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diététique

La société de biotechnologie Aquabounty cherche à produire et commercialiser un saumon génétiquement modifié depuis 17 ans aux Etats-Unis. L’agence de l’alimentation pourrait l’autoriser.

La FDA, l’agence américaine de l’alimentation et du médicament a publié un avis favorable à la commercialisation par la start-up Aquabounty du premier poisson génétiquement modifié. C’est-à-dire un saumon, dit « poisson Frankenstein », comme le mentionne une pétition mise en ligne le 18 janvier par Avaaz -740.000 signatures ont été recueillies.

La compagnie biotechnologique cherche tous les ans, depuis 17 ans, à obtenir l’agrément en prouvant que ce poisson ne présente aucun risque environnemental. La firme a ainsi introduit dans le génome du saumon atlantique un gène de croissance, issu du saumon chinhook, espèce originaire du Canada. Ainsi, la bête atteint sa taille de commercialisation en un an et demi au lieu de trois.

Transmission du gène?

Le risque principal: que ce transgène touche des espèces sauvages. Voilà pourquoi Aquabounty prend soin de préciser que son Frankensalmon « grandirait dans des installations terrestres », afin de « réduire l’impact environnemental sur les zones côtières, d’éliminer la menace de transmission de maladies ».

Les oeufs de saumon génétiquement modifiées seraient produits dans une installation basée sur l’Ile-du-Prince-Edouard au Canada, tandis que les poissons seraient élevés dans une ferme…au Panama.

L’agrément définitif pourrait intervenir cette année… Sachant qu’en 2010, les médias américains, dont le New York Times, affirmaient déjà que « le dossier aboutirait dans les prochains mois ».

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Les personnes atteintes de vitiligo manqueraient de vitamine D.

Une supplémentation pourrait aider au traitement de la maladie.

Le vitiligo est une maladie auto-immune de l’épiderme qui se caractérise par une dépigmentation qui s’étend sur la peau (= la peau présente des zones décolorées). Elle est souvent associée à d’autres maladies auto-immunes comme la thyroïdite de hashimoto ou le diabète de type 1.

Compte tenu du lien fort entre la vitamine D et la prévalence de nombreuses maladies auto-immunes, des chercheurs Egyptiens ont souhaité comparer le taux de vitamine D chez des malades atteints de vitiligo à des celui de personnes en bonne santé.

Ils ont donc recruté 40 malades et 40 personnes bien portantes ayant les mêmes caractéristiques (même âge, même sexe, même lieu d’habitation, habitudes alimentaires comparables, même phototype cutané) chez lesquelles ils ont mesuré le taux de vitamine D dans le sang.

Résultat : sur 40 malades, 39 ont un déficit important en vitamine D (taux inférieur à 20 ng/mL) contre seulement 5 dans le groupe en bonne santé.

Les chercheurs concluent donc simplement que les personnes atteintes de vitiligo manquent de vitamine D et qu’une supplémentation devrait être envisagée chez ces personnes.

Un lien de cause à effet entre le déficit en vitamine D et l’apparition de la maladie n’est pas précisé et les chercheurs n’indiquent pas s’ils ont interrogé les personnes sur leurs habitudes de loisirs : en effet, une maladie comme le vitiligo peut être difficile à vivre et amener les personnes touchées à sortir moins souvent de chez elles et donc à s’exposer moins souvent au soleil, expliquant dès lors ce déficit massif.

Néanmoins l’intérêt de la vitamine D en supplémentation semble important car une des thérapies utilisées dans cette maladie est la repigmentation par irradiation aux UVB et des chercheurs Italiens ont déjà mis en évidence que l’utilisation d’un dérivé de la vitamine D appliqué sur la peau avant les séances UV améliorent les résultats.

Saleh HM, Abdel Fattah NS, Hamza HT. Evaluation of serum 25-hydroxyvitamin D levels in vitiligo patients with and without autoimmune diseases. Photodermatol Photoimmunol Photomed. 2013 Feb;29(1):34-40. doi: 10.1111/phpp.12016.

Leone G, Pacifico A, Iacovelli P, Paro Vidolin A, Picardo M. Tacalcitol and narrow-band phototherapy in patients with vitiligo. Clin Exp Dermatol. 2006 Mar;31(2):200-5.

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Fin 2012, l’eau du robinet qui coulait dans près de 420 communes françaises dépassait les seuils limites en polluants comme les nitrates ou l’arsenic grâce à des dérogations.

« Plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012 », informent 60 Millions de consommateurs et la Fondation Danielle Mitterrand-France Libertés qui ont lancé mi-2012 une vaste enquête sur la qualité chimique de l’eau en France.

Nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate ou autres polluants… Les deux associations ont publié sur internet la « première carte des dérogations aux normes sanitaires de l’eau potable », consultable sur le site www.prixdeleau.fr.

« Cela ne représente pas un danger immédiat pour la santé du commun des mortels qui va consommer cette eau, mais c’est inquiétant pour la gestion de la distribution de l’eau potable », a déclaré vendredi Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 Millions de consommateurs.

« Dans un certain nombre d’endroits, pour des durées importantes, on accepte que les gens ne reçoivent pas une eau parfaitement aux normes. On se demande s’il n’y a pas une espèce de laxisme ambiant », a-t-il ajouté.

Les préfets accordent des dérogations pour trois ans, une fois l’assurance obtenue que l’utilisation de l’eau ne constitue pas un danger potentiel pour la santé des habitants. Elles peuvent être prolongées deux fois, soit un total de neuf ans.

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Les plats trop gras de certaines chaines alimentaires finissent sur la liste Xtreme ou « porn list ». Les calories crèvent le plafond.

On le sait, de nombreux restaurants ne s’embêtent plus à préparer la nourriture qu’ils servent. Les boites de conserves s’empilent dans les cuisines et le cholestérol s’accumule dans nos veines. En France, nous avons une certaine idée de la gastronomie donc peu de risque de se retrouver avec des plaquettes de beurre et des pots entier de crème dans nos pâtes. Aux Etats-Unis, c’est très différent. Même si l’obésité est en recul chez l’oncle Sam, les chaines de restaurants n’hésitent pas à forcer leurs doses. Le Centre de Science pour l’Intérêt du Public dénonce cette pratique. Et tous les plats trop gras sont désormais fichés dans la liste Xtreme. Il n’y a pas qu’un excèdent de calorie dans ces plats mais surtout un gros risque pour la santé.

Un plat de pâtes du Cheesecake Factory

L’un des plats de pâtes du Cheesecake Factory contient 3,120 calories. Ce chiffre est équivalent à un jour et demi des apports caloriques recommandés. La liste est déterminée à alerter les consommateurs face aux grosses quantités de graisse saturées et de sodium également. Par jour, un adulte ne doit pas consommer plus de 20g de graisses saturées et 1,5 gr de sodium. Le plat de pâtes aux crevettes du Cheesecake Factory contient 89g de graisses saturées et 1,09 gr de sodium. Le résultat est catastrophique. « Il faut savoir que la taille de leurs profits dépend de la taille de vos pantalons » a déclaré Mickael Robson, le directeur exécutif du CSIP, à propos des grands « gagnants » de cette liste.

Aux Etats-Unis, un adulte sur trois est obèse. 10% du budget de la santé concerne les maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2. Même si Coca-Cola aborde la question de l’obésité, les chaines de restauration américaines continuent à faire n’importe quoi. Les deux autres gagnants de la liste Xtreme sont le double burger bacon et cheddar du Johnny Rockets avec 1 770 calories, 50gr de graisses saturées et 2,38 gr de sodium. Et l’escalope de poulet croustillant du Cheesecake Factory avec 2 610 calories, 89g de graisses saturées et 2,72 gr de sodium. Pour vous faire une petite idée, cela représente 12 seaux de poulet au KFC.

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On le connaissait pour ses capacités à combattre les troubles de l’érection et l’hypertension, pourtant le Viagra pourrait une nouvelle fois venir au secours de l’humanité. Alors que l’obésité devient une épidémie mondiale, la petite pilule bleue aurait le pouvoir de prévenir le surpoids en transformant les mauvaises cellules graisseuses en de nouvelles qui brûlent de l’énergie.

Combien de vies trouvera-t-on au Viagra ? Cette pilule bleue, qui fait le bonheur de nombreux hommes (et de leurs partenaires) à travers le monde en leur redonnant une érection plus vigoureuse, a d’abord été imaginée pour combattre l’angine de poitrine.

Le Viagra ralentit la dégradation du monoxyde d’azote. Celui-ci peut se lier aux récepteurs de la guanylate cyclase, augmentant la production d’une molécule appelée GMPc (guanosine monophosphate cyclique), favorisant la circulation sanguine. Si dans son indication originelle le Viagra ne s’est pas révélé à la hauteur, il est devenu le premier médicament commercialisé contre les troubles de l’érection et s’avère également utile contre l’hypertension artérielle pulmonaire.

Depuis quelque temps maintenant, des scientifiques ont aussi remarqué que le sildénafil, le principe actif du Viagra, détenait d’autres pouvoirs dont l’humanité pourrait profiter. Des souris à qui l’on en administrait régulièrement gardaient la ligne malgré un régime hypercalorique qui aurait dû les rendre obèses. Pourquoi ? Une partie du mystère vient d’être révélée par des scientifiques allemands de l’université de Bonn.

Le tissu adipeux se compose de différents types de cellules. Les adipocytes blancs servent au stockage de la graisse. Les adipocytes bruns, retrouvés chez les nouveau-nés et les animaux qui hibernent, brûlent les lipides. Dernièrement, des adipocytes beiges ont été découverts. Ils ont la même fonction que les cellules brunes, mais se retrouvent chez les adultes et n’ont pas la même origine.

Des adipocytes blancs qui deviennent beiges

Pour leurs travaux publiés dans le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB Journal), ils se sont intéressés aux propriétés de la GMPc sur les cellules adipeuses (aussi appelées adipocytes). Le médicament a été administré sept jours durant à des souris. Les chercheurs se sont alors rendu compte que les adipocytes blancs – ceux qui stockent la graisse – se transformaient en adipocytes beiges. Ces derniers n’accumulent pas les lipides, mais les brûlent de manière à fournir de la chaleur. Ils font donc fondre le gras quand les cellules adipeuses blanches l’accumulent.

L’étude met en évidence un autre point intéressant. Ces adipocytes blancs, en s’enrichissant en lipides, prennent du volume et sécrètent des hormones qui induisent la réaction inflammatoire. Ce processus est derrière les maladies chroniques liées à l’excès de graisse, et peut mener à des troubles cardiovasculaires (crise cardiaque, AVC) aussi bien qu’au cancer ou qu’au diabète de type 2.

Ainsi, le Viagra évite d’une part le stockage des graisses et la prise de poids, et limite d’autre part les risques d’apparition de pathologies consécutives à l’obésité. Une double fonction plus qu’intéressante, quand on sait que le surpoids affecte plus de 500 millions de personnes dans le monde et tue trois fois plus que la malnutrition.

Cependant, les médecins ne prescriront pas de sitôt la pilule bleue aux personnes à risque de devenir obèses. Cette recherche n’en est qu’à un stade très préliminaire et révèle l’intérêt potentiel du Viagra dans la prévention de la surcharge pondérale et des maladies associées. Elle constitue donc le point de départ de nouvelles recherches qui tenteront d’établir l’intérêt réel du médicament dans la lutte contre ces troubles. Et de déterminer si le Viagra dispose d’une indication dans la prise en charge de la masse grasse..

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M6 a acheté The Taste, la version culinaire de The Voice avant même que l’émission ne commence sa diffusion aux Etats-Unis. La chaîne ABC a commencé sa nouvelle émission culinaire depuis fin janvier 2013.

L’originalité de ce cooking show ? Comme dans The Voice, les 4 membres du jury jouent les chefs d’équipe et choisissent cette dernière après une séance à l’aveugle. Sauf que cette fois ci il ne s’agit pas de performance vocale mais culinaire. Le concours mélange de simples foodista à des professionnels de la cuisine. Histoire d’ajouter un peu de piment, ils sont sélectionnés après que les chefs aient goûté une seule cuillère de leurs préparations. Il s’agit donc de se montrer exceptionnel du premier coup.

Le jury est constitué d’Anthony Bourdain (chef New Yorkais très populaire aux Etats-Unis et qui squatte souvent le petit écran), de Nigella Lawson (une cuisinière britannique renommée « queen of food porn »), de Brian Malarkey (ancien candidat de Top Chef). Et qui dit gastronomie dit frenchy, le français Ludovic Lefebvre, installé depuis plus de 15 ans aux Etats-Unis, complète le quatuor de choc. La version française restera probablement dans les tiroirs de M6 jusqu’à avoir fait ses preuves à la télévision américaine.

Mais pas de panique ami téléphage, Top Chef 2013 est revenu le 4 février sur vos écrans !

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Et si le kilo de carottes était moins cher qu’un paquet de gâteaux ? C’est une proposition qui aurait du sens si on veut vraiment lutter contre la malbouffe et l’obésité.

En effet, si vous voulez amener les gens à manger plus de salade et moins de junk food, il suffit de jouer sur les prix. Faisons des légumes moins chers et payons le bicarbonate plus cher. Ce n’est pas une idée nouvelle mais c’est une proposition qui fait son chemin.

Une étude, publiée par PLoS Medicine, constate que les consommateurs achètent moins de quelque chose quand le prix monte et ils achètent plus de celui-ci lorsque le prix baisse. Ce qui est tout à fait logique. On comprend ainsi pourquoi le locavore est l’une des tendances food de 2013 chez les américains. C’est peu coûteux.

Les impôts entrent en jeu contre la malbouffe

Le gouvernement américain veut jouer sur les hausses des taxes et va donc toucher directement dans le porte-monnaie des habitants. En ce qui concerne le détail des prix, à chaque augmentation de 1% du prix d’une boisson gazeuse, une baisse de 0,02% sur la consommation a été prévue. Pour les graisses saturées, une taxe qui a augmenté le prix de 1% a également été prévue pour réduire la consommation de 0,02%.

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Aux Etats-Unis, le nombre de personnes se rendant aux urgences après avoir bu une boisson énergisante a doublé en 4 ans. 20 000 malades ont été recensés en 2011, pour la plupart des jeunes adultes et des adolescents, selon une enquête du département des addictions et de la santé mentale au ministère américain de la Santé publiée la semaine dernière. Les malades présentaient des signes d’anxiété, de tachycardie voire d’infarctus.

“De nombreuses personnes ne réalisent pas la puissance de ces boissons, estime le porte-parole du collège américain des urgentistes, Howard Mell. Un malade qui est venu récemment aux urgences d’un hôpital de Cleveland a raconté en avoir bu trois canettes en l’espace d’une heure, soit l’équivalent de 15 tasses de café. Il en a été quitte pour une bonne grosse frayeur, heureusement pour lui. Mais s’il avait eu des problèmes cardiaques ou une maladie coronarienne, cela aurait pu lui causer de gros ennuis”. Selon le rapport américain, la consommation excessive de boissons énergisantes est un “problème grandissant de santé publique”.

En France, ces boissons à base de caféine, taurine ou guarana font l’objet d’une surveillance accrue depuis 2008 de la part de l’agence nationale de la sécurité alimentaire (Anses). En juin dernier, l’organisme signalait dans un rapport une trentaine de cas de consommateurs ayant fait l’expérience d’effets indésirables (crises cardiaques, d’épilepsie, insuffisance rénale aiguë…). Un lien vraisemblable a été établi avec deux décès.

Au cours des douze derniers mois, il s’est vendu en France près de 30 millions de litres de boissons énergisantes (commercialisées sous les marques Redbull, Monster Energy…), selon ACNielsen.

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Une enquête menée dans le nord de la France détaille les difficultés que soulève le contrôle de l’alimentation.

L’influence d’un niveau socioprofessionnel défavorisé est évidente sur l’obésité. Pour mieux comprendre les comportements et croyances des femmes issues de milieux populaires en matière de régimes, la sociologue Anne Lhuissier, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), a interrogé une quarantaine de femmes du Nord. Une région qui a la particularité de concentrer le plus grand taux d’obèses de France métropolitaine mais aussi la plus forte consommation de pommes de terre, de nourriture grasse, de boissons gazeuses, de bière et de spiritueux.

C’est aussi dans le Nord que la part de consommation à domicile du budget consacré à l’alimentation est la plus forte. On y mange proportionnellement plus souvent à la maison qu’à l’extérieur. Les filles qui ont bénéficié de l’«ascenseur social» influencent en retour l’alimentation de leur mère. La chercheuse de l’Inra dont les travaux sur ce sujet viennent d’être publiés dans la revue internationale Food, Culture and Societyremarque en préambule que «les filles qui intègrent les normes sociales d’un nouveau milieu soutiennent ensuite leurs mères pour mettre en place une nouvelle façon de manger». Cependant, cette enquête illustre les difficultés à faire évoluer les comportements alimentaires.

Anne Lhuissier distingue trois types de stratégie des femmes du Nord pour lutter contre la prise de poids:

  • «Premièrement, faire régime sans rien changer à leurs habitudes alimentaires mais en utilisant des techniques de modification corporelle.» Ce qui peut aller de la chirurgie à la simple gaine en passant par l’utilisation de crèmes amincissantes.
  • Deuxièmement, les techniques classiques de restriction calorique. «Certaines femmes perçoivent les régimes amincissants comme des restrictions sévères en nourriture sur une période limitée», explique la sociologue.
  • Enfin, la troisième technique concerne les femmes qui ne veulent pas de restrictions mais acceptent de modifier leur façon de cuisiner (la béchamel allégée a beaucoup de succès) ou «surveillent ce qu’elles mangent» comme Karima, qui explique: «Je n’ai pas besoin de faire régime, je supprime simplement le gras et le sucre.» Ces femmes, explique Anne Lhuissier, «ne se fixent pas des objectifs à court terme et expriment leurs aspirations en taille de vêtement plutôt qu’en kilos à perdre».

«Faire de l’exercice physique»

En fait, si l’obésité est plus fréquente dans ces milieux-là, c’est aussi lié au fait que les femmes sont «plus tolérantes» avec leur prise de poids, «mettent plus de temps avant d’opter pour un régime» et enfin «reçoivent moins de support de leur environnement pour manger sainement et faire de l’exercice physique», relève la sociologue. Penser que la diffusion d’information suffit pour résoudre les difficultés de poids est d’autant plus illusoire que l’alimentation prend pour ces femmes une dimension particulière. «La façon dont elles cuisinent est la clé pour comprendre leur relation à la nourriture et aux régimes», affirme ainsi Anne Lhuissier. Le poids de la tradition est fort. Et, le plus souvent, les femmes se contentent d’incorporer à la façon de cuisiner qui leur a été transmise par leur mère et leurs grands-mères les recommandations nutritionnelles qu’elles ont entendues… Des actions ciblées sont donc plus que nécessaires, elles sont urgentes.

En France, la fréquence de l’obésité est inversement proportionnelle au niveau d’instruction et l’écart ne cesse de se creuser. Par ailleurs, lorsque les revenus sont inférieurs à 900 € par mois, on observe 25,6% d’obèses alors qu’ils ne sont plus que 7% au-delà de 5300 euros mensuels.

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Près de 14 millions de femmes et de lycéennes américaines sont touchées par le phénomène du « binge drinking », consommant régulièrement en moyenne six verres d’alcool lors d’une même soirée, ont indiqué mardi les autorités sanitaires.

Selon un rapport des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui met en garde contre ce problème de santé souvent sous-estimé, ces femmes et lycéennes se livrent trois fois par mois environ à ces soirées, où la consommation d’alcool est considérée excessive à partir de quatre verres chez les femmes. Ce phénomène est le plus fréquent chez des femmes de 18 à 34 ans et les lycéennes. Elles sont le plus souvent blanches et hispaniques et vivent dans des ménages dont les revenus annuels sont de 75.000 dollars et plus.

Boire excessivement provoque quelque 23.000 décès par an parmi les femmes et les lycéennes aux Etats-Unis.

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