traduction du site en :

Evénements

Avril  2024
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
   
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30  

diététique

Plus de 900 personnes viennent d’être arrêtées en Chine pour de graves fraudes alimentaires, dont la vente de viande de rats ou de renards présentée comme du bœuf ou du mouton.

Selon le ministère de la Sécurité publique, « 382 cas de viande coupée avec de l’eau, de faux mouton ou bœuf, de viande avariée et de produits contenant de la viande toxique et dangereuse » ont été découverts en Chine. « 904 suspects ont été arrêtés, plus de 20.000 tonnes de produits carnés frauduleux ou de qualité inférieure » ont été saisis.

Dans la province du Jiangsu (est), des détaillants vendaient du « mouton » fait à partir de viande de rat et de renard, additionné de produits chimiques. D’autres, dans le Guizhou (sud), mélangeaient une solution à base de péroxyde d’hydrogène à des pattes de poulet, une gourmandise chinoise.

Le ministère de la Sécurité publique a souligné que l’opération s’inscrivait dans une enquête plus large sur la sécurité alimentaire, incluant la découverte en mars 2013 de milliers de cochons morts flottant dans le fleuve de Shanghai ou la vente d’huile de cuisine recyclée.

 

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

 

Extrait de Toxic, le livre de William REYMOND :

Malgré des millénaires d’évolution, l’espèce humaine reste habitée par ses origines animales. Aussi, notre vie se voit-elle guidée par deux facteurs incontournables : le sexe et la nourriture. Le premier assure notre reproduction. Le second, notre existence. Ensemble, ils garantissent la survie et la transmission de nos gènes.

La surabondance d’aliments dans les assiettes américaines repose sur les mêmes principes. Pour Eric Asimov, critique culinaire au New York Times, l’explosion de la taille des portions suscite chez les consommateurs la pulsion de plus manger et répond à une recommandation enfantine bien connue : « Les gens ont le sentiment de désobéir à leur mère s’ils ne finissent pas leurs plats». L’idée est amusante et doit certainement jouer. Mais au-delà de l’autorité maternelle, certains chercheurs sont persuadés que notre vocation à terminer une assiette est, une fois de plus, inscrite dans nos gènes. Brian Wansink, de l’université de Cornell, affirme ainsi que les grosses portions de nourriture agissent sur notre inconscient en dégageant un message qu’il résume par un très clair « Mange moi ! ». Un ordre si puissant qu’il annihile tout appel à la raison.

Barbara Rolls fait, elle, partie de ces universitaires convaincus que cette attirance relève d’un réflexe vieux comme nos origines. Habitué à craindre les périodes de famine, l’homme serait programmé pour emmagasiner de la nourriture lorsqu’elle est disponible.

Afin de prouver sa théorie, cette chercheuse conduit depuis plusieurs années une série de travaux au sein de l’université de Pennsylvanie. Qui attestent que, systématiquement, ses « cobayes » mangent plus lorsqu’ils sont confrontés à de plus grosses portions. Elle estime même que cette surconsommation suit une règle précise puisque, en moyenne, les sujets confrontés à des assiettes plus grandes mangent 30 % de nourriture supplémentaire.

L’industrie agroalimentaire rejette en bloc toute idée de responsabilité dans la pandémie d’obésité. Et considère sans fondement les travaux de Rolls. La vocation de ces entreprises étant de satisfaire le consommateur, comme c’est lui qui réclame plus, elles le satisfont.

Wansink, rebondissant sur l’axe de défense des restaurateurs et des fabricants de nourriture, a de son côté poursuivi ses recherches, s’intéressant cette fois-ci non plus au contenu mais au contenant. Ses découvertes sont simples à résumer : plus le contenant est important, plus l’être humain mange. Qu’il s’agisse du volume d’un paquet de chips, de la circonférence d’une assiette ou de la profondeur d’un plat, l’appétit s’adapte. L’exemple le plus parlant est celui des M&M’s. Confronté à un sac de 500 grammes de ces bonbons pas franchement diététiques, un « cobaye » de Wansink en avale 80 dans un laps de temps limité imposé par le chercheur. Plus tard, quand on lui présente un paquet d’un kilo, c’est 112 M&M’s qu’il ingurgite dans le même délai !

Il ne fait donc aucun doute que la taille des portions contribue à l’étendue de la pandémie. Ce que confirme l’American Institute for Cancer Research, lorsqu’il estime que 67 % des Américains terminent leur assiette quel que soit le volume de nourriture servi. En continuant, pourrait ajouter Eric Asimov, à faire plaisir à leur maman !

Autre certitude, l’explosion des portions fausse la perception du consommateur, qui ignore désormais ce que recouvre une quantité raisonnable. L’USDA – le ministère de l’Agriculture américain – précise par exemple que des menus de taille dite normale dans certaines chaînes de fast-foods sont en fait jusqu’à trois fois plus caloriques que ce que préconisent les normes diététiques. Cette absence de repères communs crée même une sorte d’incompréhension internationale, comme l’a constaté Eric Asimov : « Je ne compte plus le nombre de personnes qui viennent me voir pour se plaindre de la taille des portions lorsqu’elles voyagent en France ou au Japon. Ces gens ont moins de nourriture que ce qu’ils ont l’habitude de recevoir et éprouvent, à l’étranger, le sentiment de se faire arnaquer ».

La comparaison, intéressante, pourrait expliquer pourquoi le reste de la planète n’atteint pas encore les taux d’obésité constatés aux États-Unis. Ainsi, en 2003, Paul Rozin a mené une étude mesurant les portions en France et en Amérique du Nord. Les conclusions de ce chercheur en nutrition donnent le tournis. Dans les restaurants américains, la quantité de nourriture servie est au moins supérieure de 25 % à ce que l’on constate dans l’Hexagone.

Pour les établissements yankees, cette surenchère est d’autant plus facile à pratiquer que la part alimentaire ne compte que dans un cinquième des frais de fonctionnement de la restauration aux États-Unis. Les prix bas d’achat de nourriture permettent aux restaurateurs d’en servir plus, tout en continuant à présenter des tarifs compétitifs.

Autre découverte de Rozin, cette fois dans les allées des supermarchés : les plats individuels s’avèrent en moyenne 37 % plus grands aux USA.

Le plus étonnant, à mon avis, reste toutefois une dernière trouvaille de l’universitaire : comparant les mêmes livres de recettes dans les deux pays, il s’est rendu compte que, pour le même plat, l’édition américaine recommandait systématiquement une plus grande quantité d’ingrédients !

L’explosion de la taille des portions pourrait apparaître comme un phénomène purement américain, au diapason du gigantisme du pays. En réalité, il n’en est rien. Ainsi, dans l’édition 2006-2007 de leur guide Savoir manger *, les nutritionnistes Jean-Michel Cohen et Patrick Serog ont constaté l’émergence de ce phénomène en France. Pis, ils ont révélé une tendance inquiétante : « À l’heure actuelle, la valeur nutritive des aliments ne cesse d’augmenter. Ainsi on peut constater que la valeur moyenne de l’ensemble des yaourts, qui était il y a quelques années de 70 kcal aux 100 g, atteint aujourd’hui 80 kcal. Que celle des pains, qui étaient à 250 kcal, est désormais à 275… »

La suite ….. tout aussi passionnante……. demain.

 

Articles en rapport

Vous allez aujourd’hui vous régaler avec l’extrait du jour de Toxic, le livre de William REYMOND :

« L’industrie agroalimentaire a parfaitement compris l’intérêt du dilemme de l’omnivore.

Transformant un sens inné en argument commercial, les fabricants de nourriture ont opté pour le gras et le sucré. Il n’y a pas là de dessein machiavélique, de conspiration orchestrée afin de faire disparaître le genre humain, mais simplement une logique entrepreneuriale au credo basique : il est toujours plus aisé de vendre ce qui correspond au goût de son public. Si les préférences de l’homme le conduisaient naturellement vers une nourriture plus saine, Mars, McDonald’s ou Coca-Cola répondraient à cette attente. Certes, on pourrait arguer que face à la pandémie actuelle d’obésité, ces entreprises devraient effectuer des choix citoyens. Mais ne nous leurrons pas : fondamentalement, elles estiment ne pas être là pour ça et, quand elles avancent sur ce terrain, c’est seulement dans la perspective de retombées financières.

Il existe en revanche, et plus particulièrement aux États-Unis, une autre tendance, toujours pilotée par l’exploitation commerciale de nos gènes, qui s’avère bien plus condamnable et semble être une cause importante de la crise d’obésité : le bigness ( contraction de big et de business).

En 2000, l’industrie automobile américaine a annoncé en fanfare un changement majeur sur l’ensemble de ses modèles. Il n’était pas ici question de sécurité, de pollution ou de confort, mais de la taille des porte-boissons. Embrassant l’ère du bigness, General Motors, Ford et consorts se sont mis au goût du jour, en permettant désormais de caler en toute sécurité et à portée de main un « gobelet » – un petit seau, plutôt – pouvant contenir plus d’un litre de soda.

Aux États-Unis, le supersizing cher à Morgan Spurlock est un véritable phénomène de société dépassant le seul cas de la nourriture. Ici tout est plus grand. Les voitures, les routes, les maisons, les vêtements. La tendance n’a pas échappé aux spécialistes du marketing. Dans USA Today, Irma Zall, experte en marketing destiné aux adolescents, confiait ainsi que « la notion de bigness fonctionne aussi bien parce qu’elle tourne autour du concept de pouvoir. […] Cette impression de pouvoir qu’elle offre à ceux qui choisissent plus grand ».

Si le bigness atteint désormais différentes strates de l’économie américaine, le concept est, à son origine, lié à la nourriture. Et, sans surprise, il est né dans l’Etat qui affiche son gigantisme comme une raison d’être ( Tout est plus grand ici, le slogan du Texas.).

Autrefois, David Wallerstein avait en charge l’expansion de la chaîne de cinéma Balaban & Katz au Texas. Sa mission, au milieu des années 1960, était simple à définir : augmenter les profits des salles obscures. Or, l’économie de l’exploitation cinématographique tourne autour d’une idée étonnante : la vente de tickets, aux marges limitées, ne compte que pour une fraction dans les bénéfices du gérant. Les profits les plus solides proviennent de la commercialisation de pop-corn et de soda. En réalité, le film relève du produit d’appel, assurant la présence de consommateurs captifs avant et pendant la durée de la projection.

La mission texane de Wallerstein consistait donc à convaincre les clients des cinémas Balaban & Katz d’ingurgiter plus de pop-corn arrosé de Coca-Cola. Mais voilà, sa tâche semblait herculéenne car les recettes traditionnelles de vente ne fonctionnaient pas : Wallerstein avait beau multiplier les offres type « deux pour le prix d’un » ou accorder 20 % de réduction pour la première séance de la journée, rien n’y faisait. Cet échec l’obsédait. Car au fond de lui, après avoir passé des heures à observer ses consommateurs, il était convaincu qu’un rien les inciterait à consommer plus. Et, pour preuve, après chaque séance, Wallerstein exhumait les emballages abandonnés par les spectateurs vidés de leur contenu jusqu’à la dernière miette.

Les clients de Wallerstein voulaient davantage mais, pour une raison qu’il ignorait, n’osaient pas. Et si, justement, l’idée résidait dans cette hésitation ? Et si les spectateurs, craignant le regard des autres et freinés par une éducation religieuse plaçant la gourmandise au rang des péchés capitaux, n’osaient tout simplement pas acheter un deuxième Coke ou un autre gobelet de pop-corn ? L’équation venait d’évoluer. Si l’intuition de Wallerstein s’avérait juste, la solution était enfantine. Pour vendre plus, il suffisait d’accroître la taille des portions.

De la théorie à la pratique, il franchit le pas. Et le succès fut immédiat. Rapidement, la vente des portions élargies dépassa celle des parts traditionnelles. Plus important encore, le coût supplémentaire de production d’un grand pop-corn ou d’un Coca-Cola géant était minime. Ce qui incita les cinémas Balaban & Katz à vendre leurs nouveaux contenants à peine plus chers que la taille originale. Sans vraiment s’en apercevoir, le client, décomplexé et conforté par le sentiment de réaliser une économie, consommait donc plus. Beaucoup plus.

Le principe du glouton était prêt à conquérir l’Amérique.

Le coup de génie texan de Wallerstein, conforme à la philosophie du « everything is bigger here », le propulsa à la tête de la compagnie, au sein de la maison mère située à Chicago.

Mais en 1968, il quitta Balaban & Katz pour entrer dans une autre compagnie de l’Illinois qui cherchait à accroître ses ventes. Ray Kroc s’était lui-même chargé de convaincre ce prodige des salles obscures à le rejoindre. Il attendait maintenant qu’il répète le miracle texan en multipliant le chiffre d’affaires de sa société. Son nom ? McDonald’s.

La transition ne fut pas aussi évidente que prévu. Notamment parce que Kroc n’était pas convaincu par le « principe du glouton ». Malgré l’insistance de Wallerstein, il ne souhaitait pas se lancer dans la production de portions de différentes tailles. Pour Kroc, le concept était simple : si le client voulait manger plus, il n’avait qu’à commander un second hamburger, une autre portion de frites ou un Coca-Cola supplémentaire.

David Wallerstein savait qu’il lui faudrait plus que des mots et des statistiques pour convaincre le fondateur de McDonald’s. Aussi eut-il une idée aussi simple que révolutionnaire : installer une caméra de surveillance dans l’un des restaurants de Chicago pour filmer les consommateurs.

Les images parlèrent d’elles-mêmes. La plupart des clients de McDonald’s voulait plus. Il fallait les voir retourner leur petit sac de frites pour récupérer le moindre bout de pomme de terre, même carbonisé. Ou se tordre la nuque en arrière afin de gober la dernière goutte de leur Coca-Cola.

En découvrant le film, Ray Kroc fut sidéré. David Wallerstein avait donc gagné. Nous étions en 1968 et le principe du glouton put entrer dans sa deuxième phase : se préparer à dévorer et à contaminer l’Amérique.

La vague initiée par David Wallerstein a tout dévasté sur son passage. Après les cinémas et l’industrie du fast- food, les restaurants ont adopté à leur tour ce principe. Et si personne n’ignore qu’une taille normale de frites aujourd’hui était une grande portion voilà trente ans, ses ravages dans la cuisine plus classique sont impressionnants. Ainsi, selon le National Heart, Lung and Blood Institute1, entre 1985 et 2005, la taille moyenne d’un café-crème a doublé. Pis, ses calories sont passées de 45 à 350 ! Même tendance pour la pizza. Voilà trente ans, deux parts de pizza aux pepperoni représentaient 500 calories. Aujourd’hui, elles en contiennent 850. Hommage direct à Wallerstein, la taille normale du pop-corn vendu en cinéma a été multipliée par trois depuis 1985. Et par six depuis le début des années 1970 et l’âge d’or de la chaîne Balaban & Katz.

Le succès du principe du glouton est fondé sur différents mécanismes. Celui de la honte tel que défini par Wallerstein est évidemment primordial. Le message inconscient reçu par un homme dévorant deux portions de frites et celui d’un autre engouffrant la même quantité mais dans un seul contenant est complètement différent. Comme l’expliquait Irma Zall, le bigness offre une illusion de pouvoir. Et les vendeurs de bouffe l’ont compris, qui se sont précipités dans une surenchère « virile ». Ainsi, la chaîne Del Taco, spécialiste de la cuisine rapide tex-mex, a commercialisé en 2000 le Macho Meal. Un plat pesant plus de deux kilos. Le phénomène a atteint son paroxysme l’année dernière avec le lancement du Monster Thickburger chez Hardee’s. Le « monstre » en question « pèse » ni plus ni moins 1 420 calories et « offre » 107 grammes de lipides. Il se vend le plus souvent accompagné de sa frite moyenne et d’un Coke. Résultat ? Un menu dépassant les 2 300 calories. Un chiffre qui dépasse l’apport calorique quotidien recommandé chez l’adulte !

Le Macho Meal, le Thickburger ou encore le Triple Whooper spécial King-Kong de chez Burger King figurent évidemment parmi les premiers suspects de la pandémie d’obésité. Pour certains médecins et responsables d’associations luttant contre l’obésité, ces nouveaux concepts de hamburgers géants s’apparentent à du food-porn, de la nourriture à caractère pornographique. L’étiquette pourrait gêner l’Amérique puritaine, mais elle génère au contraire une certaine publicité non reniée par les fabricants eux- mêmes. Hardee’s affirme ainsi que « la mauvaise publicité autour du Thickburger a entraîné une augmentation des ventes de 8 % ». Pis, Andrew Puzder affiche clairement, et avec provocation, la position de la compagnie dont il est le P-DG : « Ce n’est pas un burger pour tapette. C’est un hamburger pour des mecs jeunes et affamés qui veulent un bon gros et décadent hamburger juteux. Que les autres continuent à faire de la promotion pour leurs produits bons pour la santé. De notre côté on va continuer à faire de la publicité pour nos gros hamburgers si délicieux ».

La bravade affichée par le patron de Hardee’s n’est en rien isolée. En ces temps de pandémie, on affiche une certaine fierté à affirmer son attachement à manger gros et gras. Un peu comme ceux qui, en plein cœur de l’épidémie de sida, défendent avec la même inconscience des rapports sexuels non protégés.

Cette attitude est parfaitement illustrée par l’explosion médiatique dont l’IFOCE, la Fédération internationale des mangeurs de compétition, a fait l’objet ces deux dernières années. Elle organise dans l’ensemble du pays des épreuves « sportives » de dégustation. À Dallas, il s’agit d’avaler le plus de piments possibles afin de remporter 4 000 dollars. À Atlantic City, pour 1 000 dollars de plus, ce sont des boulettes de viande qu’il faut ingurgiter. Il y a aussi les côtes de porc à Las Vegas, les saucisses italiennes dans l’Utah, les pattes et les cuisses de dinde à New York. Mais le grand prix, sponsorisé par Krystal, une chaîne commercialisant des hamburgers carrés, s’élève, au bout d’un véritable championnat, à 30 000 dollars. Pour remporter cette somme, il faudra dévorer plus de… 97 hamburgers en huit minutes chrono ! C’est en tout cas le record détenu par Takeru Kobayashi, un Japonais spécialiste aussi de la descente de hot-dogs (53 3/4 en douze minutes), de saucisses (58 en tout juste dix minutes), de cervelles de vache (un quart d’heure pour 57 exemplaires). Kobayashi est une légende vivante parmi les membres de l’IFOCE. Il figure d’ailleurs en bonne place dans la liste des records validés par la fédération. Un classement où l’on peut noter aussi la présence de Sonya Thomas. En dix minutes, cette Américaine a réussi l’incroyable exploit d’engouffrer 7 Thickburgers de chez Hardee’s !

Depuis 2005, les compétitions présentées par la fédération ont droit à l’attention des médias. ESPN, la chaîne sportive, ne saisissant apparemment pas l’ironie de la situation, diffuse même chaque année plusieurs de ces épreuves.

Même David Wallerstein aurait du mal à le croire. En 2006, alors que l’Amérique étouffe sous sa graisse, le principe du glouton est devenu une compétition passant en prime-time à la télévision. »

la suite ….. demain

 

Articles en rapport

Selon une étude menée par des chercheurs américains, obliger un enfant à finir son assiette augmenterait les risques d’obésité infantile…

Une étude menée par des chercheurs de l’Université du Minnesota montre qu’obliger un enfant à finir son assiette augmenterait le risque l’obésité infantile. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont ainsi observé les comportements de 2200 enfants et 3500 adultes à ce sujet.

Résultats : le risque d’obésité infantile serait en effet plus présent dans les familles où les parents mettent la pression à leurs enfants pour qu’ils finissent leur assiette, souvent trop remplie, rapporte le Daily Mail. Les enfants mangent donc plus que ce dont ils ont besoin. Kathie Loth, diététicienne et auteur de cette étude, remarque que les papas incitent plus leurs enfants à finir leur assiette, plutôt que les mamans.

 

Articles en rapport

Extrait du livre Toxic, de William REYMOND :

« Et si, pour comprendre les maux actuels, il fallait retourner cent mille ans en arrière ? Le voyage nous mènerait dans une vallée de la Rhénanie, en Allemagne. Là, nous pourrions observer l’homme de Neandertal. Depuis l’apparition des grands singes, 45 millions d’années se sont écoulées. L’évolution a été phénoménale. Notre ancêtre est capable de tailler le silex et de l’utiliser comme outil. Il est aussi le premier membre de notre espèce qui, au terme d’un rituel, enterre ses morts. Le Neandertal appartient à la famille des Homo Sapiens, littéralement l’homme qui pense. Et, il y a cent mille ans de cela, ce chasseur ne pense qu’à une chose : se nourrir afin de survivre.

Sa journée est une succession de choix. Il doit déterminer quelle pièce de viande est bonne à la consommation. De la même manière, confronté à nombre de baies et champignons, il doit ne pas se tromper. Son quotidien se résume à une exigence simple : bien choisir pour ne pas mourir.

Le dilemme de notre ancêtre est caractéristique de notre espèce. L’omnivore balance en permanence entre son attrait pour la nouveauté et sa crainte de s’empoisonner. Ce combat entre néophilie et néophobie a bien souvent un arbitre : notre goût inné pour le sucré. Un concept au cœur du « dilemme de l’omnivore » et de la crise d’obésité.

L’homme est prédisposé au goût sucré. Tout simplement parce que celui-ci a été fréquemment synonyme de survie. Les aliments suaves sont non seulement riches en glucides pourvoyeurs d’énergie mais également, la plupart du temps, ceux dont la consommation n’est en rien dangereuse. Au contraire, la nourriture amère est principalement associée aux substances toxiques, donc mortelles. Bien sûr, certains aliments comme le café, le thé ou le chocolat, très appréciés malgré leur amertume, paraissent s’opposer à cette théorie. En réalité, ils mettent en jeu notre néophilie. L’être humain, par nature, est curieux et guidé en permanence par l’attrait de la nouveauté. Certains scientifiques pensent d’ailleurs que la consommation d’aliments amers est une victoire de l’homme sur son environnement. Une manière de démontrer sa supériorité. La nôtre.

Quoi qu’il en soit, préférant le doux et évitant le reste, l’homme a traversé le temps.

L’homme a évidemment depuis fort longtemps cessé de cueillir des baies au hasard. Il chasse encore occasionnellement mais rarement afin de survivre. Les calories qu’il accumule ne servent plus à le protéger contre les intempéries et les périodes de famine. Pourtant, d’une certaine manière, sa situation n’a guère changé. Il continue toujours à naviguer entre différents aliments. Certes l’environnement n’est plus le même. Les supermarchés, les restaurants et les chaînes de fast-foods sont les nouveaux territoires où, désormais, il déniche sa nourriture. Où, guidé par un instinct remontant à la nuit des temps, préférant le goût sucré, il choisit. Et c’est ainsi que, sans vraiment le savoir, hanté par son dilemme et trahi par son passé, il joue à nouveau sa survie. »

la suite …….. demain.

 

 

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Au Brésil, les associations de consommateurs mènent la vie dure à McDonald’s.

McDonald’s a été condamné, le lundi 22 avril 2013, à une amende de près de 780 000 euros pour avoir ciblé les enfants lors de ses campagnes de publicité. Ce n’est pas la première fois que la chaine de restaurants a maille à partir avec la justice brésilienne et ce jugement ne devrait pas être le dernier.

Ce n’est pas la première fois qu’une association brésilienne de protection des consommateurs s’en prend à McDonald’s et, ce n’est pas la première fois que son action en justice est couronnée de succès. Cette fois-ci, c’est l’autorité de régulation de la consommation de la région de Sao Paolo qui a réussi à faire condamner la chaîne de restauration, argumentant qu’en ciblant les enfants dans sa publicité, elle avait commis une erreur.

Les spots incriminés datent de 2010. A l’époque, McDonald’s lance au Brésil l’un de ses produits phares le « Happy Meal » rebaptisé le « McLanche Feliz ». Un menu pour les enfants qui comprend avec le sandwich, les frites et une boisson, un jouet censé attirer le petit consommateur.

Depuis, d’autres campagnes du géant américain sont sur la sellette des autorités locales et d’autres décisions en justice devraient suivre. De quoi inquiéter McDonald’s qui est bien implanté au Brésil depuis 1979. En effet, le pays possède plus de restaurants de la chaîne que n’importe quel autre pays occidental, mis à part les Etats-Unis. Et avec la perspective de la Coupe du monde de football dans deux ans et des Jeux olympiques à Rio en 2016, la compagnie n’a pas envie de voir son image écornée encore une fois.

Les méthodes McDonald’s régulièrement dénoncées

L’enseigne a souvent fait les Unes de la presse locale avec des articles dont elle ne peut pas vraiment se vanter. Elle a tour à tour été accusée d’exploiter ses salariés, de ne pas respecter le Code du travail brésilien, ou encore de les payer en dessous du salaire de base. Selon le Syndicat des travailleurs des hôtels, bars et assimilés de São Paulo (Sinthoresp), dans ce seul Etat, près de 1 790 plaintes auraient été enregistrées contre l’entreprise.

Enfin, le Happy Meal est régulièrement pointé du doigt au Brésil et ailleurs dans le monde. La firme américaine distribuerait près d’1,5 milliard de jouets par an. Des cadeaux qui lui ont déjà valu une amende d’1,3 million d’euros au Brésil en 2011. Selon la justice, la vente des jouets avec les menus encouragerait la malbouffe. Un point de vue défendu par une organisation non gouvernementale et la fondation pour la défense du consommateur de la même région de Sao Paulo.

Le Brésil confronté à une épidémie fulgurante d’obésité

Il faut dire que l’obésité infantile est un vrai fléau au Brésil. Les experts estiment que plus de 33% des enfants sont victimes de surpoids ou d’obésité. Une inversion des tendances très forte là où il y a encore 15 ans, 10% de la population souffrait de malnutrition. Un mal qui touche assez largement le pays, premier producteur et exportateur de sucre dans le monde. Le Brésil détient d’ailleurs l’un des records de consommation de sucre avec 55 kilos en moyenne par an et par habitant, presque le double qu’en France, où le surpoids des enfants est aussi un problème de santé publique.

Pour beaucoup d’organisations de défense des consommateurs, la publicité et le marketing jouent un rôle capital dans cette dérive. Pour la documentariste et ex-top modèle Estela Renna si les « causes de l’épidémie sont multifactorielles » la société de consommation dans laquelle nous vivons a sa part de responsabilité.

Condamner la publicité et mieux la réguler est un enjeu de la lutte contre l’obésité, car « aujourd’hui, un enfant brésilien passe en moyenne trois heures par jour à l’école et un peu plus de cinq heures quotidiennes devant la télévision, ce qui est un record mondial ! Or l’industrie dépense des millions en marketing et en publicité pour séduire ces jeunes consommateurs », précise-t-elle. Autant dire qu’en condamnant McDonald’s, c’est un signal fort que les autorités de régulation brésiliennes ont envoyé aux annonceurs, régulièrement accusés de remettre en cause les droits des consommateurs.

 

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Aux États-Unis tout commence et tout s’achève par une prière. La réunion des Overeaters Anonymous ne pouvait déroger à la règle. Le groupe fondé à Hollywood en 1960 se veut pourtant libre de toute influence religieuse. Mais, comme chez les Alcooliques anonymes, son modèle, on remercie Dieu pour sa bénédiction et on invoque son soutien dans l’épreuve.

La séance dépasse rarement les deux heures. Après une introduction de l’hôte, chaque « invité » partage son histoire, cherchant, in fine, main dans la main, le soutien des présents. Et, malgré leurs différences, tous révèlent des vies passées à essayer de combattre la nourriture.

Elle, la quarantaine élégante, n’est pas réellement obèse. Quelques kilos en trop, c’est vrai, mais rien d’extraordinaire. Depuis toujours, elle lutte contre son corps, hantée par un idéal façonné par tant d’années à jouer avec sa Barbie. Forcément, son drame, car c’est de cela qu’il s’agit, parle à tous : un tiers des fillettes du cours primaire préféreraient être plus fines. Oui, une enfant sur trois, âgée de six et sept ans, est déjà complexée par une apparence qui ne correspond pas aux prétendus canons de la beauté.

Puis c’est son tour. Les traits de son visage sont mangés par la graisse. Comme souvent dans ces cas-là, il est impossible d’estimer son âge. Peut-être a-t-il trente ans, peut-être moins. Il parle de nourriture comme d’autres de drogue ou de jeu. C’est un bouffeur compulsif. Un accro. Il sait, il le confie, que ses jours sont comptés. Mais il mange pour oublier.

Son parcours, accumulation d’orgies alimentaires, émeut l’assemblée. La discussion s’engage. Et ce soir-là, comme fréquemment chez les Gros Mangeurs anonymes, tous aboutissent à la même conclusion : la vie est un piège auquel il est impossible d’échapper.

L’Amérique croule sous la nourriture. Et cette omniprésence a deux corollaires. L’un qui paraît, nous allons le voir, constituer un vecteur essentiel de la crise d’obésité. L’autre qui crée un paradoxe de plus.

Alors que plus de 60 % de la population est en surpoids, certains Américains connaissent encore la faim. Le rapport 2006 de l’USDA, l’équivalent outre- Atlantique du ministère de l’Agriculture, estime à environ 35 millions les Américains qui se sont retrouvés au moins une fois l’an passé dans l’impossibilité de manger. Même si ces chiffres sont à prendre avec des pincettes – l’USDA est avant tout un outil destiné à promouvoir la production agricole -, il éclaire la situation d’une lumière particulière. Une situation folle où presque deux tiers des habitants seraient victimes de l’omniprésence de la nourriture tandis que 12 % souffriraient de son absence.

C’est peut-être la force de l’habitude. Mais avant d’avoir fait l’effort de regarder ceux qui m’entouraient aux États-Unis, je n’avais jamais remarqué combien la « bouffe » est partout. Tout le temps. Ici, manger n’importe quand, n’importe comment et n’importe quoi, constitue la donnée majeure de l’environnement américain.

Pour tout dire, j’étais en train de satisfaire un besoin naturel lorsque j’ai pris conscience pour la première fois de ce bombardement permanent, de ce matraquage incessant. À dix centimètres de mon nez, à hauteur parfaite pour que l’on ne puisse pas y échapper, au-dessus de l’urinoir, une publicité vantait des barres protéinées, saveur forêt-noire. Et, même en cet instant particulier, le cliché du gâteau à la crème saupoudré de chocolat s’avérait appétissant. Oui, vous lisez bien : j’étais dans mon club de sport et, jusque dans les toilettes, l’appel à « plus manger » me poursuivait.

Si le cocasse de la situation me fit d’abord sourire, je réalisai vite ce que cela signifiait et combien l’incitation à avaler, dans les deux sens du verbe, tout et n’importe quoi, prenait des proportions cauchemardesques que n’aurait pas reniées Kafka.

Prenons donc Lifetime, la salle où je me rends cinq à six fois par semaine afin de tenter de rééquilibrer la balance entre ce que je mange et les calories que mon corps brûle. La majorité des 3 000 membres du club viennent ici pour les mêmes raisons. Le lieu devrait donc être un temple dédié à la forme. Mais voilà, ces murs ont depuis longtemps été souillés par des publicités alimentaires. En plus des toilettes, le vestiaire aussi reçoit son lot d’affiches. Certes, toutes vantent des produits dits sportifs. Mais comme ils sont souvent riches en sucres, leur surconsommation se révèle aussi néfaste que celle de n’importe quel autre aliment. Or, l’habileté de ces pubs, c’est l’illusion créée par les agences de marketing. Car qui lit sportif pense positif pour son corps. C’est faux mais ça marche. J’ai ainsi un jour assisté à une scène incroyable, voyant, effaré, un obèse, après une séance légère d’exercices cardio-musculaires, se précipiter sur un demi-litre de Gatorade et une barre aux protéines, engouffrant en somme cinq fois plus de calories que celles qu’il venait péniblement de dépenser.

Dans l’établissement, les tentations sont partout. Il y a les distributeurs de boissons de The Coca-Cola Company, installés aux emplacements stratégiques et sur les lieux de passage. Mais aussi le café situé à la sortie. Avec sa connexion sans fil à Internet, ses sandwichs équilibrés et… son offre spéciale pour l’achat de deux paquets de M&Ms!

Et encore, mon Lifetime est un lieu protégé. Certains clubs de sport se sont en effet associés à la chaîne Starbucks, enseigne de Seattle qui propose des cafés enrichis à la crème et au sucre, « oubliant » de préciser que certains dépassent les 500 calories soit, dans une tasse, un quart de l’apport journalier d’un adulte !

Mais le véritable choc se situe à l’extérieur. Sur le trajet de dix minutes en voiture me séparant de mon domicile, j’ai compté 37 enseignes vendant de la nourriture. Or, vivant dans un quartier résidentiel, il convient de considérer ce chiffre comme faisant partie de la fourchette basse. Dès que l’on approche des grands lieux d’échanges, des principaux axes routiers, les tentations pour manger à bas prix, là et tout de suite, se multiplient dans d’incroyables proportions.

Aujourd’hui, l’Amérique compte plus de 925 000 restaurants. D’après un document de The National Restaurant Association, ce nombre aura dépassé le million d’ici 2010. Le groupement d’intérêts de la restauration annonce même fièrement être devenu l’un des fondements du moteur économique américain. Il faut dire que la consommation en restaurant représente désormais 4 % du PNB des États-Unis. Traduit en dollars, le résultat est faramineux : chaque jour, plus de 1,4 milliard de dollars sont dépensés dans ces établissements.

Aux restaurants, il faut ajouter les points de vente des chaînes de fast-foods. Il en existe 186 000 à travers le pays, dont 14 000 sont des McDonald’s. En 1970, la restauration rapide représentait 3 % des calories consommées quotidiennement par les Américains. Désormais, le pourcentage est quatre fois plus élevé.

Échapper à la nourriture est ici impossible. Aux endroits où on la consomme, il faut encore ajouter ceux où on la vend. Le territoire est quadrillé par plus de 48 000 supermarchés et 130 000 épiceries. Sans oublier les 21 000 stations-service où le commerce d’essence est devenu une activité accessoire, puisque c’est la vente de boissons et de snacks qui dégage les meilleures marges. En 2005, la Snack Food Association se félicitait que les 800 compagnies la constituant aient vendu pour 35 milliards de dollars de « grignotages » à emporter.

Cette prolifération de « dealers » ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, est assurément un vecteur de la pandémie d’obésité. Ne serait-ce que parce que, selon l’USDA, plus d’un tiers des calories consommées par les Américains le sont hors domicile. En outre, d’après la même enquête, à portion égale, les repas pris à l’extérieur comptent, en moyenne, 200 calories de plus que l’équivalent préparé dans sa propre cuisine.

La nourriture servie dans les restaurants et les fast- foods est en effet généralement plus grasse, plus riche et plus pauvre en qualité nutritionnelle que celle cuisinée à la maison. Par contre, elle a souvent meilleur goût.

Une incidence qui joue un rôle important dans la pandémie et qui ne doit rien au hasard. »

 

La suite, demain….

 

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Il suffit parfois d’une gorgée pour donner envie de boire, et l’alcool n’a rien à voir là-dedans.

La simple dégustation d’une petite gorgée de bière froide et rafraîchissante – sans l’influence de l’alcool – peut donner l’envie d’en boire beaucoup plus, selon une nouvelle étude.

Le goût de la bière conduit le cerveau à libérer un neuromédiateur appelé dopamine, qui contrôle la récompense et les centres du plaisir du cerveau. La sécrétion de dopamine a été reliée à l’abus d’alcool et d’autres drogues.

L’étude a été conduite par des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de l’Indiana .

Quarante-neuf hommes de 25 ans en moyenne ont été soumis à un PET scan (tomographie par émission de positrons) alors qu’ils buvaient de la bière ou du Gatorade, une boisson pour sportifs. Aucun des hommes n’avait d’antécédent de consommation de tabac ou de drogue, et tous préféraient la bière aux autres boissons alcoolisées.

Les participants à l’étude ont eu à goûter environ 15 mL de leur bière préférée. A ce niveau, le taux d’alcool dans le sang est infime et d’ailleurs indétectable.

Les chercheurs ont observé une augmentation significative des niveaux de dopamine avec la bière par rapport au Gatorade. Les participants ont d’ailleurs confirmé que la dégustation leur avait donné envie de boire plus de bière, mais pas plus de Gatorade. Et cela en dépit du fait que de nombreux participants ont indiqué qu’ils préféraient le goût du Gatorade.

Des effets plus importants ont été observés chez les participants dont les proches avaient des antécédents d’alcoolisme, ce qui peut signifier un lien génétique avec la maladie.

Certains évitent toute consommation d’alcool, de peur d’être pris du désir de boire.

L’étude a été publiée le 15 Avril dans Neuropsychopharmacology .

 

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

La Fabrique à menus aide les familles à concevoir un menu varié équilibré, facile à préparer et la liste de courses qui va avec. Un concept lancé ce lundi par l’Institut National de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

2300 recettes sont proposées sur le site mangerbouger.fr. Les menus, pour 2 à 7 jours et une à huit personnes, tiennent compte des repères nutritionnels du Programme national Nutrition Santé (PNNS). Afin d’assurer un bon équilibre nutritionnel, chaque famille d’aliments y est représentée : fruits, féculents, légumes…

Des menus express à préparer en moins de 20 minutes sont proposés pour les plus pressés, ainsi que des plats plus gourmands. Ces repas ont aussi l’avantage d’être économiques : petit-déjeuner, déjeuner et dîner, revient environ à six euros par personne et par jour.

La liste des courses est générée en fonction des menus choisis, mais peut être modifiée de façon à supprimer des produits dont on dispose déjà et à en ajouter d’autres. On peut aussi utiliser son Smartphone via l’application mobile Android et iPhone (téléchargeable sur Google Play et Apple Store).

Pour faire connaître ce nouvel outil, l’Inpes organise à partir du 15 avril une campagne média avec des spots TV et radios et des bannières sur la toile ainsi qu’un partenariat avec le site « Yahoo pour elles ». En parallèle, tous les week-end, du 17 avril au 11 mai des « points découverte » pour tester ce système seront mis en place dans des hypermarchés de Lille à Marseille en passant par Nantes et Lyon.

 

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation

Grignoter des chips devant la télé, par ennui, ou à l’apéro n’est pas sans effets pour votre santé ! Obésité, maladies cardiaques, problèmes de développement chez les bébés à naître, hyperactivité chez les enfants et développement de maladies cancéreuses… Les risques sont là et se multiplient chez les grignoteurs quotidiens de chips !

Les consommateurs excessifs de chips (souvent les enfants) ingurgitent sans le savoir 5 litres d’huile par an, un excès de sel et de sucre contenu dans l’amidon des pommes de terre. Consommés en excès, ces ingrédients augmentent notre risque d’obésité, d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 et de maladies coronariennes. Les chips sont aujourd’hui responsables en partie de l’épidémie d’obésité aux Etats-Unis, selon une étude publiée dans le New England Journal autorité de médecine menée par le cardiologue et chercheur Dr Dariush Mozaffarian.

Dr Mozaffarian, professeur adjoint de médecine et d’épidémiologie à la Harvard Medical School, affirme aussi que les niveaux élevés d’amidon et de glucides des chips peuvent aussi modifier les niveaux de glucose et d’insuline dans notre sang. Et que ce déséquilibre conduit à moins de sensation de satiété, ce qui augmente la faim et la consommation d’aliments par jour.

Cette surconsommation de chips nuit aux enfants, mais aussi aux enfants à naitre. Les femmes enceintes qui consomment de grandes quantités de frites et de chips pourraient nuire à leur bébé autant que si elles étaient fumeuses.

En effet, les chips contiennent un produit chimique toxique appelé acrylamide. Il est inodore, insipide et invisible, mais cause des dommages à l’ADN. L’Institut de recherche en santé Bradford a trouvé un lien entre des niveaux élevés d’exposition à l’acrylamide et un faible poids à la naissance et un retard de développement du système cérébral et nerveux du nouveau-né. Attention donc au régime chips !

Articles en rapport

  • Pas d'article en relation