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diététique

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Ces derniers temps, tous ceux qui s’intéressent aux « NTIC » ne parlent que de « Magic Leap », cette entreprise qui a levé plus de 400 millions d’euros auprès de divers investisseurs, dont le géant Google (1) alors même qu’elle ne réalise aucun chiffre d’affaire. Cette start-up est spécialisée dans la réalité augmentée qui consiste en l’insertion d’images de synthèse sur des images du monde réel. Ce qui est complétement révolutionnaire c’est que, cette fausse réalité est, tout simplement, capable de tromper notre cerveau…

La réalité augmentée pour combattre l’obésité :

Ainsi, visualiser une généreuse quantité de nourriture dans nos assiettes alors même que la portion en est réduite signifie, en réalité augmentée, une satiété assurée. Prometteur non ?

Alors que l’obésité est un problème majeur de santé publique international, l’OMS multiplie ses Programmes Nationaux de Nutrition pour la Santé. A grand renfort de slogan « manger équilibré », « manger, bouger » ou « cinq fruits et légumes par jour » etc, force est de constater que cela ne suffit pas à enrayer cette épidémie. Un grande partie de la population mange trop et ne sait plus quand ni comment s’arrêter d’ingérer une nourriture qui rassérène et dans laquelle ils se réfugient. De récentes études ont montré que la sensation de satiété est directement liée au « remplissage » de notre estomac. Mais pas que…

Le groupe Hirose Tanikawa de l’Université de Tokyo explique que, plus la quantité de nourriture est importante, plus la sensation de faim s’apaise rapidement. Physiologiquement, lorsque l’estomac se remplit, des signaux sont envoyés vers le cerveau.

Mais l’appétit se régule aussi en fonction de la quantité de nourriture qui se trouve devant nos yeux : plus la quantité de nourriture dans l’assiette est importante, moins on a faim. C’est en partant de cet état de fait, que les scientifiques se sont orientés vers la réalité augmentée pour combattre le phénomène de l’obésité.

Comment marche la réalité augmentée ?

Pour l’expérience, douze personnes se sont confrontées à la réalité augmentée dans leur assiette. Lorsque les aliments sont 1,5 fois plus volumineux, la quantité de nourriture ingérée diminue de 10%. Inversement, les aliments diminués d’un tiers sont, psychologiquement, insatiables et les consommateurs mangent jusqu’à 15 % de nourriture supplémentaire (2).

Pour que la vision soit la plus réelle possible deux ajustements sont nécessaires : alors que les aliments grossissent, la main, l’assiette et les couverts restent de taille normale. Tout est fait pour que l’illusion soit parfaite et que la personne obèse puisse, enfin, perdre du poids de façon naturelle.

SOURCES ET RÉFÉRENCES

(1) La Tribune. Magic Leap, la mystérieuse start-up de réalité augmentée qui intéresse Google – Laszlo Perelstein – Publié le 23/10/2014

(2) http://www.generation-nt.com/realite-augmentee-pour-manger-moins-actualite-1659282.html

 

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L’accès à volonté des sodas dans les fast-food, met du plomb dans l’aile de la lutte contre l’obésité, qui passe notamment par la limitation de ces boissons contenant beaucoup de calories.

La célèbre enseigne Quick a fait le choix de mettre en place des distributeurs qui permettent de se servir des sodas à volonté. Véritable produit d’appel qui séduit de nombreux consommateurs, ce changement fait toutefois bondir nombre de nutritionnistes. En effet, consommer une grande quantité de sodas pèse lourd parmi les facteurs de risque d’obésité. La pratique est largement répandue aux Etats-Unis.

Concentration de calories

D’abord, ces boissons contiennent de grandes quantités de sucre : l’équivalent de 20 morceaux de sucre dans un litre de soda ! Or, on connaît bien aujourd’hui les effets d’une consommation excessive de sucre pour le corps : obésité et au-delà, hypertension et diabète. Là où les consommateurs ne prenaient qu’un verre de soda au fast-food, ils vont pouvoir choisir de prendre la formule à volonté, et consommer deux, trois fois plus de liquide sucré. C’est le « piège » classique des formules à volonté : être tenté de consommer plus que de raison, poussé par l’envie de rentabiliser ce que l’on a payé.

Augmenter le prix des sodas.

Pour lutter contre l’obésité, l’un des leviers est de limiter la consommation de sodas. Parmi les mesures les plus efficaces, augmenter leur prix. C’est le résultat d’une étude américaine dirigée par Alyson Kristensen, parue au mois d’août 2014 dans l’American Journal of Preventive Medicine. Les chercheurs américains ont comparé trois types d’approche : l’activité physique périscolaire, la taxe d’un centime par tranche de 4,2 grammes de sucre dans les boissons sucrées, et l’interdiction des publicités télévisées sur le fast-food ciblant les enfants. Si toutes donnent de bons résultats, l’augmentation des prix est, selon les scientifiques, celle qui doit être privilégiée, en particulier chez les 13-18 ans. Un public de choix pour les fast-food et les distributeurs de boissons.

Or, la démarche de Quick et de tous ceux qui valorisent la consommation de sodas à volonté est justement à l’opposé des recommandations des nutritionnistes.

Reste qu’il sera entre les mains des consommateurs de faire les bons choix. Rappelons-le : il n’y a que l’eau qui puisse être consommée sans limites irraisonnables et principalement en dehors des repas.

 

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Une étude menée aux Etats-Unis a montré qu’il était plus efficace de donner des exemples concrets de dépenses caloriques plutôt que d’afficher le nombre de calories.

Du concret plutôt que des calories. Des affiches traduisant les informations nutritionnelles en termes d’activité physique aide les adolescents à changer leurs habitudes alimentaires.

8 kilomètres de marche pour brûler une canette de soda. En matière de prévention de l’obésité, rien ne vaut le concret. Des chercheurs de l’université Johns-Hopkins à Baltimore (Maryland, Etats-Unis) ont évalué l’impact d’une campagne d’information sur la consommation de boissons sucrées chez les adolescents. Les résultats, parus dans l’American Journal of Public Health, soulignent l’intérêt d’expliquer combien de kilomètres de marche sont nécessaires pour éliminer un soda standard.

« Les gens ne comprennent pas vraiment ».

Les étiquettes affichant les calories n’ont pas vraiment d’effet sur la progression de l’obésité, c’est un fait. « Les gens ne comprennent pas vraiment quand on leur dit qu’un soda normal contient 250 calories. Si on veut leur donner des informations sur les calories, il y a certainement un meilleur moyen de le faire », analyse la principale auteur de l’étude, Sara Bleich. Son équipe a donc tenté une nouvelle approche : placarder pendant 6 semaines des affiches A4 dans les rayons « boissons » des supérettes de plusieurs quartiers défavorisés de Baltimore.

Les panneaux mis en place détaillent le contenu calorique de 60 cl de soda, d’une boisson pour le sport ou d’un jus de fruit. En moyenne, ils contiennent 250 calories, 16 cuillères à café de sucre. Ces chiffres sont aussi traduits de manière concrète : il faudrait marcher 50 minutes, ou sur 8 km, pour éliminer ces boissons.

40 % des jeunes ont changé leurs habitudes

Au total, 3 098 achats par des adolescents Afro-américains (12-18 ans) ont été analysés. « Les adolescents Afro-américains sont l’un des groupes les plus à risque d’obésité, et parmi les plus grands consommateurs de boissons sucrées. Et il existe un lien scientifique solide entre la consommation de boissons sucrées et l’obésité. Utiliser ces panneaux faciles à comprendre et faciles à installer pourrait aider à promouvoir la prévention de l’obésité ou la perte de poids », explique le Dr Bleich.

35 % des jeunes interrogés ont bien vu les panneaux et la majorité d’entre eux a compris le message. A tel point que 4 sur 10 affirment qu’ils ont changé leur comportement en répercussion. « Notre étude a montré que, quand vous expliquez cela de manière facilement compréhensible, comme en disant combien de kilomètres il faut marcher pour brûler les calories, vous encouragez un changement de comportement », explique Sara Bleich.

Plus d’eau achetée.

L’analyse des achats eux-mêmes confirme les réponses des adolescents. Avant la pose des panneaux, les boissons achetées dans les supérettes étaient à 98 % des sodas, 89 % après leur installation. Même observation pour le nombre de calories par achat, et même la quantité de boissons consommée. Sans affiches, la moitié des adolescents optaient pour des canettes de plus de 33 cl. Lorsqu’elles ont été posées, ils n’étaient plus de 37 %.

Dans le même temps, la proportion d’achats d’eau a progressé tout comme celle de jeunes n’achetant pas de boissons sucrées. « C’est une manière très peu coûteuse de pousser les enfants à boire moins de boissons sucrées, quand ils sont assez grands pour acheter eux-mêmes leur boisson, et elle semble être efficace même  après que l’on ait retiré les panneaux », conclut le Dr Bleich.

 

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Infographie des pays qui consomment le plus de calories

Apport calorique journalier

Le site Irlandais Evoke a publié l’infographie des calories quotidiennes ingérées dans les différents pays. Pas de suspense concernant les gagnants, ce sont les États-Unis qui figurent en pôle position avec plus de 3770 calories par jour par personne. Une chiffre considérable mais qui ne surprend pas quand on sait que plus de deux américains sur cinq sont touchés par le diabète. Le Congo arrive à la fin du classement. Touchés de plein fouet par la pauvreté, les Congolais ne consomment que 1590 calories par jour. La France, elle, ne figure pas dans le Top 12 mais nos voisins Italiens et Anglais ne sont pas des exemples à suivre car ils figurent en troisième et sixième position. On rappelle qu‘en moyenne, une femme doit consommer par jour 2000 calories et 2400 pour les hommes.

 

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Le premier ministre de la Hongrie a décidé de mettre en place un examen national de fitness, à travers des épreuves physiques. Ce test a pour objectif de mieux conseiller les parents d’élèves afin de réduire l’obésité infantile ainsi que le surpoids. Un concept inédit en Europe.

UN EXAMEN NATIONAL RELATIF À L’OBÉSITÉ

Une idée à l’origine de Viktor Orban, Premier Ministre conservateur de Hongrie qui souhaite faire face au surpoids et à l’obésité infantile en proposant un test auprès des élèves âgés de 10 à 18 ans. Il ne s’agit en aucun cas d’un QCM (Questionnaire à Choix Multiples) ou d’une évaluation écrite mais bien d’une épreuve sportive nommée Examen National de Fitness.

Cette épreuve permettra au corps enseignant, aux parents d’élèves mais également aux élèves de connaître leurs prédispositions physiques et sportives mais aussi des informations tel que l’IMG (Indice de Masse Graisseuse) et autres paramètres afférents.

Ces élèves seront soumis à plusieurs exercices physiques, bien évidemment adaptés à leur âge. Et selon les résultats obtenus, ils seront affiliés à l’une de ces catégories : « en bonne santé », « besoin d’entraînement » ou « besoin d’un entraînement spécifique ».

Ces résultats permettront aux parents de ces élèves de modifier certains éléments du mode de vie de leur enfant : meilleur équilibre alimentaire, vigilance relative au grignotage, utilité de l’exercice physique comme favoriser les activités en plein air pour les enfants et proposer un sport individuel ou collectif.

QUELS ONT ÉTÉ LES RÉSULTATS ?

A la suite de ce test, les résultats ont été les suivants :

L’obésité touche jusqu’à 20 % des élèves Hongrois, soit 1 enfant sur 5.

Il a été constaté que 60 % des élèves souffrant d’obésité ne recevaient pas une alimentation saine et manquaient d’une activité physique et sportive.

Ces résultats permettront aux parents d’élèves de modifier les repas familiaux et de proposer davantage d’activités en plein air pour la santé de leurs enfants.

 

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Présentation d’une vidéo choc qui montre au travers du décès d’un jeune obèse, ce qu’il a fait pour en arriver là.

 

2,8 millions, c’est le nombre de morts que fait chaque année l’obésité dans le monde. Les campagnes prônant une hygiène de vie plus saine sont nombreuses mais la dernière en date promet de changer les choses.

L’obésité est aujourd’hui la cinquième cause de mortalité à travers le monde. Les actions et les campagnes publicitaires se multiplient à travers le monde pour inciter les enfants et les adolescents à manger plus sainement et à bouger plus.

Mais Strong4Life, un organisme de lutte contre l’obésité dans l’Etat de Georgie aux Etats-Unis, a décidé d’aller encore plus loin et de diffuser un spot publicitaire choc.

On y voit un jeune homme arriver aux urgences suite à ce qui semble avoir été une crise cardiaque. Les médecins se préparent à l’opérer du cœur.

C’est alors que l’on réalise ce qui l’a mené dans cette salle d’opération : une mauvaise hygiène de vie instiguée depuis son plus jeune âge par sa mère.

Frites, gâteaux, fast-food, soda : le jeune homme a consommé depuis ses plus jeunes années de la nourriture grasse et riche en sucre.

Le spot publicitaire s’achève sur cette phrase terrible : « Cela aurait pu finir autrement. »

Baptisée Rewind the Future, littéralement « Rembobinez l’avenir », la campagne de Strong4Life a fait couler beaucoup d’encre depuis qu’elle a été dévoilée.

De nombreuses personnes se sont déclarées choquées et ulcérées par les images chocs sur des forums de discussion.

Et pour cause, le spot semble déclarer la mère du jeune homme responsable de ce qui lui arrive aujourd’hui.

Toutefois, Rewind the Future a été un déclic pour d’autres personnes.

En effet, sur le site Reddit on peut lire des commentaires de lecteurs craignant que cela ne leur arrive à eux ou à leurs enfants.

De ce fait, les discussions où l’on s’échange des conseils pour perdre du poids et améliorer son hygiène de vie se sont multipliées.

Si l’on peut féliciter Strong4Life pour son travail quotidien dans la lutte contre l’obésité en particulier auprès des jeunes générations, on s’interroge quand même sur la nécessité d’aller aussi loin. Faut-il désormais choquer pour toucher les individus ?

Le message de la vidéo est : » 80% des enfants obèses deviennent des adultes obèses. Nous pouvons sauver nos enfants. Nous pouvons arrêter le cycle. Nous pouvons stopper l’obésité infantile »

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo de 1 minute 40 sec.

stop the cycle

 

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Beaucoup de nos patients habitent assez loin de Béziers. De ce fait, ils ne peuvent pas facilement venir autant de fois qu’ils le souhaiteraient à notre rencontre.

Nous avons donc mis en place une éducation thérapeutique à distance.

Celle-ci sera accessible à partir du 15 mai 2014.

Les différents modules ont été conçus par le Dr BUENOS (coordinateur et chirurgien du réseau ROSA), Marie Laure MABILAT (diététicienne référente du réseau ROSA) et Nicolas PABA CAMPI (coach sportif du réseau ROSA).

Ces modules ont été créés pour vous faire connaître et acquérir les bases de la prise en charge pratiquée au sein du réseau ROSA.

Comment faire pour accéder à ces modules d’e-learning (fomation à distance) :

Vous devez vous rendre dans un premier temps sur le site www.boutiquerosa.fr pour pouvoir acheter un module d’éducation thérapeutique à distance.

L’achat de ce module vous permettra de recevoir par email un identifiant et un mot de passe qui vous donneront accès à la plateforme moodle http://rosattitude.fr/educationtherapeutique .

Vous pourrez progresser à votre rythme, communiquer avec les autres apprenants et avec vos formateurs grâce aux outils mis en place dans cette plateforme.

L’argent récolté grâce à ces modules de formation à distance sera reversé intégralement à l’association PECOS 34 (prise en Charge de l’Obésité et du Surpoids dans le 34) pour la réalisation des projets du réseau ROSA.

Une précommande avant le 15 mai 2014 vous permet de bénéficier de tarifs réduits. Mais attention, l’accès aux formations à distance ne se fera qu’à partir du jeudi 15 mai 2014 à 19 heures.

 

Par ailleurs, afin de répondre aux nombreuses interrogations et questions suscitées par  » la seconde peau » que nous utilisons dans le réseau ROSA afin de minimiser les séquelles esthétiques d’un amaigrissement massif. Un dvd a été conçu pour en expliquer le principe, les differentes actions et résultats qu’on peut en attendre si on la porte régulièrement.Ce DVD contient un chapitre pratique sur la façon de prendre les mesures et la possibilité de prise en charge éventuelle par la Sécurité Sociale.

Ce DVD sera en vente sur le site de la boutique ROSA www.boutiquerosa.fr et commencera à être expédié à partir du 15 mai 2014. 

Une précommande à tarif préférentiel est possible dès à présent sur le site www.boutiquerosa.fr

 

 

 

 

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Un régime riche en fritures ferait plus grossir certaines personnes génétiquement prédisposées.

Même en mangeant de la même façon, certains grossissent plus que d’autres. D’après une nouvelle étude parue dans BMJ, si un régime riche en fritures n’est bon pour personne, il ferait plus grossir certains qui sont prédisposés génétiquement à l’obésité.

Au cours des dernières décennies, la fréquence de l’obésité s’est accrue, en raison des changements de modes de vie. Cependant, la réponse de l’organisme à des expositions environnementales, comme l’alimentation, varie aussi en fonction du contexte génétique.

Des chercheurs de la Harvard School of Public Health ont examiné l’interaction entre la consommation d’aliments frits, le risque génétique et l’IMC ou indice de masse corporelle. Pour cela, ils ont utilisé les données d’environ 35 000 professionnels de santé : 9 623 femmes de la Nurses’ Health Study, 6 379 hommes de la Health Professionals Follow-up Study et 21 421 femmes de la Women’s Genome Health Study. Des échantillons de sang ont permis d’effectuer un test génétique et les participants ont répondu à des questionnaires alimentaires : ils devaient dire s’ils mangeaient des aliments frits, à la maison ou à l’extérieur, moins d’une fois par semaine, 1 à 3 fois par semaine ou au moins 4 fois par semaine. En utilisant 32 variations génétiques connues pour être liées à l’obésité, les auteurs ont pu définir quelles personnes étaient plus à risque d’obésité. Certains de ces gènes pourraient affecter l’appétit, d’autres la manière dont l’organisme brûle des calories, même au repos.

Résultats : sans surprise, les personnes qui mangeaient souvent des aliments frits avaient des IMC plus élevés. Ceux qui consommaient le plus d’aliments frits avaient plus souvent de mauvaises habitudes alimentaires, des apports énergétiques plus élevés et des niveaux d’activité physique plus bas. Les chercheurs ont trouvé une interaction significative entre la consommation d’aliments frits et la prédisposition génétique à l’adiposité : la force de l’association entre consommation de fritures et IMC variait en fonction des prédispositions génétiques des individus. De la même façon, d’autres travaux avaient montré que certaines personnes étaient plus susceptibles de grossir à cause d’une forte consommation de boissons sucrées.

Cependant, un régime alimentaire sain pourrait atténuer le risque d’obésité attribué aux facteurs génétiques. Les résultats ne signifient pas pour autant que les personnes avantagées par leurs gènes peuvent manger n’importe quoi. Pour Lu Qi, l’auteur qui a dirigé ces travaux, « Je pense que nous devrions fortement recommander à chacun de réduire sa consommation d’aliments frits ». Pour lui, de tels résultats devraient conduire à des prescriptions médicales plus individualisées pour contrôler le poids ; mais un test génétique n’apporte pas beaucoup d’informations sur le risque d’obésité : les gènes découverts pour l’instant n’expliquent qu’une partie des différences existant entre les individus.

Le fait de faire frire les aliments les rend plus croustillants, mais les fritures absorbent aussi des produits de dégradation de l’huile qui sont parfois associés à des maladies chroniques.

Qi Q ,Chu AY ,Kang JH ,Huang J ,Rose LM ,Jensen MK ,et al. Fried food consumption, genetic risk, and body mass index: gene-diet interaction analysis in three US cohort studies. BMJ 2014;348:g1610.

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L’Académie de pharmacie met en garde contre les produits de glycation avancée (AGE) dans les aliments.

L’Académie nationale de pharmacie vient de mettre en garde contre les aliments cuits à haute température. En cause, la glycation des protéines à l’origine de substances néoformées appelées produits de glycation avancée (AGE).

La glycation est une réaction chimique au cours de laquelle les molécules de glucose se fixent à des protéines. C’est une réaction qui se produit en cas de sucre sanguin élevé et conduit à la formation d’AGE. Mais l’alimentation apporte aussi des AGE : ils sont présents dans les aliments industriels et les aliments frais que l’on fait trop cuire comme la viande ou le poisson et les aliments frits.

Parmi ces AGE figure l’acrylamide, découverte en 2002 par des chercheurs suédois, est potentiellement cancérigène et neurotoxique. En janvier dernier, une étude américaine conduite par Helen Vlassara établissait un lien entre AGE, syndrome métabolique et maladie d’Alzheimer. Les AGE pourraient favoriser aussi les maladies cardiovasculaires, le diabète et les troubles cognitifs.

L’Organisation mondiale de la santé a listé huit aliments (frites, frites au four, croustilles de pomme de terre, céréales, pain grillé, biscuits, pain blanc et café) à l’origine de 80 % des apports en acrylamide.

L’Académie de pharmacie recommande aux particuliers de limiter leur consommation de ces aliments, mais aussi de limiter la formation d’acrylamide en «surveillant l’huile de friture ou de cuisson», ainsi qu’en évitant «de faire dorer à l’excès les produits» et « d’éviter de consommer les zones les plus brunies lors de la cuisson». Les industriels sont, eux, encouragés à utiliser les cuissons douces, et à privilégier des techniques limitant la formation d’AGE.

 

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Pourtant efficace et sûre, la chirurgie bariatrique ou chirurgie de l’estomac a concerné jusqu’ici moins de 5% des patients sévèrement obèses.

Le Lancet Diabetes & Endorcinology publie une série d’articles sur la chirurgie bariatrique ou chirurgie de l’estomac, présentée par le journal médical comme « le traitement le plus efficace de l’obésité ». Un traitement sûr et efficace, mais encore peu répandu.

L’obésité est à l’origine de nombreux problèmes de santé dont le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’arthrose, l’apnée du sommeil et les troubles respiratoires. Selon le Lancet, 44% des diabètes de l’adulte et 23% des maladies cardiovasculaires sont liées à l’obésité.

La chirurgie bariatrique permet de perdre du poids mais elle améliore aussi le statut métabolique : les diabétiques peuvent espérer une rémission de la maladie et les organes endommagés peuvent même retrouver un état normal.

Selon l’enquête OBepi de 2012, près de 7 millions de Français seraient obèses (IMC supérieur ou égal à 30 kg/m2). En France, la chirurgie bariatrique est généralement réservée aux personnes sévèrement obèses (IMC supérieur ou égal à 40), qui sont plus de 550000 dans notre pays. Pourtant, moins de 5% de cette population a bénéficié d’une opération même si le nombre d’actes a été multiplié par 7 entre 1997 et 2006.

L’enquête OBepi 2012

Selon le Lancet, la chirurgie bariatrique devrait être proposée plus systématiquement et plus largement ne serait-ce que parce qu’elle entraînerait une réduction de 30% des coûts de santé chez un obèse.

Deux diététiciennes-nutritionnistes, Elodie Sentenac et Magali Walkowicz, auteur du Guide de la chirurgie de l’obésité répondent aux questions sur cette procédure.

LaNutrition.fr : Il faut attendre 3 à 6 mois avant de subir une chirurgie bariatrique. Pourquoi ?

Magali Walkowicz : Le bilan médical avant l’intervention doit être très précis afin de prévenir les complications médicales. En gros, il s’agit de « mettre sur une balance » les indications et les contre-indications. Du point de vue purement diététique, on va chercher à savoir s’il y a bien une hyperphagie, s’assurer que le comportement alimentaire ne souffre d’aucun trouble majeur et commencer à rééquilibrer l’alimentation pour apprivoiser le futur alimentaire. Si ce laps de temps est nécessaire à la réflexion du patient c’est parce que cela est avant tout une chirurgie et qu’elle est irréversible pour certaines procédures. La culture alimentaire du patient, qui est profondément ancrée en lui, va être inexorablement ébranlée et il doit être sûr de l’accepter.

La chirurgie peut-elle échouer ?

Elodie Sentenac : Il peut y avoir une ou des complications liées à la chirurgie elle-même (reflux, dilatation) mais le plus souvent il s’agit d’une reprise partielle ou totale du poids à cause de problèmes alimentaires qui ressurgissent (grignotages, compulsions, difficultés à gérer les émotions).

M. W. : D’où l’intérêt de bien se préparer à l’intervention et de déceler et régler les troubles du comportement alimentaire avant de se faire opérer. Même sans grignoter, simplement ne pas consommer de repas équilibrés est aussi un problème. Les règles diététiques doivent être suivies au quotidien. L’opération agit sur la quantité, pas sur la qualité.

Quelle aide apportez-vous dans le cas d’un échec ?

M. W. : Lors de consultation, on diagnostique le problème. Si le problème touche à l’équilibre alimentaire, on rééduque le patient sur ce point. On repart à zéro, on souligne et on explique les erreurs. Si on sent qu’il a besoin d’être vraiment encadré, on peut au départ lui établir des menus, lui faire sa liste de courses et on le rencontre plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il soit autonome. Si on décèle un trouble compulsif alimentaire, on apporte certes une réponse diététique mais on incite fortement le patient à consulter également un psychologue, voire un psychiatre. Il y a alors urgence car il y a un risque de décompensation psychique en plus.

Existe-t-il des carences suite à une chirurgie bariatrique ?

E. S. : Oui, cela arrive lorsque les patients ne se font pas suivre correctement. En pré-opératoire, lorsqu’on les prépare à de nouvelles habitudes alimentaires, ils ne sont pas toujours suffisamment attentifs. Ils écoutent mais n’entendent pas car ils ne sont pas encore dans la réalité post-opératoire. Une fois opérés, ils ne suivent pas les recommandations et n’éprouvent en plus pas le besoin de revenir en consultation. Il y a alors des anémies sévères, des dénutritions protéino-énergétiques, des asthénies… Il est très important d’avoir un suivi diététique régulier en post-opératoire.

Sur quels critères avez-vous élaboré vos recettes ?

E. S. : Les personnes opérées peuvent manger les mêmes plats qu’avant l’opération. À condition, bien sûr, que ce soit des recettes bien équilibrées. Nous avons donc misé sur des recettes originales. Le but étant de leur donner de nouvelles idées de menus. Nous avons aussi tenu compte de la facilité d’élaboration. Elles sont bien entendu très diététiques tout en étant savoureuses.

M. W. : Nous avons sélectionné des aliments de base ayant une forte densité nutritionnelle. Les associations ont été faites de manière à garantir un certain équilibre alimentaire, un faible apport calorique, un index glycémique le plus bas possible y compris pour les desserts et un rapport oméga 3/6 intéressant. Ainsi elles sont intéressantes à la fois pour participer à la perte de poids, pour répondre aux besoins de l’organisme, pour s’assurer une bonne santé cardiovasculaire et éviter les pics glycémiques d’après repas. Et toute la famille peut en profiter.

Pour en savoir plus : Le guide de la chirurgie de l’obésité par Elodie Sentenac et Magali Walkowicz

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