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Mardi 02 Avril 2013 sur France 2 à 22h30

bande annonce : régimes : la vérité qui dérange

Un tiers des Français avouent avoir déjà suivi un régime amaigrissant. Et près d’une femme sur deux.

Fin 2010, un rapport officiel de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) passe inaperçu. Pourtant, sa conclusion est accablante : sur un an, 80 % de ceux qui font un régime reprennent les kilos perdus. Pire, il est désormais prouvé que la multiplication des régimes sur plusieurs années contribue à la prise de poids. Un pavé dans la mare que les lobbies étouffent. Avec 20 millions de Français accros aux régimes, la manne financière est trop importante pour que la vérité scientifique mette ainsi tout à terre.

Pourquoi reprend-on du poids quasi systématiquement ?
Pourquoi la multiplication des régimes conduit-elle à la prise de poids ?
En quoi sont-ils dangereux pour la santé ?
Et surtout, quelles sont les solutions pour perdre du poids durablement sans faire de régime ?

Pour répondre à ces questions, le documentaire adopte une écriture originale qui croise trois modes narratifs où se mêlent les histoires d’Ingrid, Sandra et Fabien, une série d’expériences inédites et des séquences courtes de dessins animés ludiques. Ce film est un coup de pied dans la fourmilière des vendeurs de rêves.

Documentaire réalisé par Pierre-François Glaymann et Bruno Victor-Pujebet.
D’après Thibaut Camurat, Pierre-François Glaymann et Bruno Victor-Pujebet.
Conseillers scientifiques : Professeur Jean-Michel Lecerf et Elena Sender.
Produit par Les Bons Clients.
Avec la participation de France Télévisions et Centre national du cinéma et de l’image animée.

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5 réponses à « Régimes : la vérité qui dérange. »

  • Dr Patrick BUENOS dit :

    Film intéressant, car il rapporte et scénarise les expériences du Pr Brian WANSINK.
    Beaucoup des principes énoncés dans le film sont déjà appliqués dans le réseau ROSA.
    J’ai regretté l’agressivité excessive du Dr COCAUL envers Dukan (agressivité que l’on retrouve d’ailleurs dans ses livres).
    Le cas de Sandra était choquant (à chaque fois qu’on la voyait manger, c’était un verre ou une bouteille de coca à la main !!!); il serait intéressant de voir le résultat qu’elle atteindra à moyen terme.
    L’apologie du « lachez vous et vivez sans complexes » n’est pas une solution efficace chez beaucoup de monde. On doit certes encourager la déculpabilisation pour sortir de l' »enfer des régimes », mais sans pour autant basculer dans l’excès inverse.

    • Pierre Henri Bondon - psychiatre dit :

      that Is the question. Chez qui peut on être « restrictif », sans susciter des effets contraires? comment déceler l’enfant indiscipliné et opposant qui sommeille en nous?
      Je retourne immédiatement y travailler…

      • Dr Patrick BUENOS dit :

        Interdire de boire régulièrement du coca, ce n’est pas être restrictif . C’est corriger une mauvaise habitude, tout comme encourager l’arrêt du tabac ou lutter contre l’alcoolisme chronique.
        Par contre, exceptionnellement à l’occasion d’une fête, rien ne s’oppose à la consommation d’un soda.

  • Dr Patrick BUENOS dit :

    Disons alors qu’on n’interdit pas, mais qu’on déconseille fortement.
    En effet, la philosophie de prise en charge dans le réseau est l’adoption de nouvelles habitudes de vie, d’une nouvelle façon de vivre.
    Cela passe forcément par des changements d’attitude.
    Les changements d’attitude que nous préconisons sont argumentés par les nombreux articles que nous lisons et que nous publions sur le site.
    L’exemple des sodas est un bon exemple, car nous avons publié de nombreuses études et de nombreux articles mettant nettement en évidence leur influence sur « l’épidémie » d’obésité .
    Par ailleurs, sur les conseils de Marie Laure (diététicienne du réseau ROSA), les patients arrêtent de consommer régulièrement des sodas et le résultat sur la perte de poids et la qualité de vie sont assez vite, significativement visibles.
    Le maire de NewYork a même essayé de légiférer (donc d’interdire par la loi) sur la consommation des sodas XXL. Il a malheureusement été contré au dernier moment par un juge (et par le puissant lobby des sodas) ….. sur le même principe qu’il était interdit d’interdire (malgré les nombreuses études publiées………..).
    Notre démarche dans le réseau ROSA n’est pas d’interdire aux patients de faire ce qu’ils veulent, mais plutôt de tenter de leur expliquer les conséquences de ce qu’ils font, et leur proposer de faire différemment.

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