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diététique

Une étude australienne montre qu’excès de sel et excès de sucre sont liés chez l’enfant. Pour réduire l’obésité infantile, les chercheurs recommandent aux plus jeunes de limiter leur consommation de sel.

Les parents sont prévenus depuis longtemps des risques d’une alimentation trop sucrée et trop grasse chez l’enfant. Mais pour prévenir les risques de surpoids et d’obésité infantile, ils devraient également surveiller la consommation de sel de leurs enfants. Selon des chercheurs australiens un enfant qui mange moins salé serait moins attiré par des boissons sucrées. Bon à savoir quand on sait qu’un enfant qui boit plus d’une boisson sucrée par jour augmente son risque de souffrir de surpoids ou d’obésité de 26%.

L’étude parue dans la revue Pediatrics, montre que la consommation de sel est étroitement liée à celle de sucre chez certains enfants. « En plus des effets sur la baisse de la tension artérielle, réduire la consommation de sel est une stratégie utile dans les efforts de prevention de l’obésité infantile”, explique l’étude.

Les chercheurs de l’Université de Deakin ont suivi plus de 4 200 jeunes Australiens âgés de deux à seize ans. Ils ont constaté que les enfants qui mangeaient le plus salé étaient ceux qui buvaient le plus de boissons sucrées : les plus accros aux boissons sucrées (sodas, jus, boissons énergétiques) consommaient 6,5 grammes de sel par jour, contre 5,8 grammes pour les enfants buvant de l’eau. Pour chaque gramme de sel consommé par jour, les enfants absorbaient 17 g de sucre supplémentaire.

Des astuces pour limiter le sel

Le programme national nutrition santé mis en place en France recommande à un adulte de ne pas limiter les 6g de sel par jour. Les Français sont bien au-dessus avec respectivement 10 g de sel pour les hommes et 8g pour les femmes. Pour apprendre à manger moins salé, il existe plein d’astuces de bon sens (ne pas trop saler l’eau de cuisson, ne pas poser la salière sur la table, limiter les aliments industriels) et d’autres auxquelles on pense moins (les épices, le sel diététique…).

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Dans le cadre d’une campagne internationale incitant à manger moins de viande, la ville de Los Angeles a voté, à l’unanimité, l’instauration du « Meatless Day ». Une journée où les habitants tenteront de rester végétariens.

Le « Meatless Day » a été adopté par la municipalité, à l’occasion d’une campagne internationale de sensibilisation pour diminuer la consommation de viande. Celle-ci coûte cher en émission de carbone : les élevages consomment 70% de l’eau provenant de la ville, tout en produisant 20% des émissions de gaz à effet de serre, selon NBC.

En amont de ce rendez-vous végétarien hebdomadaire, la ville californienne a interdit l’installation de nouveaux fast-food dans le sud de la métropole, où vit la majorité de la population obèse de Los Angeles. La conseillère municipale Jan Perry a déclaré : « Consommer moins de viande peut prévenir et même inverser la tendance des maladies les plus communes aux États-Unis. Quelque part, nous sommes déconnectés de la simple vérité : notre corps est affecté par la nourriture que nous consommons ».

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Les femmes déjà atteintes d’obésité pourraient effacer leur risque accru de cancer du sein après la ménopause, en prenant simplement les mesures pour éviter le gain de poids supplémentaire et contrôler les effets métaboliques de leur obésité. C’est ce que conclut cette étude préclinique publiée dans l’édition du 7 décembre de Cancer Research, une revue de l’American Association for Cancer Research. En bref, continuer à trop manger après la ménopause alors que l’on souffre déjà d’obésité accroît considérablement le risque de cancer du sein.

« Les femmes ménopausées obèses ont un risque accru de cancer du sein et de moins bons résultats cliniques par rapport aux femmes ménopausées qui sont minces », confirme le Pr Paul S. MacLean, professeur agrégé de médecine à l’Université du Colorado.

Ménopause signifie fréquemment prise de poids : Durant la ménopause, les femmes prennent fréquemment du poids en raison d’une consommation devenue excessive par rapport aux besoins énergétiques.

Dans une précédente étude, l’équipe du Pr MacLean avait déjà montré, sur leur modèle animal, que le gain de poids après une ovariectomie chirurgicale -ce qui correspond à une situation de ménopause- contribue à promouvoir le développement de tumeurs mammaires chez des rats obèses.

Dans cette nouvelle étude, ils confirment qu’obésité + suralimentation après ovariectomie chirurgicale induit le développement de tumeurs et une progression agressive de ces tumeurs.

La première explication est que ces rats obèses, modèles de ménopause, sont incapables d’absorber normalement les apports excessifs d’énergie. Leurs tissus sains ne parvenant pas à augmenter l’absorption de glucose et de graisses alimentaires, ce sont les tumeurs du sein qui augmentent considérablement leur absorption de glucose.

Une deuxième raison de la croissance tumorale agressive chez des rats obèses par rapport aux rats maigres, c’est que les tumeurs des deux groupes d’animaux ont des profils moléculaires différents. Les tumeurs des rats obèses ont des niveaux d’expression plus élevés des récepteurs de la progestérone liés à la hausse de l’expression de gènes impliqués dans la consommation d’énergie. Ce même processus d’une expression accrue de gènes impliqués dans la consommation d’énergie et la croissance cellulaire a été observée dans les cancers du sein humains à récepteurs de progestérone positifs, chez les femmes ménopausées.

Enfin, les auteurs remarquent que l’antidiabétique metformine parvient à réduire la charge tumorale chez des rats obèses après une ovariectomie chirurgicale, ce qui suggère la convergence de l’obésité et la suralimentation pendant la transition ménopausique pour favoriser la croissance tumorale.

Source: Cancer Research Online December 7, 2012; doi: 10.1158/0008-5472.CAN-12-1653 Obesity and Overfeeding Affecting Both Tumor and Systemic Metabolism Activates the Progesterone Receptor to Contribute to Postmenopausal Breast Cancer (Visuel © forestpath – Fotolia.com, vignette@ National Institute for Standards and Technology, Image Gallery : cellules de cancer du sein)

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En hiver, nous sommes nombreux à avoir la peau sèche.

Et si c’était lié en partie à un manque de vitamine D ?

La vitamine D est considérée comme la « vitamine du soleil » car nous la synthétisons lors de l’exposition au soleil. Pour diverses raisons, et principalement en raison d’un mode de vie plus sédentaire à l’intérieur des maisons ou de l’usage excessif de crèmes solaires (qui bloquent la synthèse de la vitamine D), le déficit en vitamine D est de plus en plus fréquent dans la population générale, touchant jusqu’à 80% des Français selon une étude de l’institut national de veille sanitaire.

Diverses études ont pu montrer que l’ensoleillement diminuait la prévalence de certaines maladies, c’est par exemple le cas de la sclérose en plaques. Notre taux de vitamine D circulant dans le sang serait également une raison essentielle pour expliquer le caractère saisonnier de la grippe. Mais en hiver nous avons aussi la peau sèche, est-ce simplement le froid ou la vitamine D joue-t-elle aussi un rôle ?

Pour le savoir des chercheurs ont mesuré le taux de vitamine D dans le sang puis l’hydratation de la peau et les propriétés de la couche cornée (partie supérieure de l’épiderme) de 61 volontaires. Ils ont pu constater que plus le taux de vitamine D dans le sang était bas plus leur peau était sèche. Pour confirmer ces résultats ils ont ensuite administré de la vitamine D par voie topique (sur la peau) aux personnes dont les taux étaient les plus bas. Résultat : au bout de 3 semaines de traitements tous les participants avaient une peau mieux hydratée.

Les chercheurs concluent donc qu’il existe un lien important entre la santé de la peau et notre taux de vitamine D. Une raison de plus de se soucier de cette vitamine à l’approche de l’hiver.

Référence

Russell M. Assessing the Relationship between Vitamin D(3) and Stratum Corneum Hydration for the Treatment of Xerotic Skin. Nutrients. 2012 Sep;4(9):1213-8. doi: 10.3390/nu4091213.

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Pepsi invente le premier soda soi-disant bon pour la santé, à base de dextrine.

Mieux, il ferait même perdre du poids. La toute dernière invention de Pepsi-Cola, baptisée le soda « fat-blocking » (qui bloque les graisses), ne manque pas d’air. Elle vient d’être mise en vente au Japon. Sur la bouteille, un sigle, établi par les autorités du pays, permet d’identifier le produit comme « bon pour la santé ». Certains sites américains ironisent en disant que Pepsi a trouvé la clef contre l’obésité.

D’après Suntory, le distributeur unique de Pepsi au Japon, ce nouveau Pepsi Special contient de la dextrine, une sorte d’« ingrédient magique », comme le surnomme Forbes, qui aiderait à réduire la quantité de graisses absorbée par le corps et à dissiper les triglycérides qui s’immiscent dans notre organisme après chaque repas. Faire baisser artificiellement le taux de ces lipides véhiculés par notre sang diminuerait les risques de maladies cardiovasculaires.

En fait, la dextrine procure un sentiment rapide de satiété, et en cela, elle peut empêcher celui qui en absorbe de manger ou de boire autre chose, et donc de dépasser le quota de calories conseillé.

Mais les spécialistes s’insurgent. Selon une nutritionniste interrogée par le magazine américain Forbes, ajouter des fibres alimentaires synthétiques dans une boisson non diététique, c’est comme, littéralement, « mettre du rouge à lèvres à un cochon » (« putting lipstick on a pig »).

En somme, un soda reste un soda, quels que soient les ajouts effectués.

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Par Thierry Soucar

La baisse de la qualité du sperme pourrait s’expliquer par les hormones femelles apportées par les laitages.

Dans le film « Le Fils de l’Homme », les êtres humains perdent brutalement la capacité de faire des bébés. Les scénaristes n’offrent pas d’explication claire au phénomène même s’il est question d’une chute de la qualité du sperme. Bon, nous n’en sommes pas là, mais il y a des signes qui inquiètent les chercheurs.

Comme cette grande étude française qui a suscité un certain émoi : la qualité du sperme est en fort déclin en France. Conduite sur plus de 26 600 hommes, elle montre qu’entre 1989 et 2005, la concentration en spermatozoïdes a diminué en moyenne de 32,2%. Ainsi, chez un homme de 35 ans, le nombre de spermatozoïdes est passé de 73,6 millions/ml à 49,9 millions/ml en moyenne, un niveau préoccupant même s’il permet encore de faire des bébés. La proportion des spermatozoïdes de forme normale est elle aussi en baisse de 33,4% de sur cette même période.

L’étude arrive sur les pas d’autres, plus limitées.

Par exemple, une enquête conduite à Paris a trouvé une diminution de 2,1% par an de la concentration en spermatozoïdes des donneurs de sperme entre 1973 et 1992. Les chercheurs ont aussi rapporté que la concentration en spermatozoïdes d’un homme âgé de 30 ans, né en 1945 était de 102 millions/ml mais seulement de 51 millions/ml chez un homme trentenaire né en 1962.

Pour expliquer la baisse du nombre de spermatozoïdes totaux et celle du nombre de spermatozoïdes normaux, les facteurs classiques sont incriminés : plastifiants, pesticides, résidus de médicaments dans les eaux de boissons, l’obésité, les mêmes qui étaient pointés du doigt dans les années 1990 quand je suivais ces questions pour Sciences et Avenir et qu’il était devenu clair que quelque chose se passait au niveau du sperme des populations des pays développés. Ces toxiques environnementaux qu’on appelle « perturbateurs endocriniens » jouent certainement un rôle.

Mais ce n’est que très récemment qu’on a commencé de regarder du côté de l’alimentation. Et la surprise est au rendez-vous !

Myriam Afeiche, une chercheuse de l’Ecole de santé publique de Harvard a présenté le 23 octobre 2012 une étude qui a fait beaucoup parler à la 68ème Réunion de la Société américaine de médecine reproductive qui se tenait à San Diego (Californie). Elle a cherché une association entre le régime alimentaire et la qualité du sperme de 189 jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans, issus d’une étude américaine, la Rochester Young Men’s Study. Résultats : les hommes qui consomment entre 1,3 et 7,5 portions de laitages entiers par jour ont moins de spermatozoïdes normaux que les hommes qui consomment peu de laitages (zéro à 1,2 portions par jour). Les chercheurs ont trouvé que par rapport aux autres, les hommes qui consommaient plus de 3 portions de laitages entiers avaient une baisse de 25% de la qualité du sperme. Une portion correspondait à 30 g de fromage, une cuillère de crème, un cornet de glace ou un verre de lait entier.

Le Dr Afeiche explique que la teneur du lait de vache en hormones femelles, pourrait expliquer ces changements. Le lait de vache entier a aussi plus de risque de contenir des pesticides et d’autres polluants qui ont une affinité pour les graisses. Cela peut surprendre de découvrir qu’il y a des hormones dans le lait de vache. Il y en a parce que les vaches sont aujourd’hui traites pendant une grande partie de leur grossesse, ce qui n’était pas le cas autrefois, comme le montrent les enquêtes dans les tribus d’éleveurs nomades. La production avant tout !

Lors de ma conférence de Reims en novembre 2012, j’ai donné quelques chiffres. Par exemple, on trouve entre 40 et 55 pg/ml de sulfate d’estrone libre, et 200 à 370 pg/ml de sulfate d’estrone conjugué dans le lait de vache. Cette hormone n’est pas détruite par la stérilisation et une partie est convertie par chacun de nous en estradiol. Il y a d’ailleurs aussi de l’estradiol dans le lait. Le total des estrogènes (libres et conjugués) peut dépasser 700 pg/mL dans le lait écrémé. Les graisses du lait renferment de leur côté des teneurs très élevées de progestérone.

Des chercheurs japonais, qui enquêtent sur la baisse de la fertilité dans leur pays, ont trouvé une association avec l’explosion récente de la consommation de laitages. Ils ont calculé qu’un garçon qui consomme l’équivalent de 50 cL de lait par jour, « reçoit » 160 ng de sulfate d’estrone, dont une partie sera convertie en estradiol. A rapprocher des 40 à 100 ng quotidiens que le corps fabrique naturellement.

Ce qui nous conduit à la situation française. Les Français consommaient environ 5 kg de fromage par personne par an en 1950. Ce chiffre était de 18 kg en 1980, 23,5 kg en 2000, un peu plus de 24 kg en 2009. Nous sommes les deuxièmes plus gros consommateurs de fromages en Europe (kg/personne), derrière les Grecs. Et nous occupons la première place pour la consommation de beurre (8 kg/personne/an).

Voici donc l’hypothèse : l’un des principaux changements hormonaux dans notre environnement ces 60 dernières années en France, serait que nous sommes exposés dès le plus jeune âge aux hormones femelles des laitages, du fait du changement du mode de production du lait et de notre appétit pour le fromage et le beurre. Cette exposition pourrait au moins en partie expliquer la baisse de la qualité du sperme qui est constatée aujourd’hui.

Pour vérifier cette hypothèse, ou l’infirmer, il faudrait lancer une étude sur la question. Je lance un appel à l’industrie laitière…

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Certains patients souffrent d’une maladie rare caractérisée par l’incapacité dans laquelle se trouve leur organisme, d’assimiler effectivement les calories qu’ils ingèrent. Conséquence, ils ne grossissent jamais, quoi qu’ils mangent ! Ces heureux mortels en fait, sont des malades… Le phénomène serait lié en effet, à l’absence – pathologique – d’un enzyme essentiel au processus de la digestion. Une société française de biotechnologie, basée dans le Génopole d’Evry, vient de tester une molécule capable d’inhiber artificiellement cet enzyme. Cette découverte pourrait constituer une piste intéressante… vers un traitement de l’obésité et du diabète de type 2.

« Pour la première fois, nous nous sommes intéressés aux gènes des pathologies induisant la minceur, voire la maigreur, malgré l’alimentation », explique le Dr Itzik Harosh, P.-D.G d’ObeTherapy Biothechnology, la biotech à l’origine de cette découverte. Ses chercheurs ont travaillé sur une pathologie rare, la déficience congénitale en entéropeptidase, l’enzyme évoqué plus haut. « L’entéropeptidase en fait, fonctionne comme un déclencheur de la digestion, donc de l’absorption par l’organisme des calories ingérées ».

Maigrir, mais pas trop

Les patients souffrant de cette maladie génétique rare se nourrissent à volonté, sans prendre de poids, voire… en en perdant, ce qui est loin d’être plaisant… « S’ils ne sont pas pris en charge, ces malades meurent affamés faute d’assimiler les calories qu’ils ingurgitent », souligne le Dr Harosh. L’objectif de ces travaux est donc la mise au point d’un traitement qui, en limitant l’absorption des graisses et des protéines, agisse contre l’obésité.

Bien entendu, une prise en charge de l’obésité et du diabète de type 2 ne saurait reposer uniquement sur un traitement de ce type. Un suivi médical et nutritionnel devrait lui être associé. En attendant, la molécule Obe2008 élaborée par la biotech française, est encore dans sa phase de tests précliniques chez la souris. « Si tout va bien, dans un an et demi nous commencerons les études sur l’homme ». Un médicament s’il est mis au point, ne serait pas disponible avant un minimum de 7 ou 8 ans…

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Les Américains n’ont aucune attirance pour les aliments présentés comme «sains», tandis que les Français les trouveraient délicieux, selon deux études.

Pour les Américains, les aliments bons pour la santé n’ont rien de savoureux, ils n’ont pas envie d’en manger, ils ne sont pas bons. Ils préfèrent les frites et les hamburgers au brocoli ou à la salade. C’est ce qu’avait montré une étude publiée en 2006 dans le Journal of Marketing. Les États-Unis étant confrontés à une véritable épidémie d’obésité, ces résultats plutôt embarrassants suscitèrent énormément de commentaires. Comment faire en effet pour que les Américains se mettent à manger des brocolis alors qu’ils n’aiment pas ça?

La même étude réalisée selon des protocoles identiques vient d’être refaite en France (Food Quality and Preference). Elle montre exactement le contraire: pour les Français, une alimentation saine est associée à des plats appétissants, délicieux. «Il y a des différences culturelles importantes», analysent les auteurs de l’étude. L’association «sain = bon» est vraie en France mais pas outre-Atlantique. «Cela pourrait expliquer la différence constatée dans la progression de l’épidémie d’obésité entre les deux pays».

Le test mis au point en 2006 par Raj Raghunathan, de l’université du Texas, est très ambitieux. «Il permet de mettre en évidence des attitudes réflexes, des croyances implicites», souligne Carolina Werle, de l’école de management de Grenoble qui a piloté l’étude. On ne demande pas aux participants de réfléchir et de dire si tel ou tel aliment est bon pour la santé et s’ils le trouvent aussi bon au goût. On veut connaître leurs réactions gustatives instinctives».

Favoriser le modèle français

A priori, les Français sont donc placés sur une bonne orbite. En effet, «beaucoup d’études ont montré que les choix alimentaires sont gouvernés par des habitudes automatiques» comme le soulignent les chercheurs, et non par des recommandations hygiéno-diététiques. En conclusion, ils incitent les pouvoirs publics à favoriser le modèle français et à éviter de culpabiliser les individus. Les chercheurs de Grenoble ont constaté en effet que les personnes qui suivent un régime perdent le goût du bien manger. Cela pourrait se révéler au final très contreproductif.

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Cocorico …

Nous avons trouvé un volailler à Béziers que nous vous recommandons pour les poulets, pintades et canards…..

Il s’agit de la maison Cambon, située en face de la nouvelle poste de Béziers, au 119 avenue Georges Clémenceau.

C’est une maison familiale qui est ouverte depuis 1935 et qui commercialise des volailles du Gers Label rouge.

Ils font également rôtisserie.

Nous recommandons particulièrement les poulets Label rouge (au prix indicatif d’environ 8 euros le kg) et les rôtis de canard.

Ce magasin est aussi ouvert le dimanche matin.

Pour tous renseignements ou commandes : 04 67 31 05 19

Vos avis et commentaires sur ce volailler rôtisseur recommandé par la branche bitérroise du réseau ROSA sont les bienvenus ……

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La consommation de sel par les Français a diminué depuis 2003 mais de manière insuffisante, indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) dans un avis publié début novembre 2012.

L’excès de consommation de sel est un facteur de risque reconnu pour l’hypertension artérielle et les maladies cardio-vasculaires ainsi que pour certaines maladies dont le cancer de l’estomac, rappelle l’agence qui recommandait dès 2002 de diminuer la teneur en sel de certains aliments. L’objectif était de réduire de 20 % en cinq ans la consommation en sel de la population générale pour arriver à un apport moyen de 7 à 8 grammes par jour.

Une baisse de 4 à 10 %

L’ANSES, en partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC), a cherché à évaluer l’évolution des teneurs en sel des aliments qui contribuent le plus aux apports sodés de la population (pain, fromage, charcuteries). Cette étude révèle « une diminution de l’apport en sel depuis 2003, et, notamment, depuis 2008, suite à la baisse des teneurs en sel de certains produits alimentaires ». Mais cette diminution reste « insuffisante pour atteindre les objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou, au niveau national, par le PNNS (Programme national Nutrition Santé) », souligne l’agence.

Face à l’objectif de baisse de 20 % des apports en sel par rapport au niveau de 2002, l’étude de la période 2003-2011 estime la baisse entre 4 et 10 %. « Aujourd’hui, même si la proportion de forts consommateurs de sel (consommant plus de 12 grammes par jour) a diminué, la consommation moyenne de sel en France reste, chez les adultes (…) de l’ordre de 10 grammes/jour chez les hommes et 8 grammes/jour chez les femmes au total », constate l’ANSES.

Au-delà du volontariat

Jusqu’à présent, les industriels étaient simplement incités à baisser la teneur en sel de leurs produits, mais sans obligation. L’ANSES estime que « des actions complémentaires, le cas échéant réglementaires, devraient être menées afin d’augmenter à la fois le nombre de produits concernés (par les réductions de teneurs en sel) et le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés ».

Le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire va réunir mi-décembre les industries agroalimentaires « pour travailler sur les ingrédients alimentaires », a annoncé, aujourd’hui à l’AFP, le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot.

 

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