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Dr Patrick BUENOS

Pour 92 % des Français l’industrie agroalimentaire joue un rôle important dans l’augmentation de l’obésité dans le monde.

Le problème de l’obésité est-il la conséquence de choix individuels mal adaptés ou de produits déséquilibrés vendus par l’industrie alimentaire? Pour 92 % des Français, la réponse est très claire: «l’industrie agroalimentaire joue un rôle important» dans l’augmentation de l’obésité dans le monde, d’après un sondage réalisé par OpinionWay pour l’agence de communication LJ Corporate. Un constat de défiance qui s’exprime très nettement même si plus de la moitié des consommateurs (51 %) reconnaissent que les industriels ont déjà fait des efforts pour améliorer l’équilibre nutritionnel de leurs produits.

Pour Florent Chapel, directeur associé chez LJ Corporate, les résultats très nets de ce sondage devraient être un signal d’alerte pour les industriels. «Les plans nutrition et santé lancés en France depuis quelques années sont positifs, avec des campagnes en faveur des fruits et légumes, mais ils ne sont pas contraignants pour l’industrie et les publicités ne suffisent pas à faire changer les comportements», estime-t-il.

«Bientôt, les hommes politiques n’hésiteront plus à légiférer pour interdire les produits les plus gras et les plus sucrés qui ont le plus d’impact sur la santé, prévoit Florent Chapel. Pour caricaturer, un jour le Nutella sera interdit et les chips et les sodas devront être exposés sur le haut des rayonnages, hors de portée des enfants.»

Des législations plus contraignantes pour lutter contre l’obésité arrivent déjà aux États-Unis, le pays de loin le plus touché par ce fléau. La ville de New York est en pointe et a déjà interdit les acides gras trans dans tous les restaurants et veut mettre fin aux gobelets de soda les plus gros dans les fast-foods.

En Europe, certains pays, comme le Danemark et la Hongrie, ont déjà instauré des taxes sur les produits les plus gras comme les chips.

Les Français semblent également persuadés qu’une législation plus sévère viendra limiter la vente des produits les moins équilibrés, puisque 44 % des sondés pensent qu’il faut interdire en priorité certains additifs alimentaires, comme les colorants, les exhausteurs de goût et les émulsifiants, et 42 % soutiennent l’interdiction de certains «produits trop gras, trop sucrés ou trop salés». En revanche, la piste de limiter les publicités à destination des enfants ne semble pas beaucoup convaincre (que 13 % des sondés). Avant l’été, la chaîne américaine Disney Channel a pourtant pris l’engagement de ne diffuser aucune publicité pour les produits de «junk food», une initiative qui a reçu le soutien de Michelle Obama dans sa campagne contre l’obésité infantile.

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S’il est facile d’être préoccupé par sa silhouette et son poids, il est tout aussi facile développer un excès de poids. Sur le plan individuel, plusieurs facteurs autres que l’alimentation et l’activité physique expliquent le gain de poids ou la difficulté à contrôler son poids. Par exemple :

  • Certaines maladies;
  • La prise de médicaments;
  • L’arrêt du tabac;
  • Des difficultés de nature psycho-sociale comme un manque d’affirmation de soi;
  • Ou encore des bénéfices secondaires à l’excès de poids comme la protection face à la séduction.

 

Certains de ces facteurs ne relèvent pas du contrôle de l’individu et ne peuvent être modifiés. Il importe donc de bien identifier les causes du gain de poids sur lesquelles il est possible d’agir. La même « recette » ne peut donc s’appliquer à tous!

De plus, l’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui peut contribuer au gain de poids de l’ensemble de la population. Les exigences et les normes de la société actuelle nous amènent à :

  • Adopter un mode de vie de plus en plus sédentaire;
  • Utiliser la restauration rapide;
  • Consommer des aliments préparés souvent riches en gras et en sucre.

 

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L’obésité abdominale n’est pas une fatalité. La pratique de certains sports d’endurance permet d’obtenir de bons résultats.

Bidon, brioche, durillon de comptoir, bouée ou bedaine… Autant d’appellations pour une même réalité qui en complexe plus d’un. Outre son aspect inesthétique, l’obésité abdominale augmente les risques cardiovasculaires et même celui… de développer un asthme. Autant de bonnes raisons pour vous en affranchir. Surtout qu’elle n’a rien d’une fatalité.

Voici quelques conseils pour vous en débarrasser.

« La bedaine est la combinaison de deux réalités » nous explique le Dr Marc Bouvard, directeur du Centre de biologie et médecine du sport de Pau. « D’un côté, le relâchement des muscles abdominaux et de l’autre, une accumulation localisée de graisses. Ces dernières sont en fait le résultat d’un seul et même comportement : la sédentarité. »

Heureusement précise le spécialiste, « cela n’a rien d’une fatalité. La pratique d’exercices physiques permet de dégonfler la bouée ! » Misez alors sur le cardio ! En courant, en pédalant ou en nageant, surtout de façon prolongée, vous puiserez dans vos réserves de graisses. Selon le Dr Bouvard, « pas moins de trois séances hebdomadaires sont essentielles pour obtenir des résultats ».

Alors, quelle activité privilégier pour perdre du ventre ? Tout dépendra en fait de vos goûts. Marche rapide, course à pied, natation ou vélo, c’est à vous de choisir.

Bon à savoir, pour un résultat équivalent, le temps d’activité ne sera pas le même selon l’activité. La marche rapide ou le jogging par exemple se révélera efficace au bout de 45 minutes.

A vélo, vous devrez pédaler 1 heure 30 pour obtenir le même résultat. Et si vous choisissez la piscine, des séances d’une vingtaine de minutes suffiront.

C’est une des raisons pour lesquelles, nous demandons aux patients du réseau de marcher 30 à 45 minutes tous les jours en une seule fois (chacun à son rythme).

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La balance ne suffit pas.

La balance ne suffit pas à dire si l’on est trop maigre ou trop gros.Peser 100 kilos n’a pas le même impact que l’on mesure 1,60 m ou 1,80 m.

C’est pour cette raison qu’au XIXe siècle, le scientifique belge Adolphe Quetelet, considéré comme le père de la statistique moderne, a proposé une formule de calcul qui tient compte à la fois du poids et de la taille. Cet indice de masse corporelle (IMC), comme on l’appelle aujourd’hui, est maintenant largement utilisé.

L’IMC ne s’applique qu’aux adultes de 20 à 65 ans.

Chez les enfants, les calculs doivent tenir compte de l’âge et, chez les seniors, son interprétation est différente car le poids n’a pas les mêmes conséquences sur la santé que chez les plus jeunes.

Autre limite de l’indice: il n’est évidemment pas valable pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Ni même pour les sportifs et les gens très musclés, car il ne fait pas la différence entre la masse grasse et la masse maigre (celle des muscles, des os et des organes).

A la suite de la réponse de Michael ci dessous, je mets en ligne sur le blog l’outil qu’il nous propose pour calculer l’IMC :

 

 

(Un Widget offert par http://www.calculersonimc.fr)

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Natasha Harris buvait huit à dix litres par jour.

Une consommation excessive du soda ne serait pas étrangère à la mort d’une jeune Australienne. Elle en buvait huit à dix litres par jour. Natasha Harris, une Australienne de 30 ans vivant en Nouvelle-Zélande, a-t-elle payé de sa vie cette « addiction » au célèbre soda ? La jeune femme, mère de huit enfants, a succombé chez elle à une crise cardiaque en février 2010.

La caféine présente dans la boisson gazeuse en cause.

Ce décès prématuré a conduit à l’ouverture d’une enquête : en Nouvelle-Zélande, en effet, tous les décès anormaux font l’objet d’un examen par une instance juridique dans le but d’une éventuelle modification de la politique en matière de santé.

Les premières conclusions sont tombées jeudi, rapporte The Guardian : d’après le docteur Dan Mornin, Natasha a été victime d’hypokaliémie – sa concentration plasmatique de potassium était beaucoup trop faible.

Et d’après le médecin, la surconsommation de coca par la jeune mère de famille serait bien en cause : la caféine présente dans la boisson gazeuse aurait contribué à sa mort prématurée.

Accro au coca du matin au soir

« La première chose qu’elle faisait en se levant, c’était de boire un verre de coca dans son lit dans son lit et la dernière chose qu’elle faisait avant de se coucher, c’était d’en boire un », a confié Chris, le compagnon de la jeune femme au Guardian.

Ce dernier précise que la mauvaise hygiène de vie de sa compagne ne s’arrêtait pas là : elle mangeait, par ailleurs, très peu et fumait beaucoup. Toujours d’après lui, elle était extrêmement fatiguée dans les mois qui ont précédé sa mort et souffrait d’hypertension artérielle.

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ROSA fait son cinéma.

La branche bitérroise du réseau ROSA poursuit une série de projections-débats autour de films qui méritent attention.

Dimanche 25 novembre 2012 à 14 heures autour du film de Marie Monique Robin « Le monde selon Monsanto ».

Visionnage en compagnie du Dr BUENOS du film de Marie Monique ROBIN : « Le monde selon Monsanto ».

Suivi d’une discussion – débat autour du film.

Participation gratuite pour les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA, mais inscription préalable obligatoire auprès du Dr BUENOS au 06 78 51 89 41.

Nombre de participants limités.

pitch du film :

Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable. À partir de documents inédits, de témoignages de victimes, de scientifiques et d’hommes politiques, « Le monde selon Monsanto » reconstitue la genèse d’un empire industriel qui à grand renfort de mensonges, de collusion avec l’administration américaine, de pressions et de tentatives de corruption est devenu le premier semencier du monde, permettant l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine…

La prochaine projection-débat aura lieu le Dimanche 09 Décembre 2012 autour du film « Notre poison quotidien » de Marie Monique ROBIN …..

Ces rencontres ont lieu au Ciné Rosa : 5 rue Paul Paget 34500 Béziers

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ROSA fait son cinéma.

La branche bitérroise du réseau ROSA poursuit une série de projections-débats autour de films qui méritent attention.

Jeudi 08 Novembre 2012 à 17 heures 30 autour du film de Perrine Bertrand et Yan Grill « La révolution des sols vivants ».

La projection-débat aura lieu à l’Espace Renaissance – Bureau du Dr BUENOS- 2° étage de la clinique CHAMPEAU à Béziers

Visionnage en compagnie du Dr BUENOS du film de Perrine Bertrand et Yan Grill:  » La révolution des sols vivants « .

Suivi d’une discussion – débat autour du film.

Participation gratuite pour les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA, mais inscription préalable obligatoire auprès du Dr BUENOS au 06 78 51 89 41.

Nombre de participants limités.

pitch du film :

Durée 1h12

Depuis plus de 5000 ans, l’homme maltraite le sol nourricier créant derrière lui des déserts. La sur-mécanisation et la chimie mortifère n’ont fait qu’aggraver ces phénomènes. Pourtant, depuis des années, des recherches sont menées pour inverser le cours de l’histoire.

S’appuyant sur le principe d’une révolution des sols vivants, capable de produire en enrichissant l’écosystème agricole, ces travaux tournent résolument le dos aux dogmes et aux partis pris conformistes.

Loin des laboratoires officiels et des pressions politiciennes, ils apportent l’espoir d’un renouveau de l’agriculture et témoignent d’une riche expérience, aux résultats très encourageants.

Ce film documentaire, partant d’un constat alarmant, nous propose des solutions concrètes, applicable à l’agriculture comme au jardin amateur.

La prochaine projection-débat aura lieu le Dimanche 18 Novembre 2012 autour du film « Super Size Me » de Morgan Spurlock ….. au Ciné Rosa : 5 rue Paul Paget 34500 Béziers

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Les mauvaises habitudes alimentaires se répandent parmi les 15-25 ans, souligne une enquête Ipsos commandée par la société conseil dans le domaine social Doing Good Doing Well. Et le danger est réel : près d’un jeune sur cinq (19%) est en surpoids ou obèse, soit près de 2 millions de jeunes Français. En 1995, seuls 8% étaient concernés.

Pire, parmi ces 19%, trois sur dix n’en n’ont pas conscience puisqu’ils s’estiment minces ou de corpulence normale.

Voici une liste non exhaustive des mauvaises habitudes alimentaires incriminées dans l’obésité des jeunes :

Ils grignotent. Plus d’un jeune sur trois reconnaît qu’en cas de stress, il lui arrive de grignoter toute la journée. Et lorsqu’un jeune grignote, il est rare qu’il mange une pomme, préférant par exemple les barres chocolatées.

Ils ne respectent pas la règle des cinq fruits et légumes. Le slogan est connu mais peu pratiqué. 38% seulement déclarent consommer quotidiennement à la fois des fruits et des légumes.

Ils négligent la qualité. L’alimentation n’est pas un poste de dépenses prioritaire chez les jeunes : plus d’un sur quatre est prêt à sacrifier la qualité et la quantité de son alimentation au profit de son habillement (31%) ou de la téléphonie mobile (25%).

Ils désacralisent les repas. 54% des jeunes disent ne pas manger à heure fixe au moins un repas sur deux. Ils consacrent par ailleurs peu de temps à leurs repas : 9 minutes pour le petit-déjeuner, 24 minutes pour le déjeuner, 27 minutes pour le dîner. Or manger trop vite, c’est l’assurance d’une digestion compliquée et d’un retour de la faim plus précoce.

• …ou ne mangent tout simplement pas. 48% « zappent » carrément le petit-déjeuner au moins un matin sur deux. A chaque écart, l’organisme se dérègle et modifie les sensations de satiété. Par ailleurs, la vie professionnelle contraint fréquemment 59% des jeunes à déjeuner sur le pouce et, pour 32% d’entre eux, à sauter la pause déjeuner.

Ils évitent de trop bouger. La sédentarité aggrave les risques de surpoids et d’obésité: plus d’un jeune sur trois déclare ne pas faire de sport (38%). Cette tendance se renforce parmi les classes les plus défavorisées : 47% des jeunes issus de foyers modestes ne font pas du tout de sport, contre seulement 27% parmi les enfants de familles plus aisées.

Ils peuvent bouder l’eau. 23% boivent « souvent » des sodas pendant les repas contre seulement un sur six qui dit boire « très souvent » de l’eau. Problème : une canette de Coca-Cola contient par exemple l’équivalent de six à sept morceaux de sucre.

Ils mangent devant un écran. 61% des jeunes âgés de 15 à 25 ans mangent leur repas devant un écran, au moins une fois sur deux. Pas idéal pour faire attention à la qualité et à la quantité de ce qu’on ingère.

Cette étude confirme par ailleurs une donnée déjà identifiée en France et à l’étranger : plus on est pauvre, plus on risque d’être obèse ou de le devenir. Dans les familles aisées (revenu net mensuel supérieur à 3.000 euros), seul un enfant sur dix est en surpoids ou obèse. En revanche, ils sont un sur quatre dans les familles les plus modestes (revenu net mensuel inférieur à 1.250 euros).

Enquête Ipsos commandée par la société conseil dans le domaine social Doing Good Doing Well et réalisée 15 au 25 septembre 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, interrogés via l’Access Panel Online d’Ipsos. Méthode des quotas.

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Une étude britannique publiée dans la revue Archives of Disease in Childhood, montre que les jeunes passent plus de temps à regarder la télévision que sur les bancs de l’école. Conséquence : plus d’obésité, de diabète mais aussi de troubles de l’attention.

Pour Aric Sigmann, l’auteur de l’étude, il est urgent de s’intéresser de très près au temps passé par les enfants devant des écrans, compte tenu des impacts sur la santé recensés dans de très nombreux travaux. D’après ce médecin anglais, psychologue et spécialiste de la santé des enfants, avant l’âge de 10 ans, un petit Anglais accède à au moins cinq types d’écran différents: la télévision, bien sûr, mais également un ordinateur, une console de jeu, une tablette ou encore un téléphone portable. “Un enfant né aujourd’hui aura passé, à l’âge de 7 ans, l’équivalent d’une année pleine, jour et nuit, à scruter un écran”, précise ainsi le scientifique. Il faut compter trois années pleines pour un jeune soufflant ses dix-huit bougies.

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Aux Etats-Unis, 35 % des adultes sont obèses. A ce rythme, en 2030, près de 57 % des Texans seront obèses avec toutes conséquences nuisibles pour la santé, car cela pourrait se traduire par des millions de diabétiques, des centaines de milliers de cas de cancer ou de problèmes cardiaques.

Au plan santé, en 2008, cette situation a coûté plus de 147 milliards de dollars à l’Etat américain. Le problème n’épargne pas les enfants américains puisqu’un tiers accuse du surpoids.

« Let’s Move »

Pour combattre cette épidémie, la première dame des Etats-Unis, Michèle Obama, a lancé un mouvement intitulé « Let’s Move » – c’est-à-dire « Allez, on bouge » – qui se donne entre autres buts d’offrir de meilleurs repas dans les cantines scolaires.

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