traduction du site en :

Evénements

Avril  2024
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
   
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30  

Informations générales

La capacité de concentrer son mental sur l’expérience immédiate est un des aspects qui peut être amélioré par la pratique de la méditation. Or se concentrer sur le moment présent, grâce à la méditation en pleine conscience, fait baisser les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, confirme cette étude de l’Université de Californie, Davis, qui, pour la première fois, montre dans la revue Health Psychology, une relation directe entre méditation, attention et stress.

Les chercheurs ont travaillé sur les données issues du Shamatha Project, une étude de cohorte portant effets de la méditation sur le corps et l’esprit. Tonya Jacobs, chercheur à l’UC Davis pour le Mind and Brain Institute, auteur principal de l’étude, rappelle que les niveaux élevés de cortisol, une hormone produite par la glande surrénale, sont associés à un stress physique ou émotionnel. Une libération prolongée de cette hormone va entraîner de nombreux effets néfastes sur un certain nombre de systèmes physiologiques.

Ici, les chercheurs ont évalué par questionnaire les différents aspects de l’attention auprès d’un groupe de bénévoles avant et après un programme intensif de 3 mois de retraite et de méditation et mesuré dans la salive, les niveaux de cortisol de ces participants. Au cours de leur retraite, les participants ont été formés à la pleine conscience de la respiration et à la concentration mentale par un maître érudit bouddhiste. Les participants ont également été sensibilisés à la bienveillance, à la bonté, la compassion, la joie et à l’empathie.

Les chercheurs confirment la corrélation entre un score d’attention élevé et un faible taux de cortisol avant et après la retraite. Les personnes dont le score d’attention est accru après la retraite montrent une diminution du taux de cortisol. Plus une personne parvient à mobiliser ses ressources cognitives sur l’expérience sensorielle immédiate et la tâche à accomplir, plus les niveaux de cortisol baissent. Si la recherche ne montre pas de relation de cause à effet, l’association, elle démontrée, suggère que la réduction des niveaux de cortisol peut conduire à la pleine conscience ou l’inverse. De plus, la retraite de méditation montre également des effets positifs sur la perception visuelle, une attention soutenue, le bien-être émotionnel, l’activité du cerveau au repos et l’activité de la télomérase, une enzyme importante pour la santé cellulaire.

Plus simplement, les auteurs indiquent qu’entraîner son esprit à se concentrer sur l’expérience immédiate peut réduire la propension à ruminer le passé ou à s’inquiéter de l’avenir, ces processus-mêmes qui conduisent à la libération de cortisol. Une idée qui n’est pas nouvelle, ajoutent-ils, qui existe depuis des milliers d’années à travers différentes cultures et idéologies mais qui pourtant  commence à peine à être intégrée dans la pratique clinique occidentale, alors que les preuves scientifiques s’accumulent.

Source: Health Psychology doi: 10.1037/a0031362 Mar 25, 2013 Self-Reported Mindfulness and Cortisol During a Shamatha Meditation Retreat.

Articles en rapport

Mardi 02 Avril 2013 sur France 2 à 22h30

bande annonce : régimes : la vérité qui dérange

Un tiers des Français avouent avoir déjà suivi un régime amaigrissant. Et près d’une femme sur deux.

Fin 2010, un rapport officiel de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) passe inaperçu. Pourtant, sa conclusion est accablante : sur un an, 80 % de ceux qui font un régime reprennent les kilos perdus. Pire, il est désormais prouvé que la multiplication des régimes sur plusieurs années contribue à la prise de poids. Un pavé dans la mare que les lobbies étouffent. Avec 20 millions de Français accros aux régimes, la manne financière est trop importante pour que la vérité scientifique mette ainsi tout à terre.

Pourquoi reprend-on du poids quasi systématiquement ?
Pourquoi la multiplication des régimes conduit-elle à la prise de poids ?
En quoi sont-ils dangereux pour la santé ?
Et surtout, quelles sont les solutions pour perdre du poids durablement sans faire de régime ?

Pour répondre à ces questions, le documentaire adopte une écriture originale qui croise trois modes narratifs où se mêlent les histoires d’Ingrid, Sandra et Fabien, une série d’expériences inédites et des séquences courtes de dessins animés ludiques. Ce film est un coup de pied dans la fourmilière des vendeurs de rêves.

Documentaire réalisé par Pierre-François Glaymann et Bruno Victor-Pujebet.
D’après Thibaut Camurat, Pierre-François Glaymann et Bruno Victor-Pujebet.
Conseillers scientifiques : Professeur Jean-Michel Lecerf et Elena Sender.
Produit par Les Bons Clients.
Avec la participation de France Télévisions et Centre national du cinéma et de l’image animée.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ?

Sur le marché américain, la fraude apparaît massive. Une étude menée par Oceana, publiée le 21 février, révèle qu‘un tiers des poissons consommés ne sont pas ce que les clients croyaient acheter.

Pour évaluer l’importance des espèces communes vendues au prix d’une variété bien plus noble – une forme d’escroquerie très rémunératrice –, l’organisation non gouvernementale (ONG) américaine a fait procéder, de 2010 à 2012, à l’analyse ADN de 1 215 échantillons collectés dans 674 magasins d’alimentation et restaurants de 21 Etats.

Les résultats sont sans appel : 33 % des spécimens étudiés ne correspondent pas à l’espèce affichée et portent un étiquetage non conforme à la charte établie par l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA). Le thon et le vivaneau sont les plus mal étiquetés : le premier l’est dans 87 % des cas, le second 59 %. Entre 19 % et 38 % des morues, des flétans et des bars chiliens présentent eux aussi des labels indus, et 7 % des saumons ; 44 % des commerces visités sont concernés. Ce taux grimpe pour les restaurants de sushi, dont les cartes sont fausses dans trois quarts des cas. Les magasins d’alimentation sont touchés dans une moindre mesure (18 %).

L’arnaque est multiforme : elle englobe des poissons d’élevage pseudo-sauvages et des variétés surexploitées, voire en péril, que l’on fait passer pour d’autres dont la survie n’est pas menacée. L’ONG a aussi repéré des produits de la mer déconseillés aux femmes enceintes en raison de leur teneur élevée en mercure, tel le bar, commercialisés sous d’autres noms.

SEULS 2 % DES PRODUITS DE LA MER SONT CONTRÔLÉS

« Il est difficile de déterminer si la fraude s’est produite sur le bateau, pendant le traitement des poissons, au niveau du gros, lors de la vente au détail ou ailleurs », expliquent les auteurs. Les Etats-Unis important 90 % de leur consommation, la traçabilité est très difficile à établir. Or, « les contrôles de la FDA ne portent que sur 2 % des produits de la mer », selon Beth Lowell, directrice de cette campagne. Oceana regrette que non seulement le consommateur soit escroqué, mais qu’il se voie en outre nier le droit de discerner les espèces qu’il souhaiterait préserver, comme le déplore la scientifique Kimberly Warner, principale auteure de cette recherche.

Il n’existe pas d’enquête comparable à l’échelon européen. Mais certaines investigations plus ciblées montrent que des malversations existent aussi de ce côté de l’Atlantique. Une étude publiée dans la revue Fish and Fisheries en 2011 a révélé que respectivement 28 % et 7 % du cabillaud vendu en Irlande et au Royaume-Uni étaient mal étiquetés : la traditionnelle morue est en réalité soit du merlan, soit du lieu jaune ou noir.

Qui goûtera la différence après panure et friture ? Les mêmes relèvent nombre d’impostures en Espagne, où le consommateur paie le kilogramme de merlu d’Afrique au prix de son cousin européen ou américain, autrement dit presque deux fois plus cher. Le WWF s’est, lui, attaché à pister les dépassements de quotas de thon rouge, toujours avec le recours aux analyses ADN.

LA FRANCE IMPORTE 80 % DE SA CONSOMMATION DE POISSONS

Ces défenseurs de l’environnement s’intéressent à ces arnaques aux consommateurs parce qu’elles sont révélatrices d’un grave problème de surpêche. Des livraisons du monde entier remplacent des espèces régionales qui viennent à manquer. Ainsi le pangasius, prisé des grandes surfaces comme produit d’appel, a-t-il débarqué d’Asie sur les marchés occidentaux à partir de 2000. Ce poisson d’eau chaude et saumâtre a mauvaise réputation pour ses conditions d’élevage.

« Heureusement, les gens sont mieux informés et sa consommation a chuté », note Hubert Carré, directeur du Comité national des pêches, qui se souvient d’une affaire de thon tropical trempé dans un bain rouge pour le faire passer pour un congénère plus coloré.

Depuis 2010, l’administration a notamment cherché à savoir combien de lottes « fraîches » étaient préalablement surgelées, quel poids d’eau et d’additifs contenaient les coquilles Saint-Jacques avant leur congélation, combien de juvéniles trop petits se retrouvaient sur le marché… Elle n’est jamais revenue bredouille.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Une enquête de l’association Générations futures met en évidence l’exposition aux pesticides des salariés viticoles.

Si elle n’a été menée que sur un nombre limité de personnes et ne reflète donc pas l’état de la contamination dans toutes les vignes françaises, l’étude établit de façon manifeste la présence accrue de résidus d’herbicides, d’insecticides et de fongicides chez les quinze salariés qui se sont prêtés à l’expérience, en comparaison avec un groupe témoin de dix personnes n’exerçant pas ce métier.

Les professionnels, même quand ils ne manipulent pas directement les pesticides, portent ainsi en moyenne onze fois plus de résidus de phytosanitaires que les autres personnes testées.

Plus de 22 substances ont été détectées, dont de l’azoxystrobine (signalé comme irritant pour les yeux, dangereux pour l’environnement), du zoxamide (irritant pour la peau, très toxique pour l’environnement), et du diuron (interdit en France depuis 2003).

Au moins 45% des molécules repérées sont classées cancérigènes possibles et 36% sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.

Marie-Lys Bibeyran, dont le frère, ouvrier agricole, est décédé d’un cancer en 2009 ajoute : « Les salariés ont du mal à envisager que leur travail puisse avoir un tel impact. Le danger est sous-estimé. Mon frère n’était pas le seul à avoir des saignements de nez. »

Articles en rapport

L’état de santé des usagers de l’aide alimentaire est préoccupant, indique une étude [1] rendue publique vendredi  22 mars. Obésité, hypertension, diabète… les pathologies liées à une mauvaise alimentation sont élevées dans cette catégorie de population.

Réalisée auprès de 2000 bénéficiaires de l’aide alimentaire en 2011 – 2012, l’étude fait état d’une situation « particulièrement préoccupante dans cette population vulnérable », avec « en particulier des prévalences de pathologies liées à la nutrition (obésité, hypertension artérielle, diabète) très élevées ».

L’étude révèle ainsi une prévalence de l’obésité chez les usagers de l’aide alimentaire de 28,8 %, en augmentation par rapport aux résultats de la dernière étude de ce type, réalisée en 2004-2005. C’est chez les femmes que la situation est la plus préoccupante : 35,1 % d’entre elles sont obèses, et 36,3 % sont en surpoids.

L’étude souligne également un écart important entre les consommations de certains groupes alimentaires et les recommandations nutritionnelles, en particulier pour les fruits et légumes et les produits laitiers, même si de légères améliorations ont été observées depuis 2004-2005.

L’évolution favorable de certains marqueurs biologiques de l’état nutritionnel, comme la baisse de l’anémie par carence en fer, « encourage à poursuivre les actions entreprises pour améliorer l’organisation de l’aide alimentaire (diversité des aliments proposés, choix pour les usagers…)  », précise cependant l’étude.

Ces données sont à mettre en regard d’une autre étude, publiée le 21 mars 2013 par l’INRA, selon laquelle le modèle alimentaire français des trois repas par jour reste la norme en région parisienne, sauf pour les personnes les plus précaires. Ainsi, un quart des Franciliens ne font que deux repas par jour. Parmi eux, on dénombre une majorité de personnes à faible revenus et de femmes vivant seules avec des enfants.

Par ailleurs, l’aide alimentaire est souvent « l’unique source d’approvisionnement » de ces populations, pour de nombreux types d’aliments. Ainsi, plus de la moitié (51%) des usagers des structures distribuant des denrées à emporter, déclaraient avoir recours exclusivement à l’aide alimentaire pour se procurer des produits non périssables (pâtes riz, farine, etc.), des conserves et du lait UHT.

Si l’aide alimentaire « semble permettre un accès suffisant à certains aliments, la disponibilité d’autres éléments apparaît insuffisante », note l’étude.

Enfin, l’étude rappelle l’hétérogénéité des profils des usagers de l’aide alimentaire et leurs conditions de vie difficiles, en termes notamment de situations familiales, d’emploi, de logement, ainsi que d’accès et de renoncement aux soins.

[1] L’enquête a été menée en 2011-2012, auprès de plus de 2.000 bénéficiaires de l’aide alimentaire dans 77 structures de distribution de denrées à emporter ou de repas, dans six zones urbaines (Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne).

Articles en rapport

Les résidus d’antidépresseurs présents dans l’eau altèrent le comportement des poissons, au risque de fragiliser l’écosystème, révèle une étude suédoise publiée dans la revue Science.

L’étude publiée par Tomas Brodin, de l’université d’Umea (Suède), et ses collègues, est l’une des rares à analyser l’effet des résidus de médicaments sur la faune sauvage.

Pour cela, les chercheurs ont placé des perches communes (Perca fluviatilis) dans des aquariums dont l’eau contenait l’un des médicaments les plus abondants dans l’environnement, à savoir l’antidépresseur oxazepam, à une concentration de 1,8 microgramme par litre (µg/l), niveau retrouvé dans des eaux de rivière suédoises. Selon l’analyse des enregistrements vidéo, ces poissons présentent un comportement perturbé, développant une plus grande activité et une moindre sociabilité que leurs congénères non exposés. Mis en présence de zooplancton, ils mettent aussi moins de temps à l’ingérer.

A l’état sauvage, cet appétit redoublé pourrait chambouler la chaîne alimentaire, avancent les chercheurs. Selon eux, il demeure toutefois difficile de prévoir l’impact global de ces médicaments. Si les poissons imprégnés d’oxazepam sont plus gourmands, le fait qu’ils soient plus actifs et moins sociables pourrait en faire des proies plus faciles pour leurs prédateurs.

Ainsi que l’a montré l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en 2009, les eaux, qu’elles soient brutes ou traitées, contiennent tout un cocktail de résidus médicamenteux : l’oxazepam y figure en deuxième position, derrière l’anti-épileptique carbamazépine et devant le paracétamol et l’ibuprofène. Autant de signaux alarmants qui ont poussé le ministère de la Santé à lancer un Plan national sur les résidus de médicaments dans les eaux (PNRM) pour la période 2010-2015.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Des scientifiques américains ont réussi à réduire le taux d’alcool dans le sang de souris en utilisant les nanotechnologies, selon le site MIT Technology Review. Ces travaux ont été publiés dans la revue Nature Nanotechnology.

Pour réduire le taux d’alcool dans le sang de ces souris, ils ont utilisé une technique novatrice d’administration de médicaments : des nanocapsules  contenant des enzymes agissant dans le métabolisme de l’alcool. Les enzymes ont un rôle de catalyseur dans de nombreux processus biologiques, dont l’élimination de l’alcool.

Afin de maintenir des protéines stables, les deux chercheurs ont regroupé plusieurs enzymes dans une « coquille à échelle nanométrique ». « Cela imite presque une Organite », précise le professeur Yunfeng Lu, en faisant référence à des structures présentes naturellement dans les cellules et regroupant justement plusieurs enzymes. La coquille empêche ainsi les protéines d’être dégradées par le corps. Les chercheurs ont donc testé ce nouveau procédé en y plaçant deux enzymes qui ont eu pour effet de réduire le taux d’alcool dans le sang des souris.

Cette découverte pourrait créer de nouvelles méthodes d’administration de médicaments.

Yunfeng Lu a ainsi fait référence à la possibilité de prendre oralement ce traitement afin soit de prévenir la montée d’alcool, soit de la soigner.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

L’Etat a été condamné jeudi 22 mars 2013 par la Cour d’appel de Nancy à indemniser l’agriculteur Dominique Marchal qui avait développé un cancer (syndrome myéloprolifératif, reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Epinal) provoqué par des substances contenues dans des pesticides et herbicides.

C’est « une première judiciaire en France », a estimé Maître Lafforgue, l’avocat de M. Marchal.

Pour la première fois en France, l’Etat indemnisera ce type de préjudice. Ce jugement reconnaît que des fautes ont été commises par les fabricants de pesticides.

Cette décision qui devrait faire jurisprudence pourrait avoir comme conséquence la reconnaissance de telles fautes en faveur d’autres agriculteurs dont des dossiers sont en cours d’instruction, informe l’association Générations Futures.

« Nous nous réjouissons d’une telle décision. Elle doit avoir comme conséquence des décisions politiques fortes allant dans le sens d’une exclusion du marché de toutes les substances cancérigènes ou perturbatrices du système endocrinien suspectées », vient de déclarer François Veillerette, le porte-parole de Générations Futures.

Articles en rapport

Consommer trop de caféine pendant la grossesse augmenterait substantiellement le risque de sous-poids du bébé. Une dose de 200 à 300 milligrammes par jour, soit une tasse de café frais ou deux tasses de café en poudre, suffirait à le faire augmenter de 27% à 62%.

À l’origine de ces résultats, il y a un rapport de l’Institut norvégien de santé publique qui a observé les habitudes de consommation de 60 000 femmes enceintes et publié ses résultats dans le périodique BMC Medicine.

De la même manière que les nutriments, l’oxygène ou encore l’alcool, la caféine traverse la barrière placentaire et n’est pas facilement éliminée par le fœtus.

Bilan : pour chaque 100mg de caféine consommés chaque jour par la maman, un nouveau-né d’environ 3,6 kilos perdrait entre 21 et 28 grammes. Pour 200 mg, entre 42 et 56 et ainsi de suite.

Une corrélation indépendante d’autres facteurs comme le tabagisme.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Une série de propositions destinées à lutter contre l’obésité a été formulée au Royaume-Uni par l’Academy of Medical Royal Colleges, qui représente plus de 200 000 praticiens.

L’Académie suggère ainsi l’imposition d’une taxe de 20% sur les boissons sucrées et l’interdiction de l’implantation de nouveaux fast-food à proximité des établissements scolaires.

Elle demande aussi l’interdiction des publicités pour des aliments trop riches en graisses saturées, sucre et sel à la télévision après 21h. Elle préconise par ailleurs que des conseils soient fournis aux nouveaux parents sur la manière de nourrir leurs enfants.

« Le Royaume-Uni est le gros de l’Europe« , souligne le rapport. Parmi les enfants de 10-11 ans, un sur cinq est obèse et un sur trois en surpoids, rappelle encore l’Académie, estimant qu’il s’agit du « plus grave problème de santé publique auquel est confronté le pays ». Elle assure que ces propositions marquent le début d’une campagne où ses membres feront tout pour promouvoir ces changements.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation