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Dr Patrick BUENOS


Une séance de sport intensive par 35 degrés à l’ombre peut vous faire perdre jusqu’à 3 litres d’eau par heure, soit 3 kilos.

Un seul mot d’ordre : se réhydrater. Oui, mais pas n’importe comment.

Une équipe de chercheurs américains a voulu savoir quelle boisson était la plus adaptée pour se réhydrater après l’effort. Verdict : ne négligez pas les liquides riches en sodium.

La première chose dont vous aurez probablement envie en franchissant la ligne d’arrivée est de vous jeter sur la première bouteille d’eau venue pour récupérer les 3 litres qui sont partis en sueur. Problème : le footing d’une heure qui vous a fait tant suer vous a aussi fait excréter jusqu’à 3,5 grammes de sodium. En buvant de l’eau faiblement minéralisée vous allez diluer encore ce qui vous reste de ce minéral. Et vous risquez l’hyponatrémie. Cette carence en sodium, qui concernerait également 30% des personnes âgées admises à l’hôpital dans les périodes de canicule, peut provoquer confusion, somnolence, désorientation et dans les cas les plus graves des convulsions, le comas et la mort. La solution : des boissons riches en sodium. Vous faites d’une pierre deux coups en apportant à votre corps l’eau et le sel dont il a besoin.

Les spécialistes conseillent pendant l’exercice des boissons avec une concentration en sodium comprise entre 20 et 50 mmol/l (environ 460 à 1150 mg/l). Après un exercice important, on peut choisir des boissons dont la concentration en sodium est comprise entre 50 et 100 mmol /l (1150 à 2300 mg/l). Il faut boire à peu près autant d’eau que vous en avez perdu en transpirant (moins il y a de sodium dans votre boisson, plus il faut en boire).

 

Teneur en sodium de quelques eaux minérales

 

Marque Sodium (mg/l)
Vichy St Yorre * 1708
Vichy Célestins * 1172
La Française 653
Châteauneuf 650
Arvie 650
Quezac 255
Badoit 150
Gerfroy 127
Elvina 126
Carola 114
St Grégoire 108

(*) Un litre de cette eau fournit 3 à 4 fois les apports conseillés en fluor. Risque de fluorose en cas de consommation exclusive sur de longues périodes.

Sinon, il reste toujours la possibilité d’associer l’eau que vous buvez à un aliment riche en sodium ….

Demandez conseil à Marie Laure MABILAT, notre diététicienne ….

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En moyenne on recommande 30 ml par kilo de poids corporel, soit 1 litre à 1,5 litres d’eau auxquels s’ajoute l’eau des aliments comme les fruits et légumes (qui apportent en moyenne 1 litre d’eau par jour).

A cela, il faut ajouter un demi-litre de plus par jour, pour chaque degré au-dessus de 38°C.

Cela peut se faire par de l’eau riche en sodium, du bouillon salé, de la soupe de légumes, des jus de fruits (qui apportent du potassium).

 

Les apports conseillés en eau

 

Nourrissons 0 à 4 mois 680
  4 à 12 mois 1000
Enfants 1 à 4 ans 1300
  4 à 7 ans 1600
  7 à 10 ans 1800
Adolescents et adultes 10 à 13 ans 2150
  13 à 15 ans 2450
  15 à 19 ans 2800
  19 à 25 ans 2700
  25 à 51 ans 2600
  51 à 65 ans 2250
  Plus de 65 ans 2250
Femmes enceintes   2700
Femmes allaitantes   3100

 

On peut aussi trouver de l’eau dans les aliments. En voici qui en contiennent beaucoup :

– concombre : 96% d’eau

– asperge, laitue, scarole : 94%

– pastèque : 92%

– chou, tomate : 93%

– melon : 90%

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Il fait trop chaud pour travailler….

Le code du travail ne prévoit pas encore de congé canicule. Pourtant c’est prouvé : la déshydratation liée à la chaleur diminue nos performances et altère nos capacités de travail. Les Drs Patrick Ritz et Gilles Berrut du Centre hospitalier universitaire d’Angers ont passé en revue les études menées sur la déshydratation et les fonctions cognitives. Verdict : le manque d’eau nous porte au cerveau.

En 2004, une étude a été menée sur 15 jeunes trentenaires en pleine santé. Pour étudier les effets de la déshydratation, les malheureux ont été privés de toute boisson. Au bout de 13 heures de ce traitement la vigilance et la concentration commençaient à diminuer et les assoiffés souffraient de fatigue et parfois de maux de tête.

Les effets de la chaleur sur les capacités de travail intéressent les chercheurs depuis longtemps. Dans une étude de 1986, le Dr Sharma a soumis 8 jeunes hommes en bonne santé à la chaleur. Au fur et à mesure de leur déshydratation, ces personnes ont vu leur capacité de concentration fondre comme un glaçon en pleine canicule.

Deux ans plus tard, le Dr Gopinathan a suivi 11 hommes eux aussi exposés à des températures élevées. Une perte de poids corporel de 2% liée à la déshydratation qui est survenue sous l’effet de la chaleur a fait chuter leurs performances cognitives : mémoire défaillante, difficulté à faire des calculs simples, déficits d’attention.

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Qui manque d’eau ?

L’organisme est constitué de 80% d’eau chez le nourrisson, à 55% chez la personne âgée.

Nous perdons en temps normal 1,5 à 2 litres de liquide par jour par la respiration, la sudation, les urines, plus en cas de forte chaleur, d’exercice physique ou de maladie intestinale (diarrhées).

Les risques de déshydratation augmentent aux deux extrémités de la vie, chez les nourrissons et les personnes âgées.

Certains médicaments favorisent la déshydratation, comme les diurétiques prescrits pour l’hypertension artérielle ou l’insuffisance cardiaque, les laxatifs, mais aussi les neuroleptiques, les anxiolytiques, les somnifères qui diminuent la vigilance et peuvent conduire les patients à oublier de boire suffisamment.

Comment savoir que l’on est déshydraté ? Il y a trois signes d’alerte qui doivent pousser à boire plus :

– les urines sont anormalement concentrées donc foncées

– on a soif

– les globes oculaires sont enfoncés dans les orbites

 

On peut manquer d’eau, même s’il ne fait pas chaud.

Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à penser que les personnes qui ne s’hydratent pas suffisamment tout au long de l’année ont plus de risques que les autres de souffrir de troubles chroniques, en particulier calculs urinaires, constipation, et peut-être maladies coronariennes, caillots veineux, accident vasculaire cérébral.

Alors, pensez-y : surtout pendant les fortes chaleurs de l’été, l’eau reste un aliment indispensable qu’il faut consommer en quantité suffisante.

 

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Les femmes qui ont bu plus d’une boisson édulcorée à l’Aspartame par jour ont eu 11% de risque supplémentaire d’être victimes d’un accouchement prématuré comparativement aux femmes qui n’en boivent pas. Mais les chercheurs signalent aussi un autre point important : les femmes qui ont consommé les boissons sucrées naturellement ont également vu leur risque d’accouchement prématuré augmenter ! Mais cette fois de 25% pour une consommation supérieure à une boisson par jour.

La boisson de base doit rester l’eau, que l’on soit enceinte ou pas ….

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Bonne nouvelle.

Désormais, les manchons Armsulpt pour les bras sont arrivés et disponibles.

Ces manchons sur mesure, à visée raffermissante (imprégnés de microcapsules), sont disponibles.

Si vous souhaitez les acquérir, prendre RDV auprès de Claire : 04 67 09 97 50

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Titre: Groupe de parole
Lieu: Espace Renaissance – 2° étage de la Clinique Champeau – Bureau du Dr BUENOS
Description: Groupe de parole réunissant les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA (chirurgien, dietéticienne, coach sportif,psy, sophro, couturière …etc) et les patients pour discuter ensemble des nouveautés, répondre à vos questions et présenter l’activité des différents intervenants.
Heure début: 19 h

sujets qui seront abordés : drainage lymphatique, la prise de photos

NB: vous pouvez retrouver l’ensemble des rdv et réunions proposés par le réseau ROSA en survolant le calendrier et en restant sur les dates écrites en rouge

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Titre: Groupe de parole
Lieu: Espace Renaissance – 2° étage de la Clinique Champeau – Bureau du Dr BUENOS
Description: Groupe de parole réunissant les membres de la branche bitérroise du réseau ROSA (chirurgien, dietéticienne, coach sportif,psy, sophro, couturière …etc) et les patients pour discuter ensemble des nouveautés, répondre à vos questions et présenter l’activité des différents intervenants.
Heure début: 19 h

sujets qui seront abordés : présentation des intervenants du réseau ROSA . mise en place des cours de cuisine par la diététicienne Marie Laure Mabilat

NB: vous pouvez retrouver l’ensemble des rdv et réunions proposés par le réseau ROSA en survolant le calendrier et en restant sur les dates écrites en rouge

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La méditation alimentaire (extrait du blog http://blog.doctissimo.fr/vinividivinci/)

Il s’agit de déguster un « aliment plaisir » en portant 100% d’attention sur les sensations perçues.

La méditation se pratique au moins une fois par jour toujours comme un moment de détente, lorsqu’on rentre du boulot ou le soir après dîner et chaque fois qu’on ressent une pulsion pour cet « aliment plaisir ».

S’installer dans une ambiance agréable (musique douce), éviter d’être dérangée par le téléphone ou distraite par la TV ou la radio, s’installer le plus confortablement possible, prendre le TEMPS de regarder son « aliment plaisir » prendre le TEMPS de sentir le parfum de son « aliment plaisir », prendre le TEMPS de fermer les yeux, le mettre dans la bouche et le garder sans le mâcher pendant au moins une minute entre le palais et la langue en se concentrant à 100% sur sa texture et sur son goût, chasser toute pensée parasite, prendre le TEMPS de mâcher son « aliment plaisir » en se concentrant sur ce qu’on perçoit et ressent

Essayez, c’est un pur instant de bonheur, de relaxation et de détente.

Le plaisir est beaucoup plus grand que si on l’avalait en très grande quantité.

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http://blog.doctissimo.fr/vinividivinci/ est un blog traitant de l’hyperphagie dont je conseille la lecture.

Extraits choisis :

La compulsion alimentaire = hyperphagie boulimique = binge eating disorders (en anglais)

L‘hyperphagie boulimique consiste à manger en quantité déraisonnable et incontrôlée de façon assez fréquente (au moins 3 fois par mois) ; C’est le trouble alimentaire le plus fréquent. C’est le trouble alimentaire qui commence le plus tard (vers l’âge de 23 ans en moyenne) et qui touche le plus les hommes (deux hommes pour trois femmes environ).

Un hyperphage, par exemple, peut très bien prendre un repas complet, suivi d’une part de glace en dessert, suivi d’un paquet de chips, sans être capable de s’arrêter, explique Harrison Pope. « C’est un peu comparable à ce que vous pourriez entendre chez un alcoolique, quand il vous dit ‘je ne voulais boire qu’un verre’ et qu’il en a avalé 12, jusqu’à tomber par terre », poursuit-il. « Même si ils se sentent rassasiés, même s’ils sont dégoûtés d’eux-mêmes et qu’ils se sentent coupables, ils ne peuvent pas s’arrêter. « Si la personne ne suit pas une psychothérapie comportementale et cognitive, les comportements d’hyperphagie persisteraient en moyenne environ 8 ans, tout comme la boulimie…….

Les gens souffrant d’hyperphagie compulsionnelle sont victimes d’une « dépendance » à la nourriture, utilisant la nourriture et l’acte de manger comme un moyen de se cacher de leur émotions, de remplir un vide qu’ils ressentent en eux-mêmes, un moyen de faire face au stress quotidien et aux problèmes de leur vie…..

Les hommes et les femmes hyperphages se cachent parfois derrière leur apparence physique, en l’utilisant comme paravent contre la société (commun chez les personnes ayant subi des abus sexuels). Ils se sentent coupables de ne « pas être assez bons », honteux d’être gros, et ont généralement une faible estime d’eux-mêmes. Ils utilisent la nourriture pour faire face à ces sentiments. Avec une faible estime de soi et un besoin constant d’amour et de validation, ces personnes répèteront obsessionnellement les épisodes de gavage afin d’oublier leur douleur et le désir d’affection…..

« L’effet « ardoise magique » (Dr Apfeldorffer)

Vos soucis, vos contrariétés, vos ratages, vos chagrins, vos blessures d’amour-propre, vos chagrins de la journée, de la semaine sont comme annulés par l’orage émotionnel de la frénésie alimentaire.

« Prendre conscience de ce dont on ne veut pas prendre conscience, affronter certaines difficultés avec succès sont le moyen de rendre les compulsions alimentaires inutiles »

Extraits de témoignages lus sur le blog :

« Chaque matin, je suis au régime, chaque soir, vers 18h, je me saoûle de nourriture. »

« Quand j’ai mal, quand je suis triste, quand je suis fatiguée, la nourriture m’appelle, comme un doudou… parfois, c’est trop fort et je cède avec tout ce que cela implique derrière, la dévalorisation de soi et surtout la peur, la peur que tout recommence. »

 

Définitions recueillies sur le blog et permettant de différencier les troubles du comportement alimentaire :

  • La compulsion alimentaire  » frénétique «  est la consommation en un temps court d’une quantité assez importante d’aliments choisis, avec une connotation de plaisir, même s’il y a ensuite le sentiment d’avoir perdu le contrôle. Elle n’est en règle pas suivie de vomissements.

Contrairement aux personnes souffrant de boulimie et a fortiori à celles souffrant d’anorexie, les personnes qui consultent pour hyperphagie sont assez souvent disponibles et souriantes. Elles maintiennent une distance relationnelle assez importante. Cette distance de sécurité, révélatrice d’une insécurité relationnelle est importante. On peut d’ailleurs se demander si le poids ne constitue pas, spatialement, une sorte d’ »air bag » relationnel.

Le yoyo effectué lors des tentatives de régime témoigne d’ailleurs de cette zone de sécurité subjective, en rapport avec le poids : la personne ne peut perdre de poids au-delà ce seuil sous peine d’être fragilisée, en danger. On voit là la difficulté de traitement de ce type de difficulté : le problème (être en surpoids) est également une solution (se protéger, se faire plaisir…).

Les personnes souffrant d’hyperphagie consultent moins des psychothérapeutes que dans les autres troubles alimentaires. Elles se tournent plutôt vers un généraliste ou un nutritionniste.

  • La crise boulimique est la consommation en un temps court d’une quantité importante ou massive d’aliments non choisis, sans aucune connotation de plaisir, sans faim ni rassasiement, avec un fort sentiment de perte le contrôle. Elle est suivie de vomissements et d’un dégoût de soi qui peut conduire au suicide.
  • Le grignotage pathologique est la consommation en un temps assez long, par petites quantités répétées, d’aliments choisis, sans sensation de faim et avec une connotation de plaisir très modérée.

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