Traditionnellement perçu comme un aliment sain et diététique, Rachel Beller, auteur de Eat to Lose, Eat to Win (Manger pour perdre, manger pour gagner), sorti en décembre 2012, affirme que les sushis sont plus caloriques qu’un Big Mac.
Selon la diététicienne américaine « un rouleau de sushi contient entre 290 et 350 calories et représente l’équivalent en glucides de deux et demi à quatre tranches de pain. Un California roll équivaut à deux sandwiches garnis au surimi, une tranche d’avocat et un tout petit peu de légumes ».
Elle estime même que certains plateaux seraient plus caloriques que la nourriture servie dans un fast-food. Un Big Mac, par exemple, représente environ 540 calories. Or cinq california rolls et cinq makis vous font déjà dépasser la barre des 800 calories!
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Près de 34% des Français sont prêts à avoir recours à la chirurgie esthétique, selon un sondage Opinionway publié par Le Figaro, lundi 11 mars 2013.
Dans le détail, 41% des femmes se disent prêtes à franchir le pas, contre 27% des hommes. Tous sexes confondus, 13% de ces Français expliquent qu’ils pourraient recourir à la chirurgie esthétique pour avoir une meilleure image d’eux-mêmes, et 8% pour lutter contre les premiers signes de vieillesse (rides, perte d’éclat de la peau…). Du côté des réticents, 21% des personnes sondées évoquent un prix trop coûteux, 20% redoutent les risques liés à l’opération, et 19% craignent de ne plus paraître naturel(le).
Au final, lorsque l’on interroge les Français sur le meilleur moyen de rester jeune physiquement le plus longtemps possible, les sondés citent d’abord le fait d’être heureux (39%), d’avoir une bonne alimentation (28%) et de faire du sport (24%). La chirurgie esthétique, elle, n’est citée que par 1% des personnes interrogées.
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Une soixantaine de clients d’un restaurant de Copenhague sacré trois ans de suite « meilleur restaurant du monde » ont été victimes de nausée et de diarrhée, ont révélé vendredi les autorités sanitaires danoises.
Chez Noma, établissement que le magazine britannique Restaurant a classé au sommet de la gastronomie mondiale en 2010, 2011 et 2012.
« Il a été constaté des malades (vomissements et diarrhées) parmi 12 tablées avec 63 personnes atteintes sur 78 clients sur la période du 12 au 16 février », ont écrit les inspecteurs, qui n’ont pas précisé si ces intoxications étaient graves ou bénignes. « A ce moment-là, il y avait des malades parmi les employés qui manipulent la nourriture », a relevé le rapport.
Un menu (hors boissons) chez Noma coûte 1 500 couronnes, soit quelque 200 euros. Le restaurant a promis qu’il rembourserait ses clients intoxiqués.
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Un grand nombre d’études indique clairement que les personnes physiquement actives ont un risque diminué d’incidence et de mortalité par cancer, quelle que soit sa localisation.
Les données les plus probantes concernent le cancer du colon et du sein (diminution du risque de l’ordre de 30 %, Lee 2003).
Plusieurs travaux scientifiques ont conclu qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la mortalité globale, la mortalité par cancer du sein et le nombre de récidives du cancer du sein. Ainsi, dans l’étude américaine (Holmes 2005), le risque de décès par cancer du sein ou de récidive est diminué de 20 à 50 % chez les femmes qui marchent 3 à 5 heures par semaine, par rapport à celles qui marchent moins de 3 heures par semaine.
L’activité physique pratiquée pendant le traitement des patientes ayant un cancer du sein améliore leur qualité de vie, leur état psychologique, leurs capacités physiques et leurs chances de guérison. Elle limite les risques de surcharge pondérale et d’ostéoporose. Ces bénéfices se font sans effet indésirable, ni danger, à condition de respecter les critères de sélection, de mise en place et de suivi des patientes.
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Contraception et IVG. Perdante-perdante : c’est ainsi que l’on pourrait résumer l’issue des différents scandales ayant touché la santé des femmes, à l’image de celui de la pilule Diane 35, dont les utilisatrices sont désormais paniquées, à risque d’une grossesse non désirée, sans alternative miracle -c’est-à-dire dépourvue de risque- et, surtout… ne sont plus remboursées de cette contraception toujours commercialisée !
« La pilule de 3e génération est un faux scandale. La contraception a un rapport bénéfice/risque favorable ; il y a des indications, des contre-indications à respecter et il faut que les femmes consultent un gynécologue pour en décider car il ne faut pas banaliser la prescription de contraceptifs », résume le Dr Odile Buisson. « Si avec 4 accidents thrombo-emboliques sur 10 000 utilisatrices, on considère que la pilule de 3ème génération est dangereuse, il faut que la ministre des Sports ferment les poneys clubs car c’est 300 accidents graves et décès pour 10 000 enfants de 5 à 14 ans ! »
« La contraception est payante et vilipendée tandis que la politique proabortive est encouragée : on double le forfait IVG(interruption volontaire de grossesse) et l’IVG est gratuite. Mais on ne fait toujours rien pour développer une réelle politique de contraception et d’éducation à la sexualité. C’est très malsain quand on fait l’un sans l’autre. C’est une politique de mort. »
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Dans une étude publiée récemment, la Caisse nationale d’Assurance maladie prétend décrypter dans le détail l’offre de soin en matière de chirurgie de l’obésité. Mais ne pipe mot sur les tarifs parfois très élevés pratiqués par les chirurgiens. L’Initiative a souhaité réparer cet « oubli ».
Paris, jeudi 21 février, il est 9h30. Le point presse d’information mensuel de l’Assurance maladie démarre avec pour premier sujet les résultats d’une étude « approfondie de la chirurgie de l’obésité analysant à la fois les patients concernés, les pratiques et l’offre de soins ».
Tout, donc, ce que les journalistes ont toujours voulu savoir sur le sujet, la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) va leur révéler. Profil des patients opérés, évolution dans le temps des pratiques chirurgicales, disparités géographiques, la Cnam a passé au crible tous les aspects de cette intervention à l’exception… de ce qu’elle coûte aux patients.
La chirurgie de l’obésité donne pourtant lieu à des tarifs très fréquemment supérieurs – et de loin – à ceux servant de base à la Sécu pour calculer ses remboursements. Comptez en moyenne pour les trois interventions les plus pratiquées dans les établissements privés environ 850 € au-delà du montant pris en charge par la collectivité (entre 400 et 475 € selon l’intervention).
Une étude incomplète
Prétendre décrypter l’offre de soin sans aborder la question du coût pour le patient, il fallait oser… Cette omission est l’évidente traduction de « la volonté de la Cnam de ne pas trop insister sur LE sujet qui fâche dans un contexte de fortes tensions avec les médecins », persifle une mauvaise langue.
De fait, suite à l’adoption de l’avenant à la convention médicale sensé mettre un peu d’ordre dans les pratiques tarifaires des spécialistes, la profession est particulièrement chatouilleuse sur la question. Régulièrement au charbon avec les syndicats pour discuter la mise en musique de cet avenant, la Cnam aurait donc préféré ne pas attiser leur colère en omettant d’attirer l’attention de la presse sur des tarifs parfois hallucinants ?
L’Initiative transparence santé déplore que cette information soit passée à la trappe et a souhaité réparer cet oubli. Comment ? Grâce à la base de l’Agence technique de l’information hospitalière (ATIH) disponible en libre accès sur son site. Cette base de données contient toutes les informations tarifaires relatives aux actes pratiqués en 2011 dans les cliniques privées. Elle est accessible depuis le mois de novembre sur le site de l’ATIH.
De fortes disparités tarifaires
Nous avons passé au crible chaque région afin d’identifier les montants de dépassements ainsi que leur fréquence pour les trois interventions les plus souvent pratiquées (pose d’anneau, by-pass gastrique et gastrectomie). Les résultats de cette étude complémentaire sont disponibles sous la forme de tableaux intéressant respectivement chacune des trois principales interventions (pose d’anneau gastrique, by pass et gastrectomie). Chacun de ces tableaux a été l’objet d’une mise en scène cartographique à consulter.
Dans son étude, l’Assurance maladie pointe d’importantes disparités géographiques quant aux techniques utilisées. En Bretagne, par exemple, les chirurgiens ont majoritairement recours au by-pass gastrique (67 % pour une moyenne nationale à 31 %) alors que leurs confrères limousins préfèrent à 92 % la gastrectomie (moyenne nationale : 44%).
Ces écarts, on les retrouve aussi sur les tarifs pratiqués. C’est ainsi que le patient résidant en Aquitaine à qui le chirurgien propose la pose d’un anneau gastrique se verra facturer dans 85% des cas la modique somme de 1579 € en plus du tarif Sécu. A quelques encablures de là, en Midi-Pyrénées, le montant du dépassement moyen est près de quatre fois moindre (462 €) et ne s’applique que pour 35 % des interventions.
Plus de transparence s’impose
Autre exemple, celui de la gastrectomie qui en Île-de-France est facturée jusqu’à 3000 euros, là où les chirurgiens exerçant dans le Limousin ne dépassent jamais 600 €. C’est quand même dommage d’avoir privé les médias d’informations de ce tonneau.
Quelques heures d’extractions dans les bases de données de l’ATIH et l’achat d’une boîte de crayons de couleurs auront été les seuls investissements nécessaires à la publication de ces informations. Puisque c’est si facile, de quoi se plaint l’Initiative ?
D’abord, si cette étude s’inspire de données publiques effectivement disponibles en libre accès, elle aurait été impossible à mener il y a quelques mois encore. Longtemps l’ATIH a refusé de fournir les informations relatives aux pratiques tarifaires des médecins dans les cliniques privées. Il aura fallu que le magazine 60 millions de consommateurs exerce une amicale pression auprès de l’agence pour faire sauter les verrous.
L’Open data, c’est bon pour la santé
Les données contenues dans la base de l’ATIH sont par ailleurs incomplètes puisqu’elle se limitent aux actes réalisés au moins 20 fois et dans au moins deux cliniques. Impossible donc pour l’usager d’obtenir de l’information établissement par établissement. Dans les territoires (régions ou départements) où une intervention est peu pratiquée ou bien ne l’est que dans un seul établissement, l’information n’est par ailleurs pas disponible. Ceci explique que notre étude comporte quelques « trous », (aucune donnée par exemple pour la Franche Comté) et ne permet pas d’offrir un panorama complet des tarifs pratiqués en région.
L’étude qu’a menée l’Initiative n’en soulève pas moins certaines questions. Que penser de ces importantes variations tarifaires ? Certains dépassements sont-ils abusifs ? N’y aurait-il pas matière pour les autorités sanitaires ou le Conseil national de l’Ordre des médecins à sévir ? L’Initiative transparence santé laisse aux lecteurs le soin de se faire sa propre idée.
Notre crédo n’est pas de répondre à ces questions. Il est de rappeler qu’un partage plus large de l’information santé dont disposent les pouvoirs publics français doit être mis en place afin que les citoyens bénéficient d’une information de qualité.
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