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Informations générales

2 nouvelles publications apportent de l’eau au moulin de l’Académie de Médecine, qui prône une prise en charge du sport par l’Assurance maladie, tant ses bienfaits apparaissent intéressants.

Dans le JAMA, une méta-analyse montre qu’un état optimal du fonctionnement cardiaque aux âges moyens de la vie apporte un gain de longévité égal à 14 ans.

Et dans « PLoS Medicine », une autre méta-analyse chez plus de 650 000 adultes, indique que les individus n’ont nulle nécessité de s’épuiser pour profiter des bienfaits de l’activité physique, mais que les simples sports de loisir, tels que la marche à bon pas, montrent une efficacité significative, si leur pratique est régulière.

Si les individus ont un profil optimal concernant leurs facteurs de risque, ils vivent en moyenne 14 ans de plus que ceux qui présentent deux facteurs de risque.

Les auteurs de « PLoS Medicine », pour leur part, observent que les personnes qui suivent les recommandations du NIH américain, à savoir de s’adonner à une activité physique régulière en aérobie pendant 2,5 heures par semaine pour un exercice d’intensité modérée ou pendant 1,25 heure pour un exercice de forte intensité, gagnent en moyenne 3,5 ans de durée de vie. Ceux qui doublent la durée de cette activité gagnent 4,2 ans de vie. Mais même pour une pratique plus légère, il existe un gain : il est de 1,8 an pour ceux qui ne suivent les recommandations qu’à moitié. Les bénéfices s’expriment quels que soient les IMC des individus. « L’exercice régulier augmente la longévité dans tous les groupes que nous avons examinés, chez les personnes de poids normal, celles en surpoids et chez les obèses. »

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La restriction lipidique n’est pas recommandée chez le jeune enfant, avant 2 ans, et risque même d’entraîner un surpoids à l’âge adulte. Un travail commun Uren*/Inserm/Inra publié dans la revue International Journal of Obesity par Marie-Françoise Rolland-Cachera vient, en effet, de montrer que les enfants qui ont de faibles apports en graisse pendant la petite enfance ont un risque accru de développer un surpoids à l’âge adulte.

Les chercheurs ont suivi une cohorte d’enfants nés entre 1984 et 1985 pour lesquels ils ont recensé les apports nutritionnels aux âges de 10 mois et de 2 ans, puis tous les deux jusqu’à 20 ans. A l’âge adulte, le poids, la graisse sous-cutanée, la composition corporelle par impédancemétrie et la concentration sanguine en leptine ont été mesurées.

Après avoir tenu compte de facteurs susceptibles de biaiser les résultats comme la catégorie socio-professionnelle, allaitement maternel, etc., les auteurs ont relevé des associations significatives entre l’alimentation des enfants au début de leur vie et les mesures à l’âge adulte. La masse grasse était plus importante au niveau abdominal chez les personnes ayant eu des apports lipidiques faibles au début de la vie.

Dans cette cohorte, 36 % des enfants âgés de 10 mois consommaient du lait de vache demi-écrémé, 67 % à 2 ans, et les apports lipidiques ne dépassaient pas 30 % des apports quotidiens chez un grand nombre de jeunes enfants, alors que selon les recommandations officielles, ils doivent être d’au moins 50 % jusqu’à 6 mois et décroître progressivement à 35 % à l’âge de 2 ans. Les taux de leptine étaient plus importants chez ceux ayant eu une restriction en lipides.

Une adaptation à chaque âge de la vie

« Ces résultats ne sont pas surprenants, a expliqué Marie-Françoise Rolland-Cachera. Au cours de cette période précoce, l’organisme s’adapte pour prévoir l’environnement à venir. En cas de régime pauvre en lipides, le métabolisme va se programmer pour faire face aux déficits et ne sera pas préparé à faire face à des apports élevés en lipides ultérieurement. »

Ces travaux incitent donc à revoir le mode de consommation actuel. « De fait, l’épidémie d’obésité qui a débuté depuis quelques années dans de nombreux pays est contemporaine d’une baisse de des apports en lipides chez l’enfant avec des niveaux particulièrement faibles chez les tout jeunes enfants. »

Il faut ne faut donc pas restreindre les lipides avant l’âge de 2 ans mais adapter la ration aux besoins de chaque âge de la vie, insistent les chercheurs, rappelant que le lait maternel contient environ 55 % de lipides.

* Unité de Recherche en épidémiologie nutritionnelle.

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On distingue plusieurs catégories de nutriments selon le rôle qu’ils tiennent dans notre organisme :

  • Les nutriments énergétiques qui apportent l’énergie indispensable à notre corps pour fonctionner : il s’agit des glucides et des lipides.
  • Les nutriments de structure également appelés nutriments plastiques, qui sont indispensables à la structure des tissus. Il s’agit notamment des protéines, des acides gras essentiels et de certains minéraux (calcium, phosphore magnésium).
  • Les nutriments qui participent à l’entretien et au fonctionnement de l’organisme qui sont les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments. Présents en très petites quantités, ils facilitent les réactions qui s’y déroulent.

Les vitamines antioxydantes protègent quant à elle nos cellules contre le vieillissement.

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Connaître les risques sanitaires et environnementaux d’un produit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ? Ce sera bientôt possible pour ceux qui possèdent un smartphone grâce à une nouvelle application, gratuite, disponible le 29 novembre.

Noteo référencera ainsi quelque 40 000 produits alimentaires, ménagers ou cosmétiques. En en scannant le code-barres, le consommateur découvrira une note qualifiant les risques que présente le produit calculée à partir de près de 400 critères. Pour les produits obtenant une note particulièrement mauvaise, l’application proposera un produit alternatif plus sain.

Avec ce projet, initié en 2007 et qui prend exemple sur GoodGuide, un service similaire existant déjà aux Etats-Unis, Baptiste Marty entend « permettre aux consommateurs de prendre le pouvoir et changer le monde par la consommation ».

Le jeune homme a du pain sur la planche. Parmi les 10 000 produits de beauté et d’hygiène recensés, 50% contiennent au moins une des dix substances les plus préoccupantes, notamment les parabènes, perturbateurs endocriniens. En outre, tous les produits ne rendent pas accessible la liste de leurs composants. C’est le cas pour les produits d’entretiens. Sur les 3 000 passés en revue, 20% n’a pas publié la liste complète des molécules utilisées sur leur site Internet, comme les y oblige pourtant la loi

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« Potage »

A l’époque médiévale, ce dernier terme s’appliquait à tous les plats qui étaient cuits dans des pots.

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ROSA fait son cinéma.

La branche bitérroise du réseau ROSA poursuit une série de projections-débats autour de films qui méritent attention.

Dimanche 16 Décembre 2012 à 14 heures autour du film de Marie Monique Robin « Les moissons du futur ».

Visionnage en compagnie du Dr BUENOS du film de Marie Monique ROBIN : « Les moissons du futur ».

Suivi d’une discussion – débat autour du film.

Participation gratuite pour les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA, mais inscription préalable obligatoire auprès du Dr BUENOS au 06 78 51 89 41.

Nombre de participants limités.

pitch du film :

Ce documentaire tente de montrer qu’il existe des alternatives viables d’un point de vue agronomique et économique au modèle agro-chimique, basées sur l’agro-écologie et l’agriculture familiale, qui permettront à tous les habitants de la planète de se nourrir (ce que n’est pas parvenue à faire l’agriculture chimique)…

La prochaine projection-débat aura lieu le Dimanche 06 Janvier 2013 autour du film « We feed the world » de Erwin WAGENHOFER …..

Ces rencontres ont lieu au Ciné Rosa : 5 rue Paul Paget 34500 Béziers

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On ne comprend pas bien aujourd’hui la position des chirurgiens, la place des mutuelles et le risque systémique pour le système de soins français.

Voici une vidéo qui vous explique tout, de manière didactique et simple

ce qui se joue en 2012 pour la santé des français

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Un peu plus d’une semaine après la publication de l’avis de l’ANSES réfutant l’étude du Pr Gilles-Eric Séralini sur le maïs transgénique NK603, le directeur général de l’agence Marc Mortureux était entendu par les commissions des affaires économiques et du développement durable du Sénat. L’ANSES a notamment appelé à engager des études d’envergure sur les effets à long terme de la consommation d’OGM. Son directeur général affirme pourtant : « Aujourd’hui, on n’a pas les moyens par rapport à ça. » D’après le directeur adjoint scientifique de l’ANSES, Gérard Lasfargue, au moins 80 rats seraient par exemple nécessaires pour parvenir à une meilleure « puissance statistique » que l’étude menée par le Pr Séralini sur 10 rats. Ce type de travaux coûterait au moins « 10 millions d’euros », contre 3 millions pour l’étude décriée sur l’OGM NK603. Si le financement d’études par les industriels ne doit pas être remis en cause, estime Marc Mortureux, des études indépendantes devraient pouvoir être réalisées dans des cas bien spécifiques. « Une fois de temps en temps, quand on prend les études des industriels et ce qui existe dans la littérature scientifique, on a des questionnements », confie-t-il.

Nouveaux soutiens à Séralini

40 structures associatives réunies au sein du Pôle MOST (médecine à orientations spécifiques thérapeutiques) ont apporté officiellement leur soutien à la « démarche » du Pr Séralini. « Les objectifs recherchés de ces travaux, tendant à défendre notre sécurité alimentaire, font partie intégrante de la veille environnementale et sanitaire que Pôle MOST ne peut qu’encourager », indique la fédération dans un communiqué. Pour aller plus loin, « des fonds indépendants devront être débloqués afin de permettre la réalisation d’études objectives excluant tout conflit d’intérêt sur des sujets de santé publique aussi sensibles », ajoutent les associations.

La branche biterroise du réseau ROSA soutient la démarche du Pr seralini, indépendante des smenciers, en particulier MONSANTO ; Nous invitons grandement nos patients à voir le film de Marie Monique ROBIN, « le monde selon MONSANTO »

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Une équipe INSERM/INRA suggère que des probiotiques de consommation courante puissent être utilisés à des fins thérapeutiques dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Une fois modifiées afin de produire une protéine protectrice anti-inflammatoire appelée élafine, ces bactéries pourraient être administrées sous forme de gélules ou de produits laitiers. « Alors que l’élafine possède de multiples propriétés protectrices, anti-inflammatoires et anti-bactériennes, elle n’est plus exprimée par la muqueuse intestinale au cours dans la maladie de Crohn ou la recto-colite hémorragique », explique Nathalie Vergnolle, chercheur INSERM au centre de physiopathologie de Toulouse Purpan et auteur principal de l’étude en collaboration avec Philippe Langella de l’INRA.

Toute l’astuce des chercheurs a été de se servir de bactéries non pathogènes et présentes à l’état naturel dans l’intestin et dans les produits laitiers, type Lactococcus lactis et Lactobacillus casei. Comme « ces probiotiques séjournent quelques heures à quelques jours au niveau intestinal », une simple modification génétique destinée à leur faire produire de l’élafine permet que la précieuse protéine protectrice soit délivrée directement sur site.

Des essais cliniques prévus

Les chercheurs ont ainsi observé dans un modèle murin de MICI que l’administration de ces bactéries recombinantes protégeait l’intestin et diminuait la sévérité des lésions existantes. De plus, ils ont observé in vitro sur des monocouches de cellules épithéliales humaines que l’élafine exerçait un effet protecteur encore non décrit, celui de restaurer « l’effet barrière » très dégradé au cours des MICI.

Que manque-t-il pour passer à l’homme ? « Pas grand-chose, annonce la chercheuse. On sait que ces bactéries ne sont pas disséminantes chez l’homme. Reste à s’assurer que ces bactéries génétiquement modifiées ne polluent pas l’environnement, c’est-à-dire qu’elles ne sont plus viables une fois à l’extérieur de l’organisme. Pour cela, une piste qui consiste à cloner le gène à un endroit bien spécifique de l’ADN est bien avancée ». Un essai clinique est d’ores et déjà en préparation par la société américaine Vithera, qui vient de racheter la licence, avec un lancement prévu d’ici quelques mois. Les traitements actuels sont en échec dans 20 à 40 % des cas et l’incidence des MICI ne cesse de croître, avec 8 000 nouveaux cas/an.

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Des chercheurs britanniques ont réussi à prouver que regarder des films d’horreur ferait perdre des calories grâce à une montée d’adrénaline. Le terrifiant Shining de Stanley Kubrick arrive en tête des films les plus « calorivores ».

Perdre du poids en regardant un film d’horreur? Selon des chercheurs de l’Université de Westminster, regarder un film d’horreur… fait perdre autant de calories qu’une demi-heure de marche ou de vélo. Une révélation très sérieuse qui va faire déculpabiliser les amateurs de raclettes, fondues et autres tartiflettes. Shining de Stanley Kubrick, sorti en 1980, serait le film le plus sportif à suivre.

Pour mener cette étude, les scientifiques ont enregistré le rythme cardiaque, la consommation d’oxygène et le rejet de dioxyde de carbone d’un panel de cinéphiles alors qu’ils regardaient des classiques du genre. Il est apparu que la peur, qui affole le métabolisme et déclenche un flot d’adrénaline, peut brûler 113 calories en 90 minutes en moyenne, soit autant qu’en marchant pendant une demi-heure. Lors de cette expérience, les spectateurs ont brûlé en moyenne 133 calories pendant les séances, autrement dit, la totalité d’une barre de chocolat.

Jack Nicholson, coach sportif ?

Cité par The Telegraph, le Dr Richard Mackenzie, auteur de l’étude, explique: « Chacun des dix films testés provoque une augmentation de la fréquence cardiaque. Comme le pouls s’accélère et que le coeur pompe le sang plus vite, le corps subit une poussée d’adrénaline ». Et d’ajouter: « C’est cette libération rapide d’adrénaline due à un stress intense (ou dans ce cas, due à la peur), qui réduit l’appétit (…) et permet au final de brûler davantage de calories ».

Avec 184 calories éliminées, soit l’équivalent d’une balade de 30 minutes à vélo, Shining avec Jack Nicholson dans l’une de ses plus grandes performances, bat le record des films les plus effrayants, suivi notamment de Les Dents de la mer (161 calories), L’Exorciste (158 calories), et Alien (152).

NB du Dr BUENOS : les auteurs de l’étude oublient de préciser l’importance du « traumatisme psychologique » induit par les films d’horreur, et le fait que la marche ou le vélo, outre le fait de brûler des calories, améliore l’endurance et participent à l’agmentation de la masse musculaire.

Pas question donc de remplacer la marche quotidienne par le visionnage de films d’horreur.

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