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http://blog.doctissimo.fr/vinividivinci/ est un blog traitant de l’hyperphagie dont je conseille la lecture.

Extraits choisis :

La compulsion alimentaire = hyperphagie boulimique = binge eating disorders (en anglais)

L‘hyperphagie boulimique consiste à manger en quantité déraisonnable et incontrôlée de façon assez fréquente (au moins 3 fois par mois) ; C’est le trouble alimentaire le plus fréquent. C’est le trouble alimentaire qui commence le plus tard (vers l’âge de 23 ans en moyenne) et qui touche le plus les hommes (deux hommes pour trois femmes environ).

Un hyperphage, par exemple, peut très bien prendre un repas complet, suivi d’une part de glace en dessert, suivi d’un paquet de chips, sans être capable de s’arrêter, explique Harrison Pope. « C’est un peu comparable à ce que vous pourriez entendre chez un alcoolique, quand il vous dit ‘je ne voulais boire qu’un verre’ et qu’il en a avalé 12, jusqu’à tomber par terre », poursuit-il. « Même si ils se sentent rassasiés, même s’ils sont dégoûtés d’eux-mêmes et qu’ils se sentent coupables, ils ne peuvent pas s’arrêter. « Si la personne ne suit pas une psychothérapie comportementale et cognitive, les comportements d’hyperphagie persisteraient en moyenne environ 8 ans, tout comme la boulimie…….

Les gens souffrant d’hyperphagie compulsionnelle sont victimes d’une « dépendance » à la nourriture, utilisant la nourriture et l’acte de manger comme un moyen de se cacher de leur émotions, de remplir un vide qu’ils ressentent en eux-mêmes, un moyen de faire face au stress quotidien et aux problèmes de leur vie…..

Les hommes et les femmes hyperphages se cachent parfois derrière leur apparence physique, en l’utilisant comme paravent contre la société (commun chez les personnes ayant subi des abus sexuels). Ils se sentent coupables de ne « pas être assez bons », honteux d’être gros, et ont généralement une faible estime d’eux-mêmes. Ils utilisent la nourriture pour faire face à ces sentiments. Avec une faible estime de soi et un besoin constant d’amour et de validation, ces personnes répèteront obsessionnellement les épisodes de gavage afin d’oublier leur douleur et le désir d’affection…..

« L’effet « ardoise magique » (Dr Apfeldorffer)

Vos soucis, vos contrariétés, vos ratages, vos chagrins, vos blessures d’amour-propre, vos chagrins de la journée, de la semaine sont comme annulés par l’orage émotionnel de la frénésie alimentaire.

« Prendre conscience de ce dont on ne veut pas prendre conscience, affronter certaines difficultés avec succès sont le moyen de rendre les compulsions alimentaires inutiles »

Extraits de témoignages lus sur le blog :

« Chaque matin, je suis au régime, chaque soir, vers 18h, je me saoûle de nourriture. »

« Quand j’ai mal, quand je suis triste, quand je suis fatiguée, la nourriture m’appelle, comme un doudou… parfois, c’est trop fort et je cède avec tout ce que cela implique derrière, la dévalorisation de soi et surtout la peur, la peur que tout recommence. »

 

Définitions recueillies sur le blog et permettant de différencier les troubles du comportement alimentaire :

  • La compulsion alimentaire  » frénétique «  est la consommation en un temps court d’une quantité assez importante d’aliments choisis, avec une connotation de plaisir, même s’il y a ensuite le sentiment d’avoir perdu le contrôle. Elle n’est en règle pas suivie de vomissements.

Contrairement aux personnes souffrant de boulimie et a fortiori à celles souffrant d’anorexie, les personnes qui consultent pour hyperphagie sont assez souvent disponibles et souriantes. Elles maintiennent une distance relationnelle assez importante. Cette distance de sécurité, révélatrice d’une insécurité relationnelle est importante. On peut d’ailleurs se demander si le poids ne constitue pas, spatialement, une sorte d’ »air bag » relationnel.

Le yoyo effectué lors des tentatives de régime témoigne d’ailleurs de cette zone de sécurité subjective, en rapport avec le poids : la personne ne peut perdre de poids au-delà ce seuil sous peine d’être fragilisée, en danger. On voit là la difficulté de traitement de ce type de difficulté : le problème (être en surpoids) est également une solution (se protéger, se faire plaisir…).

Les personnes souffrant d’hyperphagie consultent moins des psychothérapeutes que dans les autres troubles alimentaires. Elles se tournent plutôt vers un généraliste ou un nutritionniste.

  • La crise boulimique est la consommation en un temps court d’une quantité importante ou massive d’aliments non choisis, sans aucune connotation de plaisir, sans faim ni rassasiement, avec un fort sentiment de perte le contrôle. Elle est suivie de vomissements et d’un dégoût de soi qui peut conduire au suicide.
  • Le grignotage pathologique est la consommation en un temps assez long, par petites quantités répétées, d’aliments choisis, sans sensation de faim et avec une connotation de plaisir très modérée.

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