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Une étude scandinave, qui vient d’être publiée, permet d’évaluer la pertinence de ces critères d’éligibilité à une chirurgie de l’obésité.

Kajsa Sjöholm de l’université de Göteborg (Suède) et ses collègues suédois et finlandais ont comparé les données de 2 010 Suédois obèses opérés suivant différentes techniques de chirurgie bariatrique à celles de 2.037 patients comparables non opérés. Parmi les patients opérés, certains ne correspondaient pas aux critères l’éligibilité puisqu’ils n’étaient pas encore en vigueur en Suède.

Les résultats montrent que les facteurs de risque cardiovasculaires tels que le poids, le profil lipidique, la pression artérielle, la glycémie et la sensibilité à l’insuline, se sont significativement améliorés après 10 ans de suivi chez les patients opérés, qu’ils soient ou non éligibles à la chirurgie bariatrique.

De plus, la chirurgie apparaît associée à une baisse de l’incidence du diabète de type 2 après 15 ans de suivi de 67% chez les patients non éligibles et de 73% chez les patients éligibles. « Nos résultats montrent qu’un seuil strict d’IMC a un intérêt limité dans le schéma décisionnel d’une chirurgie bariatrique si l’objectif est de prévenir le diabète et d’améliorer les facteurs de risque cardiovasculaires », concluent les auteurs.

Une précédente étude avait déjà montré que l’efficacité de la chirurgie bariatrique était comparable (au regard de la mortalité, de la survenue d’une maladie cardiovasculaire, d’un cancer ou d’un diabète) quel que soit l’IMC initial.

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