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Informations générales

Les intervenants du réseau ROSA ont le plaisir de mettre à la disposition des patients du réseau ROSA et de la toute nouvelle association de patients « les amis de ROSA » un forum de discussion et de partage d’expérience à l’adresse suivante www.rosa-network.fr

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Le groupe de parole qui aura lieu ce soir à 18h30 à l’Espace Renaissance (2° étage de la clinique CHAMPEAU) sera l’occasion d’aborder différents sujets :

– les activités sportives collectives qui continuent cet été avec présentation des 2 petites nouveautés (marche nordique et gym du jeudi soir)

– le conseil en image

– diaporama sur la ROSA de Béziers du 09 juin 2013

– projet de participation du réseau ROSA à la marche nordique du dimanche 13 octobre à l’occasion du marathon de Montpellier

– présentation du blog collaboratif : www.rosa-network.fr

 

La 2° partie de la réunion sera consacrée à la discussion libre et à la présentation de la toute jeune et nouvelle association de patients « les amis de ROSA » par le bureau de l’association.

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Les antibiotiques, ce n’est pas automatique, et pour les animaux d’élevage non plus. Pourtant, aux États-Unis, les exploitations industrielles continuent à délivrer de fortes doses de médicaments au bétail pour augmenter leur masse. Ce n’est pas sans conséquence, puisque les éleveurs sont maintenant confrontés à des bactéries antibiorésistantes…

Dans les élevages industriels, les éleveurs américains, mais aussi français, continuent à utiliser des antibiotiques pour faire grossir leurs animaux, malgré les recommandations. En conséquence, les bactéries s’adaptent et deviennent résistantes.

Des chercheurs américains ont découvert, dans le nez d’agriculteurs de Caroline du Nord, des bactéries résistantes aux antibiotiques. Une menace réelle puisque les infections qu’elles provoquent sont difficiles à traiter. Mais tous les travailleurs agricoles ne sont pas concernés. Seuls ceux attachés à une exploitation industrielle en particulier en sont porteurs.

La législation américaine ne limite pas l’emploi des antibiotiques dans l’élevage comme le fait l’Union européenne, qui interdit notamment depuis 2006 leur usage pour stimuler la croissance des animaux. C’est pourtant bien ce que pratiquent les exploitations agricoles de type industriel aux États-Unis, d’après les résultats d’une étude menée par des chercheurs de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health (Baltimore).

Des staphylocoques dorés antibiorésistants ont été prélevés chez les travailleurs de ces fermes à haut rendement. Dans celles-ci, le bétail est élevé dans des enclos confinés. À l’inverse, ces bactéries étaient absentes du nez des employés de fermes biologiques, dont les animaux étaient élevés dans les pâturages, sans antibiotiques, comme montré dans Plos One.

Le staphylocoque doré est l’une des bactéries résistantes les plus célèbres. Il est responsable de nombreux cas de maladies nosocomiales, contre lesquelles les traitements sont inopérants.

Des antibiotiques aussi utilisés dans les élevages européens

Les auteurs se disent inquiets quant à l’utilisation de ces molécules sur le bétail. Selon eux, « les bactéries résistantes pourraient à terme se retrouver dans les hôpitaux, et donc dans la population générale ». Les staphylocoques dorés peuvent être à l’origine d’infections plus ou moins graves. Certaines mettent la vie des malades en danger. Souvent traitées par antibiotiques, les bactéries résistantes sont par définition plus difficiles à évincer, puisqu’elles leur résistent.

Si l’UE a bien interdit l’utilisation des antibiotiques pour stimuler la croissance du bétail voilà six ans, certaines exploitations françaises continuent de les administrer en trop grande quantité. Et ce sans surveillance vétérinaire. Pour preuve, selon l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV), en 2009, le volume total des ventes d’antibiotiques vétérinaires s’élevait à 1.067 tonnes. Plus de 92 % avaient été vendus à des élevages d’animaux entrant dans les filières viande, lait et œufs. Et le niveau d’exposition des animaux aux antibiotiques avait augmenté de 12,6 % entre 1999 et 2009.

 

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Nouvel épisode dans le scandale de la viande.

Selon le Sunday Times, 28 000 bêtes abattues au Royaume-Uni et testées positives à la tuberculose seraient offertes à la consommation en France, Belgique et Pays-Bas chaque année.

Dans l’Héxagone, selon le Sunday Times, la viande serait écoulée essentiellement dans des cantines scolaires ou des restaurants hospitaliers.

Une partie de cette viande est transformée en nourriture pour animaux.

De grandes enseignes comme les supermarchés Tesco, Sainsbury’s, ou Waitrose, ainsi que les chaines McDonald’s et Burger King ont refusé de vendre cette viande.

Les bêtes testées positives sont retirées des troupeaux afin d’éviter d’autres contaminations, moyennant une compensation de l’Etat à l’éleveur. Une agence vétérinaire publique (Animal Health and Veterinary Laboratories Agency) les revend ensuite, en toute connaissance de cause, à un abattoir du Sommerset, filiale du grossiste en viande irlandais ABP UK. Les carcasses sont exportées sans étiquetage particulier. L’exportation de cette viande est légale car le risque de contamination à l’être humain est très faible, selon les experts scientifiques. Mais si le risque est faible, il n’est pas nul pour autant.

 

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Selon une étude britannique, la couleur et la nature des couverts influent directement sur le goût des aliments.

Dis-moi avec quoi tu manges, je te dirais si c’est bon. La couleur et la nature des couverts influent sur la façon dont nous percevons la nourriture, rapporte une étude publiée mercredi, qui déconseille ainsi fortement l’usage du rouge pour stimuler l’appétit. « La façon dont nous percevons la nourriture est une expérience multi-sensorielle qui implique non seulement le goût et la texture des aliments, mais aussi l’arôme et la vue« , résument les auteurs de l’étude, publiée dans la revue scientifique Flavour.

« Avant même que la nourriture soit dans notre bouche, notre cerveau a déjà formé un jugement sur elle, ce qui affecte l’ensemble de notre expérience alimentaire », affirment les chercheurs de l’Université britannique d’Oxford. La couleur rouge serait particulièrement dissuasive. « Le rouge pourrait être utilisé pour présenter de la nourriture aux gens qui doivent rationner leur alimentation, mais certainement pas pour ceux dont le poids est trop faible », affirme l’étude.

Chocolat chaud meilleur dans une tasse orange

Les chercheurs ont procédé à une batterie de tests à l’aide de couverts de différentes couleurs, formes, matières et poids, pour évaluer leur impact gustatif sur des dizaines de volontaires. Ils en arrivent à la conclusion que de la nourriture piquée sur un couteau a un goût plus salé que si elle est consommée avec une cuiller, une fourchette ou un cure-dents, et qu’elle semble « plus chère » si on la mange dans une cuiller en plastique légère.

Au début de l’année, une autre étude suggérait déjà que le chocolat chaud paraissait meilleur lorsqu’il était servi dans une tasse de couleur orange ou crème, plutôt que blanche ou rouge. Les spécialistes assurent toutefois qu’il n’existe pas réellement de formule magique et que tout dépend du type d’aliment consommé.

Par exemple, des boîtes jaunes permettent d’améliorer la saveur du citron dans les sodas, alors que des couleurs froides, comme le bleu, donnent l’impression d’une boisson plus désaltérante. Une boisson dans un contenant rose sera à l’inverse perçue comme étant plus sucrée.

 

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William Reymond remet le couvert.

Son passionnant livre Toxic permettait de mieux comprendre les causes structurelles de l’épidémie d’obésité.

Nous l’avons dégusté par petits articles quotidiens sur le site obesite-en-reseau.fr du 01 mai au 11 juillet.

mais, l’enquête du livre s’arrêtait à l’année 2007.

Toxic Food, la suite de Toxic, prend le relais et va jusqu’à fin 2009.

Je vous propose cette « saison 2 », en petits articles quotidiens à partir du 23 juillet 2013 à 8 heures.

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LE CERCLE. par Jean-Pierre Davant et 24 signataires –

En 2007, sur la base d’études et de rapports d’experts nationaux et internationaux, Edwige Avice, présidente du Conseil National des Activités Physiques et Sportives (CNAPS), a écrit un rapport qui démontre que la différence de dépenses de santé entre une personne active et une personne sédentaire était en moyenne de 250 euros par an.

D’autres experts ont depuis enfoncé le clou et calculé que l’APS (Activité Physique et Sportive) chez les diabétiques permet de réduire de 50% le coût total des soins de santé : si tous les diabétiques faisaient de l’APS, l’économie réalisée serait de 5,2 milliards d’euros €/an. [1] L’APS chez les patients qui ont eu un cancer localisé du sein, du côlon ou de la prostate est associée à une réduction de 50% des risques de rechute du cancer : l’économie réalisée pourrait être de 300 millions d’€/an. [2]. Il faut ajouter à ces économies la réduction des coûts liés aux arrêts de travail.

Avec 37 millions d’ « inactifs » en France, l’économie potentielle est de 10 milliards € dans le cas utopique où tout le monde se mettrait à pratiquer une activité physique et de 500 millions € dans le cas où seulement 5% des personnes sédentaires deviendraient actives. [3].

L’enjeu est donc capital pour l’avenir de notre système de santé. Mais comment inciter tous ces inactifs à pratiquer régulièrement une activité physique et sportive ? Les politiques publiques mises en place sont-elles satisfaisantes ? L’offre sportive est-elle adaptée aux besoins particuliers des personnes atteintes de maladies chroniques par exemple ? Les professionnels de santé sont-ils prêts à inclure dans leur démarche les conséquences de cette nouvelle donne ? Sont-ils formés pour le faire ?

En d’autres termes comment agir pour que la pratique sportive contribue à la fois à préserver, améliorer l’état de santé de chacun de nous et à mieux gérer nos dépenses de santé ?

Depuis la création du Plan National Nutrition Santé (PNNS) en 2001, la place de l’activité physique et sportive dans le système de santé n’a cessé de croître. L’INPES, au travers de plusieurs campagnes de communication, a valorisé auprès du grand public le besoin de BOUGER. Toutefois, il a fallu attendre le rapport du Professeur Toussaint en 2008, le PNAPS (Plan National des Activités Physiques et Sportives) pour que les politiques de santé publique l’intègrent véritablement et systématiquement dans les plans et actions mis en œuvre tant en prévention primaire qu’en prévention tertiaire.

Sous cette impulsion, certaines fédérations sportives ont réussi à créer de nouvelles offres adaptées aux personnes atteintes de pathologies notamment. Voici quelques exemples : la Fédération Française d’Athlétisme et ses « Coachs Athlé Santé », la Fédération Française de Natation avec « Nagez Forme Santé », la Fédération Française EPMM et son programme « DIABETACTION », la Fédération Française de Gymnastique Volontaire avec « Gym après Cancer », ou encore la fédération sport et cancer CAMI qui organise des cours d’Activité physique spécifiquement destinés aux malades quels que soient leur stade de cancer ou leurs traitements. Des réseaux régionaux « Sport-Santé » [4] ont même vu le jour et réunissent au sein d’une même association mouvement sportif et professionnels de santé avec un double objectif : développer une offre sportive adaptée à des besoins particuliers (notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques) et former les professionnels de santé.

L’année 2012 restera une étape importante. D’une part, une convention a été signée entre les doyens des facultés de médecine et les doyens des facultés de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) : cette convention va permettre d’intégrer dans la formation initiale des futurs médecins, des modules leur permettant de conseiller et prescrire de l’activité physique et sportive pour leurs patients. D’autre part, le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), à l’initiative d’Alain Calmat, a créé une commission chargée d’élaborer le « VIDAL » des pratiques sportives pour la santé.

Enfin, le Ministère des Affaires sociales et de la Santé et le Ministère des Sports ont affirmé en Conseil des ministres que le sport était un enjeu de santé publique et serait au cœur de leurs actions. Dans ce cadre, les Agences Régionales de Santé (ARS) et les Directions Régionales Jeunesse et Sports (DRJSS) doivent, dès 2013, mettre en place des plans régionaux. Ces ARS doivent également financer des actions favorisant le développement d’offres sportives adaptées à des besoins particuliers, ainsi que la formation continue des professionnels de santé pour qu’ils puissent prescrire de l’activité physique et sportive à leurs patients.

Toutefois, le système de santé dans son ensemble n’a pas encore intégré cette dimension ni dans sa culture ni dans son financement et c’est bien là l’un des principaux enjeux auxquels nous devons répondre en 2013. A ce titre, plusieurs opportunités se présentent à nous, que nous ne devons pas laisser passer.

Première opportunité : la prochaine réforme des contrats responsables

Dans le cadre de la PLFSS 2014 (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale), la législation qui encadre les contrats des complémentaires santé doit être revue. Les négociations démarrent actuellement entre les acteurs du système de santé, dont l’UNOCAM (Union Nationale des Organismes d’Assurance Maladie Complémentaire) et le Ministère de la Santé (Direction de la Sécurité sociale).

Au-delà des enjeux liés à la réduction de la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance pour les contrats dits responsables, nous souhaitons que ces contrats intègrent pleinement la dimension sportive.

 Etant donné la force des preuves scientifiques concernant l’impact important de l’APS sur la santé, comment peut-on encore considérer qu’un contrat puisse être responsable s’il n’intègre pas une incitation à la pratique régulière d’activités physiques ou sportives? La liste des actions de prévention entrant dans les contrats responsables est régie par un arrêté du… 8 Juin 2006 !! N’est-il pas temps de la mettre à jour également ? Diverses solutions existent, leur choix relève de la volonté des pouvoirs publics de les mettre en œuvre.

Deuxième opportunité : la prochaine réforme de la dépendance

En 2040, plus de 2 millions de personnes devraient être dépendantes. Aujourd’hui, alors qu’elles ne sont « que » 1 million, les personnes dépendantes représentent un coût de 34 milliards d’euros. Selon l’assemblée des départements de France, une démarche de prévention de la dépendance, bien conduite, permettrait d’économiser 10 milliards d’euros !

Un des enjeux les plus importants est donc de prévenir la perte d’autonomie et de repérer les signes naissants de fragilité. La mission confiée au Professeur Bruno Vellas du Gérontopôle de Toulouse est à ce titre très positive et très instructive : sur les 5 indicateurs évalués pour repérer la fragilité d’une personne, 3 concernent sa capacité à bouger !

Il est édifiant de constater que ce sont les collectivités locales qui à la fois portent l’Allocation Perte d’Autonomie (APA) et qui dans le même temps financent également nombre d’associations sportives. Pourquoi ne pas conditionner systématiquement ces subventions à la réalisation d’objectifs liés à la lutte contre la dépendance ?

Espérons donc que cette réforme de la dépendance intègre parfaitement la dimension « prévention par l’activité physique et sportive » (et ne laisse pas au bord du chemin près de 50% de la cause du problème) ?

Que chacun adopte de bonnes habitudes de vie dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, voilà l’objectif majeur pour notre société au cours des prochaines années. Tout n’est pas à inventer. Fut-elle conçue pour s’intégrer dans une démarche de santé, la pratique de l’activité physique peut et doit se développer dans la vie des clubs existants. Cela quelle que soit la nature des sports pratiqués. Pour ce faire, il conviendra d’adapter l’économie de nos clubs sportifs et de les accompagner vers une mutation indispensable en leur permettant de développer de véritables pôles « Sport-Santé-Bien-être » au sein des équipements sportifs existants.

Le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) avait pour mission de réfléchir à cette mutation attendue mais il semble que ses problématiques actuelles soient assez éloignées de ses missions originelles.[5] N’est-il pas temps de refonder en profondeur cette institution tant du point de vue de sa gouvernance que de son financement ? N’est-il pas temps d’aider les clubs et les collectivités locales qui ont de vrais projets d’intérêt général, à faire évoluer leur modèle sportif et donc leur modèle économique ? N’est-il pas temps de mettre autour d’une table tous les acteurs qui souhaitent participer à la promotion du sport santé ?

 

Oui nous le disons bien haut, il est grand temps de mutualiser nos compétences et nos ressources autour d’un projet commun qui concourt « au mieux vivre ensemble ».

 

En 2007, le gouvernement du Québec, en partenariat avec une fondation privée, a su créer un fonds de plus de 480 millions de dollars pour une période de 10 ans qui s’intitule « QUEBEC EN FORME » et dont l’objectif est la promotion de saines habitudes de vie. Cela ne serait-il pas possible chez nous ?

Qui pourrait refuser d’adhérer à un tel projet : dépenser des calories, évacuer le stress et réconcilier, dans le plaisir, la santé de nos concitoyens et l’économie de notre système de santé. Quel beau défi, en ces périodes de restrictions budgétaires et de perspectives économiques assombries !

 

La liste des 25 signataires

• Bernard AMSALEM, Président de la Fédération Française d’Athlétisme

• Gérard ANDRECK, Président de la MACIF

• Edwige AVICE, Ancienne Ministre et Présidente de la Fondation du Sport Français Henri Sérandour

• Roselyne BACHELOT, Ancienne Ministre de la Santé et des Sports

• Jacques BASCOU, Maire de Narbonne

• Thierry BEAUDET, Président du Groupe MGEN

• Thierry BOUILLET, Co-fondateur de la CAMI Sport et Cancer, médecin spécialisé en oncologie médicale et en radiothérapie,

• François CHÉRÈQUE, Président de Terra Nova

• Jean-Pierre DAVANT, Président de l’Imaps, Président du Conseil de Surveillance de la Fondation Gustave Roussy et ancien Président de la Mutualité Française

• Philippe DEJARDIN, Coordonnateur des centres de prévention AGIRC-ARRCO, médecin gériatre et médecin du sport,

• Joël DELPLANQUE, Président de la Fédération Française de Handball

• Stéphane DIAGANA, Champion du monde d’athlétisme

• Daniel HAVIS, Président du Groupe Matmut

• Alain JUPPÉ, Maire de Bordeaux et ancien Premier Ministre

• Philippe MACHU, Président de l’UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique)

• Jean-Louis PROVOST, Fédération Française EPMM Sports pour Tous

• Josy REIFFERS, Président d’UniCancer et Adjoint au Maire de Bordeaux

• Franck RIBOUD, PDG de Danone

• Roland RIES, Sénateur – Maire de Strasbourg

• Jean-Pierre SIUTAT, Président de la Fédération Française de Basketball

• Jean-François TOUSSAINT, Directeur de l’IRMES (Institut de Recherche bio-Médicale et d’Epidémiologie du Sport), médecin et professeur de physiologie à l’université Paris Descartes

• Gérard TRÉMÈGE, Maire de Tarbes

• Marc TRUFFAUT, Président de la Fédération Française du Sport Adapté

• Thomas TURSZ, Directeur Général Honoraire de l’Institut Gustave Roussy (IGR), Professeur Émérite de Cancérologie à l’Université Paris-Sud (Paris XI) et Président du Conseil scientifique de l’Imaps

• Guy VALLENCIEN, Chirurgien urologue et professeur à l’Université Paris Descartes

 

NOTES [1]JF Brun, Diabetes and Metabolism, 2008. [2] T. Bouillet, Communication non publiée, 2010. [3] Installation de la commission « Prévention, Sport et Santé », Mise en place d’un Programme national de Prévention par les Activités Physiques et Sportives (PNAPS), Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, 4 avril 2008. [4] Le réseau efFORMIp dirigé par le Professeur Daniel Rivière en Midi-Pyrénées est à ce titre exemplaire. [5] Ce sont des contraintes financières qui éloignent le CNDS de ses missions originelles et non la volonté délibérée de l’Etat et du CNOSF.

 

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Epilogue du livre de William REYMOND : TOXIC .

« Le périple s’achevait. J’aurais aimé le terminer ailleurs que dans l’étouffante chaleur du sud du Texas.

Peut-être cette enquête aurait-elle dû se conclure du côté du Marin County, à quelques kilomètres de San Francisco. Où, avec Bill Niman, fondateur d’une série de ranches, j’aurais appris et apprécié la seule – et digne – façon d’élever le bétail.

Sans hormone, antibiotique, grain, protéine enrichie à la merde de poulet. Sans lagon aussi. Ici, comme dans les vignettes de l’époque préindustrielle, les bêtes paissent en liberté, les veaux sont nourris par leurs mères et les cochons pas entassés les uns sur les autres.

À Niman Ranch, obtenir une viande de qualité se fait dans le respect de l’environnement et des animaux. Une philosophie qui rencontre un succès grandissant auprès des restaurateurs et des consommateurs avertis. Ce qui prouve qu’il existe une alternative à l’industrialisation du bétail et que l’on peut se nourrir sans risquer de terribles conséquences pour sa santé.

Sans aller aussi loin, j’aurais pu encore me rendre à Austin, au Texas. Pour passer quelques heures en compagnie de John Mackey, le créateur de la chaîne de supermarché Whole Foods. Il m’aurait raconté comment, ayant rejoint une communauté végétarienne à la fin des années 1970 pour y rencontrer des filles, il avait réussi à anticiper la montée en puissance de la vague bio. Depuis l’ouverture de sa première boutique en 1980, Whole Foods est un succès unique en son genre. Aujourd’hui ses 189 magasins, dont quelques-uns situés en Grande- Bretagne, garantissent à leurs clients une alimentation sans toxine ni pesticide. La viande et la charcuterie proviennent d’élevages éthiquement et écologiquement responsables. Pour lutter contre la pollution liée aux transports de produits frais, Whole Foods a même développé la production locale de l’agriculture biologique. Enfin, véritable pied de nez aux géants de la distribution, les employés de la compagnie sont payés le double de leurs confrères de Wall Mart. Ce qui explique pourquoi Whole Foods est aujourd’hui l’une des entreprises dont la qualité de travail est l’une des meilleures des États-Unis. Une sérénité démontrant qu’il est possible de pratiquer le capitalisme sans y abandonner sa conscience.

Quittant le Fat Land, j’aurais pu m’envoler, sans vraiment savoir ce que je devais en penser, vers l’université d’Utrech aux Pays-Bas. Et y rencontrer le docteur Henk Haagsman. Ce Néerlandais, professeur des sciences de la viande, est l’un des experts mondiaux d’une nouvelle discipline : la culture de viande in vitro. Non, il ne s’agit pas d’une hérésie mais d’un véritable projet, doté de 2 millions d’euros et destiné à déterminer si, grâce à l’utilisation des cellules, on peut faire « pousser » de la viande. Donner naissance à un produit moins gras, sans bactérie ni résidu chimique. A une viande débarrassée de la pollution et des conditions d’élevage honteuses. Haagsman, comme d’autres chercheurs installés au Canada, aux États-Unis et en Australie, est persuadé que la viande en « boîte de Pétri » est une réalité proche : « D’ici six ans nous devrions obtenir un produit. Pas sous forme de steak, évidemment, mais plutôt une viande hachée que l’agroalimentaire pourra utiliser sur des pizzas ou dans des sauces ».

J’aurais encore pu passer quelques jours à Tavistock, dans le Devon, en Grande-Bretagne. Pour faire la connaissance d’habitants qui, récemment, grâce à leur désir d’avoir une alimentation saine et à leur opiniâtreté, ont gagné une bataille difficile. Après sept années d’efforts à tenter de s’implanter et d’attirer les consommateurs, McDonald’s a fermé son unique établissement, faute de clients.

J’aurais pu…

Mais je ne souhaitais pas conclure sur une fin heureuse. Non pas par passion du pessimisme, mais parce que notre quotidien est aujourd’hui plus proche de l’horreur de Rio Grande City que des attrayants rayons de Whole Foods.

Il déplaira sûrement à l’office de tourisme de le lire, mais il n’y a aucune raison de s’arrêter ici. Rio Grande est le chef-lieu du comté de Starr, l’un des plus pauvres des États-Unis. La route principale ressemble à un long fil de béton rongé par la décrépitude depuis fort longtemps. La poussière est omniprésente. Elle semble même incrustée dans le paysage depuis et pour toujours.

Il existe deux styles de maisons à Rio Grande City. Celles à l’abandon et les autres où, réfugiés derrières les barreaux qui protègent toutes les fenêtres, les 11 923 habitants vivent dans la crainte. La peur du soleil qui écrase tout neuf mois par an. La peur des voisins, des inconnus, des autres et plus particulièrement des gangs de la mafia mexicaine qui ont transformé l’endroit en lieu de passage. Et puis, la peur des troupes du Homeland Security aussi, en charge de vérifier les visas et de déporter les immigrés clandestins. À Rio Grande City, 95,89 % de la population est d’origine mexicaine. Les sans-papiers en représentent la majorité. Certains ont même peur de leurs enfants. Nés sur le sol américain, ils sont pourvus de la nationalité qui est refusée à leurs parents. Et ainsi, d’après les services sociaux de la ville, dès l’adolescence, nombre d’entre eux terrorisent la partie « illégale » de la famille. Un chantage au coup de téléphone de dénonciation pour une seule chose : manger.

McDonald’s, Daily Queen, Burger King, Whataburger, Wendy’s, Pizza Hut, Little Ceasars Pizza, Subways, Taco Bell, Taco Bueno, Taco Palenque, Mexican Buffet, Chinese Buffet… aucune enseigne ne manque à l’appel. Et toutes proposent, en lettres géantes, des promotions difficiles à ignorer quand on vit sous le seuil de la pauvreté. Ici, le Coke géant est offert pour l’achat d’un menu. Là, contre moins de 5 dollars, le client est invité à manger autant qu’il le souhaite. Ailleurs, tous les matins, le petit déjeuner est doublé gratuitement.

À Rio Grande City, paradis du HFCS et du trans fat, tout est commercialement envisageable, envisagé et mis en pratique pour ponctionner les quelques dollars versés par l’aide locale.

Cette orgie alimentaire s’accompagne d’une terrifiante réalité. À Rio Grande City, la moitié de la population adulte souffre de diabètes de type 2.

Mais le pire, c’est pour demain.

À l’école maternelle, 24 % des enfants sont déjà en surcharge pondérale ou obèses. S’ils ne sont pas dès maintenant pris en charge, rien ni personne ne parviendra à les sortir du cercle infernal. Celui qui, à l’âge adulte, devenus diabétiques et amputés, leur fera attendre la crise cardiaque… comme une libération.

Or, dans l’Amérique d’aujourd’hui, personne ou presque ne s’intéresse à Rio Grande City. Ou à La Casita, Roma, Laredo, El Cobares, ces villes du sud du Texas qui subissent le même cauchemar.

Or, à Rio Grande City, 50 % des garçons âgés de dix ans sont trop gros. Beaucoup trop gros.

Peggy Visio, une nutritionniste du Texas Health Science Center de San Antonio, tente depuis des années de faire bouger les choses. Adepte de la téléconférence, elle a réussi à trouver un don privé destiné à financer un service reliant son bureau de San Antonio à l’infirmerie de l’école de la ville. Et là, par écran interposé, elle donne des conseils de nutrition aux familles. Sachant pertinemment qu’elle ne pourra empêcher le pèlerinage quotidien au fast-food, elle tente d’orienter les ados vers les produits qui feront le moins de dégâts.

Aux États-Unis, 33 % des enfants mangent tous les jours dans un fast-food.

Lors d’un séjour récent à Rio Grande City, Visio et son équipe ont examiné les 2 931 enfants de la ville afin de quantifier ceux qui présentaient des risques élevés de diabète de type 2. Sur le papier, le pire de leurs scénarios prévoyait environ 600 cas. Mais à Rio Grande City, où deux cheeseburgers géants, une frite maxi et un Coca- Cola gargantuesque sont vendus à moins de 2 dollars, ils ont découvert 1 172 enfants en perdition. 1 172 futurs diabétiques.

Alors, Peggy a convaincu l’école de l’urgence. Après tout, chaque jour, les enfants y prennent leur petit déjeuner et leur déjeuner. Des collations largement arrosées des sodas en vente soit à la cafétéria, soit via les distributeurs, dans les couloirs de l’établissement.

Grâce à Visio et aux responsables de l’école, ces appareils de tentation ont été déplacés… dans la rue. Le personnel des cuisines a été formé pour offrir une nourriture moins grasse et moins sucrée. Les fruits frais ont commencé à apparaître sur les tables de la cantine et l’eau à repris une place qu’elle n’aurait jamais dû abandonner.

Mais voilà, nous étions à Rio Grandé City. Et les étudiants ont expérimenté la démocratie directe. Ces citoyens en herbe, obèses ou en passe de le devenir, se sont mis en grève devant de telles décisions salutaires à leur santé. Soutenus par certains parents et professeurs, ils ont affiché leur colère à l’entrée de la cafétéria avec un mot d’ordre clair : « Non au régime ! Nous voulons manger des trucs cool ! »

Rio Grande City est un laboratoire. Un douloureux voyage vers le futur aussi. Ce qui s’y passe n’est ni une exception ni une aberration, mais un amer avant-goût de l’avenir. L’obésité, le diabète, l’attitude de ces étudiants sont ni plus ni moins le résultat des trente dernières années de dérive et de matraquage alimentaire. Trois décennies où l’industrie agroalimentaire a pris le contrôle de nos assiettes, brouillant les repères, changeant la nature même de la nourriture.

Pendant des siècles, manger a été une nécessité et un moment privilégié. Une excuse pour l’échange et la communication. Et, bien souvent, un moment de plaisir. Désormais, un plat, pour s’imposer, doit être pratique, s’engloutir seul et rapidement. Et, surtout, être soutenu par une campagne publicitaire.

Demain, le monde ressemblera à Rio Grande City et à ces élèves prêts à se battre pour continuer à se goinfrer. Déjà, dans certaines écoles primaires, les enfants apprennent à compter en additionnant les M&M’s. Dans d’autres, ils refusent de manger les fruits frais sous prétexte qu’il est beaucoup plus tendance d’avaler un dessert coloré.

L’industrie agroalimentaire n’est pas seulement coupable d’avoir travesti la nature de notre nourriture. D’y avoir introduit le sirop de fructose-glucose, les additifs, les conservateurs, les résidus chimiques et les acides gras trans. Non, dans cette course au profit, certaines sociétés ont tout simplement tenté de s’emparer de l’âme d’une génération.

Ces mots sont à la hauteur de ma colère. Pas uniquement celle de l’auteur, celle d’un père aussi. Qui, chaque jour, tente de contrebalancer un pouvoir qui nous dépasse.

La responsabilité individuelle et celle des parents sont deux mensonges inventés par des spécialistes de la manipulation. Ou du marketing, c’est la même chose.

Les preuves ? Elles sont multiples. Petit voyage dans le temps. Dans les années 1930, Coca-Cola comparait ses atouts nutritionnels aux vertus vitaminées des fruits. Dans les années 1950, 7 Up expliquait comment, mélangé au lait du nourrisson, il favorisait la prise du biberon. À l’époque, à en croire les réclames, certains vins équivalaient même à un repas complet. Et puis, Camel était « la cigarette préférée des médecins ». Aujourd’hui les mêmes tentent de nous convaincre de l’importance de leurs contributions à notre bien-être, de leur sincérité dans la lutte contre le poids, de leur conscience humaniste ou de la non-dangerosité des OGM.

Demain, le monde ressemblera à Rio Grande City et à ses promotions permanentes sur la paire de hamburgers. Déjà, la crise d’obésité est devenue pandémie. Déjà les lagons des porcheries, le HFCS et le trans fat sont partis à la conquête de l’Europe.

L’Europe… Ou comment une idée juste, sensible, enthousiasmante et pacifiste, a perdu elle aussi son âme. L’Europe est devenue la nouvelle cour où manœuvrent les spécialistes du lobbying industriel. Où se pratique un sport dont les règles ont été inventées à Washington.

Et c’est ainsi que, le 9 novembre 2006, Markos Kyprianou, commissaire européen et membre de la Commission européenne chargé de la santé et de la protection des consommateurs, a publiquement félicité Coca-Cola et McDonald’s pour leur engagement dans la lutte contre l’obésité.

Coke, McDo et les autres sont pourtant les fabricants de cigarettes d’aujourd’hui. Leur stratégie de communication est identique. La crainte majeure de ces géants de l’agroalimentaire, c’est que les gouvernements, sous la pression populaire, légifèrent. Car la contrainte leur fait peur. Aussi, pour éviter cela, ils jouent la diversion, la carte du volontarisme.

Dans le même esprit, Marlboro et Philip Morris financent aux États-Unis des campagnes publicitaires incitant les gens à ne plus fumer. Or, le budget de ces « ravalements de façade » n’atteint même pas 1 % des bénéfices engendrés par la vente de leurs produits.

McDo, Coke et les autres savent qu’ils sont les premiers responsables de la pandémie d’obésité. Alors, ils donnent le change, martèlent le message de la responsabilité individuelle et l’idée que toute nourriture a sa place dans un régime équilibré.

Lorsque je vois la campagne internationale de Coca- Cola annonçant sa décision de lutter contre l’obésité, je ne peux m’empêcher d’être cynique et de penser : c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

L’engagement à ne pas faire de publicité à destination des moins de douze ans ? Du vent. Rien de neuf. Cela a toujours été le cas. Non pas parce que la Compagnie est « morale » mais parce qu’elle est très intelligente. Elle préfère sponsoriser l’équipe de France de football, lancer un site Internet avec NRJ, imaginer un casting inspiré de « Star Academy » dans tout le pays, pour capter l’attention de ces classes d’âges. Coca-Cola étant, en France, la marque préférée des jeunes, elle n’a pas besoin de s’adresser directement à eux puisqu’elle a réussi à devenir une figure incontournable de leur univers.

Les boissons sans sucre, les salades de McDo ? Tout cela est marginal. Le cœur d’affaire de McDonald’s, ce sont les heavy users, les gros consommateurs de Big Mac et de frites. Le produit vedette de la Compagnie ? Coca-Cola Classic et son sucre.

Demain, le monde ressemblera à Rio Grande City et à son odeur permanente de friture.

Au terme de mon enquête, je ne sais même pas s’il est encore possible d’éviter le pire. Certes, les solutions existent. Mais, pour s’imposer, elles ont besoin de deux révolutions.

D’abord, celle de nos esprits. Avant d’être consommateur, nous sommes citoyens. Nos trois repas quotidiens sont autant d’occasions de voter. Voter pour ou contre un monde toxique. Voter en faveur d’un modèle viable pour l’environnement, notre santé, et moralement acceptable. Notre pouvoir est avant tout celui de l’achat. Plus qu’un bulletin dans une urne, la consommation d’un produit est devenue un geste politique. Le seul moment où le terme de « démocratie directe » a un sens concret.

Mais voilà, si mon pouvoir d’achat m’offre le privilège d’assurer aux miens une assiette sans danger, ce choix est réservé à une minorité. Car manger bien est désormais une source d’inégalité. Les pauvres sont aujourd’hui massivement représentés dans les rangs de plus en plus peuplés des obèses. Comme à Rio Grande City, leur pouvoir d’achat les cantonne quasi exclusivement à la nourriture industrielle. En confiant notre alimentation aux géants de l’agroalimentaire, nous leur avons laissé le droit d’installer des régimes d’apartheid nouveaux.

Et c’est pour cela que, même s’il est capital, un engagement individuel ne sera jamais suffisant.

Pour éviter que demain, notre monde ne ressemble à Rio Grande City, il faut que la classe politique se souvienne que, parmi ses devoirs, se trouve l’obligation de protéger la société des risques pathogènes.

La malbouffe tue. Il faut donc une intervention gouvernementale pour contraindre certaines compagnies à cesser de nous empoisonner. Le Danemark l’a fait. McDonald’s, Coca-Cola et les autres n’ont pas quitté le pays pour autant et les Danois n’ont pas le sentiment – autre cheval de bataille des industriels – qu’ils sont privés de leur liberté individuelle.

Mieux encore, puisque la France s’apprête à voter, il est temps d’exiger des candidats qu’ils s’engagent dans cette lutte dont la victoire est la seule issue possible.

Et le combat sera âpre. Car, distribuer des bons points aux compagnies, inciter les individus à consommer plus de fruits et moins de graisse, est largement insuffisant.

Qui, à droite et à gauche, osera suivre les conseils de Philip James et repenser nos politiques agricoles ? Le président de l’Équipe internationale de lutte contre l’obésité, ancien conseiller de Tony Blair, a, dans son discours de Sydney, défini le seul cadre susceptible afin d’empêcher la propagation des Rio Grande City. « Nous n’avons pas affaire à un problème médical ou scientifique. Nous avons affaire à un énorme problème économique qui, de l’avis général, va submerger tous les systèmes médicaux de par le monde. Nous nous sommes concentrés sur l’utilisation de l’argent des contribuables pour surprotéger tous ces éléments de la chaîne alimentaire qui provoquent aujourd’hui l’épidémie d’obésité. La surproduction d’huile, de graisse et de sucre, largement due aux subventions publiques visant à protéger les revenus agricoles, contribue depuis des décennies à la crise sanitaire que nous connaissons aujourd’hui. »

Demain le monde ressemblera à Rio Grande City et au courage de Peggy Visio.

Demain, parce qu’il y va de notre survie, nous reprendrons le contrôle de nos assiettes.

Demain, parce qu’il est question de l’avenir de nos enfants, nous quitterons les frontières nauséabondes de cet univers toxique.

Tout cela est encore possible.

Vous en avez le pouvoir.

La preuve ?

Après des années de dérive, je venais de le faire.

J’avais trente-cinq ans et, pour la seconde fois, je venais de naître.

Piano, 20 décembre 2006. »

Fin ……………….

Dr BUENOS : Merci à William Reymond, qui va désormais nous manquer chaque jour. Son enquête bien documentée, est passionnante. Elle s’était achevée en décembre 2006, mais à nos yeux,elle n’a pas pris une ride.

Elle conforte le réseau ROSA dans ses pratiques actuelles et nous permet d’améliorer certains points de prise en charge.

 

 

 

 

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Extrait du livre TOXIC de William Reymond :

« Le doute n’était plus permis. La similarité parfaite. Les résultats de novembre corroboraient ceux de juin.

Chensheng Lu, lui, se montrait perplexe.

Peut-être, après tout, s’agissait-il d’un échantillon d’exception ? D’une étrangeté scientifique.

Peut-être…

Mais restaient les chiffres. Et Lu, en passionné de mathématiques, ne pouvait les ignorer. Après tout, l’ensemble de son travail tournait autour d’eux. En réalité, Chensheng Lu était obsédé par leur utilisation. Il était même persuadé que placés dans la bonne problématique, ils étaient la solution à nos problèmes.

Alors, peut-être, finalement, tout cela avait-il un sens. ?

Peut-être Lu venait-il de mettre à jour un véritable phénomène ?

Une découverte qui, pour l’heure, le dépassait.

Il fallait pourtant, désormais, le confirmer.

Et si Chensheng Lu avait raison, alors il venait de trouver la réponse.

Chensheng Lu, chercheur à l’université de l’État de Washington (Lu a depuis rejoint la Rollins School of Public Health de l’université d’Emory en Géorgie), est spécialisé dans les effets des polluants chimiques sur le corps humain. En 1998, celui que ses collègues américains avaient rebaptisé « Alex », venait de trouver le moyen de concilier sa rigueur scientifique et sa volonté de réflexion hors des sentiers battus.

Depuis quelques années, Lu se consacrait à la présence récurrente des pesticides, et plus particulièrement des organophosphates, dans nos organismes. Cinq ans plus tôt, il avait lu le rapport du National Research Council (NRC) qui révélait que les enfants étaient les premières victimes de l’utilisation en agriculture de ces produits chimiques. Il avait donc choisi de se pencher sur la question et Seattle lui paraissait le terrain de recherche parfait. Parce que le sud de la ville, du côté du King County, était fortement peuplé et urbanisé, tandis que le nord se montrait plus rural, avec des fermes proches.

Cette géographie particulière avait donné une idée au chercheur : s’il comparait des échantillons d’urine des enfants vivant dans les deux zones, il parviendrait à savoir si ceux demeurant à proximité d’une zone agricole étaient plus exposés ou pas à la pollution.

Au printemps et à l’automne 1998, saisons de forte utilisation des pesticides, Lu et son équipe réussirent, avec l’aide des parents, à recueillir des échantillons provenant de 110 enfants âgés entre deux et cinq ans. Sans surprise, la présence de métabolites de pesticides se vit établie.

L’inattendu, en revanche, ce fut de voir que ceux élevés en milieux urbains présentaient un taux plus élevé que les autres. Lu l’expliqua par deux facteurs. Primo parce que les pesticides se trouvaient aussi en ville, des parcs publics aux moquettes traitées contre les insectes, secundo – et surtout – comme l’avait avancé le NRC en 1993, parce que la nourriture représentait la principale source de contamination.

Certes, Chensheng savait que ces taux étaient considérés comme tolérables. L’ennui, c’est que sur un organisme en devenir comme celui d’enfants, de faibles quantités multipliées par 365 jours ne pouvaient rester sans effet.

Un autre résultat capta l’attention de Lu. Tous les enfants de Seattle avaient des métabolites. Tous… sauf un. En juin comme en novembre, ses échantillons s’étaient révélés négatifs, ses urines ne contenaient aucune trace de ces substances nocives. Et Lu devait maintenant comprendre pourquoi.

La réponse s’avéra aussi surprenante que logique. Les parents de cet enfant non contaminé cuisinaient exclusivement des produits bio. Leurs fruits et légumes ne provenaient pas de l’agriculture industrielle mais de fermes certifiées organic*(terme américain désignant les produits issus de la culture biologique). Un choix parental dicté par la volonté clairement affichée de prévenir de tels risques.

Les questions se bousculèrent toutefois dans l’esprit de Chensheng Lu. Comment prouver que cette nourriture était précisément à l’origine de ces résultats négatifs ? Peut-être, après tout, l’enfant présentait-il une particularité biologique ? En outre, si une alimentation bio garantissait l’absence de pesticides dans les urines, combien de temps fallait-il pour arriver à un tel résultat, l’enfant en question n’ayant jamais consommé d’aliments à la présence de résidus chimiques établie ?

Mathématiquement, le challenge était excitant. Il fallait « seulement » établir le modèle le mieux adapté.

Pour réussir, il restait à sortir du cadre étriqué d’un laboratoire, dans la mesure où, si reproduire la situation sur un cobaye animal s’avérait possible puisque nous partageons l’essentiel de l’ADN du rat, les porte-parole de l’agriculture industrielle en profiteraient pour se répandre dans les médias, pour réduire à néant ses recherches par des procédés de communication habiles et longuement éprouvés.

Aussi Chensheng Lu envisagea une autre approche. D’abord, recruter une vingtaine d’enfants de trois à onze ans issus des écoles publiques de Seattle. Des écoliers qui consommaient uniquement de la nourriture ne provenant pas de l’agriculture biologique. Puis, pendant quinze jours, matin et soir, leurs parents allaient être mis à contribution pour prélever leurs urines. Ces deux semaines seraient divisées en trois phases. Durant les première et dernière, d’une durée de cinq jours, les volontaires mangeraient seulement des produits conventionnels, type pâtes, fruits, légumes, viandes, céréales, chips, pop-corn, pain, jus de fruit… Et dans l’étape intermédiaire, pour qu’il n’y ait pas un changement de régime, de modification du mode alimentaire, ils se nourriraient des mêmes ingrédients, mais cette fois certifiés bio.

Par sécurité, Lu fit vérifier la totalité des aliments bio afin d’être certain que leur certification ne soit pas erronée et qu’ils ne contiennent pas de pesticides.

Enfin, et afin d’éviter toute contestation, les analyses seraient effectuées à Atlanta, au quartier général des CDC.

Lu avait pensé à tout, il lui fallait désormais attendre.

Les résultats furent sans appel. Au soir du premier jour de consommation de nourriture bio, les métabolites « diminuèrent pour atteindre un niveau non détectable ». L’absence de pesticides dans les urines des enfants fut une constante pendant l’ensemble de la période, mais les métabolites réapparurent « dès la réintroduction d’une alimentation conventionnelle ».

La conclusion de Lu s’imposait. Le premier, il venait de prouver qu’un « régime alimentaire bio fournissait un effet protecteur immédiat et spectaculaire contre les pesticides organophosphatés utilisés fréquemment dans la production agricole ».

En démontrant également que le taux de pesticides dans l’organisme dépendait directement de notre alimentation, le chercheur bousculait le cadre du débat. Alors que – et à juste titre – d’Al Gore à Nicolas Hulot, on évoque surtout les pollutions de l’environnement, ce scientifique sérieux attestait que le plus grand péril se nichait dans notre assiette.

Mieux, en plus de nous alerter, cette étude offrait une solution.

Avec un enjeu de taille. Lu écrivait d’ailleurs : « L’existence persistante de métabolites de pesticides organophosphatés dans l’urine lors des périodes où l’alimentation était conventionnelle soulève de graves questions quant aux risques chroniques liés à cette exposition […] Les enfants dont l’alimentation est constituée de produits issus de l’agriculture biologique auront une probabilité plus faible de développer des problèmes neurologiques, un résultat commun des pesticides organophosphatés ».

La base de données Findarticles.com regroupe plus de dix millions d’articles de presse parus dans les médias américains. Soucieux de voir comment les travaux de Chensheng Lu avaient été traités, j’y ai effectué une recherche. Résultat : six réponses. Trois issues de publications scientifiques ignorées du grand public, une d’un magazine spécialisé dans les médecines alternatives, une autre trouvée dans un quotidien de Chicago – trois lignes – et le dernier, un encadré du magazine Parents.

Je me dis qu’il devait y avoir une erreur. Que la démonstration de la manière de préserver la santé de nos enfants ne pouvait pas avoir seulement suscité l’intérêt de six publications. Pour en avoir le cœur net, j’ai plongé dans la plus grande base de données au monde, Nexis. Où, en provenance de plus de 32 000 sources, les professionnels peuvent bénéficier d’un fonds de 6 milliards d’articles ! Où on peut en outre élargir sa requête à la télévision, source d’information privilégiée de la majorité des terriens. Résultat ? Zéro. Selon Nexis, il n’y a pas eu un seul sujet consacré aux découvertes de Lu. Heureusement, les 6 milliards d’histoires de la presse écrite allaient évidemment combler cette carence, me disais-je.

Après quelques secondes d’attente, la page s’afficha. Cette fois, il y avait huit références. Les six premières semblables aux articles de findarticles.com. Les deux autres provenant à la fois du quotidien concurrent de Chicago et du Los Angeles Time.

Le silence n’est pas la pire des insultes. Car il faut savoir que dans la période où les médias ignoraient les découvertes de Chensheng Lu, ils nous abreuvaient d’autres histoires. Bien moins compliquées et beaucoup plus amusantes.

Après tout, peut-être avais-je fait fausse route et l’essentiel se trouvait-il ailleurs ?

Peut-être Britney Spears, l’inoubliable interprète du titre Toxic, constituait-elle le meilleur antidote aux maux de notre société ? En tout cas, se polariser sur ses dessous et ses soirées alcoolisées, comme sur bien d’autres sujets plus que secondaires, était le meilleur moyen d’ignorer la réalité du monde dans lequel on vit. Et de détourner inconsciemment ou pas l’attention du public. Mais l’effet le plus décourageant était ailleurs : submergée par les réponses positives concernant Britney, la base de données Nexis se bloquait, me demandant, sans en saisir l’ironie, d’affiner mes recherches afin de pouvoir afficher ses résultats. »

Suite et fin ….. demain

Dr BUENOS : L’histoire incroyable des constatations non diffusées de Chensheng a joué un rôle important dans ma décision de relater en détail TOXIC, le livre de William Reymond.

Si l’enquête de William REYMOND vous a intéressé, sachez que tout ce qu’il avance comme chiffres, comme faits, comme affirmations est étayé de références précises et vérifiables que vous retrouverez dans son livre que je vous engage à acheter.

Quand à Chensheng, voici les références de ses articles originaux :

reférence :

  • Chensheng Lu, Dianne E. Knutson, Jennifer Fisker-Andersen, Richard A. Fenske, Biobgical Monitoring Survey of Organophosphorus Pesticide Exposure at Preschool Children in the Seattle metropolitan Area, Department of environmental Health, University of Washington, Seattle, Washington. Cité dans Environmental Health Perspectives, volume 109, n° 3, mars 2001.
  • In « Organic Diets significantly lower Chil¬dren’s Dietary Exposure to Organophosphorus Pesticides », Environmental Health Perspectives, volume 114, number 2, février 2006.

 

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Extrait du livre TOXIC, de William REYMOND :

« Le voyage touchait à sa fin. Pour être honnête, mes pas m’avaient conduit à prendre des chemins de traverse, dont j’ignorais jusqu’à l’existence en entamant mes recherches. Par moments, j’avais même craint de m’y perdre. En fait, mon sujet m’avait dépassé. Ou, plus exactement, il avait dépassé les limites de mes croyances. Je m’étais engagé sur cette route dans l’espoir de remonter aux racines de la pandémie d’obésité, et j’avais découvert que cette dernière relevait en fait du symptôme. Celui, de plus en plus visible, de l’industrialisation de la nourriture.

Une révolution s’était jouée, qu’au plus grand bénéfice de certaines compagnies nous avions complètement ignorée. Pis, à force de matraquage et de manipulations médiatiques, l’industrie agroalimentaire avait réussi à nous faire croire que nous étions les seuls responsables de nos dérives alimentaires.

Le plus cocasse dans tout cela, c’était de m’être engagé dans un cercle vicieux. Alors que je croyais m’éloigner de mon sujet, je m’en rapprochais en vérité. Comme si les portions géantes, les sodas, les lagons, les pesticides et les acides gras trans ne faisaient qu’un, je revenais sur la définition même de l’obésité. Et, une fois encore, les réponses demeuraient à Bâton Rouge.

La prochaine étape me paraît évidente. La France et l’Europe, refusant de suivre l’exemple danois, opteront pour le modèle américain. À savoir, celui de l’étiquetage. Les produits porteront un jour, c’est sûr, leur taux d’acides gras trans. Comme aux États-Unis où, depuis le 1er janvier 2006, cette « information » est obligatoire.

Mais cet étiquetage n’a pas grand effet. C’est d’ailleurs pour cela qu’il ne gêne pas tellement l’industrie agroalimentaire. La preuve ? On la décèle dans le communiqué triomphant de la FDA, qui se félicite justement de l’efficacité de l’étiquetage de trans fat : « La FDA estime que trois ans après le début effectif, en janvier 2006, de l’étiquetage des acides gras trans, il devrait prévenir annuellement entre 600 et 1 200 crises cardiaques et sauver entre 250 et 500 vies ».

Entre 250 et 500 vies ? Mieux que rien, certes, mais une goutte d’eau. Car si, dans trois ans, la mention de la présence d’acides gras trans sur les étiquettes devrait sauver entre 0,25 % et 0,5 % des futures victimes de l’huile partiellement hydrogénée, autant jouer au loto.

Face au risque mortel des acides gras trans, il n’existe qu’une position acceptable à mes yeux : l’interdiction.

Les exemples du Danemark et bientôt de New York montrent qu’une fois contraints, les industriels s’adaptent, sans même augmenter le prix de vente de leurs produits.

La réponse n’est ni individuelle ni industrielle, mais politique. Et, de fait, le vainqueur de l’élection présidentielle d’avril 2007 en France devra faire un choix moral. Sous peine de voir la jeunesse française continuer à être la première victime d’un empoisonnement alimentaire fatal, connu et, jusqu’à présent, toléré.

En traitant la pandémie pour ce qu’elle était, autrement dit une épidémie à l’échelle mondiale, George Bray avait élargi le cadre de ma réflexion. Il avait démontré, comme d’autres, que la crise avait été si soudaine que la surconsommation et la sédentarisation ne parvenaient pas à l’expliquer, et qu’une fois débarrassés du dogme du « Big Two », il convenait de comprendre l’obésité comme le résultat d’une interaction entre l’homme et son environnement. Mon enquête avait tenté d’établir combien celle-ci était toxique et, de fait, dangereuse pour le genre humain.

En suivant les traces du sirop de fructose-glucose et en apprenant ses dégâts sur le cerveau humain, je m’étais approché du modèle proposé par Bray. Celui où un agent contaminant propage l’épidémie dans l’organisme.

Lorsqu’en épidémiologiste, Bray avait tenté d’établir la liste des différents agents responsables, il avait évoqué deux autres pistes. Et il fallait les explorer.

« De nombreux médicaments peuvent causer une prise de poids. Qui incluent une variété d’hormones. » Le scientifique de Bâton Rouge n’avait pas été seul à évoquer le rôle de certains médicaments dans le processus d’obésité. À Birmingham, Scott Keith, lui aussi peu convaincu par la théorie du Big Two, les avait cités dans les possibles coupables. Mieux, il avait remarqué que l’utilisation de ceux entraînant des prises de poids avait augmenté ces trente dernières années.

Bray émettait toutefois une réserve. Il ne pensait pas, sauf pour les corticoïstéroïdes, que cette consommation justifiait l’ampleur de la pandémie. Keith, lui, ne s’embarrassait pas de cette prudence.

Les deux chercheurs dressaient en tout cas la liste des produits aux effets les plus évidents. En tête, les stéroïdes, les hormones et les corticoïdes. Autant de substances injectées aux animaux élevés industriellement dont les résidus se retrouvent dans notre alimentation. Les porcs, poulets et vaches étant dorénavant les premiers consommateurs de ce type de produits, avec, par exemple, une consommation d’antibiotiques huit fois supérieure à celle des citoyens américains, on a de quoi s’inquiéter. L’explosion notée par Keith est donc liée à la naissance de l’élevage industriel. Et de fait, la présence de ces substances dans les assiettes confirme, une nouvelle fois, le rôle d’agent de propagation des bêtes qui se retrouvent sur nos tables.

George Bray, sous le terme générique de « toxines », réunit l’ensemble des produits chimiques conservés par l’organisme. Or, et c’est particulièrement terrible, les cellules de graisse sont de formidables réserves d’éléments toxiques. Où, selon ce chercheur, on a trouvé des révélateurs de goût comme le glutamate monosodique (E621) « dont les recherches animales en laboratoire ont démontré qu’il produit de l’obésité », des résidus chimiques souvent issus des pesticides utilisés dans l’agriculture moderne, voire des édulcorants intenses comme l’aspartame et différents conservateurs d’aliments.

Le constat de Bray était on ne peut plus honnête : « Distribuer des conseils de régime est insuffisant et ne devrait pas être encouragé. […] Croire que cela peut être [un problème] réglé par l’individu, c’est passer à côté de l’argument démontrant combien ces facteurs environnementaux […] produisent l’actuelle épidémie d’obésité ».

La pandémie d’obésité, et les effets dramatiques l’accompagnant, n’est cependant en rien une fatalité. Son éradication ne passera assurément pas par un appel aux vertus individuelles. Même si « manger moins et bouger plus » relève du conseil plein de sens, ce dernier est éminemment insuffisant pour répondre à la crise.

La priorité, désormais, est de traiter le cœur du problème : comment vivre et que faire d’un monde devenu toxique ?

Cela tombait bien, mon étape suivante me conduisait à y répondre. »

Lasuite …..demain

 

 

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