Contraception et IVG. Perdante-perdante : c’est ainsi que l’on pourrait résumer l’issue des différents scandales ayant touché la santé des femmes, à l’image de celui de la pilule Diane 35, dont les utilisatrices sont désormais paniquées, à risque d’une grossesse non désirée, sans alternative miracle -c’est-à-dire dépourvue de risque- et, surtout… ne sont plus remboursées de cette contraception toujours commercialisée !
« La pilule de 3e génération est un faux scandale. La contraception a un rapport bénéfice/risque favorable ; il y a des indications, des contre-indications à respecter et il faut que les femmes consultent un gynécologue pour en décider car il ne faut pas banaliser la prescription de contraceptifs », résume le Dr Odile Buisson. « Si avec 4 accidents thrombo-emboliques sur 10 000 utilisatrices, on considère que la pilule de 3ème génération est dangereuse, il faut que la ministre des Sports ferment les poneys clubs car c’est 300 accidents graves et décès pour 10 000 enfants de 5 à 14 ans ! »
« La contraception est payante et vilipendée tandis que la politique proabortive est encouragée : on double le forfait IVG(interruption volontaire de grossesse) et l’IVG est gratuite. Mais on ne fait toujours rien pour développer une réelle politique de contraception et d’éducation à la sexualité. C’est très malsain quand on fait l’un sans l’autre. C’est une politique de mort. »
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