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Les jeunes femmes diabétiques auraient deux fois plus de risques de souffrir d’un trouble du comportement alimentaire que leurs homologues non diabétiques, en diminuant leurs injections d’insuline. Ce phénomène est appelé « diaboulimie », de la contraction de diabète et boulimie.

« Le manque d’insuline occasionne un déséquilibre glycémique, et donc une perte de calories et une destruction des graisses, explique le Dr Riveline diabétologue au centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonne. Mais il faut expliquer à ces jeunes filles que l’insuline ne fait pas grossir ».

Selon une organisation britannique, le NHS (National diabetic information service), de plus en plus de jeunes femmes entre 15 et 30 ans adopteraient cette attitude. Entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011, 8 472 personnes ont été admises à l’hôpital en Grande-Bretagne pour acidocétose, une grave complication du manque d’insuline.

Devant l’ampleur du phénomène, une association de diabétiques réclame même que la « diaboulimie » soit officiellement reconnue comme une maladie mentale, passage obligé pour que ces jeunes femmes soient ensuite mieux prises en charge.

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