectes, secundo – et surtout – comme l’avait avancé le NRC en 1993, parce que la nourriture représentait la principale source de contamination.

Certes, Chensheng savait que ces taux étaient considérés comme tolérables. L’ennui, c’est que sur un organisme en devenir comme celui d’enfants, de faibles quantités multipliées par 365 jours ne pouvaient rester sans effet.

Un autre résultat capta l’attention de Lu. Tous les enfants de Seattle avaient des métabolites. Tous… sauf un. En juin comme en novembre, ses échantillons s’étaient révélés négatifs, ses urines ne contenaient aucune trace de ces substances nocives. Et Lu devait maintenant comprendre pourquoi.

La réponse s’avéra aussi surprenante que logique. Les parents de cet enfant non contaminé cuisinaient exclusivement des produits bio. Leurs fruits et légumes ne provenaient pas de l’agriculture industrielle mais de fermes certifiées organic*(terme américain désignant les produits issus de la culture biologique). Un choix parental dicté par la volonté clairement affichée de prévenir de tels risques.

Les questions se bousculèrent toutefois dans l’esprit de Chensheng Lu. Comment prouver que cette nourriture était précisément à l’origine de ces résultats négatifs ? Peut-être, après tout, l’enfant présentait-il une particularité biologique ? En outre, si une alimentation bio garantissait l’absence de pesticides dans les urines, combien de temps fallait-il pour arriver à un tel résultat, l’enfant en question n’ayant jamais consommé d’aliments à la présence de résidus chimiques établie ?

Mathématiquement, le challenge était excitant. Il fallait « seulement » établir le modèle le mieux adapté.

Pour réussir, il restait à sortir du cadre étriqué d’un laboratoire, dans la mesure où, si reproduire la situation sur un cobaye animal s’avérait possible puisque nous partageons l’essentiel de l’ADN du rat, les porte-parole de l’agriculture industrielle en profiteraient pour se répandre dans les médias, pour réduire à néant ses recherches par des procédés de communication habiles et longuement éprouvés.

Aussi Chensheng Lu envisagea une autre approche. D’abord, recruter une vingtaine d’enfants de trois à onze ans issus des écoles publiques de Seattle. Des écoliers qui consommaient uniquement de la nourriture ne provenant pas de l’agriculture biologique. Puis, pendant quinze jours, matin et soir, leurs parents allaient être mis à contribution pour prélever leurs urines. Ces deux semaines seraient divisées en trois phases. Durant les première et dernière, d’une durée de cinq jours, les volontaires mangeraient seulement des produits conventionnels, type pâtes, fruits, légumes, viandes, céréales, chips, pop-corn, pain, jus de fruit… Et dans l’étape intermédiaire, pour qu’il n’y ait pas un changement de régime, de modification du mode alimentaire, ils se nourriraient des mêmes ingrédients, mais cette fois certifiés bio.

Par sécurité, Lu fit vérifier la totalité des aliments bio afin d’être certain que leur certification ne soit pas erronée et qu’ils ne contiennent pas de pesticides.

Enfin, et afin d’éviter toute contestation, les analyses seraient effectuées à Atlanta, au quartier général des CDC.

Lu avait pensé à tout, il lui fallait désormais attendre.

Les résultats furent sans appel. Au soir du premier jour de consommation de nourriture bio, les métabolites « diminuèrent pour atteindre un niveau non détectable ». L’absence de pesticides dans les urines des enfants fut une constante pendant l’ensemble de la période, mais les métabolites réapparurent « dès la réintroduction d’une alimentation conventionnelle ».

La conclusion de Lu s’imposait. Le premier, il venait de prouver qu’un « régime alimentaire bio fournissait un effet protecteur immédiat et spectaculaire contre les pesticides organophosphatés utilisés fréquemment dans la production agricole ».

En démontrant également que le taux de pesticides dans l’organisme dépendait directement de notre alimentation, le chercheur bousculait le cadre du débat. Alors que – et à juste titre – d’Al Gore à Nicolas Hulot, on évoque surtout les pollutions de l’environnement, ce scientifique sérieux attestait que le plus grand péril se nichait dans notre assiette.

Mieux, en plus de nous alerter, cette étude offrait une solution.

Avec un enjeu de taille. Lu écrivait d’ailleurs : « L’existence persistante de métabolites de pesticides organophosphatés dans l’urine lors des périodes où l’alimentation était conventionnelle soulève de graves questions quant aux risques chroniques liés à cette exposition […] Les enfants dont l’alimentation est constituée de produits issus de l’agriculture biologique auront une probabilité plus faible de développer des problèmes neurologiques, un résultat commun des pesticides organophosphatés ».

La base de données Findarticles.com regroupe plus de dix millions d’articles de presse parus dans les médias américains. Soucieux de voir comment les travaux de Chensheng Lu avaient été traités, j’y ai effectué une recherche. Résultat : six réponses. Trois issues de publications scientifiques ignorées du grand public, une d’un magazine spécialisé dans les médecines alternatives, une autre trouvée dans un quotidien de Chicago – trois lignes – et le dernier, un encadré du magazine Parents.

Je me dis qu’il devait y avoir une erreur. Que la démonstration de la manière de préserver la santé de nos enfants ne pouvait pas avoir seulement suscité l’intérêt de six publications. Pour en avoir le cœur net, j’ai plongé dans la plus grande base de données au monde, Nexis. Où, en provenance de plus de 32 000 sources, les professionnels peuvent bénéficier d’un fonds de 6 milliards d’articles ! Où on peut en outre élargir sa requête à la télévision, source d’information privilégiée de la majorité des terriens. Résultat ? Zéro. Selon Nexis, il n’y a pas eu un seul sujet consacré aux découvertes de Lu. Heureusement, les 6 milliards d’histoires de la presse écrite allaient évidemment combler cette carence, me disais-je.

Après quelques secondes d’attente, la page s’afficha. Cette fois, il y avait huit références. Les six premières semblables aux articles de findarticles.com. Les deux autres provenant à la fois du quotidien concurrent de Chicago et du Los Angeles Time.

Le silence n’est pas la pire des insultes. Car il faut savoir que dans la période où les médias ignoraient les découvertes de Chensheng Lu, ils nous abreuvaient d’autres histoires. Bien moins compliquées et beaucoup plus amusantes.

Après tout, peut-être avais-je fait fausse route et l’essentiel se trouvait-il ailleurs ?

Peut-être Britney Spears, l’inoubliable interprète du titre Toxic, constituait-elle le meilleur antidote aux maux de notre société ? En tout cas, se polariser sur ses dessous et ses soirées alcoolisées, comme sur bien d’autres sujets plus que secondaires, était le meilleur moyen d’ignorer la réalité du monde dans lequel on vit. Et de détourner inconsciemment ou pas l’attention du public. Mais l’effet le plus décourageant était ailleurs : submergée par les réponses positives concernant Britney, la base de données Nexis se bloquait, me demandant, sans en saisir l’ironie, d’affiner mes recherches afin de pouvoir afficher ses résultats. »

Suite et fin ….. demain

Dr BUENOS : L’histoire incroyable des constatations non diffusées de Chensheng a joué un rôle important dans ma décision de relater en détail TOXIC, le livre de William Reymond.

Si l’enquête de William REYMOND vous a intéressé, sachez que tout ce qu’il avance comme chiffres, comme faits, comme affirmations est étayé de références précises et vérifiables que vous retrouverez dans son livre que je vous engage à acheter.

Quand à Chensheng, voici les références de ses articles originaux :

reférence :

  • Chensheng Lu, Dianne E. Knutson, Jennifer Fisker-Andersen, Richard A. Fenske, Biobgical Monitoring Survey of Organophosphorus Pesticide Exposure at Preschool Children in the Seattle metropolitan Area, Department of environmental Health, University of Washington, Seattle, Washington. Cité dans Environmental Health Perspectives, volume 109, n° 3, mars 2001.
  • In « Organic Diets significantly lower Chil¬dren’s Dietary Exposure to Organophosphorus Pesticides », Environmental Health Perspectives, volume 114, number 2, février 2006.

 

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Près de 40 % des étudiants en médecine américains considèrent les obèses peu fiables et incapables d’être observants. La situation n’est pas meilleure en France.

Une équipe américaine vient de publier dans le Journal of Academic Medicine, une étude portant sur 300 étudiants en 3e année de médecine, concernant leur perception des personnes obèses. 39% d’entre eux ont révélé des préjugés anti-gros, souvent inconscients. Par exemple, pour ces futurs médecins, un patient obèse est beaucoup moins susceptible de suivre correctement son traitement qu’un patient de poids normal. Ces étudiants reconnaissent même qu’ils manifestent moins de respect en paroles ou en actes, vis-à-vis d’un patient obèse.

« Les médecins ont les mêmes a priori que tout un chacun. La blouse blanche ne protège en rien de l’ostracisme anti-gros », dénonce le psychiatre Gérard Apfeldorfer, fondateur du Gros, le groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids. Plusieurs études ont déjà montré que les médecins ont tendance à avoir moins d’empathie et de compréhension pour un patient souffrant d’obésité plutôt que d’une autre pathologie. Un trop grand nombre d’entre eux sont encore persuadés qu’un patient qui n’arrive pas à contrôler son poids souffre juste d’un manque de volonté. « Le discours médical est donc volontiers moralisateur, culpabilisant et ponctué d’ultimatums, regrette le Dr Apfeldorfer. Une jeune femme obèse qui confie à son gynécologue un projet de grossesse a de fortes chances de s’entendre dire « maigrissez d’abord, vous serez enceinte après », c’est scandaleux car elle n’a pas plus de risques qu’une autre si elle est correctement surveillée ! ”

« Actuellement, on peut diviser le corps médical en deux : une moitié qui manifeste la même grossophobie que le grand public et une moitié qui est allée plus loin que ses préjugés, certains commencent même à suivre des formations spéciales sur les patients obèses », résume Anne-Sophie Joly, la présidente du Collectif national des associations d’obèses (CNAO). Si les risques d’une prise en charge chirurgicale sont majorés pour une personne obèse “on peut parfaitement dire les choses sans chercher à culpabiliser ni être gratuitement blessant », souligne la présidente du CNAO.

« Le danger, c’est que cette attitude stigmatisante nourrit la réticence des personnes obèses à aller consulter un médecin quel qu’il soit. C’est un facteur important de mauvaise prise en charge », poursuit Gérard Apfeldorfer. Ce qui peut conduire à des situations dramatiques où des patients obèses souffrant parfois de plusieurs pathologies restent plusieurs années sans aucun suivi médical.

La 4e édition des journées européennes de l’obésité se déroule les 24 et 25 mai dans toute la France avec pour mot d’ordre « Stop aux diktats ».

 

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La Mindfullness à l.honneur dans ML

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Le Centre de traitement du stress et de l’anxiété (CTSA) de Lyon propose un traitement pour venir à bout de la « nomophobie », l’addiction au téléphone portable.

Dans ce centre, la peur de ne plus avoir son téléphone portable est considérée comme une pathologie dont les conséquences peuvent être dommageables.

« Au départ, les patients ne viennent pas forcément consulter pour cela, mais nous constatons ensuite leur addiction à leur mobile, explique Stéphanie Bertholon, psychologue clinicienne au CTSA. C’est un peu comme avec le tabac ou l’alcool, le besoin de consulter son smartphone devient irrépressible. Le téléphone se transforme alors en un prolongement de soi-même et le nomophobe éprouve une sensation de mal-être s’il ne peut pas consulter ses textos, ses mails ou ses autres notifications immédiatement. »

Le traitement proposé par cette psychologue dure 21 jours. « C’est le temps dont le cerveau a besoin pour modifier les habitudes comportementales », précise-t-elle.

Pour guérir, le patient devra admettre qu’il a un problème, puis se montrer motivé pour changer le rapport qu’il entretient avec son portable. « Le nomophobe est soumis à son smartphone. Nous l’aidons, par des exercices pratiques, à redevenir maître de l’objet », explique Stéphanie Bertholon.

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Une chercheuse à l’université SMU de Dallas Andrea Meltzer vient de publier une étude dans le journal scientifique Health Psychology aux conclusions surprenantes. Lorsqu’elles sont heureuses en mariage, les femmes auraient tendance à prendre du poids.

Pour arriver à cette conclusion, Andrea Meltzer a interrogé, pendant quatre ans, 169 couples nouvellement mariés et dont c’était le premier mariage. Deux fois par an, les époux ont dû répondre à un questionnaire sur leur satisfaction maritale et la possibilité d’un divorce. En parallèle, leurs poids et taille étaient pris en compte pour calculer leur Indice de masse corporelle (IMC). Au final, la moyenne sur 4 ans indique une prise de poids proportionnelle à l’indice de satisfaction.

Andrea Meltzer a une explication : « les épouses les plus satisfaites de leur mariage avaient moins tendance à envisager la séparation, et avec le temps elles gagnaient du poids. En revanche, les moins satisfaites étaient plus enclines à faire attention à leur ligne pour continuer à plaire à d’autres hommes. »

A noter qu’une précédente étude avait déjà établi que le mariage est souvent associé à la prise de poids et le divorce à l’amincissement.

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Les entreprises américaines s’intéressent de près à la santé de leurs salariés. Certaines infligent des pénalités à ceux qui refusent les examens médicaux ou dont la santé est mauvaise.

Chez CVS, une chaine américaine de distribution, notamment de parapharmacie, les salariés sont obligés de passer un examen médical, sous peine de pénalités. (CVS)

Manger trop gras ou fumer exagérément regarde-t-il votre entreprise ? Aux Etats-Unis, le débat fait rage depuis une semaine. Tout est parti d’une grande chaîne de drugstores, CVS qui exige que ses salariés passent un examen médical. Ceux qui ne voudront pas s’y soumettre pourront payer plusieurs centaines de dollars de pénalités par an.

Selon une étude publiée, lundi 25 mars, par le cabinet Aon Hewitt, il ne s’agit pas d’un cas isolé. Quatre entreprises américaines sur cinq pousseraient leurs salariés à passer un examen médical. Telle est la tendance qui se dégage des 800 entreprises interrogées dans cette étude.

Une assurance plus avantageuse pour ceux qui prennent soin de leur santé.

Pour les inciter à soigner leur santé, la plupart de ces compagnies utilisent un système de récompenses : des déductions sur la prime d’assurance ou des cartes cadeaux. Mais elles sont aussi de plus en plus nombreuses à imaginer des pénalités. Celles-ci viseraient les salariés dont les examens médicaux sont mauvais et qui ne font rien pour améliorer leurs résultats au fil des ans.

Pour ces entreprises, c’est « mon argent, mes règles ». Elles préfèrent que leurs plans d’assurance santé couvrent mieux les salariés qui jouent le jeu. En plus des objectifs financiers, le salarié américain aura peut-être bientôt des objectifs de santé.

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