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Contrairement à ce que l’on croyait jusqu’ici, « la musique ne fonctionne pas comme une simple distraction lors d’un dur travail physique, en nous faisant ressentir le travail comme plus facile, mais de fait, elle réduit l’effort en améliorant les performances musculaires. »

Cette nouvelle notion est apparue grâce au travail de scientifiques de l’Institut Max Planck (Leipzig, Allemagne), qui a été publié dans les PNAS.

Certains genres musicaux, tels que le blues et le gospel, ont été directement liés à une dure tâche physique, lorsque les hommes et les femmes travaillaient dans les champs de coton, expliquent Thomas Fritz et coll. Lorsque les prisonniers cassaient des pierres dans les carrières, ils chantaient en incorporant des sons de leur travail dans la musique.

Les chants des supporters

Par ailleurs, lorsque des sportifs souhaitent réaliser des performances, ils utilisent un guide musical et occasionnellement, au moment de l’épreuve, sont soutenus par les chants et encouragements vocaux des supporters.

La recherche d’un lien entre musique et exercice physique dans une perspective neuroscientifique entre dans un nouveau domaine, soulignent Fritz et coll.

Jusqu’ici, on pensait que la musique distrayait des sensations proprioceptives, et que les réactions corporelles au stress étaient simplement moins clairement perçues.

Mais les résultats de l’étude montrent que l’effet de la musique est plus profond que cela.

Les scientifiques ont mis 27 volontaires sur des machines d’entraînement (fitness) avec différents modes d’écoute : musique écoutée passivement et déconnectée des mouvements, musique liée à l’activité avec des réponses aux mouvements, et enfin musique préparée et produite de manière interactive par l’individu.

Des muscles plus efficaces

Les mesures métaboliques ont été enregistrées : consommation d’oxygène, modifications du tonus musculaire, spirométrie. Les auteurs ont aussi interrogé les sujets sur leur perception de l’effort.

Le questionnaire révèle que la majorité des participants qui ont eu une activité créative par rapport à leur accompagnement musical pendant l’effort d’une part ressentent moins sévèrement le stress, mais surtout leurs muscles ont utilisé moins d’énergie et ont donc été plus efficaces. Les sujets ont perçu les exercices à un moindre degré d’intensité qu’ils n’étaient en réalité.

Les auteurs évoquent un contrôle moteur amélioré par un état émotionnel plus favorable sous l’effet de la musique.

Cette nouvelle notion, reconnue grâce au travail des scientifiques de Leipzig, d’une part est cohérente avec les observations historiques de nombreuses créations musicales et, d’autre part, ouvre des horizons pour étudier et développer l’usage thérapeutique de la musique.

 

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