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La consommation de sel par les Français a diminué depuis 2003 mais de manière insuffisante, indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) dans un avis publié début novembre 2012.

L’excès de consommation de sel est un facteur de risque reconnu pour l’hypertension artérielle et les maladies cardio-vasculaires ainsi que pour certaines maladies dont le cancer de l’estomac, rappelle l’agence qui recommandait dès 2002 de diminuer la teneur en sel de certains aliments. L’objectif était de réduire de 20 % en cinq ans la consommation en sel de la population générale pour arriver à un apport moyen de 7 à 8 grammes par jour.

Une baisse de 4 à 10 %

L’ANSES, en partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC), a cherché à évaluer l’évolution des teneurs en sel des aliments qui contribuent le plus aux apports sodés de la population (pain, fromage, charcuteries). Cette étude révèle « une diminution de l’apport en sel depuis 2003, et, notamment, depuis 2008, suite à la baisse des teneurs en sel de certains produits alimentaires ». Mais cette diminution reste « insuffisante pour atteindre les objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou, au niveau national, par le PNNS (Programme national Nutrition Santé) », souligne l’agence.

Face à l’objectif de baisse de 20 % des apports en sel par rapport au niveau de 2002, l’étude de la période 2003-2011 estime la baisse entre 4 et 10 %. « Aujourd’hui, même si la proportion de forts consommateurs de sel (consommant plus de 12 grammes par jour) a diminué, la consommation moyenne de sel en France reste, chez les adultes (…) de l’ordre de 10 grammes/jour chez les hommes et 8 grammes/jour chez les femmes au total », constate l’ANSES.

Au-delà du volontariat

Jusqu’à présent, les industriels étaient simplement incités à baisser la teneur en sel de leurs produits, mais sans obligation. L’ANSES estime que « des actions complémentaires, le cas échéant réglementaires, devraient être menées afin d’augmenter à la fois le nombre de produits concernés (par les réductions de teneurs en sel) et le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés ».

Le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire va réunir mi-décembre les industries agroalimentaires « pour travailler sur les ingrédients alimentaires », a annoncé, aujourd’hui à l’AFP, le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot.

 

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