traduction du site en :

Evénements

Septembre  2024
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
   
  1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30  

longévité

Les rats-taupes nus, des rongeurs de la taille d’une souris, vivent dix fois plus longtemps que leurs cousines, notamment parce qu’ils ne développent jamais de cancers.

Pas plus gros qu’une souris, les rats-taupes nus ont une longévité incroyable pour de si petits animaux. À tel point qu’ils passionnent la communauté scientifique. Les travaux menés sur cette espèce hors du commun par Rochelle Buffenstein du Barshop Institute for Longevity and Aging Studies à San Antonio (Texas), ont été récompensés par le prix ADPS Longevity Research.

« Ses observations ont notamment permis de découvrir que le rat-taupe nu ne développait jamais de cancer, même à un âge avancé », soulignent les membres du jury.

Les rats-taupes nus vivent plus de 30 ans, soit dix fois plus longtemps qu’une souris commune. Pour Rochelle Buffenstein, « si ces chiffres étaient extrapolés à l’Homme, cet animal serait donc capable de vivre plusieurs siècles en parfaite santé »...

Originaires de la Corne de l’Afrique, les rats-taupes nus sont totalement dépourvus de pilosité. Autre particularité, outre leur aspect peu avenant, ils sont quasiment aveugles. Plusieurs études ont été initiées sur le séquençage de son génome. Et les recherches se poursuivent, pour éclairer davantage les mécanismes grâce auxquels les rats-taupes nus bénéficient de cette extrême résistance au vieillissement.

Articles en rapport

2 nouvelles publications apportent de l’eau au moulin de l’Académie de Médecine, qui prône une prise en charge du sport par l’Assurance maladie, tant ses bienfaits apparaissent intéressants.

Dans le JAMA, une méta-analyse montre qu’un état optimal du fonctionnement cardiaque aux âges moyens de la vie apporte un gain de longévité égal à 14 ans.

Et dans « PLoS Medicine », une autre méta-analyse chez plus de 650 000 adultes, indique que les individus n’ont nulle nécessité de s’épuiser pour profiter des bienfaits de l’activité physique, mais que les simples sports de loisir, tels que la marche à bon pas, montrent une efficacité significative, si leur pratique est régulière.

Si les individus ont un profil optimal concernant leurs facteurs de risque, ils vivent en moyenne 14 ans de plus que ceux qui présentent deux facteurs de risque.

Les auteurs de « PLoS Medicine », pour leur part, observent que les personnes qui suivent les recommandations du NIH américain, à savoir de s’adonner à une activité physique régulière en aérobie pendant 2,5 heures par semaine pour un exercice d’intensité modérée ou pendant 1,25 heure pour un exercice de forte intensité, gagnent en moyenne 3,5 ans de durée de vie. Ceux qui doublent la durée de cette activité gagnent 4,2 ans de vie. Mais même pour une pratique plus légère, il existe un gain : il est de 1,8 an pour ceux qui ne suivent les recommandations qu’à moitié. Les bénéfices s’expriment quels que soient les IMC des individus. « L’exercice régulier augmente la longévité dans tous les groupes que nous avons examinés, chez les personnes de poids normal, celles en surpoids et chez les obèses. »

Articles en rapport

Ne pas fumer, boire avec modération, faire de l’exercice physique, entretenir une vie sociale riche ; les bénéfices d’une hygiène de vie saine sur la santé et la longévité ont été largement démontrés. Seule persistait une inconnue chez les sujets plus âgés. Est-il toujours légitime d’insister sur ces sacro-saintes recommandations chez des sujets vaillants qui, après tout, ont traversé des décennies sans grand ambage ?

 

La réponse est oui, elle nous vient de Suède, d’après une étude chez 1 810 adultes âgés de plus de 75 ans suivis pendant 18 ans. Les bénéfices sur la longévité sont conséquents. La cohorte du Kungsholmen project nous révèle ainsi qu’avec un profil dit à « risque faible » (mode de vie sain, pratique d’au moins une activité, réseau social riche), les femmes peuvent espérer vivre 5 ans de plus, et les hommes 6 ans par rapport à ceux ayant un profil dit à « risque élevé ».

 

Au cours des 18 années d’étude, la moitié des participants a franchi la barre des 90 ans. Sans surprise, les survivants étaient plus facilement des femmes, à haut niveau d’éducation, ayant de bonnes règles d’hygiène de vie, un réseau social riche et pratiquant plusieurs activités.

 

Les bénéfices les plus grands semblent provenir de la pratique d’une activité, et en particulier d’une activité physique, puisque les seniors sportifs gagnaient en moyenne deux années de vie par rapport aux sédentaires.

Articles en rapport