traduction du site en :

Evénements

Mars  2024
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
   
  1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31

diabète et obésité

La bactérie Helicobacter pylori est l’une des principales bactéries de notre flore intestinale mais elle est aussi à l’origine de gastroentérites, d’ulcères ou pire, de cancers. Doit-on s’en débarrasser ? Probablement pas. Des scientifiques viennent de montrer qu’elle préservait des souris de l’obésité et du diabète.

Elle s’appelle Helicobacter pylori et colonise les estomacs humains depuis au moins 116.000 ans. Cette bactérie, retrouvée chez environ une personne sur deux, est même le principal microbe de notre flore intestinale. Elle est pourtant connue pour causer des gastroentérites, des ulcères de l’estomac voire de cancers de cet organe.

En contrepartie, des études ont montré que ce micro-organisme limitait les risques d’apparitions de certains troubles de l’œsophage, d’asthmes ou d’allergies infantiles. D’autre part, sa population décroît depuis que l’obésité grimpe en flèche dans les pays développés. Y aurait-il un lien entre les deux événements ?

Oui, selon des scientifiques du Virginia Bioinformatics Institute (Blacksburg, États-Unis). Du moins c’est ce que suggère leur travail publié dans Plos One sur des souris.

H. pylori, la bactérie qui combat obésité et diabète

Les chercheurs ont infecté des souris soumises à un régime hypercalorique les rendant obèses. Certaines ont eu droit d’être colonisées par une souche non virulente de H. pylori quand d’autres ont reçu une souche pathogène. Enfin, un troisième groupe comportait des rongeurs dépourvus de la bactérie.

Les souris aussi, si elles sont mal nourries, peuvent devenir obèses et diabétiques. Mais l’administration dans l’estomac de Helicobacter pylori permet d’améliorer les symptômes de ces pathologies.

Les deux premiers groupes ont montré une diminution de la résistance à l’insuline associée à une meilleure tolérance au glucose, une augmentation de sécrétion de leptine, l’hormone de la satiété, et un arrêt de la prise de poids, ce qui n’a pas été le cas chez leurs homologues témoins. Le microbe semble donc avoir des vertus contre l’obésité et l’une de ses maladies associées : le diabète de type 2.

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation