L’Etat a été condamné jeudi 22 mars 2013 par la Cour d’appel de Nancy à indemniser l’agriculteur Dominique Marchal qui avait développé un cancer (syndrome myéloprolifératif, reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Epinal) provoqué par des substances contenues dans des pesticides et herbicides.
C’est « une première judiciaire en France », a estimé Maître Lafforgue, l’avocat de M. Marchal.
Pour la première fois en France, l’Etat indemnisera ce type de préjudice. Ce jugement reconnaît que des fautes ont été commises par les fabricants de pesticides.
Cette décision qui devrait faire jurisprudence pourrait avoir comme conséquence la reconnaissance de telles fautes en faveur d’autres agriculteurs dont des dossiers sont en cours d’instruction, informe l’association Générations Futures.
« Nous nous réjouissons d’une telle décision. Elle doit avoir comme conséquence des décisions politiques fortes allant dans le sens d’une exclusion du marché de toutes les substances cancérigènes ou perturbatrices du système endocrinien suspectées », vient de déclarer François Veillerette, le porte-parole de Générations Futures.
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La caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) vient d’analyser les pratiques et la pertinence de la chirurgie de l’obésité. 550 000 personnes en France, soit 1,2 % de la population, souffrent d’une obésité morbide, c’est-à-dire avec une IMC supérieur ou égal à 40 Kg/m2. Or, la chirurgie de l’obésité est en plein essor : le nombre d’interventions a doublé entre 2006 et 2011 pour atteindre 30 000 cette année-là.
Selon la Cnam, 8 patients opérés sur 10 sont des femmes, âgées en moyenne de 39 ans, 7 femmes sur 10 et 8 hommes sur 10 souffraient d’une obésité morbide, 700 patients de moins de 20 ans ont été opérés dans l’année, les comorbidités sont fréquentes. Ainsi, un patient opéré sur 4 est atteint d’un HTA, 1 sur 10 est traité pour diabète, asthme ou BPCO, pour hypercholestérolémie ou est appareillé pour syndrome d’apnées du sommeil.
Sur le plan des techniques chirurgicales utilisées, la CNAM note que la pose d’un anneau gastrique ajustable, technique réversible et de référence en 2006, a reculé et ne correspond plus qu’à 25 % des interventions ; les techniques de réduction de l’estomac ou sleeve gastrectomie et by pass, peu pratiquées en 2006, représentent aujourd’hui 75 % des interventions. La caisse nationale a également noté de fortes disparités entre régions et entre établissements, non corrélées avec la prévalence de l’obésité en France. Ainsi, le recours à la chirurgie est très élevé en PACA ou en Languedoc-Roussillon, alors que la prévalence de l’obésité y est faible par exemple. Par ailleurs, 33 établissements sur 426 réalisent 35 % des interventions, et le type de technique utilisé varie selon les régions et les établissements. “Ce qui pose la question du choix éclairé de la technique chirurgicale proposée au patient”, note la CNAM.
La caisse nationale propose plusieurs actions afin d’encadrer le développement de cette chirurgie : promouvoir la prise en charge médicale de l’obésité, actualiser les référentiels de bonne pratique en chirurgie de l’obésité, en particulier chez les jeunes patients, favoriser la labellisation des centres susceptibles de prendre en charge les jeunes (avec le but final avoué de placer toutes les interventions sur mineurs sous entente préalable). Et enfin, mettre en place une cohorte de suivi des patients opérés de tous âges, afin d’évaluer dans la durée, le bénéfice/risque de cette chirurgie.
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Consommer trop de caféine pendant la grossesse augmenterait substantiellement le risque de sous-poids du bébé. Une dose de 200 à 300 milligrammes par jour, soit une tasse de café frais ou deux tasses de café en poudre, suffirait à le faire augmenter de 27% à 62%.
À l’origine de ces résultats, il y a un rapport de l’Institut norvégien de santé publique qui a observé les habitudes de consommation de 60 000 femmes enceintes et publié ses résultats dans le périodique BMC Medicine.
De la même manière que les nutriments, l’oxygène ou encore l’alcool, la caféine traverse la barrière placentaire et n’est pas facilement éliminée par le fœtus.
Bilan : pour chaque 100mg de caféine consommés chaque jour par la maman, un nouveau-né d’environ 3,6 kilos perdrait entre 21 et 28 grammes. Pour 200 mg, entre 42 et 56 et ainsi de suite.
Une corrélation indépendante d’autres facteurs comme le tabagisme.
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La bactérie Helicobacter pylori est l’une des principales bactéries de notre flore intestinale mais elle est aussi à l’origine de gastroentérites, d’ulcères ou pire, de cancers. Doit-on s’en débarrasser ? Probablement pas. Des scientifiques viennent de montrer qu’elle préservait des souris de l’obésité et du diabète.
Elle s’appelle Helicobacter pylori et colonise les estomacs humains depuis au moins 116.000 ans. Cette bactérie, retrouvée chez environ une personne sur deux, est même le principal microbe de notre flore intestinale. Elle est pourtant connue pour causer des gastroentérites, des ulcères de l’estomac voire de cancers de cet organe.
En contrepartie, des études ont montré que ce micro-organisme limitait les risques d’apparitions de certains troubles de l’œsophage, d’asthmes ou d’allergies infantiles. D’autre part, sa population décroît depuis que l’obésité grimpe en flèche dans les pays développés. Y aurait-il un lien entre les deux événements ?
Oui, selon des scientifiques du Virginia Bioinformatics Institute (Blacksburg, États-Unis). Du moins c’est ce que suggère leur travail publié dans Plos One sur des souris.
H. pylori, la bactérie qui combat obésité et diabète
Les chercheurs ont infecté des souris soumises à un régime hypercalorique les rendant obèses. Certaines ont eu droit d’être colonisées par une souche non virulente de H. pylori quand d’autres ont reçu une souche pathogène. Enfin, un troisième groupe comportait des rongeurs dépourvus de la bactérie.
Les souris aussi, si elles sont mal nourries, peuvent devenir obèses et diabétiques. Mais l’administration dans l’estomac de Helicobacter pylori permet d’améliorer les symptômes de ces pathologies.
Les deux premiers groupes ont montré une diminution de la résistance à l’insuline associée à une meilleure tolérance au glucose, une augmentation de sécrétion de leptine, l’hormone de la satiété, et un arrêt de la prise de poids, ce qui n’a pas été le cas chez leurs homologues témoins. Le microbe semble donc avoir des vertus contre l’obésité et l’une de ses maladies associées : le diabète de type 2.
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Une série de propositions destinées à lutter contre l’obésité a été formulée au Royaume-Uni par l’Academy of Medical Royal Colleges, qui représente plus de 200 000 praticiens.
L’Académie suggère ainsi l’imposition d’une taxe de 20% sur les boissons sucrées et l’interdiction de l’implantation de nouveaux fast-food à proximité des établissements scolaires.
Elle demande aussi l’interdiction des publicités pour des aliments trop riches en graisses saturées, sucre et sel à la télévision après 21h. Elle préconise par ailleurs que des conseils soient fournis aux nouveaux parents sur la manière de nourrir leurs enfants.
« Le Royaume-Uni est le gros de l’Europe« , souligne le rapport. Parmi les enfants de 10-11 ans, un sur cinq est obèse et un sur trois en surpoids, rappelle encore l’Académie, estimant qu’il s’agit du « plus grave problème de santé publique auquel est confronté le pays ». Elle assure que ces propositions marquent le début d’une campagne où ses membres feront tout pour promouvoir ces changements.
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Neuf vins sur dix contiennent des pesticides. C’est le résultat alarmant d’une analyse faite par un laboratoire spécialisé portant sur 300 échantillons. Dans 90% des vins analysés, le laboratoire a trouvé au moins un pesticide. Certains échantillons contenaient même jusqu’à neuf produits. Toutes les doses détectées respectent toutefois les limites maximales autorisées.
Le laboratoire a ajouté que ces résultats n’ont rien de surprenant et correspondent à ce qu’ils observent régulièrement.
Selon le responsable du laboratoire, les vins analysés sont représentatifs du vignoble français et incluent 5% de vins bio, qui n’ont pas été analysés séparément. Or, une autre étude datant de 2008 réalisée par le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures qui avait fait des analyses séparées concluait qu’aucun vin bio ne contenait de pesticides, contrairement à 100% des échantillons issus du vignoble traditionnel.
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A l’approche de la semaine pour les alternatives aux pesticides, du 20 au 30 mars, 85 médecins du Limousin ont signé un texte appelant à réduire l’emploi des produits chimiques dans les pratiques agricoles.
Le texte, qui a commencé à circuler dans les cabinets médicaux de la région il y a quelques semaines, compte désormais plus de 80 signatures de professionnels, en Haute-Vienne, Creuse et Corrèze. C’est la première fois qu’un collectif de médecins « de terrain » en France prend position contre les pesticides.
Selon les soignants, “des liens sont établis entre l’utilisation de pesticides et certaines pathologies”. Ils citent notamment des cancers, des troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson, des leucémies et tumeurs cérébrales chez l’enfant. Ils rappellent également que “de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens, substances chimiques soupçonnées d’être l’une des causes de la recrudescence de certains troubles (infertilité, cancers hormonodépendants, obésité, etc.)”.
Ils appellent ainsi à interdire les épandages aériens et à réduire l’exposition des populations voisines des cultures utilisant des pesticides. D’autre part, ils se déclarent solidaires des initiatives permettant “une transition vers des filières agricoles n’utilisant pas de pesticides” et demandent à la région Limousin de “s’engager résolument vers l’objectif d’une réduction de 50% des pesticides à l’horizon 2020”, comme prévu par le plan national Ecophyto.
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En plein scandale de la viande chevaline, Bruxelles vient d’annoncer que les farines animales étaient à nouveau autorisées pour nourrir les poissons à partir du mois de juin prochain.
Alors que le grand public est encore sous le choc de la tromperie à la viande de cheval, la Commission européenne rappelle le retour prochain des farines animales. Les poissons d’élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin. Un mode d’alimentation qui était interdit dans l’Union européenne depuis la crise de la “vache folle”.
L’épidémie d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) avait été provoquée par l’utilisation de ces farines dans l’alimentation des bovins, qui sont des herbivores. L’interdiction des farines avait été étendue en 2001 à l’alimentation de tous les animaux destinés à la consommation humaine.
Approuvée par les experts des États membres en juillet 2012, la mesure autorise le recours aux protéines animales transformées (PAT) dans l’alimentation des poissons d’élevage et des autres animaux de l’aquaculture. “Elle améliorera la durabilité à long terme du secteur de l’aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare”, a indiqué la Commission dans un communiqué.
“La situation épidémiologique actuelle de l’ESB montre que l’UE est désormais dans la phase finale de l’éradication de l’ESB au sein de son cheptel bovin”, a souligné la Commission. Ainsi, après l’autorisation des farines pour poissons, la Commission “entend proposer une autre mesure pour réintroduire l’utilisation des PAT de porc et de volailles pour les volailles et les porcs”. Le cannibalisme à l’intérieur de mêmes espèces étant interdit, les volailles ne pourront pas être nourries avec de la farine de volailles, mais en l’occurrence, de porc, et inversement.
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Le premier atelier de conseil en image du réseau ROSA a eu lieu le 16 mars 2013.
Pour pouvoir vous inscrire aux ateliers suivants, contactez directement Laurence BUENOS au 06 48 19 65 06.
la première session de l’Atelier couleurs est achevée.
prochains ateliers :
Atelier Analyse de la silhouette:
le lundi 8 avril
le lundi 15 avril
Atelier morphologie du visage et maquillage
Le vendredi 24 mai
Atelier étude du style:
Le lundi 10 juin
le lundi 17 juin
Inscription gratuite pour les membres du réseau ROSA
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