Articles en rapport
La petite compagnie Air Samoa établit le prix du billet en fonction du poids du passager.
Cette compagnie affirme que sa formule destinée à lutter contre l’obésité et la hausse des cours du carburant rencontre un franc succès.
Samoa va étendre cette offre aux vols reliant les petites îles du Pacifique à leurs nations insulaires voisines. Des liaisons vers Tonga et les îles Cook doivent être lancées cette année.
« Les personnes obèses reconnaissent que le système pay-by-weight (payez selon votre poids) est le plus juste en dépit du fait qu’ils payent plus qu’une personne plus légère », assure le patron de Samoa Air, Chris Langton
Articles en rapport
Une chercheuse à l’université SMU de Dallas Andrea Meltzer vient de publier une étude dans le journal scientifique Health Psychology aux conclusions surprenantes. Lorsqu’elles sont heureuses en mariage, les femmes auraient tendance à prendre du poids.
Pour arriver à cette conclusion, Andrea Meltzer a interrogé, pendant quatre ans, 169 couples nouvellement mariés et dont c’était le premier mariage. Deux fois par an, les époux ont dû répondre à un questionnaire sur leur satisfaction maritale et la possibilité d’un divorce. En parallèle, leurs poids et taille étaient pris en compte pour calculer leur Indice de masse corporelle (IMC). Au final, la moyenne sur 4 ans indique une prise de poids proportionnelle à l’indice de satisfaction.
Andrea Meltzer a une explication : « les épouses les plus satisfaites de leur mariage avaient moins tendance à envisager la séparation, et avec le temps elles gagnaient du poids. En revanche, les moins satisfaites étaient plus enclines à faire attention à leur ligne pour continuer à plaire à d’autres hommes. »
A noter qu’une précédente étude avait déjà établi que le mariage est souvent associé à la prise de poids et le divorce à l’amincissement.
Articles en rapport
Les antennes relais étaient depuis longtemps soupçonnées d’avoir une incidence sur le fonctionnement du corps humain. Elles ont en tout cas un effet sur celui des rats, comme l’avance une étude menée par des chercheurs de l’université d’Amiens et publiée dans la revue Environnemental science and pollution research international.
Les scientifiques ont exposé treize jeunes rats à des ondes correspondant au niveau mesuré à proximité d’antennes-relais pour téléphone portable, et ce durant six semaines, puis ont comparé les résultats obtenus avec onze rats non exposés. Résultats : les rats soumis aux ondes semblent induire une «sensation de froid» en contractant certains vaisseaux sanguins. «L’adaptation à la température est modifiée», note René de Seze, directeur de recherche à l’Ineris. En outre, ces rats mangent davantage que les autres et ceci aurait pu conduire à une prise de poids. Ces deux premières réactions semblent témoigner d’un besoin accru en énergie de la part des rats, comme si les ondes étaient physiquement éprouvantes. Enfin, le sommeil paradoxal des animaux s’est trouvé perturbé, et ceci pourrait se traduire chez l’homme par «des difficultés de mémorisation ou des troubles d’humeur».
«Les effets sont réels sur le métabolisme à de très faibles niveaux d’exposition», affirme René de Seze.
Articles en rapport
Les viticulteurs qui ont été exposés pendant des années aux insecticides organo-phosphorés utilisés pour la protection des vignes présentent plus de troubles neuro-comportementaux que les ouvriers agricoles non exposés : le risque triple pour le mevinphos fort heureusement interdit d’utilisation par l’Union européenne depuis 2003.
C’est la dernière conclusion de l’étude PHYTONER dont les résultats sont publiés dans l’American Journal of Epidemiology daté du 27 mars 2013.
En tonnes, la France est le premier consommateur de pesticides au sein de l’Europe, et le 4e dans le monde.
Dans cette dernière analyse, l’équipe Inserm Santé Travail Environnement de Bordeaux a utilisé deux nouveaux outils, PESTIMAT et PESTEXPO, qui ont permis de beaucoup affiner l’exposition à ces substances toxiques, pour chaque personne interrogée. « On a essayé de définir au mieux l’exposition aux pesticides, en différenciant les tâches et les périodes, explique Isabelle Baldi, cosignataire de ce travail. Certaines tâches exposent plus que d’autres, comme le nettoyage du matériel à la fin du traitement ou les interventions directes en cas d’incident technique lors de l’épandage. »
La cohorte date de 1995, et concerne des sujets âgés de 40 à 55 qui ont travaillé dans les vignes au moins 1 000 heures par an, pendant 20 ans ou plus sans autre activité professionnelle. Cette dernière publication concerne 443 d’entre eux âgés de 54 ans en moyenne, à la 4e année de suivi (2002-2003) soumis à des questionnaires détaillés sur leurs activités professionnelles, et à 9 tests psycho-neurologiques comparés à 171 ouvriers agricoles non exposés aux pesticides.
La durée moyenne d’exposition aux pesticides était de 33,5 ans : 13,3 % rapportent un épisode d’intoxication.
Pour l’analyse, 11 composés organophosphorés ont été retenus (dont seuls 2 sont toujours commercialisés). L’exposition moyenne cumulée varie de 27 mg à 271 mg (les valeurs maximales allant de 75 mg à 865 mg). L’exposition versus la non-exposition est associée avec une moindre performance aux tests. Aucune relation dose effet n’est apparue mais une augmentation du risque est mise en évidence pour chaque palier de 50 mg de dose cumulée en particulier pour le mevinphos (RR : 3,26).
Les auteurs observent un lien entre l’exposition cumulée aux organophosphates et la performance aux tests (OR : 2,43 pour le MMSE avec le mevinphos), plus prononcé lors des tests de mémoire visuelle et la rapidité aux tests en particulier avec l’un des composés, le mevinphos (OR : 2,43 pour le MMSE).
L’exposition à cet anticholinestérasique interdit depuis 10 ans en France, et plus tôt dans d’autres pays, aurait été comprise entre 1 et 10 mg/jour soit un taux très supérieur à la valeur acceptée de 0,06 mg/j. Ses effets toxiques ne seraient pas seulement liés à l’inhibition de l’acétylcholinestérase mais au stress oxydatif et aux altérations de la neurotransmission.
Cognitive Disorder and Occupational Exposure to Organosphosphates : Results From the PHYTONER Study . 27 mars 2013
Articles en rapport
Les entreprises américaines s’intéressent de près à la santé de leurs salariés. Certaines infligent des pénalités à ceux qui refusent les examens médicaux ou dont la santé est mauvaise.
Chez CVS, une chaine américaine de distribution, notamment de parapharmacie, les salariés sont obligés de passer un examen médical, sous peine de pénalités. (CVS)
Manger trop gras ou fumer exagérément regarde-t-il votre entreprise ? Aux Etats-Unis, le débat fait rage depuis une semaine. Tout est parti d’une grande chaîne de drugstores, CVS qui exige que ses salariés passent un examen médical. Ceux qui ne voudront pas s’y soumettre pourront payer plusieurs centaines de dollars de pénalités par an.
Selon une étude publiée, lundi 25 mars, par le cabinet Aon Hewitt, il ne s’agit pas d’un cas isolé. Quatre entreprises américaines sur cinq pousseraient leurs salariés à passer un examen médical. Telle est la tendance qui se dégage des 800 entreprises interrogées dans cette étude.
Une assurance plus avantageuse pour ceux qui prennent soin de leur santé.
Pour les inciter à soigner leur santé, la plupart de ces compagnies utilisent un système de récompenses : des déductions sur la prime d’assurance ou des cartes cadeaux. Mais elles sont aussi de plus en plus nombreuses à imaginer des pénalités. Celles-ci viseraient les salariés dont les examens médicaux sont mauvais et qui ne font rien pour améliorer leurs résultats au fil des ans.
Pour ces entreprises, c’est « mon argent, mes règles ». Elles préfèrent que leurs plans d’assurance santé couvrent mieux les salariés qui jouent le jeu. En plus des objectifs financiers, le salarié américain aura peut-être bientôt des objectifs de santé.
Articles en rapport
Sile programme d’éradication des tous les branchements ou canalisations en plomb sur le réseau public avance bien, notamment du fait des aides publiques, il n’en va pas de même pour le parc privé. A l’occasion de la journée internationale de l’eau, l’UFC-Que Choisir alerte les pouvoirs publics sur le fait qu’environ 2 à 3 millions de logements privés (soit 15 % des logements en France), sont encore alimentés en eau par des branchements et canalisations en plomb y compris à l’intérieur des immeubles. Il s’agit avant tout de grandes agglomérations, l’Ile de France concentrant un tiers des logements anciens.
Selon les données fournies par l’Agence nationale de l’Habitat (ANAH), seul acteur de l’aide publique, le coût des travaux avoisinerait 1 000 euros par logement. Mais l’agence possède trop peu de moyens.
Le magazine a donc saisi l’ANSES, l’Autorité sanitaire, pour déterminer les risques précis liés à la consommation à long terme d’une eau contaminée au-delà du seuil de 10µg/litre, notamment dans le cas des enfants ; Il demande au gouvernement la réalisation d’un audit à l’échelle nationale pour vérifier l’application de la réglementation dans les bâtiments publics accueillant des enfants (crèches, écoles, etc.) et estimer le niveau d’exposition dans les logements bâtis avant 1960. Il voudrait que les agences de l’eau, chargées de la qualité et de la préservation de la ressource, aident les particuliers de la même manière qu’elles l’ont fait pour les collectivités, en abondant le budget de l’ANAH ;
Enfin, Que Choisir met à la disposition des particuliers, et surtout des copropriétaires, une fiche questions/réponses pour les informer des aspects pratiques du changement de canalisation dans les logements privés.
Articles en rapport
La vitamine D renforce le système immunitaire.
Elle diminue le risque d’infections et l’utilisation d’antibiotiques, à condition d’utiliser une dose adéquate.
Les personnes qui ont une fragilité du système immunitaire et qui prennent un complément alimentaire de vitamine D ont moins d’infections et utilisent beaucoup moins d’antibiotiques que les autres. C’est le constat fait par une équipe de chercheurs suédois. La vitamine D est apportée en petites quantités par l’alimentation mais principalement par l’exposition au soleil.
De précédentes études ont déjà montré une association entre le taux de vitamine D circulant dans le sang et le risque d’infections. Des chercheurs de l’institut Karolinska à Stockholm en Suède ont voulu savoir si le bénéfice de cette vitamine était le même pour les personnes présentant un système immunitaire fragile (déficit en immunoglobulines A ou G).
L’étude a porté sur 140 personnes victimes d’infections hautes chroniques (sinus, gorge, oreilles) qui ont été séparées en 2 groupes. Ils ont reçu de manière aléatoire soit 4000 UI de vitamine D3 par jour soit un placebo pendant un an. Les participants devaient noter leur état de santé au quotidien. Au bout d’un an les chercheurs ont constaté que le groupe ayant reçu la vitamine D avait eu 25% d’infections en moins comparativement au groupe placebo mais surtout que la consommation d’antibiotiques avait été réduite de moitié ! De plus, les taux de vitamine D dans le sang étaient normaux dans le groupe qui a utilisé les compléments et aucun effet secondaire n’a été rapporté.
Les chercheurs expliquent que leurs résultats différent de ceux obtenus par une équipe néozélandaise fin 2012 qui n’avait pas trouvé de différence dans la prévention des infections (1). En effet, l’étude suédoise a utilisé 4000UI par jour alors que l’étude néozélandaise a utilisé 100 000UI par mois et on sait que les doses espacées sont beaucoup moins efficaces, probablement car elles sont moins conformes à ce que peut procurer une exposition régulière au soleil.
Le Dr Peter Bergham qui a dirigé l’étude conclut : « Notre travail a des implications importantes pour les personnes victimes d’infections chroniques ou touchées par une faiblesse immunitaire. De plus la vitamine D pourrait prévenir la résistance aux antibiotiques associée à leur utilisation abusive. A contrario, rien ne laisse penser que la vitamine D puisse aider les adultes dont le taux de vitamine D dans le sang est normal. »
Une conclusion pleine de bon sens mais qui ne doit pas faire oublier qu’en France plus de 80% de la population est touchée par un déficit. C’est donc la grande majorité des français qui pourrait bénéficier d’un complément alimentaire de vitamine D à prendre quotidiennement.
Référence
Peter Bergman, Anna-Carin Norlin, Susanne Hansen, Rokeya Sultana Rekha, Birgitta Agerberth, Linda Björkhem-Bergman, Lena Ekström, Jonatan D Lindh, Jan Andersson. Vitamin D3 supplementation in patients with frequent respiratory tract infections: a randomised and double-blind intervention study. BMJ Open 2012;2:6 e001663 doi:10.1136/bmjopen-2012-001663
(1) Murdoch DR, Slow S, Chambers ST, Jennings LC, Stewart AW, Priest PC, Florkowski CM, Livesey JH, Camargo CA, Scragg R. Effect of vitamin D3 supplementation on upper respiratory tract infections in healthy adults: the VIDARIS randomized controlled trial. JAMA. 2012 Oct 3;308(13):1333-9. doi: 10.1001/jama.2012.12505.
Articles en rapport
Le gouvernement brésilien a lancé mardi une campagne de prévention contre l’obésité, un problème qui lui coûte 250 millions de dollars par an en traitement de maladies dues au surpoids, a annoncé le ministre de la Santé, Alexandre Padilha.
La campagne sera menée dans les dispensaires et centres de santé du pays et proposera une alimentation équilibrée et des activités physiques notamment.
« Nous devons prendre soin de la qualité de vie, offrir de nouvelles voies comme une alimentation saine et des exercices physiques », a souligné le ministre de la Santé.
Le gouvernement a également facilité les démarches pour les opérations de réduction de l’estomac dans les cas les plus graves.
Pour promouvoir un style de vie sain, le gouvernement brésilien a signé un accord avec l’industrie alimentaire pour restreindre les niveaux de sel et de sucre dans ses produits.
Le Brésil risque de devenir un pays d’obèses à cause d’une surconsommation de graisses et d’un mode de vie sédentaire, avait déjà averti fin 2010 l’ancien ministre de la Santé Jose Gomes Temporao.
« Nous sommes assis sur une bombe à retardement qui peut exploser dans les 20 prochaines années », avait-il souligné.
Une étude de 2011 a révélé que la part de Brésiliens en surcharge pondérale a grimpé de 42,7% en 2006 à 48,5% en 2011. La part d’obèses est passée de 11,4% à 15,8% au cours de la même période.
Commentaires récents