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apnée du sommeil

En 2014, 828.047 malades ont mis chaque nuit un masque respiratoire les reliant à une machine de ventilation en pression positive, soit 15 % de plus que l’année précédente d’après un rapport de l’Assurance-maladie. Ils étaient 550.000 en 2012 et deux fois moins en 2006, rapporte lefigaro.fr.

Le nombre de malades appareillés devrait atteindre 1 million en 2016 et les coûts dépasser le milliard d’euros.

Pour limiter les dépenses, l’Assurance maladie envisage de transférer 20% des traitements par masque de ventilation vers un traitement avec orthèse. Mais en pratique, selon les médecins, c’est le masque qui est le plus efficace pour soigner l’apnée, d’autant plus qu’il limite le risque d’accident cardio-vasculaire.

« L’apnée du sommeil, autrement dit les pauses respiratoires prolongées (de plus de 10 secondes) pendant que l’on dort, concerne 5 % de la population, mais tous ne sont pas diagnostiqués », précise au Figaro, le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue à La Rochelle et président de l’Association BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive).

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Objectif : Estimer la prévalence des symptômes évocateurs de syndrome d’apnées-hypopnées du sommeil (SE-SAHOS) et l’importance du sous-diagnostic du SAHOS chez les adultes en France. Estimer l’évolution, entre 2006 et 2011, du nombre de personnes traitées pour SAHOS en France.

Méthodes – Les données de deux enquêtes déclaratives (Enquête santé et protection sociale (ESPS) 2008 en population générale et Entred 2007 (Échantillon national témoin représentatif des personnes diabétiques) chez les diabétiques ont été utilisées. Les SE-SAHOS ont été définis par des ronflements fréquents associés à une somnolence diurne excessive ou à des apnées constatées par l’entourage. Les taux annuels bruts et les taux standardisés sur l’âge de personnes traitées par pression positive continue (PPC) ont été calculés de 2006 à 2011 à partir des données de l’échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) de l’assurance maladie.

Résultats – En population générale, 4,9% des personnes ont déclaré avoir des SE-SAHOS et 2,4% un SAHOS diagnostiqué. Parmi les personnes avec SE-SAHOS, 15% avaient déjà bénéficié d’un enregistrement du sommeil. Chez les diabétiques de type 2, la prévalence des SE-SAHOS était de 16%, et 28% des personnes symptomatiques avaient déjà eu un enregistrement du sommeil. Le taux annuel standardisé de personnes traitées par PPC a augmenté entre 2006 et 2011 (+15% par an). En 2011, 0,9% des adultes bénéficiaires du régime général de l’assurance maladie étaient traités par PPC.

Conclusion – Les SE-SAHOS sont fréquents et sous-explorés en France. Le nombre de personnes traitées par PPC est en augmentation.

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