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lumiere bleue

A Marseille, cinq spots lumineux bleus ont été mis en place, le 26 novembre 2012, dans la gare de Sainte-Marthe (14e). L’objectif est de diminuer la présence de toxicomanes. Il s’agit d’une première en France sur le réseau de la SNCF.

« Avec cette lumière, les toxicomanes ne voient pas leurs veines qui sont bleues aussi » explique dans La Provence Benoît Gloumeau, responsable de la maintenance des gares chez SNCF Méditerranée, à l’origine de cette initiative. Gênés par cette luminosité, les héroïnomanes n’auront d’autres choix que de partir, s’ils désirent consommer.

Ce type de lumière équipe déjà les toilettes de nombreuses discothèques et même certaines parties communes de parkings souterrains.

Les spots lumineux à 250 euros l’unité seront installés sur les réverbères et dans l’abri de la gare, où de nombreuses seringues sont régulièrement retrouvées par les riverains. L’expérience baptisée Plus bleue la vie sera expérimentée 6 mois. Si elle fonctionne, elle pourrait être étendue à d’autres gares.

En France, le niveau d’expérimentation (au moins une fois au cours de la vie) de l’héroïne est assez faible. Selon l’Observateur français des drogues et des toxicomanies (OFDT) cela concerne 1,2 % des 18-64 ans.

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Une émission continue de lumière bleue est aussi efficace que le café pour améliorer la vigilance au volant la nuit, indiquent des chercheurs du laboratoire « Sommeil, attention et neuropsychiatrie » (CNRS /Université Bordeaux Segalen) qui ont travaillé en collaboration avec des scientifiques suédois sur des tests en conduite réelle. Publiés dans la revue « PLoS One », ces résultats pourraient mener au développement d’un système électronique anti-somnolence intégré au véhicule. Les scientifiques doivent toutefois tester plus largement ce dispositif.

La somnolence au volant la nuit est à l’origine d’un tiers des accidents mortels sur autoroutes. Il est donc crucial de développer un système anti-somnolence « embarqué », efficace en continu, estiment les chercheurs.

Un effet sur la mélatonine

Pour étudier l’efficacité de la lumière bleue lors de la conduite nocturne, les chercheurs ont pensé à introduire dans l’habitacle d’un véhicule expérimental une lampe à LED spéciale fixée sur le tableau de bord central, et émettant une lumière bleue en continu. Puis ils ont demandé à 48 volontaires masculins âgés en moyenne de 33 ans de conduire chacun pendant 3 nuits espacées d’au moins une semaine, 400 km sur une autoroute. La conduite avait toujours lieu entre 1 h et 5 h 15 du matin, avec une pause de 15 minutes à mi-parcours. Pendant chacune de ces trois nuits, chaque volontaire a reçu soit une exposition continue de lumière bleue, soit deux tasses contenant 200 mg de caféine, une avant le départ et une pendant la pause, soit deux tasses de café décaféiné (placebo). Les chercheurs précisent que le sommeil des conducteurs après conduite sous émission continue de lumière bleue n’a pas été affecté. Les chercheurs ont ensuite analysé un critère reflétant une diminution de la vigilance : le nombre de franchissements inappropriés de lignes latérales (bande d’urgence et ligne de dépassement).

Gare à l’éblouissement

Il est apparu que le nombre moyen de ces franchissements inappropriés était de 15 avec la lumière bleue, contre 13 avec le café et 26 avec le placebo. « L’exposition continue à la lumière bleue pendant la conduite s’avère donc aussi efficace que le café pour lutter contre la somnolence au volant à partir du moment où le conducteur n’est pas gêné par cette lumière », soulignent les chercheurs. En effet, 8 volontaires sur 48 (17 %) ont été éblouis par la lumière bleue et n’ont pas pu effectuer le test.

Les scientifiques vont désormais vérifier si ces premiers résultats se reproduisent sur un plus grand nombre d’hommes, mais également chez les femmes ainsi que chez les personnes âgées.

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