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coach sportif

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LE CERCLE. par Jean-Pierre Davant et 24 signataires –

En 2007, sur la base d’études et de rapports d’experts nationaux et internationaux, Edwige Avice, présidente du Conseil National des Activités Physiques et Sportives (CNAPS), a écrit un rapport qui démontre que la différence de dépenses de santé entre une personne active et une personne sédentaire était en moyenne de 250 euros par an.

D’autres experts ont depuis enfoncé le clou et calculé que l’APS (Activité Physique et Sportive) chez les diabétiques permet de réduire de 50% le coût total des soins de santé : si tous les diabétiques faisaient de l’APS, l’économie réalisée serait de 5,2 milliards d’euros €/an. [1] L’APS chez les patients qui ont eu un cancer localisé du sein, du côlon ou de la prostate est associée à une réduction de 50% des risques de rechute du cancer : l’économie réalisée pourrait être de 300 millions d’€/an. [2]. Il faut ajouter à ces économies la réduction des coûts liés aux arrêts de travail.

Avec 37 millions d’ « inactifs » en France, l’économie potentielle est de 10 milliards € dans le cas utopique où tout le monde se mettrait à pratiquer une activité physique et de 500 millions € dans le cas où seulement 5% des personnes sédentaires deviendraient actives. [3].

L’enjeu est donc capital pour l’avenir de notre système de santé. Mais comment inciter tous ces inactifs à pratiquer régulièrement une activité physique et sportive ? Les politiques publiques mises en place sont-elles satisfaisantes ? L’offre sportive est-elle adaptée aux besoins particuliers des personnes atteintes de maladies chroniques par exemple ? Les professionnels de santé sont-ils prêts à inclure dans leur démarche les conséquences de cette nouvelle donne ? Sont-ils formés pour le faire ?

En d’autres termes comment agir pour que la pratique sportive contribue à la fois à préserver, améliorer l’état de santé de chacun de nous et à mieux gérer nos dépenses de santé ?

Depuis la création du Plan National Nutrition Santé (PNNS) en 2001, la place de l’activité physique et sportive dans le système de santé n’a cessé de croître. L’INPES, au travers de plusieurs campagnes de communication, a valorisé auprès du grand public le besoin de BOUGER. Toutefois, il a fallu attendre le rapport du Professeur Toussaint en 2008, le PNAPS (Plan National des Activités Physiques et Sportives) pour que les politiques de santé publique l’intègrent véritablement et systématiquement dans les plans et actions mis en œuvre tant en prévention primaire qu’en prévention tertiaire.

Sous cette impulsion, certaines fédérations sportives ont réussi à créer de nouvelles offres adaptées aux personnes atteintes de pathologies notamment. Voici quelques exemples : la Fédération Française d’Athlétisme et ses « Coachs Athlé Santé », la Fédération Française de Natation avec « Nagez Forme Santé », la Fédération Française EPMM et son programme « DIABETACTION », la Fédération Française de Gymnastique Volontaire avec « Gym après Cancer », ou encore la fédération sport et cancer CAMI qui organise des cours d’Activité physique spécifiquement destinés aux malades quels que soient leur stade de cancer ou leurs traitements. Des réseaux régionaux « Sport-Santé » [4] ont même vu le jour et réunissent au sein d’une même association mouvement sportif et professionnels de santé avec un double objectif : développer une offre sportive adaptée à des besoins particuliers (notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques) et former les professionnels de santé.

L’année 2012 restera une étape importante. D’une part, une convention a été signée entre les doyens des facultés de médecine et les doyens des facultés de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) : cette convention va permettre d’intégrer dans la formation initiale des futurs médecins, des modules leur permettant de conseiller et prescrire de l’activité physique et sportive pour leurs patients. D’autre part, le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), à l’initiative d’Alain Calmat, a créé une commission chargée d’élaborer le « VIDAL » des pratiques sportives pour la santé.

Enfin, le Ministère des Affaires sociales et de la Santé et le Ministère des Sports ont affirmé en Conseil des ministres que le sport était un enjeu de santé publique et serait au cœur de leurs actions. Dans ce cadre, les Agences Régionales de Santé (ARS) et les Directions Régionales Jeunesse et Sports (DRJSS) doivent, dès 2013, mettre en place des plans régionaux. Ces ARS doivent également financer des actions favorisant le développement d’offres sportives adaptées à des besoins particuliers, ainsi que la formation continue des professionnels de santé pour qu’ils puissent prescrire de l’activité physique et sportive à leurs patients.

Toutefois, le système de santé dans son ensemble n’a pas encore intégré cette dimension ni dans sa culture ni dans son financement et c’est bien là l’un des principaux enjeux auxquels nous devons répondre en 2013. A ce titre, plusieurs opportunités se présentent à nous, que nous ne devons pas laisser passer.

Première opportunité : la prochaine réforme des contrats responsables

Dans le cadre de la PLFSS 2014 (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale), la législation qui encadre les contrats des complémentaires santé doit être revue. Les négociations démarrent actuellement entre les acteurs du système de santé, dont l’UNOCAM (Union Nationale des Organismes d’Assurance Maladie Complémentaire) et le Ministère de la Santé (Direction de la Sécurité sociale).

Au-delà des enjeux liés à la réduction de la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance pour les contrats dits responsables, nous souhaitons que ces contrats intègrent pleinement la dimension sportive.

 Etant donné la force des preuves scientifiques concernant l’impact important de l’APS sur la santé, comment peut-on encore considérer qu’un contrat puisse être responsable s’il n’intègre pas une incitation à la pratique régulière d’activités physiques ou sportives? La liste des actions de prévention entrant dans les contrats responsables est régie par un arrêté du… 8 Juin 2006 !! N’est-il pas temps de la mettre à jour également ? Diverses solutions existent, leur choix relève de la volonté des pouvoirs publics de les mettre en œuvre.

Deuxième opportunité : la prochaine réforme de la dépendance

En 2040, plus de 2 millions de personnes devraient être dépendantes. Aujourd’hui, alors qu’elles ne sont « que » 1 million, les personnes dépendantes représentent un coût de 34 milliards d’euros. Selon l’assemblée des départements de France, une démarche de prévention de la dépendance, bien conduite, permettrait d’économiser 10 milliards d’euros !

Un des enjeux les plus importants est donc de prévenir la perte d’autonomie et de repérer les signes naissants de fragilité. La mission confiée au Professeur Bruno Vellas du Gérontopôle de Toulouse est à ce titre très positive et très instructive : sur les 5 indicateurs évalués pour repérer la fragilité d’une personne, 3 concernent sa capacité à bouger !

Il est édifiant de constater que ce sont les collectivités locales qui à la fois portent l’Allocation Perte d’Autonomie (APA) et qui dans le même temps financent également nombre d’associations sportives. Pourquoi ne pas conditionner systématiquement ces subventions à la réalisation d’objectifs liés à la lutte contre la dépendance ?

Espérons donc que cette réforme de la dépendance intègre parfaitement la dimension « prévention par l’activité physique et sportive » (et ne laisse pas au bord du chemin près de 50% de la cause du problème) ?

Que chacun adopte de bonnes habitudes de vie dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, voilà l’objectif majeur pour notre société au cours des prochaines années. Tout n’est pas à inventer. Fut-elle conçue pour s’intégrer dans une démarche de santé, la pratique de l’activité physique peut et doit se développer dans la vie des clubs existants. Cela quelle que soit la nature des sports pratiqués. Pour ce faire, il conviendra d’adapter l’économie de nos clubs sportifs et de les accompagner vers une mutation indispensable en leur permettant de développer de véritables pôles « Sport-Santé-Bien-être » au sein des équipements sportifs existants.

Le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) avait pour mission de réfléchir à cette mutation attendue mais il semble que ses problématiques actuelles soient assez éloignées de ses missions originelles.[5] N’est-il pas temps de refonder en profondeur cette institution tant du point de vue de sa gouvernance que de son financement ? N’est-il pas temps d’aider les clubs et les collectivités locales qui ont de vrais projets d’intérêt général, à faire évoluer leur modèle sportif et donc leur modèle économique ? N’est-il pas temps de mettre autour d’une table tous les acteurs qui souhaitent participer à la promotion du sport santé ?

 

Oui nous le disons bien haut, il est grand temps de mutualiser nos compétences et nos ressources autour d’un projet commun qui concourt « au mieux vivre ensemble ».

 

En 2007, le gouvernement du Québec, en partenariat avec une fondation privée, a su créer un fonds de plus de 480 millions de dollars pour une période de 10 ans qui s’intitule « QUEBEC EN FORME » et dont l’objectif est la promotion de saines habitudes de vie. Cela ne serait-il pas possible chez nous ?

Qui pourrait refuser d’adhérer à un tel projet : dépenser des calories, évacuer le stress et réconcilier, dans le plaisir, la santé de nos concitoyens et l’économie de notre système de santé. Quel beau défi, en ces périodes de restrictions budgétaires et de perspectives économiques assombries !

 

La liste des 25 signataires

• Bernard AMSALEM, Président de la Fédération Française d’Athlétisme

• Gérard ANDRECK, Président de la MACIF

• Edwige AVICE, Ancienne Ministre et Présidente de la Fondation du Sport Français Henri Sérandour

• Roselyne BACHELOT, Ancienne Ministre de la Santé et des Sports

• Jacques BASCOU, Maire de Narbonne

• Thierry BEAUDET, Président du Groupe MGEN

• Thierry BOUILLET, Co-fondateur de la CAMI Sport et Cancer, médecin spécialisé en oncologie médicale et en radiothérapie,

• François CHÉRÈQUE, Président de Terra Nova

• Jean-Pierre DAVANT, Président de l’Imaps, Président du Conseil de Surveillance de la Fondation Gustave Roussy et ancien Président de la Mutualité Française

• Philippe DEJARDIN, Coordonnateur des centres de prévention AGIRC-ARRCO, médecin gériatre et médecin du sport,

• Joël DELPLANQUE, Président de la Fédération Française de Handball

• Stéphane DIAGANA, Champion du monde d’athlétisme

• Daniel HAVIS, Président du Groupe Matmut

• Alain JUPPÉ, Maire de Bordeaux et ancien Premier Ministre

• Philippe MACHU, Président de l’UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique)

• Jean-Louis PROVOST, Fédération Française EPMM Sports pour Tous

• Josy REIFFERS, Président d’UniCancer et Adjoint au Maire de Bordeaux

• Franck RIBOUD, PDG de Danone

• Roland RIES, Sénateur – Maire de Strasbourg

• Jean-Pierre SIUTAT, Président de la Fédération Française de Basketball

• Jean-François TOUSSAINT, Directeur de l’IRMES (Institut de Recherche bio-Médicale et d’Epidémiologie du Sport), médecin et professeur de physiologie à l’université Paris Descartes

• Gérard TRÉMÈGE, Maire de Tarbes

• Marc TRUFFAUT, Président de la Fédération Française du Sport Adapté

• Thomas TURSZ, Directeur Général Honoraire de l’Institut Gustave Roussy (IGR), Professeur Émérite de Cancérologie à l’Université Paris-Sud (Paris XI) et Président du Conseil scientifique de l’Imaps

• Guy VALLENCIEN, Chirurgien urologue et professeur à l’Université Paris Descartes

 

NOTES [1]JF Brun, Diabetes and Metabolism, 2008. [2] T. Bouillet, Communication non publiée, 2010. [3] Installation de la commission « Prévention, Sport et Santé », Mise en place d’un Programme national de Prévention par les Activités Physiques et Sportives (PNAPS), Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, 4 avril 2008. [4] Le réseau efFORMIp dirigé par le Professeur Daniel Rivière en Midi-Pyrénées est à ce titre exemplaire. [5] Ce sont des contraintes financières qui éloignent le CNDS de ses missions originelles et non la volonté délibérée de l’Etat et du CNOSF.

 

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Tous les Lundi de 20h30 à 21h30 : cours collectif de gym cardio obèses débutants avec Anne-Marie BERNAL au Lionel club, rue Antoine Fabre à Béziers en face de la médiathèque.

Ce cours est recommandé à tous les obèses qui se remettent à la gym ou à ceux dont la condition physique recommande une grande prudence à l’effort.

Je vous encourage à franchir le pas des cours collectifs de gym.

Les cours débuteront le 25 Février 2013.

Contactez Anne Marie Bernal au 06 03 96 55 61 pour tester ce cours. 2 cours d’essai découverte sont offerts.

Pour les inscriptions annuelles définitives, contactez Nicolas PABA CAMPI au 06 83 33 05 85

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A partir du lundi 19 novembre 2012, le réseau Obésité Méditerranée, branche bitérroise du réseau ROSA, ouvre 2 créneaux horaires supplémentaires de cours collectifs de gym :

  • le lundi soir de 19 h 30 à 21 h 30
  • le dimanche matin de 9 h à 11 h

Ces cours auront lieu au Lionel Club, Rue Antoine Fabre à Béziers.

Le Lionel Club est situé juste en face de la médiathèque.

Les personnes intéressées par ces nouveaux créneaux horaires sont priées de contacter le coach sportif Nicolas Paba Campi au 06 83 33 05 85.

Sportivement votre ….

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Jusqu’à présent, Runkeeper° était un peu la référence des applications de suivi d’activités sportives. Runkeeper° permet d’enregistrer son parcours, de calculer les statistiques associées (vitesse, calories, distance, etc.) et surtout de synchroniser les données de l’activité avec une application Web particulièrement soignée. Runtastic° arrive avec les mêmes armes et met l’accent sur la compétition; elle se décline en 2 versions: runtastic PRO [AppStore, 4.99€], runtastic Lite [AppStore]

L’application iPhone

Celle-ci est assez intuitive et permet d’enregistrer le tracé GPS d’une activité sportive (marche, course à pied, vélo, randonnée, ski, etc.). Lors de l’enregistrement d’une session, de nombreuses informations sont collectées comme le temps, la distance, la vitesse, l’altitude, etc. ce qui permet d’avoir accès à tout un tas de statistiques une fois l’activité terminée et d’ajouter une entrée à son journal d’entraînement.

L’application dispose de trois principaux modes:

  • Le chronomètre. (qui vous permet de savoir combien de temps vous avez marché)
  • L’objectif : vous vous définissez un objectif en terme de distance, temps ou calories.
  • La compétition : une fonctionnalité plutôt inédite qui permet de défier d’autres membres.(amicalement bien sûr)

 

Ce dernier mode est très intéressant; il permet à plusieurs personnes de mesurer leur performance sur la même activité. Durant la course, l’application indique quel coureur est en tête.

 

Le journal d’entraînement retrace toutes vos activités; pour celles où l’utilisation d’un GPS n’est pas possible (tapis de course), il est possible de les entrer manuellement en saisissant la distance, la durée, le temps et les calories dépensées.

Un onglet est dédié aux données statistiques de vos sorties par semaine et par mois.

La version PRO apporte plus de confort et de fonctionnalités que la version gratuite de Runtastic°:

  • mode compétition
  • fonction iPod
  • données vocales
  • pas de pub

Si vous avez essayé Runtastic° ou Runkeeper°, Nike+ ou micoach°, donnez nous votre avis ….

 

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Le manque d’activité physique serait plus dangereux pour la santé que fumer.

le Dr I-Min Lee (Ecole Médicale de Harvard, Boston) et son équipe ont décidé de mieux évaluer l’impact de la sédentarité sur la santé. En effet, le risque de développer les maladies les plus fréquentes non transmissibles (maladies cardiovasculaires, cancers, diabète de type 2) est influencé par le degré d’activité physique et la majeure partie des habitants de la planète est peu active.

En définissant l’inactivité physique comme la pratique de moins de 150 minutes d’activité par semaine (le minimum recommandé par l’organisation mondiale de la santé) l’analyse d’un grand nombre d’études a ainsi révélé que l’inactivité physique était associée à l’incidence des maladies cardiovasculaires à hauteur de 6%, 7% pour le diabète de type 2, 10% pour le cancer du sein et 10% pour le cancer du côlon. Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient pu être évités avec la pratique d’une activité physique régulière sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.

Autre point surprenant : en 2008, sur un total de 57 millions de morts à travers le monde, 5,3 millions sont attribuables à l’inactivité physique alors que 5 millions sont attribuées au tabac, ce qui classe l’inactivité physique comme un tueur plus dangereux que la cigarette.

Si vous avez besoin de reprendre une activité physique, suivez les conseils de Nicolas PABA CAMPI -coach sportif du réseau ROSA branche bitérroise.

Référence

Lee IM, et al. Effect of physical inactivity on major non-communicable diseases worldwide: an analysis of burden of disease and life expectancy. Lancet 2012; DOI: 10.1016/20140-6736(12)61031-9.

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Une activité physique d’intensité modérée et régulière est bonne pour la santé.

Au niveau du réseau, nous recommandons 30 à 45 minutes de marche tous les jours, non fractionnée, mais à une intensité contrôlée.

Il faut savoir s’écouter (mais pas trop !!!) surtout après 35 ans.

Pour le Pr François Carré, médecin du sport à l’Hôpital Pontchaillou de Rennes : » dès que l’on ne peut plus siffloter, chantonner ou répondre aux questions de ses copains quand on court (ou quand on marche) en groupe, c’est que l’on est au dessus de ses possibilités. Il faut s’arrêter, marcher et reprendre. »

Voici encore une bonne raison de marcher (ou courir) en groupe avec le coach sportif Nicolas PABA – CAMPI

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Pour le professeur Arnaud Basdevant , chef du service de nutrition de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, « l’alternative aux régimes est simple : trouver un équilibre alimentaire sans bannir tous les aliments qui pourraient faire grossir, et surtout bouger au quotidien, même dans les gestes les plus courants. » Ce médecin observe depuis plusieurs années la chaine de soin, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans la prise en charge de l’obésité. Soulignant l’importance des associations de patients, il estime que le travail avec ces dernières a permis d’avancer sur 3 points :

  • les inégalités sociales et la difficulté pour certains d’accéder aux traitements.
  • la question de la stigmatisation, de la discrimination voire du harcèlement des personnes en surpoids, et ce dès la petite école.
  • la vente de médicaments amaigrissants avec fausses promesses ou les risques induits par des régimes spécifiques à plus ou moins long terme.

Il ajoute que « l’IMC ne veut pas dire grand chose individuellement, et qu’il serait plus judicieux de calculer la masse grasse et la masse maigre…… »

Ce qui a évolué positivement, c’est le rapprochement entre les disciplines et l’interconnexion entre les différents professionnels médicaux, qui ont bien conscience que la question de la condition physique est cruciale pour la santé. »

Pour le Dr Avronsart, médecin du sport, « quand on propose une activité physique, il faut qu’elle soit attrayante, et que les patients aient envie de la pratiquer régulièrement et dans la durée. »

C’est ce que propose Nicolas PABA CAMPI, le coach sportif du réseau …..

A la notion d’exercice physique, doit désormais se substituer celle d’activités physiques et sportives (APS), qui englobent l’ensemble des activités humaines non sédentaires et offrent à tout un chacun une large palette de choix pour se maintenir en forme au quotidien.

Pour le Dr CHAPELOT, professeur en activité physique et nutrition,  » il est désormais important de donner aux citoyens les moyens de cette ambition, que ce soit par une éducation précoce à l’activité physique, par l’accessibilité à des structures où pratiquer, par l’incitation tout au long de la vie ou encore par la présence de professionnels pouvant programmer, encadrer et évaluer ces activités physiques. »

C’est presque la définition de Nicolas PABA CAMPI, le coach sportif du réseau ROSA branche biterroise, qui en plus de vous accueillir dans la bonne humeur, vous propose 2 entrainements hebdomadaires en salle spécialement réservés aux personnes obèses et /ou en surpoids. Une marche collective hebdomadaire le long du canal du midi et des cours individuels d’Aquagym sont également organisés. Pour ceux qui le désirent, Nicolas Paba Campi est également coach personnel.

Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à le contacter au 06 83 33 05 85

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Nous avons le plaisir de vous annoncer la création d’un réseau de prise en charge de l’obésité morbide à Béziers.

 

Ses membres fondateurs, le Dr BUENOS (chirurgien de l’obésité), Marie Laure MABILAT (diététicienne – nutritioniste) et Nicolas PABA CAMPI (coach sportif), sont heureux de vous annoncer la constitution de ce réseau qui sera pleinement opérationnel à partir du mois de Juin 2012.

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