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mode de vie

En hiver, nous sommes nombreux à avoir la peau sèche.

Et si c’était lié en partie à un manque de vitamine D ?

La vitamine D est considérée comme la « vitamine du soleil » car nous la synthétisons lors de l’exposition au soleil. Pour diverses raisons, et principalement en raison d’un mode de vie plus sédentaire à l’intérieur des maisons ou de l’usage excessif de crèmes solaires (qui bloquent la synthèse de la vitamine D), le déficit en vitamine D est de plus en plus fréquent dans la population générale, touchant jusqu’à 80% des Français selon une étude de l’institut national de veille sanitaire.

Diverses études ont pu montrer que l’ensoleillement diminuait la prévalence de certaines maladies, c’est par exemple le cas de la sclérose en plaques. Notre taux de vitamine D circulant dans le sang serait également une raison essentielle pour expliquer le caractère saisonnier de la grippe. Mais en hiver nous avons aussi la peau sèche, est-ce simplement le froid ou la vitamine D joue-t-elle aussi un rôle ?

Pour le savoir des chercheurs ont mesuré le taux de vitamine D dans le sang puis l’hydratation de la peau et les propriétés de la couche cornée (partie supérieure de l’épiderme) de 61 volontaires. Ils ont pu constater que plus le taux de vitamine D dans le sang était bas plus leur peau était sèche. Pour confirmer ces résultats ils ont ensuite administré de la vitamine D par voie topique (sur la peau) aux personnes dont les taux étaient les plus bas. Résultat : au bout de 3 semaines de traitements tous les participants avaient une peau mieux hydratée.

Les chercheurs concluent donc qu’il existe un lien important entre la santé de la peau et notre taux de vitamine D. Une raison de plus de se soucier de cette vitamine à l’approche de l’hiver.

Référence

Russell M. Assessing the Relationship between Vitamin D(3) and Stratum Corneum Hydration for the Treatment of Xerotic Skin. Nutrients. 2012 Sep;4(9):1213-8. doi: 10.3390/nu4091213.

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Ne pas fumer, boire avec modération, faire de l’exercice physique, entretenir une vie sociale riche ; les bénéfices d’une hygiène de vie saine sur la santé et la longévité ont été largement démontrés. Seule persistait une inconnue chez les sujets plus âgés. Est-il toujours légitime d’insister sur ces sacro-saintes recommandations chez des sujets vaillants qui, après tout, ont traversé des décennies sans grand ambage ?

 

La réponse est oui, elle nous vient de Suède, d’après une étude chez 1 810 adultes âgés de plus de 75 ans suivis pendant 18 ans. Les bénéfices sur la longévité sont conséquents. La cohorte du Kungsholmen project nous révèle ainsi qu’avec un profil dit à « risque faible » (mode de vie sain, pratique d’au moins une activité, réseau social riche), les femmes peuvent espérer vivre 5 ans de plus, et les hommes 6 ans par rapport à ceux ayant un profil dit à « risque élevé ».

 

Au cours des 18 années d’étude, la moitié des participants a franchi la barre des 90 ans. Sans surprise, les survivants étaient plus facilement des femmes, à haut niveau d’éducation, ayant de bonnes règles d’hygiène de vie, un réseau social riche et pratiquant plusieurs activités.

 

Les bénéfices les plus grands semblent provenir de la pratique d’une activité, et en particulier d’une activité physique, puisque les seniors sportifs gagnaient en moyenne deux années de vie par rapport aux sédentaires.

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