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Le conte du marchand d’habits, extrait de « contes à guérir..contes à grandir » de Jacques SALOME

« Le conte du marchand d’habits

A une époque très lointaine, dans un pays dont je ne dirai pas le nom, vivait un marchand d’habits.

Son magasin était tout à côté de la boutique d’un marchand qui vendait, lui, des « années » en plus ou en moins. Mais, c’est du marchand d’habits dont je veux parler. Celui-ci vendait des habits correspondant aux sentiments que l’on désirait avoir, aux émotions que l’on souhaitait éprouver.

Vous souhaitiez un habit tristesse, il vous vendait un habit tristesse grise ou noire sur mesure, à la profondeur ou à l’intensité de votre choix, du chagrin au désespoir, en passant par toute la variété de la détresse.

Vous souhaitiez un habit de joie, il vous le taillait à vos dimensions.

Il vous confectionnait sur demande un habit de bien-être, de plaisir, de jubilation, de rires ou seulement de sourires.

Vous souhaitiez un habit d’amour, il vous proposait un habit d’amour léger, d’amour transi, d’amour passion ou encore d’amour rage. Il possédait l’art incomparable de créer des habits au plus près de votre attente la plus intime.

Un jour, un homme entra dans sa boutique et demanda un entretien privé :

— J’ai besoin, dit-il quand il fut seul avec le marchand, d’un habit pour un sentiment très particulier.

C’est un sentiment important pour moi : je ne veux pas être aimé.

Le marchand, étonné, demanda quelques jours de réflexion avant de donner sa réponse.

Un mois plus tard, le marchand fit passer un billet à l’homme pour l’inviter à découvrir l’habit qu’il avait conçu pour lui.

— Cet habit, lui dit-il, vous satisfera pleinement. Dès que vous le porterez il empêchera celui qui tente de vous aimer de vous aimer réellement. Vous verrez, il aura beaucoup de mal à vous aimer.

Et peut-être se découragera-t-il définitivement.

— Mais comment s’appelle cet habit ?

— Je lui ai donné le nom de JALOUSIE.

Soyez sans crainte, j’ai tout prévu. Dès que vous le portez, vous avez tout de suite envie d’accuser l’autre de ne pas vous aimer assez. Vous lui reprocherez de s’intéresser à vous uniquement pour votre corps, pour votre argent, pour quelque chose que vous avez ou que vous n’avez pas.

Vous aurez envie de l’agresser et vous le ferez.

Dès que votre amoureux ou amoureuse montrera le plus petit intérêt pour une autre personne, reproches, accusations, critiques, dont les meilleurs sont les plus injustifiés, vous viendront spontanément à l’esprit.

Vous serez surpris de votre créativité, de votre inventivité pour transformer toutes les situations de rencontres en enfer… pour vous-même et pour l’autre.

Mais attention, il n’y a qu’une seule condition pour que je vous vende cet habit : il est tellement efficace pour empêcher quelqu’un de vous aimer que je vous demande de ne chercher à le reproduire sous aucun prétexte.

La suite de cette histoire est épouvantablement dramatique.

L’homme fut si satisfait de cet habit qui, dès qu’il le portait, arrivait à détériorer toute relation amoureuse, mettait toute tentative d’amour sincère en échec… Il fut tellement satisfait, étais-je en train de vous dire, qu’il en parla autour de lui et transgressa son engagement. Il accepta même qu’on puisse en recopier certaines parties et l’«habit jalousie» se répandit rapidement sur l’ensemble de la planète.

Il revêtit entièrement ou partiellement des milliers d’hommes et de femmes dont certains l’adoptèrent en entier afin de développer une jalousie morbide, mortifère, non seulement pour eux-mêmes mais pour l’autre également.

C’est ainsi qu’on put lire dans certains journaux ou entendre aux informations :

«Drame de la jalousie… il l’aimait tellement qu’il préféra la tuer », ou encore :

«Excédée par ses crises de jalousie, elle l’empoisonna… »

«Ils passèrent vingt ans de leur vie à se reprocher mutuellement d’être trop aimés et mal aimés… par l’autre. »

Ceux qui lisent ou écoutent ce genre de nouvelles aux informations pensent que c’est le jaloux qui aime trop.

Nous, qui connaissons les ravages que peuvent faire les «habits de la jalousie», savons bien qu’il n’en est rien. Celui qui les porte a très peur d’être aimé, et il s’arrange, même s’il n’en est pas conscient, pour décourager, pour tenir à distance, pour éloigner l’amour possible d’un autre.

Il m’est arrivé un jour d’être très tenté par la couleur et par la forme d’un habit de jalousie… L’effet fut immédiat, il éloigna avec une efficacité redoutable celle qui prétendait m’aimer.

J’abandonnai rapidement l’habit trop tentateur mais le mal était fait. Je ne la revis plus.

Si un jour vous êtes tenté d’emprunter ou simplement d’essayer de mettre un habit jalousie, soyez infiniment prudent, à moins que justement l’amour ne vous fasse tellement peur qu’il vous soit nécessaire et indispensable de mettre cet habit.

Nous croyons savoir aujourd’hui qu’un nombre considérable d«habits jalousie» circulent de par le monde.

Certains sont portés temporairement, d’autres sont endossés avec beaucoup de constance, pendant des années, car ils sont quasiment inusables.

Quelques-uns arrivent même à s’imprégner, à s’incruster dans la peau, et ils parviennent ainsi à étouffer petit à petit celui qui les porte.

Je ne souhaite à personne un tel sort… même pas à mon pire ennemi, si j’en ai jamais eu un.

 

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Extrait du recueil « contes à guérir…contes à grandir » de Jacques SALOME :

« Il était une fois une petite fille qui, depuis longtemps, longtemps, portait dans son cœur le rêve d’un grand et bel amour. Elle rêvait à un garçon, puis plus tard à un homme, un inconnu à venir à qui elle donnerait sa vie, son corps, tout son être. Les années passèrent et le bel amour n’arrivait pas. Elle le cherchait partout en vain, dans le moindre sourire, dans chaque regard, dans chaque rencontre.

Pendant des années, elle fut sûre que l’amour viendrait vers elle, la reconnaîtrait entre toutes et lui dirait :

— Oui, c’est toi que je cherchais, je suis venu pour toi, pour toi seule…

Et la petite fille devenue grande, pour ressembler à ses amies, aux autres femmes, renia son beau rêve et s’en alla dans les bras d’un passant qui passait.

Elle ne savait pas encore qu’elle s’était trahie, car elle ne connut dans cette rencontre-là ni l’amour, ni le plaisir, ni même la possibilité de rêver sa vie.

Puis un jour la relation cassa, elle prit la fuite pour sauver un peu de sa vie.

Longtemps, longtemps, son corps garda la trace de cette histoire au début banale, puis médiocre et enfin sordide.

Elle restait, depuis, fermée au plaisir, effrayée par le possible d’un partage.

Un jour, bien longtemps plus tard, elle découvrit, tout au fond d’elle, cet amour qu’elle avait tant recherché à l’extérieur.

Oui, elle rencontra cet amour en elle, comme une force extraordinaire qui la poussa vers un homme qu’elle n’avait ni attendu ni espéré. Il fut là sans même qu’elle le sût, il fut là tout entier, tout présent.

Il fut là et elle s’éveilla ou, plutôt, ce fut l’amour qu’elle portait en elle qui s’éveilla.

Telle une source, il irrigua chacun de ses gestes, ensoleilla ses paroles, fit germer des possibles qu’elle ne soupçonnait même pas.

Ce fut comme un tremblement de terre interne qui secoua toute son existence.

Elle qui avait tant attendu, espéré un amour unique venant vers elle du dehors, découvrait étonnée, ébahie, qu’il avait sommeillé jusqu’à ce jour en elle. Qu’elle le portait au secret de son corps, inouï, extraordinaire de vivacité, surprenant d’imprévisibles.

L’homme à qui elle donna cet amour inespéré fut si surpris, dans un premier temps, qu’il douta de ce sentiment si fou, si soudain. Il en eut même un peu peur au début.

— Je ne le mérite pas, pensait-il, elle doit se tromper et me prendre pour un autre.

Mais c’était bien lui qu’elle avait choisi, seulement lui.

La suite de l’histoire, je ne peux la dire car il arrive parfois que des amours humaines soient si agrandies, si amplifiées par ceux qui les reçoivent qu’elles deviennent des légendes.

Et je ne veux entraîner personne dans un rêve qui ne saurait trouver sa place dans la réalité. A moins que, écoutant tout au fond de vous… »

 

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Extrait de « contes à guérir …contes à grandir » de Jacques SALOME :

« J’ai eu envie de commencer ce recueil de contes par…

«Il était une fois un psychosociologue qui se souvenait de l’enfant qu’il avait été, des histoires qu’il se racontait le soir avant de s’endormir pour calmer les blessures reçues dans la journée, pour apprivoiser les peurs de la nuit, pour restaurer l’image négative que le monde avait de lui… à cette époque-là ! »…

* J’ai d’abord découvert combien il était nécessaire, dans toute relation, d’oser se dire, de nommer ses sentiments, son vécu, ses émotions ou ses désirs, d’aller au- delà du silence des mots pour dépasser la violence des maux.

* Ma deuxième découverte a été de comprendre que toutes les maladies (mal-à-dit) sont des langages symboliques, avec lesquels une personne en difficulté de santé tente de dire ou de ne pas dire l’insupportable, l’indicible.

* Ma troisième découverte a été d’accepter qu’au- delà de nos cinq sens les plus habituellement utilisés, nous possédions chacun d’entre nous cinq sens encore plus merveilleux, plus rarement utilisés: l’émotion, l’imagination, l’intuition symbolique, l’inspiration créatrice et la conscience universelle qui nous relie au divin.

* Ces découvertes m’ont conduit à développer, depuis quelques années, le concept de soins relationnels.

J’appelle soins relationnels l’ensemble des gestes, des paroles, des attitudes, des propositions réalistes ou symboliques que je peux proposer à une personne en difficulté de santé,

* pour qu’elle entende mieux le sens de ses somatisations, de ses passages à l’acte, des violences physiques reçues ou engrangées par son corps ;

* pour lui permettre de redevenir un sujet actif ;

* pour qu’elle puisse retrouver et développer des énergies et des ressources lui donnant accès à davantage d’autonomie physique, à plus de possibles dans ses rencontres avec la vie.

Parmi les soins relationnels, j’ai introduit des contes, des métaphores, des histoires poétiques et ludiques :

ils suscitent chez celui qui les entend un éveil, une prise de conscience, ils stimulent les reliances de son histoire personnelle et familiale.

J’appelle reliance la capacité de relier entre eux des événements, des situations de notre histoire, éparpillés dans le temps, disjoints et apparemment sans rapport commun et cependant porteurs de sens, significatifs d’un message, d’une fidélité ou d’une mission.

Les reliances vont permettre de rapprocher les morceaux du puzzle de notre vie et par ce rapprochement, cette réconciliation possible, donner un sens à notre existence.

Les contes ont ce pouvoir de toucher en nous simultanément plusieurs registres, de réactiver notre inconscient, de stimuler la mémoire de nos oublis, de susciter un autre regard, une autre écoute, d’être porteurs d’énergie créatrice. »

Dr BUENOS : j’ai été très touché par le recueil : « contes à guérir …contes à grandir » de Jacques Salomé. Je vous recommande de le lire.

 

 

 

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USA – Août 2014
8 antibiotiques sur 10 sont destinés aux animaux d’élevage.
Non pas pour les soigner, mais pour leur croissance.
Résultat, certains consommateurs ont développé une super résistance aux antibiotiques, fatale à plus de 23000 américains chaque année.
Consumer Reports appelle les écoles, restaurateurs et distributeurs à ne plus acheter de viande gavée aux antibiotiques. Certains hôpitaux y ont déjà renoncé.

Plutôt bio qu’antibio !

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Définie comme étant un excès de tissu graisseux, l’obésité est une maladie chronique responsable d’un handicap physique, psychique, social et d’une mortalité prématurée (10, 13, 52). En outre, l’obésité est souvent associée à d’autres maladies chroniques (comorbidités) dont elle favorise l’apparition (diabète de type II, dyslipidémie (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie), hypertension artérielle, syndrome d’apnée du sommeil, certains cancers, …) (65).
En France, l’obésité connaît un développement épidémique (prévalence de 12.4% en 2006) (21). Les coûts directs (2% du budget de la sécurité sociale en 1995 et indirects (improductivité et mortalité prématurée: 120000 décès par an) qui lui sont attribués en font un problème de santé publique majeur (40, 41).
L’origine de l’obésité est multi-factorielle et il n’existe pas de traitement étiologique. La finalité du traitement est actuellement une perte de poids substantielle et soutenue (plus de 10 ans), une amélioration voire une disparition de la comorbidité, une bonne qualité de vie (confort alimentaire, resocialisation), un allongement de l’espérance de vie et une moindre charge pour la société et pour les organismes payeurs.

Actuellement, seule une approche multidisciplinaire intégrant un geste chirurgical (programme bariatrique) répond complètement à ce cahier des charges (11, 14, 31, 51, 61).

La Sleeve Gastrectomy (SG) consiste en une résection de la grande courbure de l’estomac et représente la composante restrictive de la dérivation bilio-pancréatique avec duodénal switch (BPD/DS) décrite en 1993 par P. Marceau (35). Donc, la SG n’est pas une nouvelle opération, par contre sa réalisation de façon isolée représente une nouvelle approche chirurgicale de l’obésité. Pour certains, cette gastrectomie longitudinale a une filiation avec la gastroplastie verticale appelée « Magenstrasse and Mill» pratiquée depuis 1992 par Johnston, toutefois dans cette dernière il y a une transsection sans résection de la grande courbure (30).
Les bons résultats obtenus à court terme en termes de perte de poids, en termes de disparition des comorbidités et le taux de complications acceptable, l’imposent dans la panoplie chirurgicale (4.15,16,17, 32, 33, 38, 39, 48). Un premier Symposium International de Consensus a été organisé sur la SG à New York City en octobre 2007 (19).

Sur le plan physiologique, il s’agit d’une intervention restrictive (la satiété est ressentie précocement) et «anorexigène» (les patients ressentent peu la faim) suite à la réduction de la sécrétion de ghrelin (37). D’autres effets sont étudiés : le transit gastrique accéléré (45) et les remarquables résultats sur le diabète qui semblent, à très court terme, égaler ceux du bypass gastrique (62, 64).
Les autres avantages de cette intervention sont : l’absence de problèmes liés au corps étranger des interventions restrictives (pas d’ajustements, pas de glissement ou de migration de la prothèse), l’absence des problèmes liés aux interventions malabsorptives (pas de dumping syndrome, pas de malabsorption) et un geste opératoire relativement simple.

Sur le plan métabolique, il n’y a pas d’hypoalbuminémie majeure, pas de carence en vitamine B12, pas d’anémie, par contre le taux de patients présentant une ferritinémie basse est passé de 4.2% en pré-opératoire à 19.5% à 2 ans; probablement en rapport avec l’aversion présentée par certains patients pour la viande rouge. Les vomissements sont rares après quelques mois.
La calibration de l’estomac est variable selon les auteurs. Le volume de l’estomac résiduel varie entre 60 et 250 ml; il dépend du tube utilisé pour calibrer le manchon (entre 28 et 60 French) et du point de départ pour la résection (entre 2 et 8 cm du pylore). Si une chirurgie malabsorptive est envisagée dans un second temps, surtout pour des patients super obèses, la restriction doit être modérée pour éviter les problèmes de dénutrition (50.56). Pour Baltasar, un grand réservoir antral est un facteur d’échec de cette technique. Il considère que la résection doit débuter au ras du pylore sur une calibration de 34 Fr et que l’estomac résiduel doit mesurer entre 50 et 60 ml. Il propose une resleeve gastrectomy si l’estomac mesure plus de 4 cm de diamètre à la jonction oeso-gastrique (6). Weiner (63) considère qu’une résection emportant un volume gastrique inférieur à 500 ml est prédictive d’un échec. Nous pensons au sein du réseau ROSA comme d’autres (61) qu’une calibration «étroite» sur un tube de Faucher de 36 Fr avec une dissection du pilier gauche du diaphragme et une résection complète du fundus prévient les dilatations et représente la SG idéale, mais nous débutons la résection gastrique dans le prolongement des nerfs de Latarjet pour maintenir une fonction antrale.

Les inconvénients et les complications de cette intervention sont :
– Le caractère irréversible de la résection gastrique (discutable)
– Le risque hémorragique sur la tranche de section. Ce risque peut être réduit en doublant l’agrafage par un surjet, soit en utilisant de la colle de fibrine ou du Seamguard® bio resorbable Gore (16,63). L’utilisation de renfort en péricarde bovin Peristrips® (Synovis) s’est compliquée de migration intra gastrique (15) Actuellement, nous préférons appliquer du Surgicel fibrillaire et ne partons qu’après avoir obtenu une hémostase complète.
Des hémorragies ont également été décrites par traumatisme splénique, par lacération hépatique et sur orifice de trocart (4.27).
Le risque fistuleux dont le taux est habituellement inférieur à 5 % pour une chirurgie primaire, peut atteindre plus de 10% (64) lorsqu’il s’agit d’une chirurgie secondaire (44) (après anneau). Les fistules surviennent essentiellement à la jonction oeso-gastrique au ras du pilier gauche du diaphragme. Les tests d’étanchéité per opératoires, au bleu de méthylène ou par insufflation d’air, doivent-être réalisés, mais ils ne révèlent pas toujours les fistules qui peuvent se déclarer lors de la réalimentation entre le second et le 5,eme jour ou même plus tardivement à la 3ieme semaine : un cas dans la série de Weiner (63) et I cas dans la série de Silecchia (59 ).
La présentation des fistules est soit sur un mode discret et peu inquiétant surtout lorsqu’elles sont tardives, elles répondent habituellement au traitement antibiotique et à l’alimentation parentérale (59), soit sur un mode beaucoup plus alarmant avec une tachycardie (> 120/min) non expliquée par la déshydratation ou la douleur, la tachypnée (>20/min), une diminution du murmure vésiculaire basal gauche, une douleur lombaire gauche ou une douleur de l’hypochondre gauche, une hyperthermie, une augmentation progressive de la leucocytose et de la PCR avec souvent une chute du taux d’albumine sérique qui imposent une révision chirurgicale diagnostique et thérapeutique. Ces fistules peuvent se compliquer d’une collection/abcès sous phrénique, d’un épanchement pleural réactionnel, d’une fistulisation dans la plèvre et dans le poumon, d’un faux anévrysme (infectieux) de l’artère splénique avec possibilité d’hémorragie cataclysmique (1 cas). Les explorations para cliniques notamment pour exclure une embolie pulmonaire ne doivent pas différer une révision chirurgicale même si le transit aux hydro-solubles réalisé habituellement à J1 ou à J2 est négatif. Pour notre part, au sein du réseau ROSA de Béziers, nous recherchons systématiquement les fistules en faisant un scanner thoraco-abdominal avec opacification gastrique au 3°jour post-opératoire.
La priorité dans la prise en charge des complications fistuleuses est la sécurité du patient. Si la fistule n’est pas correctement drainée, une recoelioscopie s’impose avant que n’apparaisse un sepsis profond avec défaillance multi-viscérale. La suture gastrique est souvent inefficace. Nous réalisons habituellement un débridement des fausses membranes, un lavage abondant, un drainage au contact de la fistule pour créer une fistule entéro-cutanée et, compte tenu de la longue durée d’évolution, se pose la question d’une jéjunostomie d’alimentation de façon à maintenir le patient dans un état nutritionnel satisfaisant. Si l’évolution est longue, plus de 3 semaines,des stents couverts auto expansibles peuvent ête posés (18. 20. 58), des anses de Roux drainant la fistule (7) et des gastrectomies ont été réalisés pour traiter des fistules chroniques (57).
Le mécanisme et les facteurs favorisant ces fistules restent à préciser; les problèmes techniques liés aux agrafes et à l’agrafage sont au premier plan avec l’épaisseur des tissus et leur vascularisation. La durée d’évolution de ces fistules peut se comprendre par la résistance qu’oppose l’étroit et long manchon gastrique à l’écoulement des aliments, à fortiori, s’il y a une sténose distale.
La prévention des complications fistuleuses repose sur le respect des principes d’utilisation du matériel de viscérosynthèse: utilisation du matériel d’agrafage et des agrafes selon les normes préconisées par les fabricants (agrafes verte ou bleues Endo GIA Covidien), respect d’un temps de compression des tissus avant l’agrafage, évitement des croisements d’agrafes, dissection préservant une bonne vascularisation (2). Le risque d’ischémie gastrique est réel (29). Il est possible que le calibrage de la sleeve sur un tube de Faucher de faible diamètre (36 Fr et moins) favorise les fistules. Il a été proposé de déporter le dernier coup d’agrafage vers la grande courbure pour éviter d’empiéter sur l’œsophage.
Des désagrafages peuvent être observés en per opératoire surtout dans la portion antrale de l’estomac. Ils seront traités par un surjet si un nouvel agrafage risque de rétrécir le manchon.
-Les sténoses gastriques : leur fréquence est comprise entre 0,7 et 4% (17,27,36). Consécutives à un agrafage trop proche de l’incisure ou à un surjet doublant l’agrafage, elles sont parfois transitoires et en rapport avec un œdème ou un hématome. Elles peuvent retarder la cicatrisation d’une fistule proximale et, en théorie, favoriser une dilatation tardive d’amont avec présence d’un reflux gastrique, perte de poids insuffisante ou reprise de poids. Elles sont parfois traitées par une dilatation endoscopique (27.36), la séromyotomie d’élargissement est une autre possibilité (18).
– La dilatation du manchon gastrique est vraisemblablement plus fréquente si la calibration a été large (63). Une poche gastrique proximale large avec un aspect en entonnoir ou un aspect de diverticule gastrique proximal est le résultat d’une dissection et d’une résection incomplète du fundus. Ces aspects se rencontrent plus souvent dans les ré-interventions après gastroplastie par anneau (8). Le devenir de dissections incomplètes est inconnu, mais on peut craindre une dilatation progressive de la portion proximale de l’estomac et une reprise de poids. Langer (38) a décrit un cas ou après une résection incomplète du fundus le taux de ghrelin n’a pas chuté en post opératoire et après un amaigrissement modéré le patient a récupéré son poids de départ. Des re-sleeve gastrectomies ont été pratiquées avec de bons résultats chez des patients reprenant du poids notamment après BPD/DS alors que l’estomac avait été calibré avec un tube de 60-FR (25), mais aussi pour des SG isolées (6).
– La reprise de poids ou la perte de poids insuffisante : Ce n’est pas une complication, mais le lot de toute chirurgie restrictive. Néanmoins la perte de poids obtenue avec une ISG est à court terme supérieur au ballon intra gastrique (46), comparable à celle du bypass (38) et à 3 ans supérieur à celle obtenue avec l’anneau de gastroplastie (29). Toutefois, l’ISG reste une chirurgie essentiellement restrictive et, comme pour toute chirurgie restrictive, les résultats à moyen et à long terme dépendent de plusieurs facteurs. La dilatation progressive de l’estomac ne nous parait pas l’élément principal : ces dilatations sont rares et des amaigrissements importants sont obtenus avec des calibrations relativement larges de 48-Fr (38). Les reprises de poids sont davantage liées à l’ingestion d’aliments caloriques de consistance molle ou liquide (61) et, au manque d’activité physique adaptée à la surcharge pondérale. Dès lors s’il y a un manque de collaboration du patient ou une impossibilité pour lui de s’astreindre à des changements radicaux dans la qualité de son alimentation et dans son activité physique, pour autant qu’il accepte un nouveau risque opératoire et un suivi métabolique avec la prise quotidienne de suppléments vitaminiques et en micro éléments, un geste malabsorptif additionnel (by-pass) peut lui être proposé.
– Le reflux gastro-oesophagien. Cette intervention à la réputation de favoriser le reflux gastro-oesophagien (RGO) en supprimant le système anti-reflux. En fait, il est vrai que précocement, certains patients (± 20%) se plaignent de l’apparition d’un reflux qui répond habituellement à la prise d’inhibiteurs de la pompe à proton. Toutefois ce problème apparu en post opératoire peut parfois s’amender après la phase d’amaigrissement ; d’autre part, certains patients porteurs d’un reflux traité en pré-opératoire sont améliorés ou signalent la disparition du reflux et stoppent tout traitement IPP après la SG (29, 63). En cas de RGO sévère, un by- pass gastrique peut-être réalisé (25). Une hernie hiatale de moins de 5 cm n’est pas une contre indication à cette chirurgie, pour les hernies plus volumineuses certains préfèrent un bypass gastrique (18).
– La rhabdomyolyse n’est pas spécifique à ce type d’opération, elle dépend de la durée opératoire (24).
– Des mucocèles ont été décrits pour des SG après gastroplastie verticale calibrée (VBG) lorsque l’agrafage de la SG double latéralement l’agrafage de la VBG (3, 55).

Conclusion :
La SG occupe une place croissante en chirurgie bariatrique

Bibliographie:
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6. Baltasar A., Serra C., Pérez N., Bou R., Bengochea M. Re-sleeve gastrectomy. Obes Surg 2006; 16: 1535-1538.
7. Baltasar A., Bou R., Bengochea M., Serra C., Cipagauta L. Use of a Roux limb to correct esophagogastric junction fistulas after sleeve gastrectomy. Obes Surg 2007; 17: 1408-1410.
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Une étude à grande échelle rapporte qu’en rejoignant un groupe de marche dans la nature, on diminue dépression et stress perçu et on améliore le bien-être mental.
Faire partie d’un groupe de marche en plein air facilite l’interaction avec la nature et l’interaction sociale. Cela permet également de pratiquer une activité physique.

Une nouvelle étude parue dans la revue Ecopsychology rapporte que marcher dans la nature diminue également le risque de dépression et le stress perçu et permet d’améliorer la santé mentale et le bien-être.
Le stress chronique a des conséquences sur la santé physique et mentale. C’est un facteur de risque de la dépression et des maladies cardiovasculaires. Il est important de le traiter mais pas forcément avec des médicaments –généralement les anxiolytiques- qui provoquent accoutumance et effets secondaires. Il existe de nombreuses méthodes alternatives : magnésium, phytothérapie, méditation, cohérence cardiaque, sport…
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié l’effet de la participation à des groupes de marche dans la nature sur plusieurs aspects du bien-être. Les 1991 participants appartiennent au programme Walking for Health en Angleterre, qui organise 3000 marches hebdomadaires et attire plus de 70 000 marcheurs réguliers par an. Les chercheurs ont évalué le bien-être mental et émotionnel des marcheurs qui appartiennent à un groupe qui organise des marches dans la nature (nature group walkers) et ceux qui n’appartiennent pas à un groupe. Des données ont été recueillies au début de l’étude – par exemple les évènements stressants passés – puis 13 semaines après (environnement de marche, évènements stressants récents, stress perçu, dépression, bien-être…).
Les personnes qui avaient récemment vécu des évènements stressants comme la maladie, la mort d’un proche, une séparation ou un divorce, une perte d’emploi, ont particulièrement ressenti les bienfaits de la marche en extérieur et en groupe. Ainsi, en moyenne, les personnes qui appartiennent au groupe de marche dans la nature ont moins d’épisodes de dépression, perçoivent moins de stress et d’affect négatif et ressentent un meilleur bien-être mental.
« Nous entendons les gens dire qu’ils se sentent mieux après une promenade ou une sortie en extérieur mais il n’y a pas eu beaucoup d’études de cette taille pour soutenir l’idée que ces activités peuvent réellement améliorer la santé mentale et le bien-être » dit Sara Warber, auteur de l’étude.
« Marcher est une activité physique peu coûteuse, à faible risque et accessible qui, combinée aux effets de la nature et du groupe, peut être un moyen très puissant pur lutter contre le stress. Nos résultats suggèrent qu’une activité aussi simple que se joindre à un groupe de marche dans la nature, peut non seulement améliorer les émotions positives quotidiennes d’une personne mais peut aussi constituer une approche non-pharmacologique pour lutter contre la dépression » ajoute-t-elle.
Pour les auteurs, les résultats de cette étude montrent que les programmes de marche dans la nature peuvent être considérés comme une intervention de santé publique. Les professionnels de santé devraient considérer cette approche naturelle pour aider leurs patients qui subissent stress et dépression.

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Nous remettons en ligne sur le site le début de l’émission de TF1, 7 à 8, diffusée le 13 Avril 2014.

Cela commence par le témoignage de Sandrine :

 

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« Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me donner des conseils, je ne me sens pas entendu.
Quand je te demande de m’écouter et que tu me poses des questions, quand tu argumentes, quand tu tentes de m’expliquer ce que je ressens ou ne devrais pas ressentir, je me sens agressé.
Quand je te demande de m’écouter et que tu t’empares de ce que je dis pour tenter de résoudre ce que tu crois être mon problème, aussi étrange que cela puisse paraître, je me sens encore plus en perdition.
Quand je te demande ton écoute, je te demande d’être là, au présent, dans cet instant fragile où je me cherche dans une parole parfois maladroite, inquiétante, injuste ou chaotique. J’ai besoin de ton oreille, de ta tolérance, de ta patience pour me dire au plus difficile comme au plus léger.
Oui, simplement m’écouter…, sans [excuse] ou accusation, sans dépossession de ma parole. Ecoute, écoute-moi. Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter. Au plus proche de moi. Simplement accueillir ce que je tente de te dire, ce que j’essaie de me dire. Ne m’interromps pas dans mon murmure, n’aie pas peur de mes tâtonnements ou de mes imprécations. Mes contradictions, comme mes accusations, aussi injustes soient-elles, sont importantes pour moi. Par ton écoute, je tente de dire ma différence, j’essaie de me faire entendre surtout de moi-même. J’accède ainsi à une parole propre, celle dont j’ai été longtemps dépossédé.
Oh non, je n’ai pas besoin de conseils. Je peux agir par moi-même et aussi me tromper. Je ne suis pas impuissant, parfois démuni, découragé, hésitant, pas toujours impotent. Si tu veux faire pour moi, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation et peut-être, renforce ma dépendance.
Quand je me sens écouté, Je peux enfin m’entendre. Quand je me sens écouté, je peux entrer en reliance. Etablir des ponts, des passerelles incertaines entre mon histoire et mes histoires. Relier des événements, des situations, des rencontres ou des émotions pour en faire la trame de mes interrogations. Pour tisser ainsi l’écoute de ma vie.
Oui, ton écoute est passionnante. S’il te plaît, écoute, et entends-moi. Et si tu veux parler à ton tour, attends juste un instant que je puisse terminer et je t’écouterai à mon tour, mieux, surtout si je me suis senti entendu. « 
Poème de Jacques Salomé

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Silver Spring, Etats-Unis — La Food & Drug Administration (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation de l’association Bupropion/Naltrexone ( Contrave®, Orexigen Therapeutics/Takeda ) dans le traitement de l’obésité [1].

Alors que la FDA avait d’abord rejeté l’autorisation de mise sur le marché (AMM) en février 2011 en raison de doutes sur une éventuelle toxicité cardiovasculaires à long terme chez les patients en surpoids ou obèses, les résultats intermédiaires rassurants de l’essai de sécurité cardiovasculaire Light Study sur 8900 patients ont changé la donne.

L’agence a donc approuvé le traitement chez les adultes d’indice de masse corporelle (IMC) d’au moins 30 et chez les adultes avec un IMC ≥ 27 et au moins condition associé au poids (hypertension, diabètes de type 2 ou un cholestérol élevé).

L’autorisation de mise sur le marché s’accompagne, toutefois, d’une obligation de réaliser plusieurs études post-marketing, dont une sur les risques cardiovasculaires.

Risque cardiovasculaire

L’association bupropion naltrexone peut augmenter la pression artérielle et le rythme cardiaque. Les patients victimes d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC dans les 6 mois précédents avaient d’ailleurs été exclus des essais, ainsi que les patients présentant des arythmies dangereuses ou une insuffisance cardiaque.

En outre, un avertissement (« black box ») figurera sur la notice du médicament pour alerter les professionnels de santé et les patients du risque accru de pensées suicidaires associé à l’utilisation du bupropion et sur les événements neuropsychiatriques graves rapportés avec le bupropion (Zyban®) dans le sevrage tabagique.

Obésité et addiction aux drogues : des médicaments communs

Contrave® n’est pas le premier médicament de sevrage à être utilisé contre l’obésité. Ainsi, aux Etats-Unis (mais non en Europe), Qsymia® (Vivus), association de phentermine, un dérivé d’amphétamine utilisée pour réduire l’appétit, et du topiramate, un anti-épileptique est utilisé contre l’obésité, alors que des combinaisons très proches sont évaluées dans le sevrage de la cocaïne.

De même, Belviq® (Arena Pharmaceuticals), agoniste 5-hydroxytryptamine-2c, qui a montré une certaine efficacité dans l’addiction à la nicotine ou à la cocaïne.

Ces molécules, qui a priori, concernent davantage la neurologie que la lutte contre l’obésité, n’ont été autorisées dans cette indication qu’à la condition d’études post-marketing très poussées.

Quatre traitements de l’obésité désormais disponibles aux Etats-Unis…bientôt 5 ?

L’AMM obtenue par le buproprion/naltrexone porte à 4 le nombre de traitements de l’obésité désormais disponibles aux Etats-Unis.

Elle survient alors que les discussions s’engagent sur un autre traitement potentiel de l’obésité : l’agoniste du GLP-1 liraglutide (Victoza®, Novo Nordisk), déjà autorisé comme traitement du diabète de type 2.

Les médicaments anti-obésité déjà commercialisés aux Etats-Unis sont l’orlistat (Alli®, GlaxoSmithKline),la lorcasérine (Belviq, Eisai) et la phentermine/topiramate, un dérivé d’amphétamine, (Qsymia®, Vivus). Les deux derniers, ont toutefois, fait l’objet de controverses un peu plus tôt cette année. Dans un éditorial publié dans le JAMA Internal Medicine , les Drs Steven Woloshin et Lisa Schwartz (Dartmouth Institute for Health Policy and Clinical Practice, Lebanon, Etats-Unis) ont qualifié les deux médicaments de « maigres avancées » dans le traitement de l’obésité [2].

Et en Europe ?

Parmi les critiques des deux médecins, l’une d’elles porte sur le fait que l’Agence Européenne du Médicament (EMA) n’a pas accordé d’AMM à la lorcasérine et à la phentermine/topiramate en raison de profils de sécurité jugés défavorables.

L’association Bupropion/naltrexone est, elle, encore en cours d’évaluation en Europe. Reste à savoir ce que l’EMA décidera, cette fois, dans un contexte d’épidémie d’obésité croissante et de pressions diverses.

En février dernier, lors de l’European Congress of Obesity 2014, l’European Association for the Study of Obesity (EASO) avaitdéploré l’absence de médicaments contre l’obésité sur le vieux continent.

« Nous ne pouvons résoudre le problème de l’obésité par la chirurgie et la réalité clinique est que les modifications de style de vie échouent chez 80 à 90% de nos patients », avait alors commenté le président de l’EASO, le Dr Hermann Toplak (Université médicale de Graz, Autriche).

En Europe, la seule option médicamenteuse disponible est aujourd’hui l’orlistat à faible dose (Alli®, GSK) ou à plus fortes doses (Xenical®, Genentech).

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Ouverture des réservations pour la pièce de théâtre Dame Obésité à Saint-Yrieix  le mardi 16 septembre au matin ! (15 euros tarif plein) au numéro du Centre Culturel Jean-Pierre Fabrègue, 05.55.08.88.77

Cette pièce faite par des patients avec la collaboration de Maxime Sodji (chirurgien bariatrique) sera jouée à Saint Yrieix (près de Limoges) le 21 novembre 2014 à 20h30.

Je trouve l’affiche de cette pièce particulièrement réussie.

dame obesite

 

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