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association obesite handicap

Selon Nice Matin :

Une plainte déposée auprès du procureur de la République de Nice, des locaux fermés, des intervenants floués, une enquête de la CPAM et de l’Agence régionale de santé. L’association niçoise Obésité handicap semble partir à vau-l’eau.

« Non seulement la CPAM a été arnaquée mais, surtout, des gens précaires, fragiles, parfois sous tutelle, ont payé parfois jusqu’à 350 euros pour rien », confie Eric, témoin privilégié « des dérives de l’association ».

Les objectifs d’Obésité Handicap paraissent a priori louables. L’association, présidée par une ancienne obèse, sommelière de formation, est de proposer un coaching pluridisciplinaire aux personnes qui souffrent d’un surpoids invalidant. Exercices physiques sous la direction d’un coach sportif, séances avec un psychologue, un sophrologue, cours de cuisine avec une diététicienne…

L’association obtient un agrément par les autorités sanitaires pour son programme d’éducation thérapeutique et passe des conventions avec des hôpitaux publics et des cliniques privées. Elle réunit ainsi environ 130 adhérents.

Des particuliers et la CPAM floués.

Le concept a du succès : l’association essaime à Lyon, Sens, Paris, Bordeaux… En 2012, près de 300 000 euros auraient été perçus par l’association. Aussitôt siphonnés par des sociétés gérées par la présidente de l’association.

En l’absence de bilan comptable, pas facile de connaître la destination et l’utilisation de cet argent qui disparaît des comptes de l’association.

Endettée, Obésité Handicap finit par fermer son siège de Nice le 15 septembre dernier. Le trésorier de l’association a également déposé une plainte contre la présidente. Il estime avoir été escroqué de plus de 30.000 euros.

Une travailleuse handicapée, sous contrat aidé, se retrouve sur la touche. Pendant ce temps, la présidente de l’association passe un contrat avec un club de rugby, lance les invitations pour une réunion publique dans une clinique de Nice, bref, continue son activité commerciale.

Dans le secteur public, l’association devient de plus en plus suspecte. Le CHU de Nice vient ainsi de rompre toute relation avec elle.

La CPAM des Alpes-Maritimes réclame, elle, plus de 60.000 euros à l’association. C’est le montant d’une subvention allouée alors que l’association est « dans l’impossibilité de présenter l’ensemble des documents afin de justifier du bon usage des fonds publics.»

Son directeur a déposé une plainte pour « abus de confiance ». « Une enquête préliminaire est en cours », a confirmé le parquet de Nice.

 

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