Les rats-taupes nus, des rongeurs de la taille d’une souris, vivent dix fois plus longtemps que leurs cousines, notamment parce qu’ils ne développent jamais de cancers.
Pas plus gros qu’une souris, les rats-taupes nus ont une longévité incroyable pour de si petits animaux. À tel point qu’ils passionnent la communauté scientifique. Les travaux menés sur cette espèce hors du commun par Rochelle Buffenstein du Barshop Institute for Longevity and Aging Studies à San Antonio (Texas), ont été récompensés par le prix ADPS Longevity Research.
« Ses observations ont notamment permis de découvrir que le rat-taupe nu ne développait jamais de cancer, même à un âge avancé », soulignent les membres du jury.
Les rats-taupes nus vivent plus de 30 ans, soit dix fois plus longtemps qu’une souris commune. Pour Rochelle Buffenstein, « si ces chiffres étaient extrapolés à l’Homme, cet animal serait donc capable de vivre plusieurs siècles en parfaite santé »...
Originaires de la Corne de l’Afrique, les rats-taupes nus sont totalement dépourvus de pilosité. Autre particularité, outre leur aspect peu avenant, ils sont quasiment aveugles. Plusieurs études ont été initiées sur le séquençage de son génome. Et les recherches se poursuivent, pour éclairer davantage les mécanismes grâce auxquels les rats-taupes nus bénéficient de cette extrême résistance au vieillissement.
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Coca cola se mèle de lutte contre l’obésité et le fait savoir par l’intermédiaire d’un spot TV que voici (attention, il est en anglais) :
http://www.youtube.com/watch?v=zybnaPqzJ6s
Vous pourrez ainsi juger par vous même
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Face à la multiplication des campagnes contre le surpoids et à la baisse de ses ventes, le leader du soda se rachète une conscience avec une publicité qui appelle à lutter contre l’obésité.
Coca Cola tente de reprendre la main sur les sujets de santé publique, alors que ses produits sont en partie responsable du problème d’obésité aux Etats-Unis (Reuters)
Aux Etats-Unis, Coca-Cola est au coeur d’une polémique après avoir lancé une campagne à la télévision, mi-janvier 2013, pour favoriser la lutte contre l’obésité. Le géant du Soda aux seize sucres par canette en chevalier blanc de la lutte contre le surpoids, cela a du mal à passer.
La publicité dure deux minutes et elle est redoutablement habile. Voilà 150 ans que Coca-Cola rassemble les Américains, il est temps que nous nous rassemblions autour d’une autre cause : la lutte contre l’obésité. C’est notre santé à tous qui est en jeu. Et Coca-Cola d’expliquer que le groupe multiplie les boissons à faibles calories ou sans calories en particulier pour servir les écoles.
Une campagne qui a provoqué une levée de bouclier de la part des organisations de consommateurs et des spécialistes de la lutte contre l’obésité : le journal USA Today a enquêté auprès des meilleurs nutritionnistes qui estiment tous que Coca-Cola est l’un des principaux responsables de l’obésité aux Etats-Unis et dans le monde. Le journal Chicago Tribune écrit « Coca-Cola nous prend pour des idiots ».
En fait, il s’agit pour Coca de reprendre la main. Les campagnes de santé publique ayant fait leur effet la consommation de boissons sucrées a baissé de près de 3% l’an passé. Il était urgent de tenter de corriger l’image.
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En décembre 1912, Elsie Scheel, 24 ans, était présentée comme la « femme parfaite ». Cheveux clairs, yeux bleus… mais près de 78 kilos pour 1 m 74 environ. Tel était l’idéal de beauté il y a 100 ans.
En décembre 1912, Elsie Scheel, 24 ans, avait ainsi été sélectionnée parmi 400 étudiantes de l’université Cornell, à Ithaca, dans l’État de New York, pour représenter la « femme idéale » physiquement.
À l’époque, elle était même « l’exemple le plus proche de la perfection physique en termes de féminité »,selon The New York Times. À savoir, calquée sur les mensurations de la Vénus de Milo, bien »qu’un peu plus grande et un peu plus lourde (sic) »,notait le journal The Star.
78 kilos pour 1,74 m environ, voilà qui est bien éloigné du rapport poids/taille idéal des mannequins du 21e siècle. En janvier 2010 la blogueuse Kate Harding avait calculé l’Indice de masse corporelle (IMC) d’Elsie Scheel : « Son IMC serait de 26,8, la plaçant dans la catégorie tant redoutée des personnes en surpoids. » Et d’ajouter qu’aujourd’hui, miss Beauté 1912 s’habillerait sans doute en taille 42-44.
A l’époque, Elsie Scheelconfiait au Star: « J’ai toujours mangé seulement ce que je voulais, et quand je le voulais ». Ainsi, jamais de café et de thé pour elle. Quant aux petits-déjeuners, elle préférait les troquer… contre un bon steak de bœuf ! À cela s’ajoutait des activités saines (sport en plein air, horticulture) et un fort caractère : Elsie Scheel était une farouche suffragette qui militait pour le droit de vote des femmes (accordé en 1919 aux États-Unis) .
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Un médecin en surpoids ou obèse peut-il prétendre à la même qualité de prise en charge de ses patients obèses que son confrère de poids normal ? C’est ce qu’a voulu déterminer une équipe américaine. L’enquête réalisée aux Etats-Unis entre le 9 février et le 1er mars 2011 a concerné 500 médecins généralistes.
Selon les résultats, le médecin de poids normal a davantage tendance à inviter le patient à perdre du poids (30 % contre 18 %) et à engager le dialogue dans ce sens. Comparés aux médecins en surpoids, les médecins de poids normal affichent une plus grande confiance dans leur capacité à prodiguer des conseils diététiques ou relatifs à l’activité physique. Selon eux, ces conseils ont moins d’impact lorsqu’ils sont donnés par des confrères obèses. Les médecins de poids normal considèrent que leur hygiène de vie personnelle contribue à renforcer leur discours médical.
Selon cette logique, on pourrait s’interroger sur la capacité des médecins à intervenir dans la prise en charge de certains troubles sous prétexte qu’ils ne sont pas des modèles en la matière. Par exemple, un médecin fumeur peut-il accompagner le patient dans l’arrêt du tabac ?
source : SN.Bleich et coll. : Impact of Physician BMI on Obesity Care and Beliefs. Obesity 2012
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C’est ce que révèle une analyse publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), qui regroupe 97 études, couvrant 3 millions d’individus autour du monde.
Il apparait que les personnes présentant un indice de masse corporelle (IMC) entre 25 et 30, considérées aujourd’hui comme en surpoids, ont un risque de décéder de 6% moindre que les personnes avec un poids normal, dont l’IMC se situe entre 18,5 et 25.
En revanche, lorsque l’IMC dépasse 35, le risque de mortalité augmente de 29%.
Les personnes légèrement en surpoids auraient une plus grande réserve d’énergie, utile pour faire face à certaines maladies.
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Des figures de hip-hop à reproduire pour se dépenser efficacement.
Participant au programme national Epode, la Ville a mis en place des jeux adaptés dans la cour de deux écoles primaires.
L’an passé, ils avaient appris à préférer l’eau aux boissons sucrées. Cette année, des écoliers vont découvrir comment se dépenser efficacement, pendant la récréation, afin de lutter contre l’obésité.
Depuis la rentrée, deux cours d’école primaire – Montmorency et Émile-Zola – bénéficient d’aménagements spécifiques. Fresques en trois dimensions murales et au sol, jeu de twister, empreintes d’animaux pour développer la quadrupédie, jeu de lancer, jeu de paume, figures de hip-hop à reproduire, aire de jeu avec tunnel, saute-mouton et slalom, sont autant d’activités désormais proposées en libre-service.
Les établissements ont été retenus par la Ville sur la base du volontariat, mais aussi parce qu’ils étaient concernés par le Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) en place sur Narbonne et qu’une enquête épidémiologique menée auprès des parents, à l’échelle de la ville, avait révélé que les enfants de ces écoles étaient ceux qui se dépensaient le moins.
Pas dans le cadre scolaire, mais d’une manière générale. « En 50 ans, l’activité physique a été réduite de moitié », explique Hélène Sandragné, première adjointe au maire de Narbonne. On estime à une heure par jour le temps d’activité physique nécessaire à un enfant. Après “le petit-déjeuner, un plaisir à partager” et “bien bouger, bien s’hydrater” c’est donc sur le thème de “jouer, c’est déjà bouger” que les enfants vont apprendre à grandir sainement.
Le programme, arrêté par la Ville, a reçu un financement de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances d’un montant de 8 000 €. D’autres écoles devraient bénéficier d’aménagements similaires dès l’an prochain.
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Une étude réalisée par Nutrinet révèle que les Français ne mangent pas assez de fibres. “Un homme sur cinq (22%) et une femme sur dix (12%) seulement atteignent le seuil de 25g/j, le minimum recommandé, ce qui est préoccupant sur le plan de la santé publique”, constate le professeur Serge Hercberg (Inserm-Inra-Cnam-université Paris13) qui a coordonné cette vaste enquête rendue publique aujourd’hui.
Parmi eux, seuls 10% des hommes et 4% des femmes atteignent le seuil recommandé de 30 g/j, ajoute-t-il. “Un niveau consommation qui est associé à moins de risque de maladies-cardiovasculaires, d’obésité, de diabète et de cancer colorectal”, pointe-t-il. Globalement, les apports en fibres (environ 20 g/j chez les hommes et 18 g/j chez les femmes) sont nettement en deçà des recommandations.
En dehors des différences entre hommes et femmes, les apports en fibres augmentent avec l’âge et le revenu. Ainsi les agriculteurs, les cadres et les titulaires d’un BAC+2 mangent plus de fibres que les employés, les ouvriers, les titulaires d’un BAC professionnel et les personnes sans diplôme.
“Cinq fruits et légumes (environ 400 g/j) apportent déjà en moyenne entre 16 et 20 g de fibres, le pain complet 5 à 6 g de fibres/100g ; ajouter des légumes secs, des pâtes ou du riz complet permet d’arriver au seuil des 30 grammes quotidiens de fibres”, selon le professeur Hercberg.
“On parle beaucoup de la consommation de sel qui ne baisse pas assez en France (ndlr : autorités sanitaires). Or le changement de farine pour fabriquer le pain blanc, le moins cher comme la baguette -avec un passage de la farine de type 55 raffinée à une farine 80 plus complète- permettrait une consommation accrue de fibres dans la population, tout en rendant plus acceptable une diminution du sel”, souligne-t-il.
“Cela fait des années qu’on en parle, mais rien ne bouge”, constate le Pr Hercberg, qui veut “remettre sur le tapis cette bataille du pain” et se dit désormais “partisan d’une réglementation ou d’une loi qui impose ce changement au nom de la santé publique”.
Trois ans après son lancement, NutriNet-Santé regroupe 235.016 internautes .
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Double bonne nouvelle pour les obèses. La première : une équipe franco-suédoise vient de mettre en évidence le mécanisme moléculaire qui serait en cause dans le développement des complications – diabète et hypertension artérielle – de l’obésité. La seconde, c’est que le phénomène est réversible après une chirurgie par bypass gastrique.
Explications :
Chez un obèse, les adipocytes – autrement dit, les cellules qui stockent les graisses – ont tendance à s’accumuler. Mais pas seulement. Elles grossissent également au point de devenir parfois hypertrophiques. Cet état entraîne de nombreuses perturbations au niveau biologique. Ces dernières sont caractérisées par « une élévation chronique de la production de molécules de l’inflammation ». Elévation qui à son tour, est à l’origine des complications de l’obésité : diabète, hypertension artérielle, athérosclérose ou pathologies hépatiques.
Pour la première fois, une équipe mixte de INSERM (Centre des Cordeliers INSERM, Université Pierre et Marie Curie, Institut de Cardio-métabolisme et Nutrition, Paris) et du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) a mis en évidence le mécanisme moléculaire qui contrôle cette inflammation dans le tissu adipeux. Il prend la forme d’un « complexe de protéines » appelé GPS2/SMRT.
Ces résultats suggèrent « qu’il existe, chez les personnes obèses, une altération du système de régulation des gènes de l’inflammation du tissu graisseux ». Cet état serait réversible après chirurgie de l’obésité. C’est d’ailleurs ce qu’a observé l’équipe franco-suédoise auprès de 36 patients obèses.
« L’inflammation de l’adipocyte au cours de l’obésité pourrait être contrôlée afin de limiter les complications », concluent les auteurs.
Source : INSERM, 10 décembre 2012
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Les jeunes femmes diabétiques auraient deux fois plus de risques de souffrir d’un trouble du comportement alimentaire que leurs homologues non diabétiques, en diminuant leurs injections d’insuline. Ce phénomène est appelé « diaboulimie », de la contraction de diabète et boulimie.
« Le manque d’insuline occasionne un déséquilibre glycémique, et donc une perte de calories et une destruction des graisses, explique le Dr Riveline diabétologue au centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonne. Mais il faut expliquer à ces jeunes filles que l’insuline ne fait pas grossir ».
Selon une organisation britannique, le NHS (National diabetic information service), de plus en plus de jeunes femmes entre 15 et 30 ans adopteraient cette attitude. Entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011, 8 472 personnes ont été admises à l’hôpital en Grande-Bretagne pour acidocétose, une grave complication du manque d’insuline.
Devant l’ampleur du phénomène, une association de diabétiques réclame même que la « diaboulimie » soit officiellement reconnue comme une maladie mentale, passage obligé pour que ces jeunes femmes soient ensuite mieux prises en charge.
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