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obésité et comorbidités

De nombreuses personnes ont des troubles du sommeil.

Nos graisses viscérales perturberaient notre qualité de sommeil.

Les troubles du sommeil sont fréquents, en particulier chez les personnes en surpoids, qu’il s’agisse d’une apnée du sommeil ou d’un simple sommeil de mauvaise qualité sans cause retrouvée. Des chercheurs de l’université Johns Hopkins (Baltimore, Etats-Unis) se sont penchés sur le lien entre le poids, le tour de taille et la qualité du sommeil.

Ils ont recruté 77 personnes en surpoids atteints d’un diabète de type 2 ou d’un pré-diabète (début de résistance à l’insuline) qui ont été assignés en double-aveugle et de manière aléatoire soit à suivre un régime hypocalorique pour perdre du poids soit à suivre un régime et à faire du sport régulièrement. Leur masse grasse totale, viscérale et leur qualité de sommeil ont été mesurées au début de l’étude puis à la fin, 6 mois plus tard.

Au bout de 6 mois les participants des deux groupes ont perdu du poids de manière comparable, environ 6,8 kg et parallèlement leur qualité de sommeil s’est améliorée, en moyenne de 20%. Mais en regardant les résultats plus précisément les chercheurs ont pu voir que l’amélioration de la qualité du sommeil était proportionnelle à la perte de masse grasse viscérale. Les chercheurs de l’étude expliquent : « La clef pour améliorer la qualité du sommeil dans notre étude a été la perte de masse grasse et en particulier la graisse viscérale. Ce lien semble vérifié chez les hommes comme chez les femmes, quel que soit l’âge et peu importe le régime suivi (avec ou sans sport). »

Certaines habitudes alimentaires favorisent un ventre plat (= diminution des graisses viscérales), c’est le cas par exemple des aliments à index glycémiques bas.

Soohyun Nam et al. Predictors of Sleep Quality Improvement Among Overweight or Obese Individuals: A Randomized Controlled Trial. Presentation at the American Heart Association Scientific Sessions. November 6, 2012.

Un point sur les graisses abdominales

Les graisses abdominales sont de deux types :

  • les graisses viscérales qui se situent en profondeur, entourant nos organes
  • les graisses sous-cutanées qui se trouvent sous la peau.

Les graisses viscérales en particulier semblent être plus mauvaises pour la santé que les graisses sous cutanées. Les cellules graisseuses de la graisse viscérale ne sont en effet pas inertes et participent à la régulation de nos hormones et des mécanismes inflammatoires. Les graisses viscérales sont impliquées dans les maladies cardiovasculaires ou le diabète.

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Des chercheurs de l’Hôpital Saint Thomas de Londres ont récemment publié dans BMC Medicine une méta-analyse portant sur 19 études consacrées à la prise en charge des femmes enceintes obèses. Au Royaume-Uni où la prévalence de l’obésité a atteint 24% chez les femmes en âge de procréer le sujet revêt un intérêt majeur. En France, si nous sommes encore loin des chiffres de nos voisins britanniques, les dernières statistiques issues de l’étude ObEpi montrent que la proportion d’obèses parmi les femmes en âge de procréer ne cesse d’augmenter. L’occasion de faire le point sur les risques associés à la grossesse chez les futures mamans obèses et les recommandations actuelles.

L’obésité touche de plus en plus de femmes en France

Tous les trois ans depuis 1997, l’Inserm publie en collaboration avec les laboratoires Roche, l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) et Kantar Health un rapport sur la prévalence du surpoids et de l’obésité en France. La sixième version de cette enquête épidémiologique, nommée ObEpi, a été publiée mi-octobre 2012. Les chiffres qu’elle présente ont été obtenus sur un échantillon de 25714 individus de plus de 18 ans, représentatifs de la population française. Ces personnes ont été réparties en cinq classes allant de la maigreur jusqu’à l’obésité dite morbide, selon la valeur de leur indice de masse corporelle (IMC), obtenu en divisant le poids (en kg) par le carré de la taille (en m). Un IMC supérieur à 30 kg/m2 indique une obésité, et au-delà de 40 kg/m2 il s’agit d’obésité morbide. Aujourd’hui 15% des Français sont obèses et en 2012, comme chaque année depuis 2003, la prévalence de l’obésité est plus importante chez les femmes (15,7%) que chez les hommes (14,3%). L’augmentation du nombre de femmes obèses depuis 1997 se retrouve dans toutes les classes d’âges, mais est particulièrement marquée chez les femmes jeunes. Chez les 18-25 ans, le pourcentage de femmes obèses est ainsi passé en 15 ans de 2% à 6%. Pour les 25-34 ans la prévalence est passée de 6% à 11% et pour les 35-44 ans de 8% à 16%. Ceci indique donc que de plus en plus de femmes en âge de procréer présente une obésité.

Les risques de complications sont augmentés chez la femme-enceinte obèse

Les auteurs de l’étude britannique rappellent que chez les femmes enceintes obèses tous les risques de complications (diabète gestationnel, pré-éclampsie, thrombo-embolie, césarienne, prématurité, macrosomie, etc.) sont statistiquement augmentés. Cela ne signifie absolument pas qu’il y aura à coup sûr des complications lors d’une grossesse chez une femme obèse, mais la future maman doit néanmoins être informée afin de bien comprendre les enjeux. Or les femmes obèses qui ont un projet d’enfant ne consultent pas ou très rarement leur gynécologue avant le début de leur grossesse. La crainte que leur projet soit mal accueilli par le praticien ou que celui-ci leur demande de perdre du poids avant la conception est un frein manifeste. Jacky Nizard, gynécologue-obstétricien à la maternité de la Pitié-Salpêtrière explique qu’effectivement il est conseillé à la future-maman d’essayer de perdre du poids avant de concevoir un enfant. Ceci d’une part pour minimiser les risques, proportionnels au poids pré-conceptionnel des mères, et également car la surcharge pondérale constitue un facteur d’infertilité clairement identifié. Le Dr Nizard insiste cependant sur le fait que les consultations sont totalement individualisées et que les objectifs de perte de poids sont toujours discutés avec la patiente. Cette consultation pré-conceptionnelle est aussi l’occasion de proposer à la future-maman un suivi nutritionnel qui en plus de l’aider à contrôler son poids permettra de détecter et de palier à d’éventuelles carences. Les femmes obèses ayant eu recours à une chirurgie de l’obésité (anneau, by-pass ou sleeve) sont particulièrement concernées. Ces dernières sont en effet souvent carencées et pour le bon développement du fœtus il est primordial qu’elles reçoivent une supplémentation en macro- et micronutriments adaptée.

Les femmes obèses non-opérées, si elles ont des apports nutritionnels suffisamment variés, n’ont pas besoin de supplémentation particulière. Comme à toutes les futures mamans, il leur est conseillé d’avoir des apports suffisants en acides gras oméga-3 (apportés par 2 portions de poissons gras par semaine) et en vitamine D. Il faut également rappeler que, pour toutes les femmes, une supplémentation en acide folique (ou vitamine B9) est conseillée, et devrait intervenir quelques mois avant et après la conception. Or en France la plupart des futures mamans ne prennent de l’acide folique que trop tardivement, d’où l’intérêt de consulter avant la conception.

Diabète, obésité et grossesse

La prévalence du diabète dans la population obèse est significativement plus importante que dans la population générale (13,5% contre 5,8% en France) et le risque de diabète gestationnel (qui survient lors de la grossesse et disparaît ensuite) est très nettement augmenté chez les femmes obèses. Or le diabète, gestationnel ou non, est connu pour augmenter les risques de malformation du fœtus, de macrosomie (bébés avec un poids de naissance supérieur à 4 kg), de prématurité, et de naissance par césarienne. Il est donc important que ces femmes puissent bénéficier d’un suivi adapté. C’est le cas à la maternité de la Pitié-Salpêtrière où des contrôles réguliers de la glycémie à jeun des futures mamans obèses sont effectués pour permettre de dépister au plus tôt la survenue d’un diabète. Des examens échographiques supplémentaires sont également réalisés afin de s’assurer du bon développement du fœtus tout au long de la gestation.

L’information est souvent la meilleure des mesures de prévention.

Planifier la grossesse

La méta-analyse britannique conclut qu’il est difficile de démontrer une plus-value significative des mesures pré-conceptionnelles, notamment car les études disponibles ne sont pas toujours de très bonne qualité. Cependant il semble se dégager une tendance montrant qu’agir en amont de la grossesse peut notamment permettre de diminuer le diabète gestationnel ainsi que la prise de poids au cours de la gestation. Pour les praticiens, une consultation pré-conceptionnelle constitue de toute évidence un plus, qui permettra à la future maman d’aborder sa grossesse dans de meilleures conditions.

Afin de permettre aux femmes obèses de vivre leur grossesse en toute sécurité et dans un environnement serein il est indispensable que celles-ci puissent être orientées le plus tôt possible vers des maternités où les équipes sont sensibilisées à cette problématique.

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Certains patients souffrent d’une maladie rare caractérisée par l’incapacité dans laquelle se trouve leur organisme, d’assimiler effectivement les calories qu’ils ingèrent. Conséquence, ils ne grossissent jamais, quoi qu’ils mangent ! Ces heureux mortels en fait, sont des malades… Le phénomène serait lié en effet, à l’absence – pathologique – d’un enzyme essentiel au processus de la digestion. Une société française de biotechnologie, basée dans le Génopole d’Evry, vient de tester une molécule capable d’inhiber artificiellement cet enzyme. Cette découverte pourrait constituer une piste intéressante… vers un traitement de l’obésité et du diabète de type 2.

« Pour la première fois, nous nous sommes intéressés aux gènes des pathologies induisant la minceur, voire la maigreur, malgré l’alimentation », explique le Dr Itzik Harosh, P.-D.G d’ObeTherapy Biothechnology, la biotech à l’origine de cette découverte. Ses chercheurs ont travaillé sur une pathologie rare, la déficience congénitale en entéropeptidase, l’enzyme évoqué plus haut. « L’entéropeptidase en fait, fonctionne comme un déclencheur de la digestion, donc de l’absorption par l’organisme des calories ingérées ».

Maigrir, mais pas trop

Les patients souffrant de cette maladie génétique rare se nourrissent à volonté, sans prendre de poids, voire… en en perdant, ce qui est loin d’être plaisant… « S’ils ne sont pas pris en charge, ces malades meurent affamés faute d’assimiler les calories qu’ils ingurgitent », souligne le Dr Harosh. L’objectif de ces travaux est donc la mise au point d’un traitement qui, en limitant l’absorption des graisses et des protéines, agisse contre l’obésité.

Bien entendu, une prise en charge de l’obésité et du diabète de type 2 ne saurait reposer uniquement sur un traitement de ce type. Un suivi médical et nutritionnel devrait lui être associé. En attendant, la molécule Obe2008 élaborée par la biotech française, est encore dans sa phase de tests précliniques chez la souris. « Si tout va bien, dans un an et demi nous commencerons les études sur l’homme ». Un médicament s’il est mis au point, ne serait pas disponible avant un minimum de 7 ou 8 ans…

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On estime qu’aujourd’hui, en France, 16% d’enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids. 5% d’entre eux peuvent être considérés comme obèses, ce qui représente une augmentation de 20% en vingt ans. L’obésité chez l’enfant, reconnue comme une maladie, est devenue depuis peu une priorité nationale. Pourquoi nos enfants deviennent-ils gros ? Doit-on s’en inquiéter ? Si mon enfant est gros, que faire et ne pas faire ?

  • Pr. Daniel Rigaud, médecin hospitalier et spécialiste des troubles du comportement alimentaire (TCA). Il est professeur de Nutrition à la Faculté de Médecine de Dijon, membre du collège des Enseignants en Nutrition, membre de la Société Française de Nutrition et chercheur au CNRS sur le comportement alimentaire. Il vient de publier : « Mon enfant est- il gros ? » aux éditions Tom Pousse.

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Le quotidien New York Times a titré ce 10 décembre 2012 sur la baisse de l’obésité chez les jeunes, enregistrée dans plusieurs villes des Etats Unis, notamment à New York et à Los Angeles.

Même si les progrès sont en général très modestes, c’est la première fois depuis trente ans que la tendance est à la baisse, et ce pourrait être le début d’une décrue durable.

La plupart des experts notent que les villes où ont été enregistrés ces bons chiffres, ont mis en place des politiques de lutte contre l’obésité depuis quelques années.

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Le constat est accablant: selon l’OMS, l’obésité touche 1,4 milliard d’adultes et 43 millions d’enfants dans le monde. 2,8 millions de personnes en meurent chaque année. 3 millions de décès sont également dus au diabète, maladie liée à l’obésité dans 75% des cas, à tel point qu’il convient désormais de parler de « diabésité« .

Notre pays, que l’on a longtemps cru épargné par ce fléau, pourrait désormais rattraper le taux d’obésité des États-Unis d’ici 2020. Le nombre de Français en surpoids atteint aujourd’hui 25 millions, dont près de 7 millions d’obèses, soit cinquante fois plus qu’en 1960!

Dans ce contexte, la sixième édition de l’enquête nationale ObEpi (Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité, menée par l’Inserm, Kantar Health et Roche) vient de publier des résultats ambivalents.

La progression du nombre d’obèses semble ralentir depuis 2009. Mais 15% de la population française adulte est aujourd’hui obèse, contre 8% en 1997, année de la première enquête ObEpi. Et l’épidémie continue d’augmenter fortement auprès des 18-24 ans, malgré des campagnes publiques de prévention destinées aux jeunes, dans le cadre du PNNS (Plan National Nutrition Santé).

La France, tant réputée pour la qualité de ses mœurs alimentaires et pour son système de santé, doit montrer l’exemple.

Nous ne pouvons pas nous résoudre à supporter sur le long terme les coûts sociaux et économiques colossaux qu’engendre cette « épidémie du siècle », qui touche avant tout les plus défavorisés.

Un obèse vit en moyenne neuf années de moins que la moyenne et passe les dix dernières années de sa vie en mauvaise santé: diabète, maladies cardiovasculaires, cancer, arthrose…

L’ampleur de l’épidémie, qui n’a pourtant rien d’inéluctable, est telle qu’elle est la cause du premier recul de l’espérance de vie de l’histoire moderne des Etats-Unis.

A l’heure où la pression s’accentue plus que jamais sur nos budgets, qui comprendrait qu’on ignore un fléau qui coûte chaque année 15% du budget de la sécurité sociale? Et ce coût pourrait doubler d’ici 15 ans!

Un homme a montré qu’il était possible de tracer une voie malgré les pressions phénoménales des industriels. Il s’agit du maire de New York, Mickaël Bloomberg, qui a décidé d’interdire, dans les cinémas, les snacks et les restaurants de la ville, la vente de sodas de plus d’un demi-litre. Même s’il s’agit d’un premier et modeste pas, c’est de décisions claires, de cette nature, dont nous avons besoin.

Retenons les mots de ce même M. Bloomberg: « J’ai toujours eu beaucoup de respect pour ceux qui ont tenté de changer le monde plutôt que de s’en plaindre ».

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La capitale alsacienne expérimente pendant un an le remboursement de l’activité sportive pour certains malades.

Comme cela avait été annoncé il y a quelques mois, les habitants de Strasbourg souffrant de certaines maladies chroniques peuvent désormais se faire prescrire une activité physique auprès de leur médecin traitant, à la place ou en complément d’une liste de médicaments.

Baptisée «Sport-santé sur ordonnance», cette expérimentation, lancée pour un an, associe la ville de Strasbourg, la caisse du Régime local d’assurance maladie, l’Agence régionale de santé et plusieurs partenaires associatifs. Une cinquantaine de médecins généralistes ont accepté d’y participer.

L’expérimentation elle-même sera entièrement prise en charge par la municipalité et ses partenaires qui mettent à disposition leurs moyens humains et techniques. Son coût est évalué à près de 129.000 euros.

Elle s’adresse en priorité aux personnes atteintes de maladies chroniques liées à la sédentarité que sont l’obésité, le diabète de type 2 (non insulinodépendant) et les maladies cardiovasculaires stabilisées.

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D’abord réservée aux personnes atteintes d’obésité sévère, la chirurgie bariatrique pourrait s’ouvrir aux personnes diabétiques car elle diminue l’impact de leur maladie. Les Académies nationales de médecine et de chirurgie se penchent sérieusement sur la question.

En France et dans la plupart des pays où elle s’est développée, la chirurgie bariatrique n’est indiquée que pour la prise en change des cas d’obésité sévère. Ces interventions permettent en effet d’obtenir une perte pondérale durable.

Mais depuis plusieurs années maintenant, différentes équipes ont observé que cette voie chirurgicale permettait aussi d’obtenir une réduction des co-morbidités de l’obésité, c’est-à-dire des maladies qui lui sont associées. Et ce serait particulièrement vrai du diabète de type 2.

L’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de chirurgie réclament néanmoins que des études plus approfondies soient menées avant d’élargir les indications de cette chirurgie.

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Je vous rappelle que lundi 26 novembre 2012 à 19 heures au 2° étage de la clinique Champeau aura lieu un groupe de parole.

Celui ci sera l’occasion de vous présenter

Anne Marie BERNAL, notre nouvelle préparatrice physique qui travaille en collaboration avec Nicolas PABA CAMPI pour vous faire retrouver la forme et vous permettre d’augmenter votre masse musculaire. Anne Marie BERNAL vous accueille le dimanche de 9h à 10h et de 10h à 11 h pour une séance de cardio, et le lundi de 19h30 à 21h30 pour un cours collectif dans la bonne humeur. Exceptionnellement, du fait du groupe de parole, le cours ce lundi 26 novembre aura lieu de 20h15 à 21h30 (ceci permettra à toutes et à tous d’assister au début du groupe de parole).

Mélanie BARRAUD, notre nouvelle masseuse, qui vous accueillera en séances de massage sur rendez vous et qui vous proposera une séance d’apprentissage au massage gratuite de découverte le vendredi 07 décembre 2012 à 19 heures au Lionel Club. Nous pourrons en discuter lundi ….

Marie Laure MABILAT, diététicienne, vous parlera des cours de cuisine qu’elle va vous mitonner.

Beaucoup d’autres thèmes seront abordés. Surtout n’hésitez pas à venir pour échanger directement avec les membres du réseau ROSA.

Des changements en perspective également sur le site ….

A demain, 19 heures pour ce dernier groupe de parole de l’année 2012.

le prochain groupe de parole aura lieu en janvier 2013 ….

 

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Comment la proportion d’enfants d’âge préscolaire touchés par l’obésité a-t-elle pu passer de 2,5 % dans les années 1980 à près de 10 % aujourd’hui ? Les spécialistes signalent le caractère multifactoriel du phénomène et insistent sur l’importance du travail de prévention post-natal.

« En Argentine, nous avions entre 2,5 et 3 % d’enfants préscolaires obèses dans les années 80 et nous sommes passés à 10 % aujourd’hui. Nous occupons la première place dans la région », se désole Esteban Carmuega, du Centre d’études sur la nutrition infantile (CESNI).

Ces mauvais résultats placent le pays loin devant le reste du continent, puisque la moyenne pour l’Amérique latine est estimée à 6,8 %.

Toutefois, les voisins immédiats de l’Argentine ne font guère mieux, l’Uruguay et le Chili signalant des taux à peine inférieurs.

« C’est difficile de trouver une explication. Je ne crois pas qu’il y ait un seul coupable, mais plutôt une convergence de facteurs », estime le médecin.

Miriam Tonietti, secrétaire du Comité de nutrition de la Société argentine de pédiatrie, constate une augmentation importante de maladies liées à l’obésité chez les plus jeunes, comme l’hypertension artérielle, l’altération des lipides sanguins ou les changements de métabolisme du glucose.

« Avant, on ne voyait pas ce genre de symptômes à cet âge-là », affirme la pédiatre. Selon elle, au-delà des prédispositions au diabète ou à certaines maladies cardiovasculaires, l’obésité peut également avoir de graves conséquences aux niveaux traumatologique et psychologique.

L’arrivée à la ville bouleverse les habitudes alimentaires

En Amérique latine, la « transition nutritionnelle » qui accompagne l’exode rural explique en partie la prévalence de l’obésité chez les plus pauvres, qui partent chercher du travail dans les villes.

« Les gens sont déracinés, ils perdent leur culture, leurs habitudes nutritionnelles, et se tournent vers des aliments riches en graisse et en sucre », explique Miriam Tonietti.

De plus, le prix parfois prohibitif des aliments sains, riches en éléments nutritifs, représente souvent un obstacle pour les classes défavorisées.

Les spécialistes rappellent également que l’obésité n’est pas le « contraire » de la malnutrition, mais une autre facette d’un même déséquilibre, et que les deux phénomènes auront des séquelles importantes sur le développement de l’enfant.

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