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Informations générales

Une étude espagnole a analysé les études concernant l’impact des boissons sucrées sur le poids, selon qu’elles étaient ou non financées par une marque.

Les conflits d’intérêts avec des sponsors industriels peuvent-ils biaiser les conclusions des recherches scientifiques ?

La réponse, malheureuse mais guère surprenante, est oui. Des chercheurs espagnols de l’université de Navarre ont examiné 18 conclusions de grandes études concernant l’impact de la consommation de boissons sucrées sur l’obésité, et ont publié leurs résultats dans Plos Medicine.

83,3 % des études financées ne trouvent pas de preuves suffisantes entre la consommation de boissons sucrées et la prise de poids.

Parmi elles, six avaient reçu des financements de la part de groupes industriels tels que Coca-Cola et douze se déclaraient sans conflit d’intérêts. Résultat, 10 des 12 études « sans conflit d’intérêts » (soit 83,3%) trouvaient un lien direct entre la consommation de boissons sucrées et la prise de poids, voire l’obésité. A l’opposé, cinq des six études financées par l’industrie (soit… 83,3%) concluaient à une absence de preuves scientifiques suffisantes pour établir un lien quelconque de causalité.

Certes, le nombre d’études prises en compte dans cette analyse est relativement limité mais les résultats confirment des travaux antérieurs concernant la nourriture, le tabac ou encore le changement climatique. Pour les auteurs,  la différence pourrait s’expliquer par un biais potentiel dans l’analyse ou l’interprétation des données.

Toutefois, ils précisent qu' »il ne faut pas forcément rejeter les résultats de ces études ». Mais fixer davantage de règles pour rendre les conflits d’intérêts le plus transparent possible.

 

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Pour l’année 2014, l’ensemble des intervenants du réseau ROSA souhaite à leurs patients une bonne santé.

Voici les grandes lignes du programme de 2014 :

– pour les patients opérés en 2013 (la « promo 2013 ») :

  • travail sur la mise en valeur de la silhouette habillée (conseil en image)
  • tonification du corps grâce à un vrai travail de musculation en reprenant à notre compte la célèbre maxime : « Un corps fatigué est un corps qui commande, un corps entraîné est un corps qui obéit ».
  • Création d’un rendez vous collectif vélo le dernier dimanche de chaque mois avec une boucle spéciale en Août 2014.
  • Chirurgie réparatrice si nécessaire (bras, abdomen etc ..)

– pour les futurs opérés de 2014 et les patients que l’on suit et qui ne nécessitent pas d’interventions chirurgicales :

  • mise en place d’un nouveau parcours de soin amélioré

et pour tous la mise en place d’un dossier informatisé qui contiendra tous les éléments de votre suivi.

Comme vous pouvez le constater, nous avons pour 2014 de nombreux projets pour VOUS, nos patients.Mais il ne faut pas oublier que vous serez, quoique nous puissions faire, les seuls acteurs de votre changement.

Mon vœu pour 2014 : « osez votre changement et donnez vous les moyens d’y arriver » (et toute l’équipe ROSA sera à vos côtés pour vous accompagner, vous aider, vous conseiller, vous soutenir ………)

Dr Patrick BUENOS

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Selon Nice Matin :

Une plainte déposée auprès du procureur de la République de Nice, des locaux fermés, des intervenants floués, une enquête de la CPAM et de l’Agence régionale de santé. L’association niçoise Obésité handicap semble partir à vau-l’eau.

« Non seulement la CPAM a été arnaquée mais, surtout, des gens précaires, fragiles, parfois sous tutelle, ont payé parfois jusqu’à 350 euros pour rien », confie Eric, témoin privilégié « des dérives de l’association ».

Les objectifs d’Obésité Handicap paraissent a priori louables. L’association, présidée par une ancienne obèse, sommelière de formation, est de proposer un coaching pluridisciplinaire aux personnes qui souffrent d’un surpoids invalidant. Exercices physiques sous la direction d’un coach sportif, séances avec un psychologue, un sophrologue, cours de cuisine avec une diététicienne…

L’association obtient un agrément par les autorités sanitaires pour son programme d’éducation thérapeutique et passe des conventions avec des hôpitaux publics et des cliniques privées. Elle réunit ainsi environ 130 adhérents.

Des particuliers et la CPAM floués.

Le concept a du succès : l’association essaime à Lyon, Sens, Paris, Bordeaux… En 2012, près de 300 000 euros auraient été perçus par l’association. Aussitôt siphonnés par des sociétés gérées par la présidente de l’association.

En l’absence de bilan comptable, pas facile de connaître la destination et l’utilisation de cet argent qui disparaît des comptes de l’association.

Endettée, Obésité Handicap finit par fermer son siège de Nice le 15 septembre dernier. Le trésorier de l’association a également déposé une plainte contre la présidente. Il estime avoir été escroqué de plus de 30.000 euros.

Une travailleuse handicapée, sous contrat aidé, se retrouve sur la touche. Pendant ce temps, la présidente de l’association passe un contrat avec un club de rugby, lance les invitations pour une réunion publique dans une clinique de Nice, bref, continue son activité commerciale.

Dans le secteur public, l’association devient de plus en plus suspecte. Le CHU de Nice vient ainsi de rompre toute relation avec elle.

La CPAM des Alpes-Maritimes réclame, elle, plus de 60.000 euros à l’association. C’est le montant d’une subvention allouée alors que l’association est « dans l’impossibilité de présenter l’ensemble des documents afin de justifier du bon usage des fonds publics.»

Son directeur a déposé une plainte pour « abus de confiance ». « Une enquête préliminaire est en cours », a confirmé le parquet de Nice.

 

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Dans les sociétés « modernes », le temps de sommeil diminue et l’obésité augmente. Un peu partout dans le monde, le parallèle est frappant. Par des connections multiples, qui ne sont pas toutes élucidées, la durée du sommeil influe sur les comportements alimentaires et sur la balance énergétique.

Les journées ne suffisent plus. On consacre beaucoup de temps aux travaux de toutes sortes. On ne se couche plus avec les poules, à la tombée du jour. On regarde la télé ou l’ordinateur, on passe de plus en plus de temps devant les écrans. On boit du café, du thé, des boissons excitantes. Autant de faits de société d’une grande banalité.

Et le sommeil s’en ressent. De plus en plus court. De moins bonne qualité. Avec des couchers tardifs. Tous ces facteurs interviennent dans l’obésité et jouent sur la balance énergétique. Ils sont associés à une augmentation de la consommation alimentaire et à de moins bons choix nutritionnels. En définitive à un excès d’adiposité et de poids…

Dans notre environnement, favorable à la consommation à tout moment de produits largement accessibles, un sommeil insuffisant semble faciliter l’ingestion de calories de toutes sortes. Le manque de sommeil favorise le grignotage. Le nombre des repas pris au cours de la journée augmente. Avec une préférence accrue pour les aliments hautement énergétiques. Et se coucher tard augmente le risque d’apports caloriques supplémentaires durant la soirée.

Moins de sommeil, plus d’apports énergétiques.

Plusieurs études énumèrent les mécanismes par lesquels un sommeil insuffisant peut augmenter la consommation calorique. Une courte durée de sommeil laisse plus de temps et donne plus d’occasions de manger. Elle peut être liée aussi à des difficultés psychiques. Elle peut s’accompagner d’une plus grande sensibilité à la nourriture et à son rôle récompensant.

Elle peut entraîner une plus grande désinhibition vis-à-vis des prises alimentaires et de l’acte de manger. On fait aussi l’hypothèse que lorsqu’on dort moins, il faut plus d’apports énergétiques pour veiller plus longtemps. Enfin, plusieurs études suggèrent que le manque de sommeil modifie les hormones de l’appétit : les taux de ghréline (favorable à l’appétit) augmentent, les taux de leptine (qui limite l’appétit) diminuent. La sensation de faim et l’appétit augmentent, avec en particulier une plus grande attirance pour les glucides.

Dans la prise en charge de l’obésité, les professionnels de santé s’intéressent prioritairement à l’alimentation et à l’activité physique. Pour les chercheurs, le sommeil ne devrait sans doute pas être négligé : il fait partie du mode de vie et n’est pas sans conséquences. Un temps de sommeil de 7 à 8 heures par nuit semble favoriser l’équilibre énergétique. On devrait aussi sans doute s’intéresser plus aux aliments favorables au sommeil, censés agir sur les hormones et neurotransmetteurs cérébraux. Dans les pays occidentaux, par exemple, le lait est considéré traditionnellement comme une boisson qui aide à s’endormir…

Pas assez ou trop de sommeil : on risque le syndrome métabolique !

Plusieurs études épidémiologiques témoignent qu’un temps de sommeil trop court –ou trop long – a des conséquences néfastes sur la santé. La durée de sommeil a été mise en relation avec l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les décès prématurés…. Confirmation aujourd’hui avec une synthèse des études portant sur le syndrome métabolique, qui associe obésité abdominale, anomalies des taux de lipides et de glucides sanguins, pression artérielle élevée… Les adultes qui dorment moins de 5 à 6 heures ou plus de 8 à 10 heures ont un plus grand risque d’être atteints par un syndrome métabolique.

Adolescents : bien dormir pour manger mieux

Plus les ados avancent en âge, plus ils ont tendance à réduire leur temps de sommeil. Avec, entre autres conséquences, un plus grand risque d’excès de poids. L’étude HELENA, menée chez des adolescents de 8 villes européennes, établit un lien entre la durée du sommeil et l’adiposité. Un nouveau volet de cette étude montre aujourd’hui que le gain de poids lié au manque de sommeil est en rapport avec une alimentation de moindre qualité nutritionnelle.

L’index de qualité alimentaire utilisé insiste sur la variété et les apports d’aliments riches en nutriments, vitamines et minéraux utiles : fruits, légumes, produits laitiers. Au détriment des apports d’aliments trop énergétiques et de faible intérêt nutritionnel : fast-food, snacks sucrés et salés, boissons sucrées, etc. Par rapport aux adolescents qui dorment au moins 9 heures par nuit, ceux qui dorment moins de 8 heures ont des comportements et des choix alimentaires beaucoup moins favorables à la santé. Et ceux qui dorment entre 8 et 9 heures par nuit ont aussi des progrès à faire !

Références

Chaput JP. Physiol Behavior 2013 .

Ju SY, et al. Nutr Diabetes 2013 .

Bel S, et al. Br J Nutr 2013; 110; 949-959. .

 

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Extrait de « Manger en pleine conscience », le livre de Jan Chozen Bays :

 » Le présent ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent améliorer leur relation avec la nourriture. Que vous ayez une tendance modérée à vous suralimenter, comme bon nombre d’entre nous, ou que vous soyez aux prises avec un problème tel que l’obésité, la boulimie ou l’anorexie, cette technique est pour vous.

Je suis médecin (spécialiste en pédiatrie) et aussi professeur de zen de longue date. La pratique de la pleine conscience est au cœur du zen et de la tradition bouddhiste en général. Au cours de mes nombreuses années de pratique de la médecine et aussi de mes nombreuses années d’enseignement et de pratique de la pleine conscience, j’en suis venue à considérer cette approche comme un des meilleurs remèdes.

La plupart des livres et des techniques qui visent à transformer notre façon de nous alimenter cherchent à imposer un changement de l’extérieur. Il arrive qu’une telle stratégie rejoigne l’un ou l’autre des êtres uniques que nous sommes tous et qu’elle donne de bons résultats. Il arrive aussi que cela ne fonctionne pas. La pleine conscience, elle, produit un changement de l’intérieur. C’est un processus naturel et organique qui se déroule de la façon et au rythme qui nous conviennent. C’est le fin du fin en matière de médecine naturelle.

QU’EST-CE QUE LA PLEINE CONSCIENCE ?

Il ne faut pas devenir bouddhiste ni participer à une retraite silencieuse d’une semaine pour ressentir les bienfaits de la pleine conscience. C’est une faculté que nous possédons tous et que nous pouvons tous cultiver. Depuis quelque temps, la pleine conscience est devenue un concept populaire, qui est d’ailleurs de plus en plus accepté et étudié dans les domaines de la science, de la santé et de l’éducation. La pleine conscience n’a cependant que peu d’utilité si elle ne reste qu’un concept ; c’est lorsqu’on l’apprend et qu’on l’utilise qu’elle se transforme en un puissant outil pour actualiser le plein potentiel de la vie de chacun.

La pleine conscience consiste à diriger volontairement votre attention et toute votre conscience à ce qui se passe aussi bien à l’intérieur de vous, dans votre corps, votre cœur et votre esprit, qu’à l’extérieur de vous, dans votre environnement.

La pleine conscience, c’est l’attention sans jugement ni critique.

Dans l’alimentation en pleine conscience, nous ne comparons pas, nous ne jugeons pas. Nous sommes simplement témoins des nombreuses sensations, pensées et émotions que suscite en nous l’acte de nous nourrir. Cette attitude simple, franche et directe est néanmoins adoucie par une certaine bienveillance tout comme elle pique notre curiosité.

La pleine conscience se fonde sur la reconnaissance du fait que, lorsque nous ignorons ce que nous voyons, touchons ou mangeons, c’est comme si ces réalités-là n’existaient tout simplement pas. Si nous sommes distraits ou absents lorsque notre enfant ou notre conjoint nous parle, nous ressortons tous insatisfaits de cet échange, en manque de communication et d’intimité. Si nous mangeons en regardant la télévision, distraits, sans savourer les aliments, ceux-ci entrent en nous sans que nous nous en rendions vraiment compte. Nous restons alors sur notre faim, non rassasiés, et nous nous levons de table à la recherche d’autre chose qui pourrait nous nourrir.

En appliquant la pleine conscience à notre alimentation, nous pouvons apprendre à être présents dans l’acte de manger. Cela paraît tellement simple, d’être conscients de ce que nous mangeons, mais il semble que nous ayons perdu cette façon de faire. L’alimentation en pleine conscience est un moyen de retrouver le plaisir de simplement manger, de simplement boire.

Pour le maître zen Thich Nhat Hanh, la pleine conscience est un véritable miracle. Il semble bien qu’il ait raison. Lorsque nous apprenons à utiliser cette aptitude d’une grande simplicité et que nous découvrons par nous-mêmes tout son potentiel, elle devient effectivement miraculeuse. Elle peut transformer l’ennui en curiosité, la nervosité maladive en bien-être et le négativisme en gratitude. Lorsque nous utilisons la pleine conscience, nous nous rendons compte que tout phénomène, oui, tout phénomène auquel nous portons notre entière attention commence à s’ouvrir et à révéler des facettes de l’univers que nous n’avions jamais soupçonnées. Dans toute mon expérience de médecin et de professeur de zen, je n’ai trouvé rien qui égale cette approche.

Un nombre important et grandissant d’études scientifiques confirment le potentiel de guérison étonnamment fiable qu’on attribue à la pleine conscience. Jon Kabat- Zinn de la faculté de médecine de l’Université du Massachusetts, a ainsi créé un programme de réduction du stress par la pleine conscience (.Mindfulnes-Based Stress Reduction — MBSR). Les premiers participants à qui il a enseigné ses techniques de MBSR, qui souffraient tous de maladies et de douleur chronique, lui avaient été adressés par leur médecin en dernière instance, après l’échec d’autres traitements médicaux. Ses résultats très encourageants l’ont ensuite incité à étendre son expérience à de nouvelles maladies. D’autres médecins et thérapeutes ont appris les techniques de MBSR et les ont eux-mêmes appliquées avec succès à une variété de troubles de santé. Les revues médicales et de psychologie contiennent maintenant de nombreux articles décrivant les bienfaits de la MBSR dans les cas d’affections aussi diverses que l’asthme, le psoriasis, les maladies du cœur et la dépression. »

La suite ………….dans 48 heures.

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 » Si j’écris ce livre, c’est pour proposer une solution à une forme de souffrance inutile et pourtant de plus en plus répandue. Nos batailles avec la nourriture nous causent en

effet une immense détresse émotionnelle faite de culpabilité, de honte et de dépression. En tant que médecin, j’ai aussi vu comment nos problèmes alimentaires peuvent entraîner des maladies débilitantes et même une mort précoce.

Selon le département de la Santé des Etats-Unis, près de deux adultes américains sur trois sont obèses ou préobèses. On estime aussi à plusieurs millions le nombre d’Américains qui souffrent d’anorexie ou de boulimie. Certains parlent d’une épidémie de «troubles de l’alimentation»; je préfère, pour ma part, y voir un déséquilibre grandissant de notre relation avec la nourriture. Une des causes primaires de ce déséquilibre est en fait la carence en un nutriment essentiel à l’humain : la pleine conscience. La pleine conscience, c’est l’acte par lequel nous portons une attention entière et dénuée de tout jugement à l’expérience du moment présent. Mon livre explore les façons d’utiliser cette pleine conscience pour nous libérer des habitudes alimentaires malsaines et pour améliorer notre qualité de vie dans son ensemble.

Devant l’échec des méthodes actuelles, le besoin d’une nouvelle approche pour traiter les problèmes alimentaires est criant. Les recherches montrent, par exemple, que peu importe le régime amaigrissant que les gens suivent et peu importe le type d’aliments qu’ils adoptent ou qu’ils abandonnent, ils ne perdent en moyenne qu’entre huit et onze livres (entre 3,6 et 5 kilos) qu’ils reprennent en plus ou moins un an. Seuls quelques individus réussissent à perdre un poids important de façon définitive. Il est donc évident que les régimes amaigrissants ne constituent pas une véritable solution.

Nous avons aussi cherché à régler nos problèmes de poids en modifiant la composition de nos aliments, dans l’espoir de pouvoir ainsi maintenir notre façon déséquilibrée de manger tout en évitant ses effets pernicieux. Nous avons donc éliminé les calories, le gras, le sucre et le sel pour ajouter des protéines, des vitamines, des fibres, du gras artificiel et des édulcorants chimiques. Cette guerre qui se mène sur le terrain de la nourriture a été pour les entreprises productrices d’aliments transformés l’occasion d’accroître leurs profits, mais elle n’a eu aucun effet sur nos tours de taille ni sur notre besoin de retrouver une manière saine de nous alimenter.

Une autre approche a consisté à s’attaquer à la graisse accumulée dans nos corps, que ce soit par des régimes draconiens, par une activité physique compulsive ou par la liposuccion. Nos cellules de graisse font pourtant leur travail de leur mieux pour nous aider à conserver notre chaleur et pour nous fournir un combustible d’urgence dans les périodes de vaches maigres. Bien sûr, ces cellules peuvent être retirées à l’aide d’une chirurgie, mais, si nous continuons à ingérer trop de calories, de nouvelles cellules adipeuses vont se créer pour remplir consciencieusement leur rôle de réserves d’énergie.

Nous avons aussi essayé d’autres méthodes qui portent atteinte au corps. Ainsi, la plupart des grands hôpitaux ont maintenant un département de médecine bariatrique, où l’on traite l’excès de poids par des chirurgies et un ensemble de soins postopératoires. Ces interventions consistent à réduire le volume de l’estomac ou encore à détourner les aliments de leur trajectoire normale dans l’intestin pour empêcher leur absorption complète. La personne dont le volume de l’estomac a été réduit ne peut manger qu’une demi-tasse à une tasse d’aliments à la fois, sinon elle éprouve des douleurs, des nausées et d’autres malaises. Quant à la méthode de malabsorption, elle peut entraîner une diarrhée chronique et nécessiter la prise de nombreux suppléments alimentaires afin d’éviter la malnutrition. Certes, la chirurgie peut aider les gens à perdre du poids et enrayer les problèmes découlant de l’obésité, tels que le diabète. Cependant, plusieurs années après une telle chirurgie, il semble que de nombreux patients recommencent à prendre du poids et que seulement une personne sur dix arrive effectivement à maintenir le poids visé. Et, pourtant, chaque année, des centaines de milliers d’individus subissent cette chirurgie coûteuse (au moins 25 000 dollars US) et risquée (au moment d’écrire ce livre, on sait qu’un patient sur cent en meurt et qu’un sur dix subit de graves complications nécessitant souvent une nouvelle chirurgie). En fait, les coûts liés à ces traitements les rendent véritablement inaccessibles à la plupart des gens.

(Dr BUENOS : je ne suis pas d’accord avec cette vision de la chirurgie qui mélange les résultats de différentes techniques très différentes et qui rapportent des chiffres faux, me semble t’il en France, et qui ne tiennent pas compte des prises en charges multi-disciplinaires actuellement proposées)

Les personnes ayant subi une chirurgie bariatrique sont forcées de changer leurs habitudes alimentaires et de manger de façon pleinement consciente, sinon elles s’exposent à de graves malaises. De nombreux patients apprennent toutefois à déjouer les restrictions que leur impose leur anatomie intestinale altérée, et, par conséquent, ils reprennent du poids.

(Dr BUENOS : Jan Chozen Bays évoque là les techniques malabsorptives comme le By pass. Cela ne s’applique pas aux techniques restrictives telle que la Sleeve gastrectomy)

On observe aussi chez un bon nombre de ces patients l’apparition de «dépendances de transfert» à l’égard de l’alcool, du jeu, de la consommation ou de la sexualité.

Si les régimes amaigrissants et la chirurgie ne constituent pas des traitements vraiment efficaces pour les adultes, ils ne seront certainement pas plus utiles aux vingt pour cent d’enfants américains qui sont actuellement obèses ou préobèses. Jusqu’à il y a environ dix ans, nous, les pédiatres, ne rencontrions que rarement des enfants avec des problèmes de surpoids dans nos cliniques. Ces cas sont maintenant courants, tout comme le sont les cas de complications graves comme le diabète. Certains chercheurs prédisent qu’en raison des déséquilibres qui caractérisent notre relation avec la nourriture et l’alimentation la durée de vie de la génération actuelle sera plus courte que celle de la génération précédente. Cependant, pour éviter de créer chez les jeunes enfants une névrose et une obsession autour de leur régime alimentaire et de leur poids, il nous faut trouver une nouvelle approche du problème.

Des défis analogues se posent d’ailleurs dans la recherche de solutions pour les personnes dont le poids chute dangereusement à cause de l’anorexie ou de la boulimie. Le traitement médical, comportant l’hospitalisation, l’alimentation par voie intraveineuse et l’alimentation liquide par sonde gastrique, ne produit souvent qu’un gain de poids temporaire.

La situation est claire : les pays développés sont aux prises avec une grave épidémie de déséquilibres alimentaires. Il est urgent de trouver un traitement efficace aussi bien pour les enfants que pour leurs parents, un traitement abordable ou même gratuit qui pourrait être utilisé par tous, un traitement qui, au moins, serait dépourvu de tout effet indésirable et, mieux encore, aurait des effets secondaires positifs.

Le meilleur traitement en serait un qui pourrait être initié avec la formation et l’encadrement de professionnels, mais qui serait suffisamment motivant et facile à suivre pour que les gens le maintiennent à long terme de façon autonome. Ce traitement devrait être accessible aux personnes de tout âge et de toute condition sociale, notamment aux enfants. Il devrait avoir un effet immunisant qui empêcherait les enfants de se retrouver plus tard avec de véritables troubles de l’alimentation. Il devrait servir de ferme soutien à ceux qui sont déjà engagés dans un traitement médical ou chirurgical. Et, idéalement, ce traitement produirait des changements durables et définitifs.

La pleine conscience est le seul traitement que je connaisse qui répond à tous ces critères. La pleine conscience traite nos déséquilibres à leur source. Le problème n’est pas dans nos aliments. Ce ne sont que des aliments. Ils ne sont ni bons ni mauvais. Le problème n’est pas non plus dans nos cellules adipeuses, ni dans notre estomac ni dans notre intestin grêle. Toutes ces parties de nous-même font simplement et tranquillement leur travail. La solution à long terme ne consiste pas à consommer des aliments dont les nutriments ont été supprimés, ni à mutiler des organes sains ni à provoquer volontairement une maladie secondaire grave, la malabsorption. La source du problème est dans nos pensées et dans nos émotions, dans notre cerveau et dans notre cœur. Et la pleine conscience est l’outil parfait pour cette délicate opération qui consiste à mettre au jour les mécanismes intérieurs de ces deux organes essentiels. La pleine conscience est le catalyseur parfait pour mettre en mouvement le processus de leur guérison totale.

Ce livre a été inspiré par l’enthousiasme généré par les retraites d’alimentation en pleine conscience que nous animons au monastère zen où je vis et enseigne. Parmi nos nombreux ateliers et retraites, les retraites d’alimentation en pleine conscience semblent celles qui suscitent le plus d’engouement et de satisfaction devant le pouvoir de cette approche de jeter de la lumière sur un aspect aussi vital de notre existence, et ce, même chez les gens qui n’ont que peu d’expérience de la méditation. Alors que l’absence de conscience dans l’acte de se nourrir entraîne des souffrances profondes et inutiles, la pleine conscience appliquée à l’alimentation nous permet d’accéder à un univers de découvertes et de plaisirs. Un univers qui restait caché, juste-là, sous notre nez, littéralement.

Je souhaite sincèrement que ce livre vous ouvre à la joie de ces actes simples de manger et de boire, et que vous trouviez dans la nourriture une satisfaction authentique, profonde et durable, et un plaisir soutenu tout au long de votre vie. »

Dr BUENOS : Au sein du réseau ROSA, nous sommes pleinement convaincus que l’alimentation en pleine conscience a sa place dans la prise en charge de l’obésité. Le Dr BONDON (psychiatre comportemental) la développe et propose déja aux patients du réseau des séances collectives d’initiation plusieurs lundi consécutifs. Ne pas hésiter à prendre contact avec lui au 04 67 11 25 41.

J’exprimerai 2 réserves majeures à l’introduction de Jan Chozen Bays, la première est qu’à mon avis l’alimentation pleine conscience est un outil très intéressant et utile dans la prise en charge de l’obésité, mais elle n’est pas l’outil miracle qui solutionnera le problème.

Au sein du réseau ROSA, nous pensons que la solution est multifactorielle et nécessite une prise en charge multiple : diététique, d’activité physique encadrée, de travail de la silhouette, de conseil en image et ……. parfois aussi de chirurgie.

La 2° réserve majeure est que Jan Chozen Bays met toute la chirurgie de l’obésité dans un même sac, or les techniques actuellement proposées sont très différentes avec des complications, des résultats à court et long terme très différents selon qu’il s’agisse d’un bypass ou d’une sleeve gastrectomy.

Nous pensons en particulier au sein du réseau ROSA que la sleeve gastrectomy encadrée par une prise en charge complète (qui inclut l’alimentation pleine conscience …..lol) aura de meilleurs résultats tant fonctionnels que sur la perte de poids à long terme.

Pour cela , nous ne nous contenterons pas d’un ressenti de patients qui viennent en séminaire ou en consultation, mais nous faisons une évaluation prospective.

Les premiers résultats des résultats des patients pris en charge en 2013 dans le réseau seront publiés au mois de décembre 2013 sur le site www.reseau-obesite-rosa.fr .

 

 

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Si de nombreux facteurs sont aujourd’hui impliqués et documentés, comme les facteurs de mode de vie ou les facteurs environnementaux, la question de l’influence du « génétique » reste posée : Jusqu’à quel point nos gènes sont-ils responsables d’un surpoids ou d’une obésité chronique ?

Une étude new-yorkaise identifie un « drôle » de gène, CEP19, dont l’absence semble entraîner à la fois obésité morbide et…sédentarité.

Les chercheurs du Mount Sinai (New York) et d’autres instituts américains et israéliens ont séquencé et comparé l’ADN des membres d’une même famille, sur plusieurs générations, affectés et non affectés par l’obésité. Certains membres de la famille présentait une obésité morbide (IMC = ou> 40 kg /m2). Toutes les personnes touchées par cette obésité avaient un poids normal à la naissance, leur obésité s’était développée autour de l’âge de 3 ans, leur pression artérielle était élevée et elles présentaient des symptômes de la maladie du foie gras. La grande majorité des membres atteints d’obésité morbide présentaient un syndrome métabolique. Les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang de 13 membres de la famille atteints d’obésité et de 31 membres non atteints.

L’analyse ADN montre que 90% des membres de la famille atteints d’obésité ont une copie anormale du gène CEP19, qui code pour une protéine présente dans de nombreux tissus de l’organisme.

Les chercheurs ont donc voulu reproduire les effets de cette anomalie du gène CEP19 chez des souris génétiquement modifiées. Ils constatent que les souris dépourvues de ce gène ont un poids corporel 2 fois plus important, 2 fois plus de graisse corporelle, mangent plus et bougent moins. En plus, dès 18 semaines, elles présentent une intolérance au glucose donc une susceptibilité au diabète.

C’est un nouveau gène identifié, impliqué dans le développement de l’obésité et de la sédentarité, ce qui fait son intérêt et sa spécificité. Cependant, ce n’est pas le seul gène en cause : On peut citer le bien connu FTO , mais aussi KSR2, ou encore BMP8B, et il  y a probablement de nombreux autres facteurs génétiques impliqués. Cependant, c’est une nouvelle cible moléculaire pour le développement de traitements de l’obésité comme de la malnutrition. Mais il reste, par des études plus larges à estimer la prévalence de cette mutation chez les patients obèses.

 

Source: The American Journal of Human Genetics November 21 2013 doi:10.1016/j.ajhg.2013.10.025 Morbid Obesity Resulting from Inactivation of the Ciliary Protein CEP19 in Humans and Mice

 

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Un livre, c’est un détonateur qui sert à faire réagir les gens », prévient l’écrivaine Amélie Nothomb. J’espère que celui-ci produira cet effet, qu’il ouvrira des débats, qu’il

créera des échanges, bref, qu’il vous ébranlera !

Bien des individus possèdent d’excellentes capacités d’adaptation. Pour eux, c’est à la fois leur plus grande force et leur zone de vulnérabilité, une sorte de talon d’Achille qui passe trop souvent inaperçu parce que la culture dominante à laquelle tout le monde adhère sans réfléchir nous pousse à aller plus loin que ce que nous devrions et, en plus, dans la mauvaise direction. Ainsi, les Big Mouth vont en abuser : institutions, gouvernements, patrons, vendeurs de rêves, etc.

Trop de gens souffrent en silence, se sont fait avoir, sont laissés pour compte parce qu’on les a bêtement – classés dans les catégories « hors d’usage » ou « sous-adaptés ». Ils se croient malhabiles ou inférieurs à leurs semblables alors qu’en vérité ils en font trop et trop.

Il me semble à propos ici de citer un passage du livre Les quatre clefs de l’équilibre personnel, écrit conjointement par Jacques Lafleur, psychologue, et Robert Béliveau, médecin :

« Quand on va mal, on court chez son médecin pour qu’il cherche une solution rapide à notre problème. Mais les traitements médicaux ne donnent pas souvent les résultats escomptés : tôt ou tard, la fatigue, l’anxiété, les sentiments dépressifs refont surface. On souffre à nouveau et l’on désespère de trouver un remède au mal qui nous afflige.

Il y a pourtant moyen de recouvrer la santé. Pour y arriver, il faut aborder notre souffrance plus globalement.

Le mal de vivre n’a pas son origine dans le corps, mais dans notre vie. C’est elle qu’il faut soigner […].

Cessez de vous suradapter : ce sera le meilleur investissement de votre vie, le plus rentable en fonction du coût total.

Ne vous piégez plus dans ce cercle vicieux et malsain. Pensez plutôt comme les aquariophiles chevronnés. Quand un poisson est malade, ils traitent l’eau de l’aquarium, car ils savent que c’est elle qui en est la cause. Alors, comme eux, agissez sur votre environnement – votre aquarium – chaque fois que vous soupçonnez que c’est lui qui vous rend malade ou qui vous empêche de vous sentir pleinement satisfait.

Jacques Languirand soulève à sa façon la question : « Mais jusqu’où peut-on se conformer sans perdre son autonomie et sa liberté? C’est là la question. La pression exercée par le milieu est telle qu’il est difficile de s’y soustraire, même relativement, sans être perçu comme déviant et risquer l’exclusion. Mais la difficulté de résister au processus d’intégration est d’autant plus grande que nous percevons mal les normes qui nous gouvernent. Comme le poisson ne perçoit pas qu’il est prisonnier d’un aquarium. » Il emploie même une expression fort savoureuse, empruntée à Jean-Yves Leloup, un des pionniers de la psychologie transpersonnelle en France : souffrir de la « normose ». Cela suggère un penchant excessif vers tout ce qui définit la normalité statistique. Pas mal comme mot clé à ajouter à votre dictionnaire personnel !

Avant de terminer, si vous trouvez que ce n’est pas simple de mettre en application tout ce que vous avez lu dans ce livre, rappelez-vous au moins cette phrase : Personne ne vous a jamais promis que ce serait facile d’être un petit pingouin sur la planète Terre.

Je vous invite donc sincèrement à chercher et à trouver la meilleure banquise, celle qui vous conviendra le mieux.

Et, par-dessus tout, n’oubliez jamais le principe du petit pingouin qui stipule que tout environnement ou toute relation contraire à vos besoins entraînera immanquablement votre perte, tôt ou tard.

Fin …………………

Dr BUENOS : on ne se lasse pas de lire Denis DOUCET.

Merci à son livre « le principe du petit pingouin ».

Merci pour ses multiples leçons de vie …………………

 

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Avant dernier extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

Ramenez les considérations de votre vie à l’échelle humaine ; cela s’appelle de l’humilité. En même temps, voyez grand ; cela s’appelle avoir du courage.

Solidarisez-vous et recherchez ceux qui travaillent comme vous à trouver leur propre banquise ; ils vous inspireront.

« Croire, c’est toujours s’exposer à être trompé », nous rappelle Françoise Dumoulin-Tessier. C’est juste. Mais avons- nous les moyens de ne croire en rien ? Je ne le pense pas. Alors, croyez en quelque chose, en quelqu’un, en ce que vous voulez, mais choisissez-le vous-même, ne vous fiez pas aux modes qui ne savent rien de vous.

Évitez les standardisations ; elles ne vous seront d’aucun secours. Vous devez mener une vie toute personnelle, la vôtre, pas une vie normalisée.

Faites quelque chose pour que ça change. Adaptez-vous moins à ce qui vous est nuisible et faites plus de place à ceux qui vous font du bien. Cela peut paraître simple, mais plusieurs hésitent, font du surplace bien longtemps avant de se décider.

On dit : « Qui veut faire quelque chose trouve le moyen ; qui ne veut rien faire trouve une excuse. » Et une autre phrase que j’aime bien : « Par la rue Plus tard, on arrive à la place Jamais. » À vous de décider, mais décidez-vous !

Je vous résume un rêve que j’ai déjà fait et qui m’apparaît ici pertinent. Il portait sur la naissance d’un troisième enfant – j’en ai déjà deux dans la vraie vie – et de l’implication de s’en occuper longtemps. Dans mon rêve, j’étais hésitant devant l’éventualité de recommencer la période des biberons, des nuits de sommeil écourtées, des pipis au lit, etc.

Quand on amorce un renouveau dans sa vie – comme l’invitation de ce livre à revoir un certain nombre de choses dans vos choix, attitudes, priorités, comportements, modes de pensée, etc. -, on doit, comme un parent le ferait, s’occuper activement pendant longtemps de ce «nouveau moi», si vous me permettez l’expression. Cette version de soi métamorphosée, ce nouveau départ, ce nouveau-né.

Cela demande du travail, il est vrai. Et, comme dans mon rêve, on hésite à s’embarquer quand on en a déjà plein les bras et qu’on se sent en mode survie. Étant donné que notre énergie est à son plus faible, comment pourrait-on donner un coup de barre dans de telles conditions ?

C’est là que vous devez faire confiance à votre instinct et consentir à puiser dans votre second souffle, cette réserve secrète d’énergie qui est encore là quelque part en vous, mais qui, jusqu’à présent, refusait de se pointer le nez parce que vous en auriez fait mauvais usage en vous adaptant encore plus.

Au fond de vous-même, il persiste encore de la vie, un potentiel de joie de vivre qui n’attend qu’une occasion sérieuse de renaître mais qui vous imposera ses conditions : votre énergie devra servir vos besoins et non Big Mouth. Si vous respectez cette règle, tout deviendra possible et vos forces renaîtront des cendres. C’est très probable, en tout cas. Il émergera alors le « meilleur de soi », pour paraphraser le titre d’un ouvrage de Guy Corneau, psychanalyste.

Qu’avez-vous à perdre d’essayer ? Ne rien faire ne va que vous enfoncer encore plus. Alors…

« Le commencement est beaucoup plus que la moitié de l’objectif », disait Aristote. Je comprends cette phrase dans le sens que le plus dur est de s’y mettre. Après, l’élan initial vous facilitera les choses. Chaque gain vous encouragera vers la prochaine étape.

Dépassez les souhaits passifs et attentistes («J’aimerais», «J’espère») pour entrer dans la décision ferme d’agir («Je veux », «Je vais »). Ne remettez plus à demain le fait de vivre en fonction de qui vous êtes. Voyez-y, il en est grand temps. Une fois que vous serez mort, il sera trop tard.

Profitez-en également pour apprendre par cœur cette citation d’Alan Keightley : « Un jour ou l’autre, les gens réalisent brusquement qu’ils ne sont pas obligés de vivre comme on leur avait dit. »

La fin ………..demain.

Dr BUENOS : Denis DOUCET nous régale d’un florilège de citations que nous pouvons méditer , mais surtout …….appliquer .

 

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Extrait du livrede Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

À petites doses, nous sommes tous un peu Big Mouth certains jours, et ce n’est pas grave du tout. C’est normal que parfois nous nous préoccupions peu du besoin réel de l’autre. Une petite touche d’égoïsme n’est pas dramatique.

Là où ça se complique, c’est quand vous en faites un mode de vie, un modus operendi relationnel constant. Là, comme pour le reste, vous allez obtenir techniquement ce que vous voulez des autres (promotions, relations sexuelles d’un soir, privilèges, acceptation naïve de vos demandes, admiration, etc.), mais vos besoins humains vont fondre comme neige au soleil.

Parvenir à manipuler quelqu’un vous assure un gain en surface, mais au fond, cela aura le goût d’un bout de plastique ! Une fois tout le monde bien manipulé et à votre merci autour de vous, vous allez être seul au monde, car on va finir par vous détester, non sans raison.

Vous devrez fréquenter des Big Mouth comme vous, petit cercle fermé de personnes qui cherchent à camoufler lamentablement leur vide existentiel par le récit de leurs prouesses de manipulation, que d’autres relanceront par de meilleurs coups (!), et qui finiront par vous ennuyer tellement que votre cinquième verre de whisky n’arrivera plus à faire passer ce tissu de mensonges cousus de fils blancs.

Il vous restera l’option d’embourber votre banquise de produits et services que votre argent vous permettra de vous procurer, desquels vous aller jouir et vous amuser pendant quelque temps. Puis, vous serez à nouveau envahi d’un ennui mortel et vous finirez, un jour ou l’autre, par décéder d’une surdose de cocaïne ou de l’infarctus classique du bourreau de travail. Sinon, vous mourrez très vieux en vous imaginant avoir réussi votre vie, entouré de faux amis qui vous « aiment » pour votre argent et vos contacts utiles pour eux. Car, c’est bien connu, les Big Mouth n’attirent que les profiteurs.

La suite et fin ……………..demain

 

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