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manger en pleine conscience

 » Si j’écris ce livre, c’est pour proposer une solution à une forme de souffrance inutile et pourtant de plus en plus répandue. Nos batailles avec la nourriture nous causent en

effet une immense détresse émotionnelle faite de culpabilité, de honte et de dépression. En tant que médecin, j’ai aussi vu comment nos problèmes alimentaires peuvent entraîner des maladies débilitantes et même une mort précoce.

Selon le département de la Santé des Etats-Unis, près de deux adultes américains sur trois sont obèses ou préobèses. On estime aussi à plusieurs millions le nombre d’Américains qui souffrent d’anorexie ou de boulimie. Certains parlent d’une épidémie de «troubles de l’alimentation»; je préfère, pour ma part, y voir un déséquilibre grandissant de notre relation avec la nourriture. Une des causes primaires de ce déséquilibre est en fait la carence en un nutriment essentiel à l’humain : la pleine conscience. La pleine conscience, c’est l’acte par lequel nous portons une attention entière et dénuée de tout jugement à l’expérience du moment présent. Mon livre explore les façons d’utiliser cette pleine conscience pour nous libérer des habitudes alimentaires malsaines et pour améliorer notre qualité de vie dans son ensemble.

Devant l’échec des méthodes actuelles, le besoin d’une nouvelle approche pour traiter les problèmes alimentaires est criant. Les recherches montrent, par exemple, que peu importe le régime amaigrissant que les gens suivent et peu importe le type d’aliments qu’ils adoptent ou qu’ils abandonnent, ils ne perdent en moyenne qu’entre huit et onze livres (entre 3,6 et 5 kilos) qu’ils reprennent en plus ou moins un an. Seuls quelques individus réussissent à perdre un poids important de façon définitive. Il est donc évident que les régimes amaigrissants ne constituent pas une véritable solution.

Nous avons aussi cherché à régler nos problèmes de poids en modifiant la composition de nos aliments, dans l’espoir de pouvoir ainsi maintenir notre façon déséquilibrée de manger tout en évitant ses effets pernicieux. Nous avons donc éliminé les calories, le gras, le sucre et le sel pour ajouter des protéines, des vitamines, des fibres, du gras artificiel et des édulcorants chimiques. Cette guerre qui se mène sur le terrain de la nourriture a été pour les entreprises productrices d’aliments transformés l’occasion d’accroître leurs profits, mais elle n’a eu aucun effet sur nos tours de taille ni sur notre besoin de retrouver une manière saine de nous alimenter.

Une autre approche a consisté à s’attaquer à la graisse accumulée dans nos corps, que ce soit par des régimes draconiens, par une activité physique compulsive ou par la liposuccion. Nos cellules de graisse font pourtant leur travail de leur mieux pour nous aider à conserver notre chaleur et pour nous fournir un combustible d’urgence dans les périodes de vaches maigres. Bien sûr, ces cellules peuvent être retirées à l’aide d’une chirurgie, mais, si nous continuons à ingérer trop de calories, de nouvelles cellules adipeuses vont se créer pour remplir consciencieusement leur rôle de réserves d’énergie.

Nous avons aussi essayé d’autres méthodes qui portent atteinte au corps. Ainsi, la plupart des grands hôpitaux ont maintenant un département de médecine bariatrique, où l’on traite l’excès de poids par des chirurgies et un ensemble de soins postopératoires. Ces interventions consistent à réduire le volume de l’estomac ou encore à détourner les aliments de leur trajectoire normale dans l’intestin pour empêcher leur absorption complète. La personne dont le volume de l’estomac a été réduit ne peut manger qu’une demi-tasse à une tasse d’aliments à la fois, sinon elle éprouve des douleurs, des nausées et d’autres malaises. Quant à la méthode de malabsorption, elle peut entraîner une diarrhée chronique et nécessiter la prise de nombreux suppléments alimentaires afin d’éviter la malnutrition. Certes, la chirurgie peut aider les gens à perdre du poids et enrayer les problèmes découlant de l’obésité, tels que le diabète. Cependant, plusieurs années après une telle chirurgie, il semble que de nombreux patients recommencent à prendre du poids et que seulement une personne sur dix arrive effectivement à maintenir le poids visé. Et, pourtant, chaque année, des centaines de milliers d’individus subissent cette chirurgie coûteuse (au moins 25 000 dollars US) et risquée (au moment d’écrire ce livre, on sait qu’un patient sur cent en meurt et qu’un sur dix subit de graves complications nécessitant souvent une nouvelle chirurgie). En fait, les coûts liés à ces traitements les rendent véritablement inaccessibles à la plupart des gens.

(Dr BUENOS : je ne suis pas d’accord avec cette vision de la chirurgie qui mélange les résultats de différentes techniques très différentes et qui rapportent des chiffres faux, me semble t’il en France, et qui ne tiennent pas compte des prises en charges multi-disciplinaires actuellement proposées)

Les personnes ayant subi une chirurgie bariatrique sont forcées de changer leurs habitudes alimentaires et de manger de façon pleinement consciente, sinon elles s’exposent à de graves malaises. De nombreux patients apprennent toutefois à déjouer les restrictions que leur impose leur anatomie intestinale altérée, et, par conséquent, ils reprennent du poids.

(Dr BUENOS : Jan Chozen Bays évoque là les techniques malabsorptives comme le By pass. Cela ne s’applique pas aux techniques restrictives telle que la Sleeve gastrectomy)

On observe aussi chez un bon nombre de ces patients l’apparition de «dépendances de transfert» à l’égard de l’alcool, du jeu, de la consommation ou de la sexualité.

Si les régimes amaigrissants et la chirurgie ne constituent pas des traitements vraiment efficaces pour les adultes, ils ne seront certainement pas plus utiles aux vingt pour cent d’enfants américains qui sont actuellement obèses ou préobèses. Jusqu’à il y a environ dix ans, nous, les pédiatres, ne rencontrions que rarement des enfants avec des problèmes de surpoids dans nos cliniques. Ces cas sont maintenant courants, tout comme le sont les cas de complications graves comme le diabète. Certains chercheurs prédisent qu’en raison des déséquilibres qui caractérisent notre relation avec la nourriture et l’alimentation la durée de vie de la génération actuelle sera plus courte que celle de la génération précédente. Cependant, pour éviter de créer chez les jeunes enfants une névrose et une obsession autour de leur régime alimentaire et de leur poids, il nous faut trouver une nouvelle approche du problème.

Des défis analogues se posent d’ailleurs dans la recherche de solutions pour les personnes dont le poids chute dangereusement à cause de l’anorexie ou de la boulimie. Le traitement médical, comportant l’hospitalisation, l’alimentation par voie intraveineuse et l’alimentation liquide par sonde gastrique, ne produit souvent qu’un gain de poids temporaire.

La situation est claire : les pays développés sont aux prises avec une grave épidémie de déséquilibres alimentaires. Il est urgent de trouver un traitement efficace aussi bien pour les enfants que pour leurs parents, un traitement abordable ou même gratuit qui pourrait être utilisé par tous, un traitement qui, au moins, serait dépourvu de tout effet indésirable et, mieux encore, aurait des effets secondaires positifs.

Le meilleur traitement en serait un qui pourrait être initié avec la formation et l’encadrement de professionnels, mais qui serait suffisamment motivant et facile à suivre pour que les gens le maintiennent à long terme de façon autonome. Ce traitement devrait être accessible aux personnes de tout âge et de toute condition sociale, notamment aux enfants. Il devrait avoir un effet immunisant qui empêcherait les enfants de se retrouver plus tard avec de véritables troubles de l’alimentation. Il devrait servir de ferme soutien à ceux qui sont déjà engagés dans un traitement médical ou chirurgical. Et, idéalement, ce traitement produirait des changements durables et définitifs.

La pleine conscience est le seul traitement que je connaisse qui répond à tous ces critères. La pleine conscience traite nos déséquilibres à leur source. Le problème n’est pas dans nos aliments. Ce ne sont que des aliments. Ils ne sont ni bons ni mauvais. Le problème n’est pas non plus dans nos cellules adipeuses, ni dans notre estomac ni dans notre intestin grêle. Toutes ces parties de nous-même font simplement et tranquillement leur travail. La solution à long terme ne consiste pas à consommer des aliments dont les nutriments ont été supprimés, ni à mutiler des organes sains ni à provoquer volontairement une maladie secondaire grave, la malabsorption. La source du problème est dans nos pensées et dans nos émotions, dans notre cerveau et dans notre cœur. Et la pleine conscience est l’outil parfait pour cette délicate opération qui consiste à mettre au jour les mécanismes intérieurs de ces deux organes essentiels. La pleine conscience est le catalyseur parfait pour mettre en mouvement le processus de leur guérison totale.

Ce livre a été inspiré par l’enthousiasme généré par les retraites d’alimentation en pleine conscience que nous animons au monastère zen où je vis et enseigne. Parmi nos nombreux ateliers et retraites, les retraites d’alimentation en pleine conscience semblent celles qui suscitent le plus d’engouement et de satisfaction devant le pouvoir de cette approche de jeter de la lumière sur un aspect aussi vital de notre existence, et ce, même chez les gens qui n’ont que peu d’expérience de la méditation. Alors que l’absence de conscience dans l’acte de se nourrir entraîne des souffrances profondes et inutiles, la pleine conscience appliquée à l’alimentation nous permet d’accéder à un univers de découvertes et de plaisirs. Un univers qui restait caché, juste-là, sous notre nez, littéralement.

Je souhaite sincèrement que ce livre vous ouvre à la joie de ces actes simples de manger et de boire, et que vous trouviez dans la nourriture une satisfaction authentique, profonde et durable, et un plaisir soutenu tout au long de votre vie. »

Dr BUENOS : Au sein du réseau ROSA, nous sommes pleinement convaincus que l’alimentation en pleine conscience a sa place dans la prise en charge de l’obésité. Le Dr BONDON (psychiatre comportemental) la développe et propose déja aux patients du réseau des séances collectives d’initiation plusieurs lundi consécutifs. Ne pas hésiter à prendre contact avec lui au 04 67 11 25 41.

J’exprimerai 2 réserves majeures à l’introduction de Jan Chozen Bays, la première est qu’à mon avis l’alimentation pleine conscience est un outil très intéressant et utile dans la prise en charge de l’obésité, mais elle n’est pas l’outil miracle qui solutionnera le problème.

Au sein du réseau ROSA, nous pensons que la solution est multifactorielle et nécessite une prise en charge multiple : diététique, d’activité physique encadrée, de travail de la silhouette, de conseil en image et ……. parfois aussi de chirurgie.

La 2° réserve majeure est que Jan Chozen Bays met toute la chirurgie de l’obésité dans un même sac, or les techniques actuellement proposées sont très différentes avec des complications, des résultats à court et long terme très différents selon qu’il s’agisse d’un bypass ou d’une sleeve gastrectomy.

Nous pensons en particulier au sein du réseau ROSA que la sleeve gastrectomy encadrée par une prise en charge complète (qui inclut l’alimentation pleine conscience …..lol) aura de meilleurs résultats tant fonctionnels que sur la perte de poids à long terme.

Pour cela , nous ne nous contenterons pas d’un ressenti de patients qui viennent en séminaire ou en consultation, mais nous faisons une évaluation prospective.

Les premiers résultats des résultats des patients pris en charge en 2013 dans le réseau seront publiés au mois de décembre 2013 sur le site www.reseau-obesite-rosa.fr .

 

 

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Préface d u livre de Jan Chozen Bays par le Dr Gérard APFELDORFER, psychiatre, spécialiste des questions de comportement alimentaire, président d’honneur du GROS (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids) :

« Combien sont-elles,aujourd’hui,les personnes en souffrance avec leur comportement alimentaire et leur poids ?

Combien sont taraudées par l’angoisse, la culpabilité,la honte, le désespoir?

De nombreux facteurs se conjuguent dont les plus importants sont la pression sociale en faveur d’une minceur, et même d’une ultra-minceur, impossible à atteindre pour la majorité de la population. Et la méfiance grandissante vis- à-vis des aliments qui nous sont proposés : l’industrialisation de la production agroalimentaire nous conduit à manger des aliments de provenance et de composition inconnues, des objets comestibles non identifiés, des OCNI, ainsi que les nomme plaisamment le sociologue Claude Fischler.

Le perfectionnisme diététique en vue de préserver sa santé, ce qu’on appelle l’orthorexie, ne fait en pratique qu’alimenter nos angoisses : comment nous assurer de la qualité, de l’innocuité, de la pureté de ses aliments, de leur adéquation? A quel saint nous vouer lorsque la nutrition officielle ne sait offrir qu’un savoir fluctuant, lorsque charlatans et sectes de tout poil nous abreuvent de conseils contradictoires?

Lorsqu’on mange avec sa tête, c’est avec méfiance, la peur au ventre.

Quant au contrôle mental de son alimentation en vue de maigrir ou de ne pas grossir, ce que l’on appelle la restriction cognitive, ou plus communément un régime amaigrissant, on en connaît aujourd’hui les résultats : si le volontarisme fonctionne à court terme, il échoue à moyen terme, et, au-delà de deux à trois ans, on regrossit dans 90 à 95 % des cas, non sans avoir fréquemment développé au passage des troubles du comportement alimentaire, aggravé ses problèmes pondéraux et perdu sa propre estime.

Devenir un «mangeur réflexif», qui mange en fonction de ses croyances, ou des connaissances scientifiques du moment, comme on nous y incite, aggrave finalement nos difficultés : la rationalité entre vite en conflit avec nos appétits, qui enflent au fur et à mesure que nous les négligeons. J’ai envie de ceci, mais je dois manger cela ; j’ai faim, mais ce n’est pas l’heure; je n’ai pas faim, mais c’est l’heure; si je ne mange pas maintenant, je n’en aurai plus ensuite; si je faute, autant aller jusqu’au bout…

Quelle erreur de croire que manger puisse se résumer à faire le plein de carburant à la pompe, à absorber les bons nutriments ! Nous nous remplissons à défaut de nous nourrir, ce qui nous laisse sur notre faim, privés d’un plaisir somato-psychique, d’un temps de communion durant lequel corps et esprit se réunifient, d’un temps de partage, d’ouverture au monde, d’un acte de culture.

Dans cette affaire, nous cessons aussi d’avoir accès à la fonction apaisante, bienfaisante, des bonnes nourritures, pleines de sens, presque toujours grasses et/ou sucrées. Échouant à nous réconforter, nous persistons et mangeons sans faim, sans fin. Mais voilà : de telles conduites nous culpabilisent, nous dégoûtent de nous-mêmes.Voulant éviter les sombres pensées, les émotions pénibles, nous ne faisons qu’en créer de nouvelles. Que faire alors, si ce n’est tenter de nous anesthésier plus encore ?

Enfin, nous souffrons aussi d’une césure, d’un rejet de notre corps. Trop gros, trop mou, trop laid, ne se manifestant à nous que sous la forme de besoins pressants, il devient un objet de haine. Comment ne pas en arriver là, dans ce monde qui, d’une part, assimile beauté et minceur et, d’autre part, ne cesse d’affirmer que nous sommes ce que nous semblons être?

Ce corps haï, nous nous mettons alors à vouloir l’oublier afin d’exister en dehors de lui. Nous nous fantasmons alors en purs esprits, sans plus de sensations corporelles. Malheureusement, le corps, si j’ose dire, ne l’entend pas de cette oreille, et nous adresse alors d’intenses et douloureux messages qui débordent notre volonté : ça se met à manger, ça se met à souffrir.

Jan Chozen Bays est médecin. Elle propose sa thérapie, point par point : il s’agit tout d’abord de redécouvrir le vrai goût des aliments, de réapprendre comment ils se mangent : avec toute l’attention, tout le respect dont nous sommes capables. Nous redécouvrons alors la faim, le rassasiement, la satiété, nos différentes appétences, sensations et émotions, qui traduisent nos besoins, dont la fonction est de nous permettre de consommer les justes quantités des justes aliments, dans le juste moment. Manger en pleine conscience, c’est cela : faire confiance à son corps, à ses mécanismes de régulation. Intuitivement, nous savons ce qui est bon pour nous, si nous savons nous mettre à l’écoute.

En ce qui concerne nos difficultés à vivre nos émotions, à défusionner d’avec nos pensées pénibles, Jan Chozen Bays nous parle de choses simples : le vide et le plein, ce besoin que nous ressentons de colmater les failles, de nous remplir la panse pour nous vider la tête. Notre monde nous propose des désirs manufacturés, clés en main, qui nous entraînent dans une course à l’échalote. La frénésie qui s’empare de nous, nous la voyons comme salutaire puisqu’elle étouffe temporairement cette machine à penser, à résoudre la multitude de problèmes qui nous occupent tant. Jan Chozen Bays nous insuffle son calme, et, tout à coup, nous cessons la lutte avec nous-mêmes.

La démarche de pleine conscience permet encore, grâce à des exercices répétés, de renouer avec son corps, de témoigner sa gratitude à chacune de ses parties. Nos membres, notre ventre, notre poitrine, notre dos, notre cœur, nos poumons, nos viscères, notre tête nous constituent ; nous sommes là, vivants, pensants, ressentants, conscients de tout cela. Comment ne pas être reconnaissants ? Comment aussi ne pas montrer de la compassion vis-à-vis de soi-même?

On reconnaîtra là bien des éléments du bouddhisme. Rien d’étonnant, puisque Jan Chozen Bays est professeur de bouddhisme zen, et désormais abbé d’un monastère zen dans l’Oregon. En ce qui me concerne, je me définis comme laïc de stricte obédience. Mais il me faut bien admettre que je n’ai rien trouvé de plus puissant, à ce jour, que les outils de la méditation en pleine conscience pour aborder les difficultés psychologiques et émotionnelles. Du coup, je me sens débordant de gratitude, de bienveillance, pour ceux qui, au long des millénaires, ont développé ces pratiques, et pour ceux qui, plus récemment, tel le Dr Jon Kabat Zinn, les ont converties en outils psychothérapeutiques remarquablement efficaces.

Ces approches fondent désormais ce qu’il est convenu d’appeler la troisième vague des thérapies cognitivo-comportementales. La première consistait en une attention portée sur les facteurs de maintien des comportements, la deuxième sur les mécanismes de pensée et les croyances conscientes et inconscientes, et la troisième vague fait de l’acceptation émotionnelle l’élément moteur sur lequel il convient d’axer le travail thérapeutique. La méditation en pleine conscience en constitue l’ossature.

Je suis heureux, désormais. Heureux de constater que ce chemin ardu, qui est le mien, qui est celui de Jan Chozen Bays, séduit de plus en plus de thérapeutes et de mangeurs. Ils redécouvrent ce que manger veut dire, deviennent capables de vivre leurs émotions, leurs sensations, leurs pensées, quelles qu’elles soient, sans les fuir ou les combattre, sans développer d’addiction. On appelle cela l’intuitive eating, un mouvement désormais mondial, et vous y serez en bonne compagnie.

Qu’est-ce que la vie, dès lors? Les plaisirs, les douleurs, les joies et les peines se succèdent ; moment après moment, attentivement, nous les vivons, du mieux que nous pouvons. »

Dr BUENOS :

Si cette préface est arrivée à susciter votre intérêt, suivez nous dans la découverte des prochains chapitres du livre de Jan Chozen Bays, « Manger en pleine conscience » que l’on vous conseille d’acheter et de vous approprier.

Nous vous en livrerons quotidiennement des extraits.

La suite ……………demain.

 

 

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