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monsanto

Insecticides, fongicides, herbicides… Les pesticides sont largement utilisés pour lutter contre les organismes nuisibles, aussi bien par les particuliers que par les agriculteurs, et dont on retrouve logiquement des traces dans les aliments. Ces produits chimiques seraient responsables de nombreuses affections qui vont des cancers à l’infertilité ou la maladie d’Alzheimer…

Cliquez sur le lien qui suit pour le découvrir en vidéo :

roundup, pesticides et cancers

Dr BUENOS : Dans le monde selon MONSANTO, Marie Monique ROBIN montre bien que Monsanto n’a pas voulu communiquer les fameuses études montrant l’absence de toxicité du round up.

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Extrait de Toxic, le livre de William Reymond. Nous allons enfin commencer à faire le lien entre la politique américaine des années 70 et la pandémie d’obésité.

 » La crise offrit à Butz l’opportunité de mettre en œuvre sa vision. Celle qu’il prônait depuis vingt ans et où se bousculaient production massive, modernité, consolidation, concentration et centralisation.

Butz avait été clair. Si elle voulait survivre, l’agriculture américaine devait entamer une profonde mutation. Mettant à terre cinquante ans de contrôle de la production, des stocks et des prix, le patron de l’USDA souhaitait que les fermiers américains se lancent dans l’agriculture de masse. Une nouvelle donne où le petit propriétaire n’aurait plus sa place. Il fallait « devenir gros ou disparaître ». Pour Butz, l’agriculture du XXe siècle s’apparentait à des champs uniformes, cultivés au maximum de leurs capacités, dont le rendement serait poussé grâce aux techniques modernes, allant du tracteur hautes performances à l’usage massif d’herbicides, pesticides et autres engrais chimiques. Cette modernisation forcée s’avérait financièrement insupportable pour la majorité des agriculteurs, mais peu lui importait : à ses yeux, seul comptait le sort de l’Amérique. Et puis, si les fermiers ne pouvaient pas assumer les changements nécessaires, les grands groupes agroalimentaires seraient ravis de prendre la relève.

En 1960, l’Amérique comptait 5,4 millions de propriétés agricoles d’une superficie moyenne de 216 acres. En 1974, un an après le déclenchement du plan Butz, alors que la superficie moyenne doublait, on n’en dénombrait plus que 2,3 millions. Et aujourd’hui, on frôle la barre des 2 millions, la majorité n’hébergeant plus des fermiers mais des « opérateurs », employés smicards de grands groupes qui pratiquent une monoculture intensive.

En 1970, 9 % des Américains produisaient de la nourriture pour le reste de leurs concitoyens. En 2005, la même tâche occupe 2 % de la main-d’œuvre nationale.

Les effets de la révolution initiée par Butz se mesurent dans tous les secteurs. La moitié de la production de volailles, des œufs à la viande, appartient à quatre groupes, qui centralisent 80 % de celle-ci dans deux États, la Pennsylvanie et le Texas. Quatre autres compagnies, DuPont, Dow Chemical, Novartis et Monsanto, contrôlent, elles, 75 % des ventes de graines de maïs.

Enfin, seulement six compagnies monopolisent la presque totalité de la production de grains, du maïs au soja, en passant par le blé.

Finalement, le raz-de-marée déclenché par Butz pouvait paraître pour le moins cocasse. Comme s’il s’était inspiré de la centralisation communiste, à laquelle il aurait ajouté un solide parfum de capitalisme, il avait élaboré un système confiant l’appareil de production alimentaire à une poignée de sociétés. Mais en agissant ainsi, il s’était débarrassé de l’incertitude : les stocks ne dépendraient plus de millions de petits agriculteurs, des conditions météorologiques ou des capacités financières de chacun à acheter suffisamment de pesticides. Non, en offrant le futur de la nourriture à quelques puissantes sociétés, il avait garanti au pays la certitude d’aliments toujours disponibles et à bas prix. Plus jamais une mère de famille ne serait obligée d’acheter de la viande au marché noir ; plus jamais l’Amérique ne se coucherait le ventre creux. La production de masse garantissait l’abondance à bon marché. Et les milliards de dollars de subventions assureraient que cet état de fait dure longtemps.

Earl Butz était en somme un génie dans son genre. Grâce à lui, l’Amérique se précipita dans ses supermarchés. La machine se mit à tourner à plein régime et les stocks atteignirent des sommets jamais atteints. Il restait toutefois un problème à élucider : qu’allaient devenir ces millions de tonnes de grains supplémentaires à bas prix ?

Dans la réponse se dissimule le secret de la pandémie d’obésité. »

La suite ….. demain.

 

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Un peu plus d’une semaine après la publication de l’avis de l’ANSES réfutant l’étude du Pr Gilles-Eric Séralini sur le maïs transgénique NK603, le directeur général de l’agence Marc Mortureux était entendu par les commissions des affaires économiques et du développement durable du Sénat. L’ANSES a notamment appelé à engager des études d’envergure sur les effets à long terme de la consommation d’OGM. Son directeur général affirme pourtant : « Aujourd’hui, on n’a pas les moyens par rapport à ça. » D’après le directeur adjoint scientifique de l’ANSES, Gérard Lasfargue, au moins 80 rats seraient par exemple nécessaires pour parvenir à une meilleure « puissance statistique » que l’étude menée par le Pr Séralini sur 10 rats. Ce type de travaux coûterait au moins « 10 millions d’euros », contre 3 millions pour l’étude décriée sur l’OGM NK603. Si le financement d’études par les industriels ne doit pas être remis en cause, estime Marc Mortureux, des études indépendantes devraient pouvoir être réalisées dans des cas bien spécifiques. « Une fois de temps en temps, quand on prend les études des industriels et ce qui existe dans la littérature scientifique, on a des questionnements », confie-t-il.

Nouveaux soutiens à Séralini

40 structures associatives réunies au sein du Pôle MOST (médecine à orientations spécifiques thérapeutiques) ont apporté officiellement leur soutien à la « démarche » du Pr Séralini. « Les objectifs recherchés de ces travaux, tendant à défendre notre sécurité alimentaire, font partie intégrante de la veille environnementale et sanitaire que Pôle MOST ne peut qu’encourager », indique la fédération dans un communiqué. Pour aller plus loin, « des fonds indépendants devront être débloqués afin de permettre la réalisation d’études objectives excluant tout conflit d’intérêt sur des sujets de santé publique aussi sensibles », ajoutent les associations.

La branche biterroise du réseau ROSA soutient la démarche du Pr seralini, indépendante des smenciers, en particulier MONSANTO ; Nous invitons grandement nos patients à voir le film de Marie Monique ROBIN, « le monde selon MONSANTO »

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ROSA fait son cinéma.

La branche bitérroise du réseau ROSA poursuit une série de projections-débats autour de films qui méritent attention.

Dimanche 25 novembre 2012 à 14 heures autour du film de Marie Monique Robin « Le monde selon Monsanto ».

Visionnage en compagnie du Dr BUENOS du film de Marie Monique ROBIN : « Le monde selon Monsanto ».

Suivi d’une discussion – débat autour du film.

Participation gratuite pour les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA, mais inscription préalable obligatoire auprès du Dr BUENOS au 06 78 51 89 41.

Nombre de participants limités.

pitch du film :

Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable. À partir de documents inédits, de témoignages de victimes, de scientifiques et d’hommes politiques, « Le monde selon Monsanto » reconstitue la genèse d’un empire industriel qui à grand renfort de mensonges, de collusion avec l’administration américaine, de pressions et de tentatives de corruption est devenu le premier semencier du monde, permettant l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine…

La prochaine projection-débat aura lieu le Dimanche 09 Décembre 2012 autour du film « Notre poison quotidien » de Marie Monique ROBIN …..

Ces rencontres ont lieu au Ciné Rosa : 5 rue Paul Paget 34500 Béziers

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