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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

« D’abord, ne cédez pas à ce que la société, ou quelqu’un de votre entourage, voudrait que vous deveniez.

Ensuite, ne pensez plus en termes de «Je ne dois pas savoir bien m’adapter», mais plutôt en termes de «Je dois désormais choisir ce qui vaut la peine de m’adapter ». Reformulez vos «Je ne suis pas capable » en «Je ne le veux plus », juste pour voir comme on dit. Plus d’une fois, vous allez vous rendre compte que « ne plus pouvoir y arriver » cache un «ne plus vouloir le faire» quand la situation est contraire à vos besoins.

Lâchez prise et laissez tomber ce qui ne vous mène nulle part en ne servant que les caprices des autres. Vous récupérerez du même coup une source d’énergie insoupçonnée bienfaitrice.

De plus, veillez à ne pas vous victimiser. Mauvais choix ! Vous allez tomber dans le plaintif larmoyant et ne rien faire pour que cela aille mieux. Comme ces employés qui se plaignent de leur employeur durant la pause, mais qui se taisent dans les réunions. Comme ces commères qui se plaignent de tout et de rien en prenant leur café, mais qui n’agissent pas dans leur vie. Comme ces gens qui veulent payer moins d’impôts et obtenir plus de services gouvernementaux, mais qui votent toujours pour les mêmes partis politiques. Alors que, selon une conférence d’un journaliste français du journal Le Monde, les 516 personnes les plus riches de la planète possèdent à elles seules plus que les 420 millions des humains les plus pauvres ! Allez me faire croire après cela que les gouvernements n’ont pas d’argent ! Je dirais plutôt qu’ils ne veulent pas aller le chercher là où il est. Encore une belle entourloupette à la Big Mouth.

Reconnaître les dangers de Big Mouth ne doit pas conduire à se déresponsabiliser et à gueuler contre les autres ; c’est tout le contraire. Cela invite à se prendre en main, à redresser l’échine et à penser en termes de meilleurs environnements possibles.

La suite (de ces réflexions d’actualité et pleines de bon sens) ……………demain.

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

Trop d’informations sur lesquelles vous n’avez pas de prise (guerres, famines, ouragans, couche d’ozone trouée, injustices, etc.) entretiennent un sentiment toujours croissant d’impuissance. Quand vous commencez à vous percevoir comme une marionnette dans les mains d’une grande machine sociétale inaccessible et omnipotente, vous abandonnez et vous devenez cynique et désabusé.

Cela était prévisible parce que les technologies de communication de masse modernes consistent à étendre la portée de votre regard bien au-delà de ce que vos yeux perçoivent normalement. En contrepartie, elles n’étendent pas la portée de vos bras, de votre action. Vous voyez bien plus de problèmes, d’injustices, de choses absurdes sur lesquelles vous ne pouvez agir directement.

L’homme des cavernes ne voyait rien au-delà de l’horizon de sa vallée. Il conservait le sentiment de pouvoir intervenir sur la totalité de son environnement. À l’inverse, la virtualité de nos sens artificiellement démultipliés dans nos sociétés modernes crée une curieuse impression de tout savoir, mais en nous faisant sentir encore plus petits qu’une mouche dans l’Univers en ce qui a trait à notre pouvoir d’agir sur le cours des choses. Cette distorsion perceptuelle n’est pas sans conséquences. Cela peut, chez certains, provoquer des sentiments négatifs nuisibles.

Sans condamner ce genre de progrès, cela sert terriblement bien le statu quo, ne croyez-vous pas ? De plus, cela entretient l’idée que l’on doive absolument s’en remettre aveuglément, et par défaut, aux grands de ce monde pour gérer toute cette pagaille : présidents, ministres du culte, multinationales, etc.

La suite …….demain

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin ».

Il ne sera pas nécessaire de s’attarder longuement sur cette question puisqu’elle est le fruit de la fixation maladive que Big Mouth vous a injectée sur le monde des envies et des désirs éphémères mentionnés précédemment.

Plaisirs immédiats riment avec feux de paille : vite passés, vite oubliés, vite remplacés, vite consumés. Il n’en reste jamais de traces apaisantes dans votre corps, puisqu’ils ne durent pas et aboutissent à peu près tous à la même place : le vide existentiel, suivi de l’angoisse de ne pas vivre pleinement ce que vous auriez vraiment besoin d’éprouver.

La suite …….demain.

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

 » D’abord, faisons connaissance, si vous le voulez bien, avec la pensée de Richard Hycner sur les concepts de I-Thou et de I-It, tiré de son merveilleux livre Between Person and Person.

La position relationnelle de personne à personne (I-Thou) implique qu’on s’intéresse authentiquement à l’autre lors d’un échange interactionnel, qu’on valorise son altérité. Par ce terme, on entend ici savoir reconnaître son unicité, ce qui en fait un être distinct, sans toutefois contredire son lien et ce qui nous unit en tant qu’êtres humains. L’autre devient ce qui compte, en tant que personne justement, et non simplement un moyen pour atteindre ses buts personnels. De plus, cette position sous-entend qu ’on se montre soucieux de partager le caractère humain de ce qu’on est l’un l’autre.

[…] À l’opposé, la position relationnelle qui estime l’autre comme un objet (I-It) s’observe lorsqu’on le prive de son statut de personne – le considérant simplement comme un moyen pour arriver à ses fins. Ici, on utilise l’autre carrément. […] Cette position relationnelle est beaucoup plus incomplète sur le plan qualitatif, mais elle paraît aux yeux de bon nombre moins risquée sur le plan émotionnel. C’est effectivement une position en apparence sécuritaire, mais bien moins satisfaisante en bout de ligne.

[…] Ce n’est pas tant qu’il existe des attitudes interpersonnelles où l’on objectivise l’autre qui pose un problème, mais plutôt leur prédominance excessive partout dans nos sociétés technocratiques modernes.

(Traduction libre de l’auteur)

En gros, Hycner nous rappelle que les humains peuvent entrer en relation entre eux en se traitant comme des objets à utiliser (I-It) ou comme des personnes à qui adresser de la considération (I-Thou).

Il ajoute que trop souvent on s’utilise les uns les autres à des fins personnelles, ce comportement étant devenu banal et normal aux yeux de la plupart d’entre nous. Arriver à ses fins, peu importent les conséquences sur l’autre, semble devenu tout à fait acceptable. Après tout, les autres le font, alors…

Et c’est ainsi que, petit à petit, vous perdez le sens de la valeur humaine, vous faisant marteler le crâne de ce discours à la Big Mouth, savamment saupoudré, bien mitonné.

Vous voilà objet de relation, et non sujet de votre existence.

[…] Si les autres sentent que je les perçois et les traite comme des objets, il y a de fortes probabilités qu ‘ils agissent de même envers moi en retour. Et l’attitude avec laquelle j’approche l’autre reflète aussi celle que j’adopte envers moi-même. Si je me mets à regarder l’autre comme un objet, alors je me considérerai également de la même manière.

(Traduction libre de l’auteur)

Le plus pernicieux, c’est que vous allez vous-même vous traiter comme un objet. Et là, on peut parler d’aliénation au sens propre, car vous deviendrez complètement étranger à vous-même, vous imaginant que de consommer des substituts de relation (sites pornographiques, jeux virtuels en ligne, technologies virtuelles de communication, animaux de compagnie dont on se débarrasse au moindre ennui, robots de haute technologie de plus en plus en vogue, boîtes vocales qui envahissent nos tentatives de communication) sont de valables solutions de rechange aux rapports humains. Comme si tout était question de simple interaction technique, comme si la chaleur humaine et la personne en chair et en os n’étaient que des détails secondaires négligeables.

[..] Une âme ne peut dépérir seule, c’est toujours ce qui se passe entre moi et l’autre qui est en jeu. Ce sont cette zone et ce moment de mise en contact entre nous qui sont en cause.

(Traduction libre de l’auteur)

Le malade imaginaire de Molière aura l’air d’un type en pleine santé à côté de vous dans quelques années si vous persistez à emprunter abondamment le chemin de l’utilitarisme.

La suite ……demain.

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Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

« De plus en plus de gens ne se satisfont plus de rien. Ils passent rapidement d’un désir à l’autre à haute vitesse. Ils s’achètent une chose, s’enivrent quelques jours, puis sont déjà prêts pour autre chose à consommer : produits, relations, projets, etc.

Ce problème survient quand vous ne prenez pas le temps de savoir ce que vous voulez vraiment, ce dont vous avez véritablement besoin. Vous confondez encore envie et besoin, comme s’il s’agissait d’équivalents alors que ce n’est souvent pas le cas.

Les épiciers l’ont compris en plaçant les denrées les plus nécessaires au quotidien, tels le lait et le pain, complètement à l’arrière du magasin. Ainsi, vous allez devoir passer devant les allées de produits de « tentation » comme les barres de chocolat, les biscuits et autres, auxquels vous risquez de vous attarder jusqu’à en acheter un au passage, telle une petite douceur qui vous manque dans votre existence. Et voilà une astuce de plus de Big Mouth pour conclure une vente additionnelle.

Ce sont ces myriades de petites insatisfactions, frustrations, contrariétés et anxiétés continues qui président à ce genre de comportement. Vous risquez de faire de même avec une insatisfaction de couple non résolue qui perdure, face à laquelle vous manquez de courage pour vous y attaquer ou devant laquelle vous paralysez littéralement. Pendant votre prochain congrès du mois suivant prévu à l’extérieur de la ville, un soir, après deux ou trois verres d’alcool, la tentation des bras de quelqu’un d’autre peut agir comme un aimant, un baume compensatoire facilement accessible et vite oublié. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que cela n’est que partie remise, car votre couple ne s’en portera pas mieux… Ce sera peut-être en apparence plus vivable pendant quelques mois, sans plus.

Il en va de même pour l’emploi que vous détestez ou qui vous rend malade. Ces billets de loterie que vous achetez religieusement toutes les semaines vous aident à tolérer une autre semaine de plus de cet enfer, mais ils ne règlent rien. Une chance sur un million que ce billet vous sorte de votre misère.

Il est fort possible que votre démission parentale complète face à votre fils de sept ans – qui est devenu, à force de gâteries et de largesses excessives, un enfant roi – s’explique elle aussi par votre insatisfaction chronique dans votre rôle de parent, que vous allez fuir en baissant les bras et en détournant votre attention vers autre chose de moins confrontant, comme zapper distraitement les chaînes de la télé.

Les insatisfactions chroniques s’expliquent d’abord parce que tout ce à quoi vous vous adonnez jour après jour ne correspond que partiellement à ce dont vous avez le plus besoin. Vous êtes tellement conditionné à consommer le monde que vous ramenez tout à un problème technique, matériel ou accessoire, alors que la plupart de vos besoins humains vitaux – une fois vos besoins physiques de base comblés – sont de l’ordre humain, justement : relations, sentiments, enjeux de fond (comme vos rêves ou les choses et les personnes qui comptent vraiment à vos yeux).

Vous satisfaire, comme je l’ai mentionné précédemment, repose en premier lieu sur une bonne lecture de vos besoins, et non sur votre empressement à suivre toutes vos impulsions et tous vos caprices du moment qui sont, admettez-le, des mirages au service des intérêts d’autres personnes que vous.

La suite ……. Demain.

 

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Extrait du livre de Denis Doucet, « le principe du petit pingouin » :

Toutes les tactiques ou tous les événements de l’heure peuvent servir à saper votre confiance en vous-même et au monde qui vous entoure. De plus, une insécurité diffuse, apparemment sans objet clair, peut vous faire accepter n’importe quoi.

Si vous croyez qu’un terroriste peut se trouver à n’importe quel coin de rue, que la Bourse peut se dérégler, que le prix de l’essence peut exploser à tout moment, qu’un ouragan peut emporter votre maison du jour au lendemain, que votre voisin pourrait être un tueur en série ou qu’il n’est pas prudent de sortir seul dans les rues le soir, vous êtes drôlement vulnérable.

Pour calmer cette insécurité, vous êtes prêt à consentir à bien des choses : lois de contrôle accrues, caméras de surveillance partout, pièces d’identité à tout propos, restriction des libertés, et même plus. Votre degré d’obéissance augmente, vous devenez malléable et facile à diriger. Cependant, votre liberté décisionnelle et votre sens critique pour faire la part des choses tombent en chute libre du même souffle. On vous dira : « C’est un sacrifice nécessaire de nos jours ! »

Et voilà ! Vous n’avez pas un mot à dire : Big Mouth a parlé en « votre » nom.

La suite ………..demain

Denis Doucet nous expose une série de définitions et de concepts très intéressants, pour certains bien connus. En particulier l’insécurité obéissante.

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Extrait du livre de Denis Doucet, « le principe du petit pingouin » :

LA COHÉRENCE ÉCLATÉE ET LA PERTE DE SENS

Être exposé répétitivement à des situations, à des personnes ou à des récits (journaux, télévision, etc.) en apparence dénués de sens, cela demande un effort surhumain d’adaptation à la longue. Et Dieu sait que les nouvelles télévisées sont truffées d’informations incohérentes qui n’aident en rien à avoir une vue d’ensemble structurée et claire de notre société.

La recherche de cohérence n’a plus bonne presse en ce XXIe siècle. Cela demande du temps, et nos journées accélérées ne nous en laissent plus. Votre patron peut alors se permettre de dire le jeudi exactement le contraire de ce qu’il disait le mardi précédent, sans même avoir à s’expliquer ; votre belle-sœur si gentille que vous adoriez trompe votre frère avec une légèreté désarmante ; votre professeur change les règles du jeu de l’examen le plus important du trimestre à la dernière minute ; des policiers du coin ferment les yeux sur un excès de vitesse inacceptable d’un notable de la place ; vous subissez une baisse salariale alors que vous avez travaillé comme un déchaîné ces derniers mois ; même si vous habitez un quartier huppé où vous vous pensiez à l’abri, un pédophile notoire y arpente les parcs et les cours d’école ; les politiciens promettent des choses qu’ils oublient le mois suivant ; le maire de votre ville fait un discours sur le rôle primordial de la famille, puis annonce des compressions budgétaires dans les terrains de jeu ; le PDG de la chaîne de restauration rapide McDonald’s se permet candidement d’accuser les marchands de jeux vidéo de rendre les enfants obèses.

Ces incohérences auxquelles vous êtes exposé déteignent à la longue sur vous, jusqu’à ce que votre propre manque de cohérence – comportement, sentiments, discours, valeurs, pensées – en vienne à vous affecter au point de créer de la dissonance cognitive et des tiraillements intérieurs.

Ce jour-là, vous devenez très vulnérable à ceux qui banaliseront vos valeurs et qui vous écarteront de celui que vous êtes vraiment. Si bien que vous pourriez vous éloigner encore plus de vos propres valeurs, de votre propre conception des choses, de vos propres convictions… et peut-être même de ceux qui vous aiment.

La suite (de ces définitions successives qui nous poussent à réfléchir, à nous interroger, et parfois tout simplement à prendre conscience)………….demain.

 

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Souvenez-vous d’Obie, ce pauvre Teckel de 35 kilos lâchement abandonné par les responsables de son obésité. Adopté par une femme au grand coeur, bien décidée à le sauver en lui faisant suivre un régime draconien, le chien est aujourd’hui méconnaissable !

Obie a perdu 18 kilos

En mai, il avait déjà perdu 18 kilos, et avait subi une opération pour se débarrasser de son surplus de peau. Le voilà désormais gambadant.

Mission accomplie pour Nora Vanetta, la vétérinaire qui a permis à Obie de devenir le chien heureux qu’il est aujourd’hui. La jeune femme peut être fière d’elle, et de son adorable compagnon à 4 pattes évidemment.

En plus de leur page Facebook, Nora et Obie ont participé à des émissions de télévision, se sont rendus dans des écoles vétérinaires, sont intervenus dans des conférences, afin de parler de l’obésité des animaux, et des moyens de l’éviter.

Rappelons que comme chez les humains, le surpoids peut avoir de très graves conséquences sur les chiens, comme sur les chats.

La recette magique d’Obie et Nora

Les quelque 117 000 personnes qui ont suivi les efforts du chien sur la page Facebook créée par Nora pour inspirer et sensibiliser les propriétaires d’animaux en surpoids, sont eux aussi épatés par le courage d’Obie, et l’exploit qu’il a réalisé en perdant près de 20 kilos.

Obie ne pèse plus aujourd’hui que 12 kilos. Qui aurait cru il y a un an qu’il se métamorphoserait ainsi ?

La recette magique de Nora et Obie ? Une alimentation équilibrée, de longues promenades, de l’exercice au quotidien, et surtout beaucoup d’amour.

Obie il y a un an…

Obie prend la pose sur la plage

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Extrait du livre de Denis Doucet, « le principe du petit pingouin :

 » Pendant que j’écrivais ce chapitre, j’ai fait un rêve révélateur, une nuit. Ce dont je me souviens, c’est qu’il y avait un parti politique qui portait le nom de Vieux Moulin et dont le but était de promouvoir le retour à la solidarité sociale, comme dans le temps où, lorsqu’un fermier vivait le malheur d’un incendie, tout le voisinage faisait une ou deux journées de corvée collective pour l’aider à se rebâtir. Vous en conviendrez avec moi, on ne voit plus cela de nos jours, pas dans nos pays riches soi-disant plus évolués en tout cas.

Honnêtement, c’est ce rêve qui m’a donné l’impulsion d’écrire sur l’individualisme, comme exemple de ce que Big Mouth nous a enseigné. En effet, si bien des choses perdent leur sens sous l’angle des besoins humains, il y a une certaine cohérence dans le système social auquel nous sommes tous soumis: la logique économique…

À bien y penser, plus vous agissez avec une mentalité individualiste, plus c’est payant pour les fabricants de produits. C’est simple. Si trois voisins partageaient la même tondeuse, les ventes du marchand seraient amputées des deux tiers après quelques années. Vous me suivez? Alors, on doit vous enseigner à ignorer toute forme de solidarité avec votre voisin immédiat, alors qu’il n’y a pas de problème à clavarder sur votre ordinateur avec un correspondant chinois ou africain parce que vous ne pouvez rien acheter de commun avec eux. Vous conservez un sentiment virtuel d’appartenir au monde entier, tout en vous isolant comme consommateur… et comme être humain, dans votre voisinage immédiat.

Au travail, Big Mouth va vous enseigner à vous centrer seulement sur votre petite affaire, de sorte que vous restiez de glace devant une injustice que subira un collègue, trop préoccupé par vos aspirations personnelles (sont-ce vraiment les vôtres ?). Astucieux, il n’y a pas de doute !

La suite ……………demain.

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Extrait du livre de Denis Doucet, « le principe du petit pingouin »:

Le narcissisme :

Il s’agit du triomphe de l’ego, cette partie de soi qui ne souffre pas la contrariété et qui a peur de son ombre.

Tout a été dit. C’est dans la culture des temps modernes que chacun se gonfle l’ego à un point tel qu’il perd de vue toute sa personne, sa globalité, pour ne s’intéresser qu’à la partie de soi la plus étroite, son orgueil.

Ainsi, au lieu de vous intéresser à vos besoins, vous tombez dans le piège de vouloir ne satisfaire que vos envies. Satisfactions éphémères et souvent factices, dont le vide sous-jacent ne peut être leurré toute une vie. D’où les malaises existentiels qui ne tarderont pas à apparaître chez la plupart d’entre nous, et une vie superficielle et irréelle pour les autres.

La suite ………….demain.

 

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