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activité physique

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L’exercice diminue les comportements anxieux et favorise la présence de certains acides gras dans le cerveau, au moins expérimentalement.

De nouveaux résultats obtenus sur des souris de laboratoire par des chercheurs de l’université de Porto Rico et publiés dans PLoS One confirment les vertus de l’exercice et donnent de nouvelles informations sur les processus en jeu.

L’exercice physique présente de nombreux bénéfices pour la santé. Non seulement il permet de garder la ligne, de prévenir de nombreuses maladies, mais il a aussi une influence sur la santé mentale. Pratiquer une activité physique permet d’améliorer sa mémoire et ses capacités d’apprentissage.

Les chercheurs ont testé les effets de l’exercice sur les comportements anxieux et les acides gras présents dans certaines régions du cerveau : le cortex, l’hippocampe, le cerebellum. De jeunes souris mâles adultes de 8 à 9 semaines ont été séparées en deux groupes : un groupe actif et un groupe sédentaire. Les souris actives ont eu accès à une roue de course dans leur cage pendant un mois. Les comportements des animaux ont été observés, des prélèvements sanguins ont été effectués, et les cerveaux ont été disséqués.

Les souris actives étaient aussi moins anxieuses : elles exploraient plus l’espace et prenaient plus de risques que les souris sédentaires, car elles se sentaient plus en sécurité.

Ces travaux éclairent d’un nouveau jour les effets anxiolytiques de l’exercice. Pour les chercheurs, ses bénéfices sur l’humeur pourraient être liés aux modifications de quantités d’acides gras dans le cortex.

Source

Santos-Soto IJ, Chorna N, Carballeira NM, Vélez-Bartolomei JG, Méndez-Merced AT, Chornyy AP, Peña de Ortiz S. Voluntary running in young adult mice reduces anxiety-like behavior and increases the accumulation of bioactive lipids in the cerebral cortex. PLoS One. 2013 Dec 11;8(12):e81459. doi: 10.1371/journal.pone.0081459.

 

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Contrairement à ce que l’on croyait jusqu’ici, « la musique ne fonctionne pas comme une simple distraction lors d’un dur travail physique, en nous faisant ressentir le travail comme plus facile, mais de fait, elle réduit l’effort en améliorant les performances musculaires. »

Cette nouvelle notion est apparue grâce au travail de scientifiques de l’Institut Max Planck (Leipzig, Allemagne), qui a été publié dans les PNAS.

Certains genres musicaux, tels que le blues et le gospel, ont été directement liés à une dure tâche physique, lorsque les hommes et les femmes travaillaient dans les champs de coton, expliquent Thomas Fritz et coll. Lorsque les prisonniers cassaient des pierres dans les carrières, ils chantaient en incorporant des sons de leur travail dans la musique.

Les chants des supporters

Par ailleurs, lorsque des sportifs souhaitent réaliser des performances, ils utilisent un guide musical et occasionnellement, au moment de l’épreuve, sont soutenus par les chants et encouragements vocaux des supporters.

La recherche d’un lien entre musique et exercice physique dans une perspective neuroscientifique entre dans un nouveau domaine, soulignent Fritz et coll.

Jusqu’ici, on pensait que la musique distrayait des sensations proprioceptives, et que les réactions corporelles au stress étaient simplement moins clairement perçues.

Mais les résultats de l’étude montrent que l’effet de la musique est plus profond que cela.

Les scientifiques ont mis 27 volontaires sur des machines d’entraînement (fitness) avec différents modes d’écoute : musique écoutée passivement et déconnectée des mouvements, musique liée à l’activité avec des réponses aux mouvements, et enfin musique préparée et produite de manière interactive par l’individu.

Des muscles plus efficaces

Les mesures métaboliques ont été enregistrées : consommation d’oxygène, modifications du tonus musculaire, spirométrie. Les auteurs ont aussi interrogé les sujets sur leur perception de l’effort.

Le questionnaire révèle que la majorité des participants qui ont eu une activité créative par rapport à leur accompagnement musical pendant l’effort d’une part ressentent moins sévèrement le stress, mais surtout leurs muscles ont utilisé moins d’énergie et ont donc été plus efficaces. Les sujets ont perçu les exercices à un moindre degré d’intensité qu’ils n’étaient en réalité.

Les auteurs évoquent un contrôle moteur amélioré par un état émotionnel plus favorable sous l’effet de la musique.

Cette nouvelle notion, reconnue grâce au travail des scientifiques de Leipzig, d’une part est cohérente avec les observations historiques de nombreuses créations musicales et, d’autre part, ouvre des horizons pour étudier et développer l’usage thérapeutique de la musique.

 

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Obésité, alimentation, mode de vie… Les différences liées au milieu social interviennent dès l’école primaire. Et elles se maintiennent par la suite.

C’est une étude très fouillée et complète qu’ont livré le 05 octobre 2013 les services de la DRESS (direction de la recherche, des études et de l’évaluation statistique) pour le gouvernement. Plus de 7 700 élèves de CM2 ont été interrogés en 2008 dans 985 établissements de France métropolitaine et des DOM. Et si les indicateurs de santé sont globalement positifs, notamment en matière d’obésité, avec une relative stagnation entre 2002 et 2008, les résultats montrent aussi de fortes inégalités liées au milieu social. Revue de détail :

7 fois plus d’enfants obèses dans les familles d’ouvriers

En 2008, près d’1 élève sur 5 (19%) est atteint de surcharge pondérale et, parmi eux, 4% sont obèses. Si la situation a relativement peu évolué depuis 2002, elle recouvre de fortes disparités. Ainsi, 10% des enfants dont l’un des parents est cadre est en surcharge, contre 25% des enfants d’ouvriers. De même, on dénombre moins de 1% d’enfants de cadres obèses, mais 7% d’enfants d’ouvriers. Parfois même, ces inégalités apparaissent dès 5 ans.

Autre enseignement ; on trouve davantage d’enfants en surcharge pondérale dans les zones d’éducation prioritaire (ZEP) qu’ailleurs (26% contre 18%) et aussi plus d’enfants obèses (7% contre 4%)

2 fois moins de consommateurs de légumes

Outre les facteurs génétiques, le mode de vie et, en particulier, le mode d’alimentation jouent un rôle important dans la survenue de l’obésité. Or, près d’1 enfant de cadre sur 2 (45%) déclare consommer  » tous les jours » des fruits et légumes contre 23% des enfants d’ouvriers. De même, la quasi-totalité d’entre eux (92%) prennent un petit déjeuner quotidien contre 76% des enfants d’ouvriers. Enfin, en matière d’exercice physique, 69% passent moins d’une heure devant un écran (télévision, ordinateur, jeux vidéo…) contre 45% des enfants d’ouvriers. Or, trop d’enfants mangent en regardant la télévision.

2 fois plus de caries

Au CM2, 1 enfant de cadre sur 4 a au moins une carie, mais ce pourcentage grimpe à 53% chez les enfants d’ouvriers. Plus inquiétant encore, l’écart a grandi entre 2002 et 2008 : la proportion d’enfants de cadres sans dents cariées a augmenté de 65% à 74%, alors que dans le même temps elle ne passait « que » de 42% à 47% chez les enfants d’ouvriers.

Or, le niveau de revenus intervient de façon importante, au vu du faible taux de remboursement des appareils dentaires et des soins d’orthodontie. Conséquence, les enfants d’ouvriers sont 2 fois moins nombreux à avoir un appareil que les enfants de cadres (8% contre 15%).

Lecture, natation… Des inégalités fortes

L’examen consistait à lire un texte en fonction d’une norme fixée à 92 mots par minute. Résultat: globalement, près de 9 élèves sur 10 l’ont passé avec succès. Mais l’origine sociale induit de fortes disparités. En effet, les enfants en difficulté avec la lecture sont 4 fois plus nombreux chez les ouvriers que les chez les cadres (26% contre 6%).

Même l’épreuve de natation fait apparaitre des différences, alors que, en principe tout au moins, tous les élèves ont accès aux mêmes équipements! Ainsi, plus de 3 enfants de cadres sur 4 (77%) déclarent savoir très bien nager contre 46% des enfants d’ouvriers.

En définitive, un seul domaine montre une tendance inverse : le taux de vaccination global. Concernant la vaccination contre l’hépatite B, les élèves en ZEP sont plus nombreux que les autres à avoir reçu les 3 doses d’injection (55% contre 45%). Pourquoi? Du côté de la DRESS, on avance deux arguments : un recours plus fréquent des familles modestes aux services de PMI (protection maternelle et infantile), ainsi qu’une « moindre défiance à l’égard de la vaccination ».

 

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Devant le succès de son dispositif « sport sur ordonnance » lancé en novembre 2012, la ville de Strasbourg a décidé d’élargir le dispositif aux personnes qui ont été traitées pour un cancer.

Plus de 300 patients traités pour obésité ou diabète ont déjà bénéficié du dispositif. « Plusieurs études le montrent : faire régulièrement du sport permet aux personnes ayant été traitées pour un cancer, et désormais en rémission, de diminuer le risque de récidive de 30 à 50 % », explique le Dr Alexandre Feltz, conseiller municipal délégué à la santé.

Une centaine de médecins participants

L’opération mise en place par la municipalité (PS) de Strasbourg, l’Agence régionale de santé et le régime local d’assurance-maladie vise à inciter les malades à faire du sport, en leur donnant accès gratuitement à certaines activités – marche en club, vélo, natation, gymnastique douce… Les participants sont encadrés par un éducateur sportif.

Plus de 120 médecins généralistes strasbourgeois participent au dispositif et prescrivent des heures de sports à leurs patients. Selon le Dr Feltz, l’opération a contribué à « faire sortir de chez lui » un public fragilisé, issu à 50 % de quartiers défavorisés et qui, parfois, « ne faisait plus grand chose » du fait des difficultés liées à la maladie. Quelque 70 % des patients ne savaient ni nager ni faire du vélo avant d’être pris en charge par un éducateur sportif, a-t-il souligné. Au vu de ce bilan, les promoteurs du projet ont décidé de le renforcer. Le budget annuel va ainsi passer de 160 000 à 200 000 euros, dont la moitié sera apportée par la municipalité, et un deuxième poste d’éducateur sportif sera créé.

 

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Pour la 4ème édition du Marathon de Montpellier, la ville de Montpellier et le Montpellier Athlétic Méditerranée propose le dimanche 13 Octobre 2013 une découverte à la Marche Nordique encadrée par des coaches sportifs diplômés sur un parcours de 6 km au cœur du centre historique de Montpellier.

Tarif d’inscription : 5 €.

Inscription uniquement au village marathon.

Place de la Comédie à Montpellier.

Horaires d’ouverture du village :

Vendredi 11 octobre 2013 : 14h00-19h00

Samedi 12 octobre 2013 : 09h00-19h30

Pas d’inscription le dimanche 13 octobre.

La branche biterroise du réseau ROSA vous recommande de participer à cette marche nordique. Nicolas PABA CAMPI va recueillir les inscriptions, et nous organiserons des contacts pour favoriser le co-voiturage à l’aide de l’association de patients « les amis de ROSA ».

Programme

Vendredi 11 et samedi 12 octobre :

L’organisation vous prête des battons de marche.

Retrait des bâtons en même temps que votre Inscription.

Caution obligatoire de 50€ par chèque qui sera restituée à l’arrivée en échange des bâtons.

(Taille minimum pour bénéficier du prêt des bâtons : 1,50m).

Départ de la marche à 9h00 Place de la Comédie.

 

Pensez à bien vous équiper :

  • Chaussure de marche souple type running
  • Pantalon léger ou un cuissard de jogging
  • Un coupe-vent si le temps est couvert
  • Un petit sac pour une petite bouteille d’eau ou le camel bag offert aux participants de la ROSA de Béziers 2013.

 

La Marche Nordique est une séance de marche sportive, dont le principe de base est d’accentuer le mouvement naturel de balancier des bras pendant la marche et de propulser le corps vers l’avant à l’aide de deux bâtons : les bâtons de marche Nordique, les « Nordic Sticks », qui permettent de créer des points d’appuis pour le haut du corps et d’alléger les appuis des bras et du corps. La technique est relativement simple, la marche nordique peut être pratiquée par des publics très variés de par son accessibilité (jeune, seniors, débutants ou même sportifs aguerris).

Grâce à ce dispositif, toute la partie supérieure du corps entre en action pendant la marche ce qui permet un exercice physique complet et un entraînement cardio-vasculaire et musculaire accru. Cette activité possède donc de nombreux bienfaits sur la santé comme l’amélioration des capacités cardio-vasculaires, l’oxygénation et une sollicitation jusqu’à 85% des chaînes musculaires.

Voici pour résumer quelques bonnes raisons de pratiquer la Marche Nordique :

Elle permet de dépenser jusqu’à 400 calories par heure et se pratique à l’aide à l’aide de bâtons en fibre de carbone qui offrent plusieurs avantages comme :

. l’allègement du travail sur les articulations.

. l’amélioration des capacités cardio-vasculaires et l’oxygénation.

. l’activation en douceur du système cardio-respiratoire.

. la possibilité d’imprimer une certaine cadence et faire une dépense calorique équivalente à un jogging à petite allure (400 calories/heure).

. le maintien en équilibre.

. le renforcement musculaire des bras, épaules, du dos, des abdominaux et des fessiers (85% des muscles du corps sont sollicités).

. les avantages d’une pratique pleine nature.

 

  •  Descriptif du parcours

Le parcours est un circuit urbain composé d’une boucle d’environ 6 km en bordure de l’Écusson. Il sera encadré par des coaches sportifs du Montpellier Athlétic Méditerranée.

Ce circuit vous permettra de découvrir le centre historique de Montpellier traversé par toutes les époques qui ont façonné l’image de la ville.

La variété du parcours, riche en monuments mais aussi empli de détails charmeurs compose une séduisante balade en marche nordique.

 

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Voici le nouveau planning hebdomadaire des cours collectifs de gym assurés par les coachs sportifs du réseau ROSA.

Tous ces cours se dérouleront au Lionel Club (Béziers).

Le planning a été fait afin de permettre de répondre aux impératifs de chacun. Chaque patient du réseau ROSA devrait pouvoir trouver au moins un créneau horaire qui lui convient :

– lundi de 15h à 16h : cours de gym avec Nicolas

– Jeudi de 18h30 à 19h30 : cours de gym danse avec Valérie à partir du 05 septembre

– Vendredi de 18h30 à 19h30 : cours de Gym avec Nicolas à partir du 06 septembre

– Samedi de 14h30 à 16h : cours de gym avec Nicolas

– Dimanche de 11h à 12h : cours de gym avec Valérie à partir du 22 Septembre

Contactez Nicolas pour plus de renseignements au 06 83 33 05 85

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430 photos de la première édition de la ROSA de Béziers du 09 juin 2013 sont en ligne sur Flickr.

Pour y accéder il faut s’inscrire sur Flickr.com.

Puis, une fois sur votre page, vous choisissez l’onglet Contacts.

Puis dans la boite de dialogue sous « tentez de rechercher des contacts qui sont déjà des membres Flickr : il faut taper : buenos37@gmail.com puis cliquez sur rechercher.

 

Ensuite vous êtes sur les photos, celles ci s’affichent progressivement. N’hésitez pas à laisser des commentaires en cliquant sur la photo, il y a une bulle de BD qui s’affiche. Vous pouvez alors écrire votre commentaire.

Aidez nous à choisir les 50 meilleures photos.

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Le nouveau projet de Bloomberg pour lutter contre l’obésité à New York: promouvoir… les escaliers.

Depuis son arrivée à la mairie de New York en 2002, Michael Bloomberg a mené de nombreux projets visant à améliorer la santé de ses administrés, en luttant tout particulièrement contre l’obésité (notamment via une vaine tentative d’interdire les sodas XXL).

A quelques mois de la fin de son mandat, il invite cette fois-ci les New-Yorkais à bouger leurs corps en prenant les escaliers, raconte le New York Times. Son idée? Mettre en place «une approche globale de la planification urbaine».

Du long terme, donc, pour que les habitants marchent plus, dans cette «ville verticale» où beaucoup de déplacements se font de bas en haut.

Bloomberg a ainsi présenté deux projets de loi ayant pour but d’accroître la visibilité et de faciliter l’accès à au moins un escalier, dans tous les nouveaux bâtiments. Des escaliers qui devront être ouverts, lumineux, propres, et pas seulement réservés aux situations d’urgence.

Cela se traduirait aussi par plus de signalétiques montrant la direction de la marche vers les étages, et une injonction récurrente: «Prenez les escaliers!».

Pour plancher sur le sujet, la ville va travailler avec le nouveau Center for active design. Pour «promouvoir la santé à travers le design» des bâtiments, des rues, des quartiers…

Cet active design (littéralement design actif), a plusieurs facettes intéressantes, toujours avec ce but de prendre soin de la santé des habitants avec des installations urbaines adaptées: les transports (comment favoriser un environnement agréable pour les piétons et les cyclistes, avec des voies sécurisées, plus d’arbres, du street art…), les bâtiments (plus d’escaliers, donc, visibles et attractifs, mais aussi des espaces de travail qui favorisent la circulation, des cuisines dans les bureaux pour éviter le Big Mac, des garages à vélo…), les «aires récréatives» (parcs et squares accessibles, jeux sécurisés pour les enfants…) et «l’accès à la nourriture» (des espaces pour des stands de fruits et légumes localisés grâce à une carte spéciale, des jardins communautaires ou sur les toits, des fontaines à eau visibles…).

Ce Center for active design va donc explorer de nombreuses pistes, pas que celle des escaliers.

«Je ne suis pas ici pour vous dire comment vivre», s’est justifié Bloomberg, souvent accusé d’être le représentant du «nanny state» («état hyperprotecteur»), en précisant que les New-Yorkais ont quand même une espérance de vie supérieure de 3 ans à la moyenne nationale. Mais l’obésité reste la deuxième cause de décès évitables dans la ville, après le tabagisme.

 

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L’exercice physique calme l’anxiété, grâce à l’activité inhibitrice du GABA dans l’hippocampe.

L’exercice physique favorise l’apparition de nouvelles cellules dans le cerveau, mais permet aussi de calmer les cellules très excitables. Voici les résultats publiés par des chercheurs de l’université de Princeton dans Journal of Neuroscience.

En plus d’être bon pour la ligne, l’exercice physique a des effets bénéfiques sur le cerveau. Le fait d’avoir une bonne hygiène de vie, et notamment de faire régulièrement du sport, permet notamment de préserver la mémoire.

Les chercheurs ont injecté à des souris une substance pour marquer les cellules qui naissent dans le cerveau. Pendant 6 semaines, certaines souris ont pu courir sur de petites roues, pendant que d’autres sont restées tranquillement assises dans leurs cages.

Des études chez l’animal ont montré que l’exercice physique créée des neurones excitables dans l’hippocampe, une région du cerveau impliquée dans la mémoire et la réponse aux émotions. Or, l’exercice réduit aussi l’anxiété, chez l’homme comme chez l’animal. Si des neurones s’activent à chaque stimulation, cela peut être intéressant pour stimuler la réflexion, mais c’est moins souhaitable dans les épisodes de stress. C’est pourquoi si de nombreux neurones excitables s’activent, cela peut conduire à de l’anxiété.

Les chercheurs ont voulu étudier l’anxiété des souris après leurs semaines d’exercice. Pour cela, ils leur ont permis d’aller dans des cages avec des espaces ouverts et bien éclairés et des coins sombres. Les souris « sportives » exploraient plus l’espace et semblaient plus confiantes que les souris sédentaires. Leur cerveau comptait de nombreux nouveaux neurones excitables. Les souris sédentaires en avaient aussi, mais pas autant.

Dans le cerveau, un neurotransmetteur, le GABA possède un rôle inhibiteur qui contrôle l’anxiété : il diminue l’activité des neurones sur lesquels il se fixe. Certains médicaments comme le Valium se fixent sur le récepteur du GABAa et le thé, via sa théanine, augmente l’activité du GABA, d’où son effet déstressant.

Dans le cerveau des souris « sportives », il y avait de nombreux nouveaux neurones permettant la libération de GABA. Pour tester la réponse au stress des souris, les chercheurs les ont placées dans de l’eau froide pendant 5 minutes : l’immersion, bien qu’elle ne constitue pas un risque vital, induit de l’anxiété. Chez toutes les souris, les cellules excitables se sont activées en réponse au stress de l’immersion. Mais chez les souris sportives, l’inquiétude a été de courte durée, grâce à la libération de GABA pour calmer l’activité des neurones excitables.

En définitive, l’exercice physique réduit l’anxiété grâce à des mécanismes inhibiteurs de l’hippocampe ventral.

Source

Schoenfeld TJ, Rada P, Pieruzzini PR, Hsueh B, Gould E. Physical exercise prevents stress-induced activation of granule neurons and enhances local inhibitory mechanisms in the dentate gyrus. J Neurosci. 2013 May 1;33(18):7770-7.

 

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Un avatar qui vous ressemble et adopte une bonne hygiène de vie peut vous aider à perdre du poids.

Selon un article de Journal of Diabetes Science and Technology, des femmes en surpoids ont perdu près de 2 kg en 4 semaines en regardant un avatar qui apprenait les bons comportements pour perdre du poids.

Dans cette petite étude américaine, les chercheurs se sont demandé si des avatars (personnages virtuels) pouvaient être utiles pour aider des femmes en surpoids à adopter les bons réflexes alimentaires. En effet, d’autres travaux ont montré que la réalité virtuelle pouvait changer efficacement des comportements. Par exemple, des personnes qui regardent un avatar courir sont plus susceptibles de faire de l’exercice le lendemain si l’avatar leur ressemble.

Dans un premier temps, les chercheurs ont questionné 128 femmes en surpoids. La plupart avaient essayé de perdre du poids pendant l’année précédente et n’avaient jamais utilisé un jeu de réalité virtuelle. Malgré tout, 88 % ont dit être intéressées par un programme qui utiliserait la réalité virtuelle pour perdre du poids. Certaines ont dit qu’un avatar pouvait les aider à visualiser les comportements adéquats pour leur santé.

Ensuite, les chercheurs ont créé des vidéos qui montraient un avatar dans différentes situations : marcher sur un tapis de course, pousser un chariot au supermarché… Les femmes n’avaient pas à manipuler l’avatar, juste à regarder la vidéo qui ne durait que 15 min. La couleur de peau et la forme de la silhouette de l’avatar se conformaient le plus possible à l’apparence de la personne. Pendant 4 semaines, 8 femmes en surpoids sont venues une fois par semaine à la clinique pour regarder une de ces vidéos.

Par exemple, dans un module, l’avatar était à table et apprenait à choisir des portions de la bonne taille. Ou bien, grâce à leur avatar, les participantes apprenaient à quel rythme marcher sur un tapis de course pour perdre du poids.

Au bout des 4 semaines, les femmes ont perdu en moyenne 1,6 kg. Toutes ont dit qu’elles recommanderaient ce programme et que cela avait influencé leur comportement.

En conclusion, la réalité virtuelle représente un outil prometteur et peu coûteux pour aider les personnes obèses ou en surpoids à perdre du poids.

Source

Napolitano MA, Hayes S, Russo G, Muresu D, Giordano A et Foster GD. Using avatars to model weight loss behaviors: participant attitudes and technology development. Journal of Diabetes Science and Technology. 2013. 7(4): 1057-65.

 

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