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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

 » Comme votre vie ne ressemble pas suffisamment à ce que vous auriez besoin qu’elle soit, on vous sert de nombreuses occasions de vivre celle de quelqu’un d’autre, l’espace d’un instant, comme si c’était la vôtre, tout en vous faisant envier cette personne.

Toutes les émissions télévisées présentant des jeux de loterie misent sur ce principe. Vous regardez le type gagner le gros lot en direct et vous vivez et enviez ce qui lui arrive. Ce serait tellement merveilleux si c’était vous qui étiez là, à sa place !

Bon nombre de téléromans et de téléséries procèdent de la même manière. Vous vivez par procuration les amours, les aventures et les gloires des personnages principaux.

Pendant ce temps de « répit », vous oubliez votre situation de couple plus ou moins satisfaisante, votre voisin déplaisant, le caractère ennuyeux de votre propre vie… et cela vous fait du bien pendant quelques heures. Cela vous permet ainsi de vous faire tolérer un peu plus, toujours un peu plus, les aspects de votre vie qui ne vous conviennent pas depuis longtemps. Et le tout se soldera par un « C’est pas si mal ! », suivi d’un long soupir. Jusqu’à la prochaine fois…

La suite ………..Demain.

Dr BUENOS : cet extrait rappelle inévitablement la chanson de Jean Jacques GOLDMAN : « elle vit sa vie par procuration devant son poste de télévision, ….etc.

Le risque aujourd’hui est effectivement très grand, de vivre sa vie par procuration.

 

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Extrait du livre de Denis DOUCET,  » le principe du petit pingouin » :

Bon nombre de dépendances existent de nos jours : dépendance affective, jeu compulsif, cyberdépendance, achats impulsifs, dépendance sexuelle, à l’alcool, à la drogue, financière, psychologique, et bien d’autres.

Devenir dépendant de la sorte réduit votre libre arbitre et vous fait habituellement perdre de vue vos autres besoins, trop obsédé que vous êtes par ce qui vient entièrement définir et envahir votre vie. Encore un piège où Big Mouth peut vous diriger comme une marionnette. Soyez-en conscient.

La suite ………Demain

 

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Drôle de petite étude qui suggère sur 24 bénévoles seulement, quelques effets délétères sur la santé, d’une ceinture trop serrée, en particulier en cas d’obésité. Modifications cellulaires dans la jonction gastro-œsophagienne, reflux gastro-œsophagien (RGO). Bref des résultats qui, bien que publiés dans la revue Gut, méritent tout de même d’être validés par des études plus larges et de plus long terme.

Cette petite étude expérimentale de quelques jours a été menée par des chercheurs de l’Université de Glasgow, de de Strathclyde et du Southern General Hospital, Glasgow auprès de 24 participants, dont 12 à tour de taille normal (<94cm chez les hommes et 80 cm chez les femmes) et 12 à tour de taille élevé (plus de 102cm chez les hommes et plus de 88cm chez les femmes). Les participants ont subi une endoscopie à plusieurs reprises sur une période de 3-4 jours. L’examen a été réalisé avec et sans port d’une ceinture.

Avec le port de la ceinture, les chercheurs constatent plusieurs modifications à la jonction gastro-œsophagienne, un déplacement de la jonction entre l’estomac et l’œsophage, une pression sur la partie inférieure de l’œsophage, une modification cellulaire et une acidité associée à la survenue de reflux. Ces modifications sont plus marquées en cas de tour de taille élevé.

Source: Gut September 24 2013 doi:10.1136/gutjnl-2013-305803 Waist belt and central obesity cause partial hiatus hernia and short-segment acid reflux in asymptomatic volunteers

 

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin »:

 » Un instrument extrêmement efficace dont dispose Big Mouth pour vous amener là où il veut, c’est la culpabilisation. Les gens font cela entre eux, plusieurs en tout cas. Les sociétés de toutes les époques ont toujours colporté des diktats prêts à penser afin de gérer la vie des gens : religions, institutions, gouvernements, mœurs du temps, etc. Et leur corollaire, c’est la culpabilité. Cette introjection des jugements externes que vous trimbalez dans votre tête, prêts à s’emparer de vos pensées dès que vous dérogez de la bonne conduite, c’est-à-dire du rayon d’action autorisé par le cadre social auquel vous appartenez qu’il soit à l’échelle familiale, locale, nationale, etc.

Apprenez en tout premier lieu à différencier le remords de la culpabilité. Le remords, c’est quand vous avez véritablement trahi vos propres valeurs et que vous le regrettez sincèrement. La culpabilité, quant à elle, survient quand vous vous accusez sévèrement vous-même ou laissez quelqu’un vous accuser, alors qu’en fait vous n’avez rien fait d’intentionnellement mal.

Par exemple, vous roulez avec votre voiture la nuit, normalement, en respectant la limite de vitesse. Un type ivre s’élance devant votre véhicule et vous le heurtez de plein fouet, n’ayant rien vu venir. Vous vous affolez, vous sentant déjà très mal à cause de cet accident, vous accusant de ne pas avoir eu la présence d’esprit de passer par là dix secondes plus tôt ou de ne pas avoir choisi une autre route, car ainsi l’accident aurait pu être évité. Ce raisonnement complètement irrationnel se produit très souvent dans ce genre de circonstances. La culpabilité, cette instance accusatrice internalisée de longue date, vous ronge par en dedans.

En voici un autre. Vous sautez un seul dimanche et n’appelez pas votre mère acariâtre qui vous lance constamment des remarques déplaisantes à la moindre occasion. Vous aviez besoin d’une pause. Ce même soir, vous n’arrivez pas à dormir, car vous vous sentez coupable de votre geste, inquiet d’être devenu un enfant ingrat.

Afin de contrer cela, rappelez-vous que vos erreurs ne sont pas des fautes et, surtout, que la plupart des supposées fautes dont les autres vous accusent n’en sont pas. Le plus souvent, ce sont des moments de désobéissance à leurs demandes excessives, injustes ou contraires à vos besoins.

Autre remède, cultivez la compassion envers vous-même. Vous avez le droit de vous tromper parfois, sans qu’on en fasse tout un drame. Vous êtes humain, après tout !

La suite …………………Demain.

 

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin »:

Quelqu’un a déjà dit : «Je pense, donc je suis. » À notre époque, les gens adhèrent plutôt à : « Ce dont j’ai l’air, c’est cela que je suis. » Pas marrant !

Si vous surinvestissez dans la gestion de votre image comme les modes de pensée actuels l’encouragent, vous ne connaîtrez que 10 % de la personne que vous êtes. Pensez-y bien : 10 %, ce n’est pas beaucoup !

Vous êtes quand même plus que votre nouvelle dentition, votre nouvelle coiffure, votre salaire, votre nouvelle chemise, votre nouvelle montre, votre nouvelle voiture, votre diplôme, votre maison. Je n’ai rien contre le fait que vous en jouissiez ou que vous en soyez fier, mais de grâce, accordez-vous plus de considération !

J’entends fréquemment : « Qu’est-ce qu’ils vont dire ? » Phrase qui traduit une importance excessive accordée à l’opinion d’autrui, au détriment de ce que l’on veut vraiment.

Si vous espérez être plus aimé en misant exclusivement sur l’image que vous projetez, votre entourage risque d’être attiré par cette image… pas par vous. Une vedette, on ne l’aime pas, elle, cette personne, mais seulement l’image que son producteur ou son gérant ont fabriquée pour la télévision et la scène. Pensez-y !

D’autant plus que vous risquez assez vite de confondre votre identité avec votre image du moment, celle à la mode du jour – donc changeante -, proposée et créée par d’autres. Ce n’est pas ce que j’appelle une vraie identité, en tout cas. Il s’agirait plutôt d’une pseudo-identité empruntée.

La suite …………..Demain

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin »:

 » Si vous souffrez de perfectionnisme – pas extrême, on s’entend, mais juste la bonne dose -, vous êtes un employé recherché. Avec vous, on est certain que le travail sera très bien fait.

Si vous êtes hyperconformiste de surcroît, alors là, bravo ! vous êtes la perle aux yeux de plusieurs patrons. Vous ne serez pas un employé à problème qui se plaint de ses conditions, vous allez tout faire pour atteindre leurs objectifs, et même plus.

Votre santé est votre dernier souci, vous surpasser est votre raison de vivre, votre valorisation, votre leitmotiv.

Pas étonnant que Big Mouth véhicule ce genre de discours comme modèle du travailleur idéal. Faire toujours plus avec moins de personnel et moins de ressources, réduire les coûts de production. N’est-ce pas ce dont on vous a rebattu les oreilles depuis des années ? Au point où c’est désormais devenu banal et imbriqué dans la plupart des cultures de travail de vivre des compressions budgétaires d’année en année.

Je remarque même que cette tendance contamine de plus en plus les relations de couple et les rapports parent-enfant. Nous devenons de plus en plus exigeants les uns envers les autres sur des détails, perdant de vue l’essence de nos relations.

L’obsession d’un monde parfait gagne de plus en plus les esprits comme un réflexe conditionné : décoration parfaite, symétrie parfaite, tenue parfaite, nettoyage parfait, pelouse parfaite, voiture neuve parfaite, dents parfaites, chevelure parfaite, exécution parfaite, etc.

Cette course à la perfection absurde, parce qu’elle est motivée seulement par la recherche du « sans fautes » et de l’impeccabilité, peut devenir assez aliénante en vous faisant vous préoccuper exagérément de détails secondaires. Encore une manœuvre qui aboutit à une perte de sens parce que vous allez manquer de vision globale des choses. Tout vouloir fignoler et passer au peigne fin pompe en plus une somme d’énergie impressionnante. Une autre occasion de perdre de l’entrain.

La suite ….. Demain

Dr BUENOS : Une dissection méticuleuse, chirurgicale du principe de la suradaptation. Les « vérités » énoncées par Denis DOUCET sont troublantes ……………

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

Vous vous souvenez sans doute de cette société des loisirs qu’on nous avait annoncée il y a plusieurs années ? Les statistiques démontrent à l’inverse que le nombre moyen d’heures travaillées a augmenté petit à petit. Et j’ajouterais que non seulement le temps officiel de travail a augmenté, mais que le temps « mental » consacré au travail s’est lui aussi accru. Plus de gens apportent les problèmes de bureau à la maison, de peur de ne pas parvenir à respecter les échéanciers prévus. Cela les rend plus distraits en présence de leurs proches, augmente le risque d’accidents routiers et leur vole du temps personnel. Ils voient leur niveau général d’énergie en souffrir par une usure accélérée du corps et de l’esprit.

La sédentarité, cet éloge de l’immobilisme, s’installe alors comme un mode de vie permanent. Sédentaires, entre autres, parce qu’épuisés, n’ayant pas la force de faire plus que de zapper passivement sur une télécommande en regardant distraitement des images défiler devant leurs yeux, corps immobile, cerveau au ralenti.

Tout au plus, pour bon nombre, leur reste-t-il la force d’acheter un billet pour en voir d’autres qu’eux se démener sur une scène. Encore un point pour la théorie de notre ami Scott Adams : un problème a été créé, puis une solution monnayable a été proposée. Les contestataires de la vieille école appelaient ça « se faire récupérer par le système ».

Le système social crée une insatisfaction, puis invente tout de suite une réponse compensatoire afin que personne ne s’en plaigne trop. Brillant !

C’est sans doute à cela que fait référence Monique Soucy dans son livre J’ai mal à mon travail : jusqu’où tolérer l’insatisfaction ? lorsqu’elle écrit : « Tant de produits nous sont proposés et imposés si subtilement que nous en venons à les considérer comme des besoins. Des techniques psychologiques très efficaces programment en quelque sorte notre inconscient dans ce sens. Faute d’analyse convenable et de recul suffisant, nous ne nous rendons pas toujours compte que nos choix et notre style de vie nous sont dictés par un désir de fuite et de compensation. »

La suite (de cet exposé troublant de nos vies réelles) ………………….Demain

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « Le principe du petit pingouin » :

Le fait de devoir vous adapter à de si nombreuses choses, dont bon nombre ne sont pas considérées comme sensées, n’est pas sans conséquences. L’un des premiers effets qu’on observe souvent est la baisse de concentration, la distractivité et l’inefficacité de votre mémoire à court terme. À un tel point que plusieurs clients qui vivent des malaises émotionnels me demandent souvent : « À partir de quel âge peut-on être atteint d’Alzheimer ? » tellement ils entretiennent des doutes sur leurs capacités cognitives des derniers mois.

Quand quelqu’un présente de moins bonnes capacités de concentration par un excès de fatigue, par le stress ou par une perturbation émotionnelle, il devient encore plus vulnérable aux manipulations car il se met à douter de lui- même.

Une autre preuve que la concentration des gens aujourd’hui est en chute libre, c’est le nombre effarant d’erreurs qu’ils commettent au travail, dans le paiement de leurs factures, dans le fait qu’ils oublient souvent ce qu’on vient juste de leur dire ou ce qu’ils viennent juste de lire. Les employeurs réagissent par des mesures de contrôle toujours plus sophistiquées et coercitives, ce qui augmente le stress à l’idée de se faire prendre en défaut. Un véritable cercle vicieux dont la résultante est un accroissement de méfiance malsaine. Pas besoin de vous dire que les climats en souffrent grandement en bout de piste.

En fait, quand vous êtes perturbé, même modérément, votre système limbique (une structure située au centre du cerveau) s’affole, et ses projections neuronales, se dirigeant vers les lobes frontaux, viennent déranger votre concentration. Certains jeux hormonaux additionnels, sous l’effet du stress, n’aident en rien la situation.

Trop de moments où vous vous mettez à subir une moins bonne concentration-attention peuvent à la longue vous faire douter de vous-même, comme je l’ai mentionné précédemment, diminuant votre confiance dans votre jugement et dans la fiabilité de vos actes. Ce qui en entraîne plusieurs à chercher à s’appuyer sur d’autres pour compenser. Ou encore, cela enseigne à bon nombre d’entre nous, comme réflexe psychologique de survie, à camoufler ses erreurs ou à chercher à les faire passer sur le dos de quelqu’un d’autre.

Je l’ai entre autres remarqué petit à petit dans les restaurants qui offrent des commandes pour emporter. Le pourcentage d’erreurs n’a fait qu’augmenter. Pensez également à la qualité de service des institutions gouvernementales, des compagnies de téléphone, des fournisseurs Internet, des services bancaires, des commerces au détail, de l’hôtellerie, etc.

Lorsque je leur signale des erreurs, leur premier réflexe est de nier les faits. Si j’insiste, on me répond que je me suis peut-être trompé – protection de l’image de l’entreprise qu’on veut faire passer pour infaillible -, et si j’insiste encore, on me répond généralement qu’on va vérifier et me rappeler, auquel cas on ne me rappelle jamais, espérant que je laisserai tomber. Si je reviens à la charge, ils essaient habituellement de minimiser l’inconvénient découlant de leur présumée erreur – car ils ne l’admettront jamais – et tentent de s’en sortir avec une vague excuse, sans offrir de dédommagement. Finalement, si j’insiste encore plus, ils essaient de me faire porter une partie de l’ambiguïté de la situation en me proposant une solution inférieure à un dédommagement juste. Assez curieux, non ? Surtout qu’on nous inonde de publicités affirmant que le client est au cœur de leurs préoccupations… Cela porte à réfléchir.

Je ne suis personnellement pas enclin à traiter d’incompétents tous ces gens, car une bonne part de ce taux d’erreurs à la hausse repose sur des environnements de travail malsains, dans lesquels ils essaient de survivre du mieux qu’ils le peuvent.

La suite ……….Demain.

 

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

«Pour créer un marché, il faut inventer un problème, puis trouver la solution», disait Scott Adams, auteur des bandes dessinées Dilbert. C’est la clé de bien des mises en marché de nouveaux produits.

Vous ne saviez pas que votre cellulaire ne permet pas la navigation Internet à haute vitesse? Heureusement, votre fournisseur vous l’a dit et vous a proposé un nouveau modèle de remplacement que vous vous empresserez d’acheter pour être de votre temps. Et ainsi, vous pourrez naviguer sur Internet au moins… dix-neuf minutes dans les dix-huit prochains mois, sur un minuscule et médiocre petit écran de trois centimètres carrés. Cela justifie largement le prix élevé de votre nouvel appareil, c’est évident !

Vous ne saviez pas que vos meubles sentaient vraiment mauvais ? En tout cas, votre nez ne vous en a jamais parlé, mais telle compagnie spécialisée dans les aérosols parfumés va vous convaincre en un tour de main que vous en aviez vraiment besoin.

Vous avez mal au dos ? Ne vous en faites pas, il existe trente-six produits non scientifiquement éprouvés en clinique sur les tablettes à la pharmacie du coin. Vous vous sentez le moindrement inquiet ? Achetez un de ces systèmes d’alarme complets, installation gratuite, pour un modique paiement mensuel… à vie.

Vous vous sentez coupable de ne pas prendre le temps de faire suffisamment d’exercice physique ? Qu’à cela ne tienne ! Procurez-vous le tout nouveau Wonder Exerciser pour seulement quatre paiements faciles sur votre carte de crédit… que vous abandonnerez sans doute dans les prochains vingt jours.

Vous êtes fatigué, las, irritable ou démotivé? Ne vous inquiétez pas, votre agent de voyages va se faire un plaisir de vous préparer un séjour formule tout inclus à Cancun, au Mexique. Quelle aubaine ! Surtout qu’il vous reste tout juste la somme requise disponible sur votre carte de crédit.

Vous saisissez l’idée, maintenant ?

Plus on vous vend, plus vous vous endettez. Plus vous vous endettez, plus vous devez travailler dur. Plus vous devez vous taire et tout accepter… L’insécurité vous ronge par en dedans et vous mène par le bout du nez.

Vincent de Gaulejac l’explique remarquablement bien dans son ouvrage « La société malade de la gestion » : «[…] une incitation à l’investissement illimité de soi dans le travail pour tenter de satisfaire ses penchants narcissiques et ses besoins de reconnaissance. Il s’agit d’instiller dans les esprits une représentation du monde et de la personne humaine, en sorte que la seule voie de réalisation de soi consiste à se jeter à corps perdu dans la lutte des places et la course à la productivité. Or, comme pour mieux assurer son emprise, cette logique déborde hors du champ de l’entreprise et colonise toute la société. […] Le moi de chaque individu est devenu un capital qu’il doit faire fructifier. […] La société n’est plus qu’un marché, un champ de bataille insensé où le remède proposé aux méfaits de la guerre économique consiste toujours à durcir la lutte. »

«Je vaux mon salaire, je suis devenu une valeur marchande. » Voilà une définition de soi internalisée dès nos premiers pas dans la vie moderne.

La suite ………………Demain.

 

 

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

«Il est naturel d’admirer ce qui est nouveau plutôt que ce qui est grand», nous disait Sénèque dans des temps fort lointains d’ailleurs. La chose semble persister encore aujourd’hui si on en croit cette folie collective qui bénit toute forme de changement, comme si cela était automatiquement synonyme de bienfait.

Suis-je le seul à avoir compris qu’en vous faisant croire que votre logiciel acheté il y a à peine deux ans est déjà désuet, le marchand parvient sans peine à vous en vendre un autre? Ce même raisonnement s’applique pour votre voiture, votre écran de télé, votre matelas, votre lave- vaisselle, votre cellulaire, votre portable, etc.

Les entreprises et toutes les organisations sont tellement devenues obsédées par le mot «changement», de peur de se faire déclasser par la compétition et s’imaginant que changement = meilleures chances de succès à tout coup, qu’elles en oublient les conséquences : les humains n’arrivent plus à suivre la cadence.

L’emprise du mot « changement » sur notre façon de penser est telle que si vous vous y opposez ou même si vous le remettez simplement en question, vous êtes affublé de l’étiquette de « résistant au changement » sans droit de réplique. Ce qui est assez mal vu de nos jours.

Quelqu’un qui demande pourquoi on doit changer de formulaire tous les six mois se fait regarder bizarrement. Quelqu’un qui demande pourquoi ce qui était vrai il y a une semaine ne l’est plus tout à coup reçoit un soupir d’agacement. Quelqu’un qui demande à son conjoint pourquoi il a deux maîtresses ne reçoit aucune réponse… si ce n’est que c’est pour changer.

J’ai obéi moi aussi aveuglément à ce diktat en changeant de nombreuses fois d’agenda électronique. Je dois avouer honteusement que, à part faire de moi un expert en gadgets électroniques, cela ne m’a rien apporté du tout. Ce qu’un appareil a de plus ne me sert souvent à rien de bien utile, en fait.

J’imagine que vous changez d’auto assez souvent comme la plupart de vos amis, parents et collègues ? Pourquoi au juste, puisque la qualité des véhicules permet de les garder plus longtemps de nos jours ? Quel intérêt ce comportement appris sert-il au fond ? Je vous laisse deviner.

La suite …………..demain.

 

 

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