A travers ce reportage de 1h30, les enquêteurs ont abordé plusieurs questions :
- celle des oeufs pour rappeler qu’il faut choisir les oeufs dont le chiffre écrit sur la coquille est 1 ou 0. Ils parviennent à montrer de façon claire que les oeufs vendus au marché sont souvent issus de poules élevées en batterie. Par contre, ils oublient de préciser que l’alimentation des poules élevées bio est plus « saine » et contient souvent moins d’OGM que les autres.
- celle des poissons d’élevage et des poissons sauvages, où on découvre avec éffarement que la pêche intensive a vidé la mer de ses poissons …
- celle de la viande où est abordée le problème des intoxications alimentaires à E.coli. On découvre que l’origine est une contamination de la carcasse par l’ouverture accidentelle de la panse des vaches lors de la découpe. Et là, depuis qu’on a lu Toxic de William Reymond, on sait très bien que pour prévenir la sélection des E.coli résistants, il faudrait arrêter d’administrer systématiquement des antibiotiques aux vaches et leur fournir une alimentation differente (en particulier du fourrage avant l’abattage) . On découvre stupéfaits, que la réponse des industriels est de porter une blouse et des masques ??????????????? Allo, quoi, la contamination par E.coli n’a jamais été dûe aux gouttelettes de salive.
- la mode des sushi et son développement. Peut être que Marie Laure va nous concocter bientôt un cours de cuisine sur les sushis.
- Comment les OGM entrent dans notre alimentation quotidienne par la petite porte, puisqu’il est rappelé que la production de céréales à base d’OGM est interdite en France, mais pas l’importation …. et que 80 % des animaux issus de l’élevage industriel sont nourris aux OGM et arrivent donc dans nos assiettes…..
Au total, il s’agit d’un documentaire très interessant, que je vous recommande de voir.
Pour cela, vous pouvez cliquer sur le lien ci dessous :
D8 : ce que cachent les produits que vous mangez
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Un peu plus d’une semaine après la publication de l’avis de l’ANSES réfutant l’étude du Pr Gilles-Eric Séralini sur le maïs transgénique NK603, le directeur général de l’agence Marc Mortureux était entendu par les commissions des affaires économiques et du développement durable du Sénat. L’ANSES a notamment appelé à engager des études d’envergure sur les effets à long terme de la consommation d’OGM. Son directeur général affirme pourtant : « Aujourd’hui, on n’a pas les moyens par rapport à ça. » D’après le directeur adjoint scientifique de l’ANSES, Gérard Lasfargue, au moins 80 rats seraient par exemple nécessaires pour parvenir à une meilleure « puissance statistique » que l’étude menée par le Pr Séralini sur 10 rats. Ce type de travaux coûterait au moins « 10 millions d’euros », contre 3 millions pour l’étude décriée sur l’OGM NK603. Si le financement d’études par les industriels ne doit pas être remis en cause, estime Marc Mortureux, des études indépendantes devraient pouvoir être réalisées dans des cas bien spécifiques. « Une fois de temps en temps, quand on prend les études des industriels et ce qui existe dans la littérature scientifique, on a des questionnements », confie-t-il.
Nouveaux soutiens à Séralini
40 structures associatives réunies au sein du Pôle MOST (médecine à orientations spécifiques thérapeutiques) ont apporté officiellement leur soutien à la « démarche » du Pr Séralini. « Les objectifs recherchés de ces travaux, tendant à défendre notre sécurité alimentaire, font partie intégrante de la veille environnementale et sanitaire que Pôle MOST ne peut qu’encourager », indique la fédération dans un communiqué. Pour aller plus loin, « des fonds indépendants devront être débloqués afin de permettre la réalisation d’études objectives excluant tout conflit d’intérêt sur des sujets de santé publique aussi sensibles », ajoutent les associations.
La branche biterroise du réseau ROSA soutient la démarche du Pr seralini, indépendante des smenciers, en particulier MONSANTO ; Nous invitons grandement nos patients à voir le film de Marie Monique ROBIN, « le monde selon MONSANTO »
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Une semaine après la publication des avis l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (ANSES) et du Haut conseil des biotechnologies (HCB) réfutant les conclusions de l’étude du Pr Gilles-Éric Séralini sur le maïs OGM NK603 et le pesticide Round up, quatre anciennes ministres de l’Environnement demandent la publication des études qui ont permis l’autorisation de mise sur le marché de ces produits.
Dans une tribune co-signée lundi dans le quotidien gratuit « 20 minutes », Ségolène Royal, Dominique Voynet et Corinne Lepage jugent « indispensable que soient rendues publiques toutes les études existantes sur l’impact des OGM sur la santé, ainsi que les données brutes pour qu’un véritable débat scientifique puisse s’ouvrir au sein de la communauté scientifique dans son ensemble ».
Le même jour, sur son blog, Nathalie Kosciusko-Morizet, autre ex-ministre de l’Écologie demande que cet appel qui fait suite à la « dérangeante » étude du Pr Séralini soit « entendu ».
La semaine dernière, tandis que le gouvernement appelait à une « remise à plat du dispositif européen d’évaluation, d’autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides », une mission d’information du Sénat réclamait également davantage de transparence de la part des industriels.
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La réglementation impose un étiquetage des produits contenant plus de 0,9% d’OGM. Les autres entrent alors dans notre alimentation à notre insu, dénonce Greenpeace, qui demande la suspension des autorisations du maïs transgénique.
Le «sans-OGM» a la côte ces jours-ci. L’étude choc sur la toxicité des organismes génétiquement modifiés, publiée mi-septembre, a semé le trouble chez les consommateurs dans les rayons des supermarchés. Selon un sondage Ifop, réalisé après la publication de cette étude, 79% des Français étaient inquiets de la présence d’OGM dans leur alimentation. «Ce climat d’inquiétude ne peut continuer», réagit l’association de consommateurs CLCV. Se voulant rassurante, l’UFC-Que choisir avance que «le risque immédiat est quasi inexistant pour le consommateur français, car, mis à part quelques rares aliments d’importation, les végétaux transgéniques sont absents de nos assiettes ou presque». Un doute que près de 130 organisations, dont le Fonds mondial pour la nature (WWF), Greenpeace et Attac, ne supportent plus. Elles ont demandé mercredi au gouvernement de suspendre les autorisations du maïs transgénique NK603, mis en cause par l’étude.
Comment repérer les OGM dans nos produits? En tout, l’Union européenne autorise la consommation de 46 OGM, dont 26 variétés de maïs et, en moindre mesure, de soja, coton, colza, pomme de terre et betterave. Ces produits sont majoritairement importés, puisque la culture est très limitée en Europe, et même interdite en France. Ils sont utilisés pour nourrir les animaux ou comme ingrédients ou additifs qui peuvent potentiellement se retrouver dans les céréales, biscuits, sauces ou plats cuisinés consommés par l’homme. «Dans la mesure où les consommateurs rejettent les produits transgéniques, les professionnels se débrouillent pour ne pas en utiliser», assure l’UFC. Et ce d’autant plus que la réglementation européenne impose un étiquetage des aliments contenant plus de 0,9% d’OGM.
Le «sans-OGM», outil marketing pour la grande distribution
«Cependant, encore beaucoup de produits sont issus d’animaux nourris avec des OGM. Ils entrent alors dans notre alimentation à notre insu», déplore Greenpeace qui a publié un Guide des produits avec ou sans OGM afin de «pallier les insuffisances de l’étiquetage». C’est le cas, par exemple, du soja importé d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud, majoritairement transgénique, qui se retrouve dans les mangeoires de dizaines de millions d’animaux élevés en France. Or «il n’y a pas d’obligation d’étiquetage pour les produits issus d’animaux», que ce soit de la viande, du lait ou des œufs, souligne l’organisation. Dans son inventaire, Greenpeace adresse un carton rouge aux marques de distributeurs (MDD) qui, selon l’organisation non gouvernementale, mettent souvent en rayon des produits provenant d’animaux nourris aux OGM et souligne que les labels rouges et appellations d’origine contrôlée (AOC) ne garantissent pas une non-utilisation d’ingrédients transgéniques. En revanche, selon Greenpeace, tous les produits «bio» sont garantis «sans OGM».
Comment les OGM entrent dans la chaîne alimentaire par le biais de l’alimentation animale. Source: Greenpeace.
Face à cette fronde anti-OGM, le gouvernement calme le jeu. En attendant le verdict des autorités sanitaires française et européenne sur l’étude choc, le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, a rappelé qu’il existait depuis le 1er juillet dernier un étiquetage «sans OGM» pour aider les consommateurs à faire leur choix. Les nouvelles mentions «nourri sans OGM» ou «issu d’animaux nourris sans OGM» permettent désormais d’identifier les produits d’origine animale sans trace de composants transgéniques. «La filière “sans OGM” obtient ainsi une visibilité salutaire», applaudit l’UFC. S’il est facultatif, cet étiquetage peut s’avérer un bon outil marketing pour les distributeurs à l’heure où le grand public cherche à se rassurer. Pionnier dans ces nouvelles indications, Carrefour s’est ainsi empressé de rappeler qu’il avait mis en place un étiquetage «sans OGM» sur plus de 300 produits dès octobre 2010.
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ROSA fait son cinéma.
La branche bitérroise du réseau ROSA poursuit une série de projections-débats autour de films qui méritent attention.
Dimanche 25 novembre 2012 à 14 heures autour du film de Marie Monique Robin « Le monde selon Monsanto ».
Visionnage en compagnie du Dr BUENOS du film de Marie Monique ROBIN : « Le monde selon Monsanto ».
Suivi d’une discussion – débat autour du film.
Participation gratuite pour les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA, mais inscription préalable obligatoire auprès du Dr BUENOS au 06 78 51 89 41.
Nombre de participants limités.
pitch du film :
Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable. À partir de documents inédits, de témoignages de victimes, de scientifiques et d’hommes politiques, « Le monde selon Monsanto » reconstitue la genèse d’un empire industriel qui à grand renfort de mensonges, de collusion avec l’administration américaine, de pressions et de tentatives de corruption est devenu le premier semencier du monde, permettant l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine…
La prochaine projection-débat aura lieu le Dimanche 09 Décembre 2012 autour du film « Notre poison quotidien » de Marie Monique ROBIN …..
Ces rencontres ont lieu au Ciné Rosa : 5 rue Paul Paget 34500 Béziers
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Huit Français sur dix s’inquiètent de la présence d’OGM dans leur alimentation, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France, réalisé après la publication de l’étude controversée contre les organismes génétiquement modifiés.
Les Français sont 79% à se dire « très inquiets » ou « plutôt inquiets », soit 11% de plus que lors du dernier sondage réalisé en décembre 2011 et 6% de plus que lors de la première mesure effectuée en 2000 par l’institut (73%).
Les jeunes de moins de 35 ans, bien que majoritairement inquiets (71%), le sont un peu moins que leurs aînés (83%).
L’Ifop souligne par ailleurs qu’on ne constate pas de différence entre les réponses des femmes et des hommes, alors que, selon l’organisme, « ces derniers sont en général moins sensibilisés et angoissés que les femmes sur les enjeux de santé ».
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