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La fréquence de l’obésité abdominale, et par conséquent le tour de taille, a augmenté chez les adultes aux Etats-Unis entre 1999 et 2012, selon une recherche publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Les chercheurs ont analysé des données portant sur 32.816 hommes et femmes, à l’exclusion de celles qui étaient enceintes, tous âgés de vingt ans et plus.

Ils ont déterminé que le tour de taille moyen avait progressivement augmenté et de façon importante au cours de la dernière décennie, passant de 95 centimètres en 1999 à 98,5 cm en 2012. L’accroissement a atteint 2,03 cm chez les hommes et 3,81 cm chez les femmes.

Par groupe ethnique, les Blancs non Hispaniques ont vu leur tour de taille augmenter de 3,04 cm, les Noirs non Hispaniques de 4,06 cm et les Américano-Mexicains de 4,5 cm.

La prévalence de l’obésité abdominale pour l’ensemble du groupe est passée de 46,4% en 1999-2000 à 54,2% en 2011-2012.

Ce taux est monté de 37,1% à 43,5% chez les hommes, de 55,4% à 64,7% chez les femmes, de 45,8% à 53,8% chez les Blancs non Hispaniques, de 52,4% à 60,9% chez les Noirs non Hispaniques et de 48,1% à 57,4% chez les Américano-Mexicains, précisent les auteurs de cette étude, dont Earl Ford, des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Bien que la prévalence de l’obésité abdominale ait augmenté aux Etats-Unis jusqu’en 2008, l’évolution ces dernières années n’était pas connue, expliquent les chercheurs.

L’obésité abdominale est définie comme un tour de taille supérieure à 102 cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes.

« Nos analyses de ces données provenant de la même enquête indiquent en fait que la prévalence de l’obésité abdominale continue à augmenter », écrivent les chercheurs, en soulignant que cette évolution n’a pas été mise en évidence par les statistiques de l’indice de masse corporelle.

Selon les chercheurs, plusieurs facteurs pourraient l’expliquer dont potentiellement le manque de sommeil, des dérèglements hormonaux et certains médicaments.

 

 

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