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Informations générales

Des chercheurs canadiens ont découvert que le gène responsable de l’obésité est associé à une réduction du risque de dépression.

Leur étude, publiée dans la revue Molecular Psychiatry, a été menée auprès de 17 200 personnes, dans 21 pays. Il en ressort que le gène FTO, identifié comme celui de l’obésité, permet une réduction de 8% du risque de dépression.

Les scientifiques soulignent que si le chiffre paraît modeste, il remet tout de même en question la perception du lien obligatoire entre dépression et obésité, selon lequel les personnes obèses seraient déprimées en raison des discriminations sociales qu’elles subissent ou que les personnes déprimées mèneraient une vie moins active, entraînant une prise de poids.

Selon les auteurs, cette étude apporte des données nouvelles sur le processus moléculaire de la dépression. Cette preuve qu’un gène de l’obésité est protecteur contre la dépression pourrait permettre une meilleure compréhension et une prise en charge plus efficace de la maladie

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A Marseille, cinq spots lumineux bleus ont été mis en place, le 26 novembre 2012, dans la gare de Sainte-Marthe (14e). L’objectif est de diminuer la présence de toxicomanes. Il s’agit d’une première en France sur le réseau de la SNCF.

« Avec cette lumière, les toxicomanes ne voient pas leurs veines qui sont bleues aussi » explique dans La Provence Benoît Gloumeau, responsable de la maintenance des gares chez SNCF Méditerranée, à l’origine de cette initiative. Gênés par cette luminosité, les héroïnomanes n’auront d’autres choix que de partir, s’ils désirent consommer.

Ce type de lumière équipe déjà les toilettes de nombreuses discothèques et même certaines parties communes de parkings souterrains.

Les spots lumineux à 250 euros l’unité seront installés sur les réverbères et dans l’abri de la gare, où de nombreuses seringues sont régulièrement retrouvées par les riverains. L’expérience baptisée Plus bleue la vie sera expérimentée 6 mois. Si elle fonctionne, elle pourrait être étendue à d’autres gares.

En France, le niveau d’expérimentation (au moins une fois au cours de la vie) de l’héroïne est assez faible. Selon l’Observateur français des drogues et des toxicomanies (OFDT) cela concerne 1,2 % des 18-64 ans.

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Déjouez ces pièges et vous éviterez les kilos en trop mais aussi les substances toxiques pour vos cellules.

Comment faire ?

Les repas des fêtes de fin d’année sont des moments de convivialité pendant lesquels on mange et on boit plus que d’ordinaire. Mais gare ! C’est aussi bien sûr l’occasion de prendre durablement du poids. Par exemple, dans une étude qui a suivi et pesé régulièrement 195 adultes de septembre à mars, les variations du poids sont parlantes : pendant la période qui précède les fêtes, de fin septembre à mi-novembre, le gain de poids est minime avec 180 grammes en moyenne. En revanche, on a tendance à prendre du poids pendant les fêtes : ainsi, en février, les participants pesaient en moyenne un demi-kilo de plus (480 grammes) qu’à l’automne. Repesés à l’automne suivant, ces adultes avaient conservé ce gain de poids. Les auteurs de l’étude estiment que les kilos pris pendant la période des fêtes contribuent probablement à l’augmentation générale du poids à l’âge adulte (1).

  • Le repas sans soupe ni salade

Barbara Rolls étudie le comportement alimentaire et la satiété à l’université de Pennsylvanie.

Barbara Rolls : “ Voici comment nous procédons. Nous amenons les volontaires dans le laboratoire, nous leur offrons différents types d’aliments et nous regardons lesquels les rassasient le plus. Nous conduisons aussi des études de longue durée pour savoir quels conseils nutritionnels sont les plus efficaces pour maigrir. Toutes ces approches nous ont conduit aux mêmes conclusions : si vous choisissez des aliments qui apportent beaucoup de calories avec chaque bouchée – ceux dont la densité calorique est élevée – vous mangerez trop et avalerez trop de calories. Les aliments à densité calorique élevée sont typiquement les chips, les gâteaux, biscuits, crackers… Cela peut surprendre, mais le constituant des aliments qui a le plus d’influence sur la quantité de ce qu’on mange, c’est l’eau ! L’eau ajoute du poids et du volume aux aliments sans leur apporter de calories : elle diminue leur densité calorique. C’est le cas des légumes, des fruits, de la soupe. Ces aliments permettent de se rassasier sans avaler trop de calories. Nous avons montré par exemple qu’on diminue sensiblement le nombre de calories avalées pendant le repas si on sert une salade ou une assiette de soupe en entrée. »

Conclusion : si vous recevez, préparez un buffet de légumes crus (carottes, choux-fleurs) à servir avec des sauces légères ou des tapenades, et ouvrez le repas avec une salade ou un bol de soupe, par exemple de citrouille, un légume délicieux et riche en antioxydants.

  • La dinde rôtie avec sa peau

La dinde apporte des protéines de bonne qualité et de cystéine, précurseur de composés antioxydants, mais préférez-la sans sa peau qui contient des graisses saturées et des substances potentiellement toxiques lorsqu’elle est grillée tels que les produits avancés de la glycation (amines hétérocycliques aromatiques).

 

  • Les chocolats au lait

Les chocolats au lait renferment peu de composés phénoliques antioxydants et beaucoup de graisses dérivés du lait en lieu et place du beurre de cacao. On leur préfèrera du chocolat noir (70% de cacao minimum) dont le cacao présente de nombreux avantages pour la santé en particulier au niveau cardiovasculaire en favorisant le maintien de la souplesse artérielle.

  • Le whisky

Si vous pensez boire plus que de raison, privilégiez les alcools clairs comme le rhum, la vodka, le gin de préférence aux alcools foncés comme le whisky, le bourbon, le cognac et même le vin : vous risquez moins la gueule de bois. Dans une étude, 33% des volontaires qui ont consommé 1,5 g de bourbon par kg de poids corporel ont été sérieusement malades, à comparer à seulement 3% de ceux qui ont consommé la même dose de vodka (2). N’oubliez pas que dans tous les cas l’excès d’alcool est toxique pour les cellules et que chaque équipage doit désigner un chauffeur sobre.

  • Le café

Le café est diurétique : il vous fait éliminer de l’eau. Ce n’est pas une bonne nouvelle pendant une soirée arrosée, car l’alcool, lui aussi est diurétique. Certaines des sensations désagréables de l’excès d’alcool sont dues au fait que l’on a éliminé beaucoup trop d’eau, on est donc un peu déshydraté. A la place du café, optez pour une tisane à la menthe, une plante relaxante qui facilite la digestion.

  • La soirée où l’on ne danse pas

Si vous envisagiez un simple dîner assis, lisez ceci : pour chaque quart d’heure passé à danser, une personne de 70 kilos dépense 85 calories, une personne de 90 kilos en dépensera 115, un bon moyen de limiter la prise de poids. Le choix des musiques a aussi de l’importance : une samba endiablée, du rock, disco ou du hip-hop, c’est plus payante que la valse, le tango ou le paso doble ! Les bénéfices vont au-delà de la soirée dansante : le corps continue à brûler des calories plusieurs heures après. En plus, quand vous dansez vous n’êtes pas assis à boire ou à manger !

Références

(1) Yanovski A. Prospective Study of Holiday Weight Gain. New England Journal of Medicine, 2000;12(342):861-867.

(2) Chapman LF. Experimental induction of hangover Q J Stud Alcohol. 1970;5(Suppl 5):67-86.

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Les femmes déjà atteintes d’obésité pourraient effacer leur risque accru de cancer du sein après la ménopause, en prenant simplement les mesures pour éviter le gain de poids supplémentaire et contrôler les effets métaboliques de leur obésité. C’est ce que conclut cette étude préclinique publiée dans l’édition du 7 décembre de Cancer Research, une revue de l’American Association for Cancer Research. En bref, continuer à trop manger après la ménopause alors que l’on souffre déjà d’obésité accroît considérablement le risque de cancer du sein.

« Les femmes ménopausées obèses ont un risque accru de cancer du sein et de moins bons résultats cliniques par rapport aux femmes ménopausées qui sont minces », confirme le Pr Paul S. MacLean, professeur agrégé de médecine à l’Université du Colorado.

Ménopause signifie fréquemment prise de poids : Durant la ménopause, les femmes prennent fréquemment du poids en raison d’une consommation devenue excessive par rapport aux besoins énergétiques.

Dans une précédente étude, l’équipe du Pr MacLean avait déjà montré, sur leur modèle animal, que le gain de poids après une ovariectomie chirurgicale -ce qui correspond à une situation de ménopause- contribue à promouvoir le développement de tumeurs mammaires chez des rats obèses.

Dans cette nouvelle étude, ils confirment qu’obésité + suralimentation après ovariectomie chirurgicale induit le développement de tumeurs et une progression agressive de ces tumeurs.

La première explication est que ces rats obèses, modèles de ménopause, sont incapables d’absorber normalement les apports excessifs d’énergie. Leurs tissus sains ne parvenant pas à augmenter l’absorption de glucose et de graisses alimentaires, ce sont les tumeurs du sein qui augmentent considérablement leur absorption de glucose.

Une deuxième raison de la croissance tumorale agressive chez des rats obèses par rapport aux rats maigres, c’est que les tumeurs des deux groupes d’animaux ont des profils moléculaires différents. Les tumeurs des rats obèses ont des niveaux d’expression plus élevés des récepteurs de la progestérone liés à la hausse de l’expression de gènes impliqués dans la consommation d’énergie. Ce même processus d’une expression accrue de gènes impliqués dans la consommation d’énergie et la croissance cellulaire a été observée dans les cancers du sein humains à récepteurs de progestérone positifs, chez les femmes ménopausées.

Enfin, les auteurs remarquent que l’antidiabétique metformine parvient à réduire la charge tumorale chez des rats obèses après une ovariectomie chirurgicale, ce qui suggère la convergence de l’obésité et la suralimentation pendant la transition ménopausique pour favoriser la croissance tumorale.

Source: Cancer Research Online December 7, 2012; doi: 10.1158/0008-5472.CAN-12-1653 Obesity and Overfeeding Affecting Both Tumor and Systemic Metabolism Activates the Progesterone Receptor to Contribute to Postmenopausal Breast Cancer (Visuel © forestpath – Fotolia.com, vignette@ National Institute for Standards and Technology, Image Gallery : cellules de cancer du sein)

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Par Thierry Soucar

La baisse de la qualité du sperme pourrait s’expliquer par les hormones femelles apportées par les laitages.

Dans le film « Le Fils de l’Homme », les êtres humains perdent brutalement la capacité de faire des bébés. Les scénaristes n’offrent pas d’explication claire au phénomène même s’il est question d’une chute de la qualité du sperme. Bon, nous n’en sommes pas là, mais il y a des signes qui inquiètent les chercheurs.

Comme cette grande étude française qui a suscité un certain émoi : la qualité du sperme est en fort déclin en France. Conduite sur plus de 26 600 hommes, elle montre qu’entre 1989 et 2005, la concentration en spermatozoïdes a diminué en moyenne de 32,2%. Ainsi, chez un homme de 35 ans, le nombre de spermatozoïdes est passé de 73,6 millions/ml à 49,9 millions/ml en moyenne, un niveau préoccupant même s’il permet encore de faire des bébés. La proportion des spermatozoïdes de forme normale est elle aussi en baisse de 33,4% de sur cette même période.

L’étude arrive sur les pas d’autres, plus limitées.

Par exemple, une enquête conduite à Paris a trouvé une diminution de 2,1% par an de la concentration en spermatozoïdes des donneurs de sperme entre 1973 et 1992. Les chercheurs ont aussi rapporté que la concentration en spermatozoïdes d’un homme âgé de 30 ans, né en 1945 était de 102 millions/ml mais seulement de 51 millions/ml chez un homme trentenaire né en 1962.

Pour expliquer la baisse du nombre de spermatozoïdes totaux et celle du nombre de spermatozoïdes normaux, les facteurs classiques sont incriminés : plastifiants, pesticides, résidus de médicaments dans les eaux de boissons, l’obésité, les mêmes qui étaient pointés du doigt dans les années 1990 quand je suivais ces questions pour Sciences et Avenir et qu’il était devenu clair que quelque chose se passait au niveau du sperme des populations des pays développés. Ces toxiques environnementaux qu’on appelle « perturbateurs endocriniens » jouent certainement un rôle.

Mais ce n’est que très récemment qu’on a commencé de regarder du côté de l’alimentation. Et la surprise est au rendez-vous !

Myriam Afeiche, une chercheuse de l’Ecole de santé publique de Harvard a présenté le 23 octobre 2012 une étude qui a fait beaucoup parler à la 68ème Réunion de la Société américaine de médecine reproductive qui se tenait à San Diego (Californie). Elle a cherché une association entre le régime alimentaire et la qualité du sperme de 189 jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans, issus d’une étude américaine, la Rochester Young Men’s Study. Résultats : les hommes qui consomment entre 1,3 et 7,5 portions de laitages entiers par jour ont moins de spermatozoïdes normaux que les hommes qui consomment peu de laitages (zéro à 1,2 portions par jour). Les chercheurs ont trouvé que par rapport aux autres, les hommes qui consommaient plus de 3 portions de laitages entiers avaient une baisse de 25% de la qualité du sperme. Une portion correspondait à 30 g de fromage, une cuillère de crème, un cornet de glace ou un verre de lait entier.

Le Dr Afeiche explique que la teneur du lait de vache en hormones femelles, pourrait expliquer ces changements. Le lait de vache entier a aussi plus de risque de contenir des pesticides et d’autres polluants qui ont une affinité pour les graisses. Cela peut surprendre de découvrir qu’il y a des hormones dans le lait de vache. Il y en a parce que les vaches sont aujourd’hui traites pendant une grande partie de leur grossesse, ce qui n’était pas le cas autrefois, comme le montrent les enquêtes dans les tribus d’éleveurs nomades. La production avant tout !

Lors de ma conférence de Reims en novembre 2012, j’ai donné quelques chiffres. Par exemple, on trouve entre 40 et 55 pg/ml de sulfate d’estrone libre, et 200 à 370 pg/ml de sulfate d’estrone conjugué dans le lait de vache. Cette hormone n’est pas détruite par la stérilisation et une partie est convertie par chacun de nous en estradiol. Il y a d’ailleurs aussi de l’estradiol dans le lait. Le total des estrogènes (libres et conjugués) peut dépasser 700 pg/mL dans le lait écrémé. Les graisses du lait renferment de leur côté des teneurs très élevées de progestérone.

Des chercheurs japonais, qui enquêtent sur la baisse de la fertilité dans leur pays, ont trouvé une association avec l’explosion récente de la consommation de laitages. Ils ont calculé qu’un garçon qui consomme l’équivalent de 50 cL de lait par jour, « reçoit » 160 ng de sulfate d’estrone, dont une partie sera convertie en estradiol. A rapprocher des 40 à 100 ng quotidiens que le corps fabrique naturellement.

Ce qui nous conduit à la situation française. Les Français consommaient environ 5 kg de fromage par personne par an en 1950. Ce chiffre était de 18 kg en 1980, 23,5 kg en 2000, un peu plus de 24 kg en 2009. Nous sommes les deuxièmes plus gros consommateurs de fromages en Europe (kg/personne), derrière les Grecs. Et nous occupons la première place pour la consommation de beurre (8 kg/personne/an).

Voici donc l’hypothèse : l’un des principaux changements hormonaux dans notre environnement ces 60 dernières années en France, serait que nous sommes exposés dès le plus jeune âge aux hormones femelles des laitages, du fait du changement du mode de production du lait et de notre appétit pour le fromage et le beurre. Cette exposition pourrait au moins en partie expliquer la baisse de la qualité du sperme qui est constatée aujourd’hui.

Pour vérifier cette hypothèse, ou l’infirmer, il faudrait lancer une étude sur la question. Je lance un appel à l’industrie laitière…

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  • Lundi 17 décembre de 15 h à 17h : cours collectif de gym avec Nicolas Paba campi au club fitness 34, 1 avenue Jacques Brel à Béziers.
  • Lundi 17 décembre 2012 de 19 heures 30 à 21 heures 30 : cours collectif de gym cardio avec Anne-Marie au Lionel Club, rue Antoine Fabre à Béziers en face de la médiathèque.
  • Mercredi 19 décembre 2012 de 13 heures à 14 heures : marche collective le long du canal du Midi avec Anne Marie. rendez-vous aux Ecluses de Fontserranes.
  • Samedi 22 décembre 2012 de 13 heures à 14 heures : marche collective le long du canal du Midi avec Nicolas. Rendez-vous de départ sur le parking de Cameron
  • Samedi 22 décembre 2012 de 14 heures 30 à 16 heures 30 : cours collectif de gym avec Nicolas Paba campi au club fitness 34, 1 avenue Jacques Brel à Béziers.
  • Dimanche 23 décembre 2012 de 10 heures à 11 heures : cours collectif de gym cardio avec Anne-Marie au Lionel club, rue Antoine Fabre à Béziers en face de la médiathèque
  • Lundi 24 décembre 2012 : veille de Noël : repos
  • Mercredi 26 décembre 2012 de 13 heures à 14 heures : marche collective le long du canal du Midi avec Anne Marie. rendez-vous aux Ecluses de Fontserranes. (pour digérer les repas du réveillon)
  • Samedi 29 décembre 2012 : repos pour préparer la nouvelle année
  • Dimanche 30 décembre 2012 de 10 heures à 11 heures : Anne Marie accueillera les courageux pour un cours collectif de gym cardio au Lionel club, rue Antoine Fabre à Béziers en face de la médiathèque
  • Lundi 31 décembre 2012 : repos pour le dernier jour de l’année 2012, et prise de bonnes résolutions pour 2013.

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Certains patients souffrent d’une maladie rare caractérisée par l’incapacité dans laquelle se trouve leur organisme, d’assimiler effectivement les calories qu’ils ingèrent. Conséquence, ils ne grossissent jamais, quoi qu’ils mangent ! Ces heureux mortels en fait, sont des malades… Le phénomène serait lié en effet, à l’absence – pathologique – d’un enzyme essentiel au processus de la digestion. Une société française de biotechnologie, basée dans le Génopole d’Evry, vient de tester une molécule capable d’inhiber artificiellement cet enzyme. Cette découverte pourrait constituer une piste intéressante… vers un traitement de l’obésité et du diabète de type 2.

« Pour la première fois, nous nous sommes intéressés aux gènes des pathologies induisant la minceur, voire la maigreur, malgré l’alimentation », explique le Dr Itzik Harosh, P.-D.G d’ObeTherapy Biothechnology, la biotech à l’origine de cette découverte. Ses chercheurs ont travaillé sur une pathologie rare, la déficience congénitale en entéropeptidase, l’enzyme évoqué plus haut. « L’entéropeptidase en fait, fonctionne comme un déclencheur de la digestion, donc de l’absorption par l’organisme des calories ingérées ».

Maigrir, mais pas trop

Les patients souffrant de cette maladie génétique rare se nourrissent à volonté, sans prendre de poids, voire… en en perdant, ce qui est loin d’être plaisant… « S’ils ne sont pas pris en charge, ces malades meurent affamés faute d’assimiler les calories qu’ils ingurgitent », souligne le Dr Harosh. L’objectif de ces travaux est donc la mise au point d’un traitement qui, en limitant l’absorption des graisses et des protéines, agisse contre l’obésité.

Bien entendu, une prise en charge de l’obésité et du diabète de type 2 ne saurait reposer uniquement sur un traitement de ce type. Un suivi médical et nutritionnel devrait lui être associé. En attendant, la molécule Obe2008 élaborée par la biotech française, est encore dans sa phase de tests précliniques chez la souris. « Si tout va bien, dans un an et demi nous commencerons les études sur l’homme ». Un médicament s’il est mis au point, ne serait pas disponible avant un minimum de 7 ou 8 ans…

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On estime qu’aujourd’hui, en France, 16% d’enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids. 5% d’entre eux peuvent être considérés comme obèses, ce qui représente une augmentation de 20% en vingt ans. L’obésité chez l’enfant, reconnue comme une maladie, est devenue depuis peu une priorité nationale. Pourquoi nos enfants deviennent-ils gros ? Doit-on s’en inquiéter ? Si mon enfant est gros, que faire et ne pas faire ?

  • Pr. Daniel Rigaud, médecin hospitalier et spécialiste des troubles du comportement alimentaire (TCA). Il est professeur de Nutrition à la Faculté de Médecine de Dijon, membre du collège des Enseignants en Nutrition, membre de la Société Française de Nutrition et chercheur au CNRS sur le comportement alimentaire. Il vient de publier : « Mon enfant est- il gros ? » aux éditions Tom Pousse.

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Les Américains n’ont aucune attirance pour les aliments présentés comme «sains», tandis que les Français les trouveraient délicieux, selon deux études.

Pour les Américains, les aliments bons pour la santé n’ont rien de savoureux, ils n’ont pas envie d’en manger, ils ne sont pas bons. Ils préfèrent les frites et les hamburgers au brocoli ou à la salade. C’est ce qu’avait montré une étude publiée en 2006 dans le Journal of Marketing. Les États-Unis étant confrontés à une véritable épidémie d’obésité, ces résultats plutôt embarrassants suscitèrent énormément de commentaires. Comment faire en effet pour que les Américains se mettent à manger des brocolis alors qu’ils n’aiment pas ça?

La même étude réalisée selon des protocoles identiques vient d’être refaite en France (Food Quality and Preference). Elle montre exactement le contraire: pour les Français, une alimentation saine est associée à des plats appétissants, délicieux. «Il y a des différences culturelles importantes», analysent les auteurs de l’étude. L’association «sain = bon» est vraie en France mais pas outre-Atlantique. «Cela pourrait expliquer la différence constatée dans la progression de l’épidémie d’obésité entre les deux pays».

Le test mis au point en 2006 par Raj Raghunathan, de l’université du Texas, est très ambitieux. «Il permet de mettre en évidence des attitudes réflexes, des croyances implicites», souligne Carolina Werle, de l’école de management de Grenoble qui a piloté l’étude. On ne demande pas aux participants de réfléchir et de dire si tel ou tel aliment est bon pour la santé et s’ils le trouvent aussi bon au goût. On veut connaître leurs réactions gustatives instinctives».

Favoriser le modèle français

A priori, les Français sont donc placés sur une bonne orbite. En effet, «beaucoup d’études ont montré que les choix alimentaires sont gouvernés par des habitudes automatiques» comme le soulignent les chercheurs, et non par des recommandations hygiéno-diététiques. En conclusion, ils incitent les pouvoirs publics à favoriser le modèle français et à éviter de culpabiliser les individus. Les chercheurs de Grenoble ont constaté en effet que les personnes qui suivent un régime perdent le goût du bien manger. Cela pourrait se révéler au final très contreproductif.

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Une émission continue de lumière bleue est aussi efficace que le café pour améliorer la vigilance au volant la nuit, indiquent des chercheurs du laboratoire « Sommeil, attention et neuropsychiatrie » (CNRS /Université Bordeaux Segalen) qui ont travaillé en collaboration avec des scientifiques suédois sur des tests en conduite réelle. Publiés dans la revue « PLoS One », ces résultats pourraient mener au développement d’un système électronique anti-somnolence intégré au véhicule. Les scientifiques doivent toutefois tester plus largement ce dispositif.

La somnolence au volant la nuit est à l’origine d’un tiers des accidents mortels sur autoroutes. Il est donc crucial de développer un système anti-somnolence « embarqué », efficace en continu, estiment les chercheurs.

Un effet sur la mélatonine

Pour étudier l’efficacité de la lumière bleue lors de la conduite nocturne, les chercheurs ont pensé à introduire dans l’habitacle d’un véhicule expérimental une lampe à LED spéciale fixée sur le tableau de bord central, et émettant une lumière bleue en continu. Puis ils ont demandé à 48 volontaires masculins âgés en moyenne de 33 ans de conduire chacun pendant 3 nuits espacées d’au moins une semaine, 400 km sur une autoroute. La conduite avait toujours lieu entre 1 h et 5 h 15 du matin, avec une pause de 15 minutes à mi-parcours. Pendant chacune de ces trois nuits, chaque volontaire a reçu soit une exposition continue de lumière bleue, soit deux tasses contenant 200 mg de caféine, une avant le départ et une pendant la pause, soit deux tasses de café décaféiné (placebo). Les chercheurs précisent que le sommeil des conducteurs après conduite sous émission continue de lumière bleue n’a pas été affecté. Les chercheurs ont ensuite analysé un critère reflétant une diminution de la vigilance : le nombre de franchissements inappropriés de lignes latérales (bande d’urgence et ligne de dépassement).

Gare à l’éblouissement

Il est apparu que le nombre moyen de ces franchissements inappropriés était de 15 avec la lumière bleue, contre 13 avec le café et 26 avec le placebo. « L’exposition continue à la lumière bleue pendant la conduite s’avère donc aussi efficace que le café pour lutter contre la somnolence au volant à partir du moment où le conducteur n’est pas gêné par cette lumière », soulignent les chercheurs. En effet, 8 volontaires sur 48 (17 %) ont été éblouis par la lumière bleue et n’ont pas pu effectuer le test.

Les scientifiques vont désormais vérifier si ces premiers résultats se reproduisent sur un plus grand nombre d’hommes, mais également chez les femmes ainsi que chez les personnes âgées.

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