Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire 2012
Toronto – Les enfants nés de mères qui ont perdu une quantité importante de poids après avoir subi une chirurgie bariatrique ont moins de facteurs de risque cardiovasculaires que leurs frères et sœurs nés avant la chirurgie de perte de poids.
Cela vient du fait que les changements métaboliques et la perte de poids qui surviennent après la chirurgie ont un effet positif sur les gènes liés aux maladies inflammatoires des enfants à naître, selon une nouvelle étude présentée au Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire, coorganisé par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC et la Société canadienne de cardiologie.
Cette étude est issue du domaine de pointe de l’épigénétique, qui examine la façon dont nos gènes peuvent être activés et désactivés par les changements environnementaux. L’élément novateur ici, c’est que les scientifiques ont étudié de quelle manière ces changements peuvent avoir une incidence sur l’ADN des enfants à naître (sans nécessairement modifier la séquence d’ADN).
L’obésité chez les parents contribue de manière significative à l’obésité infantile par des influences génétiques, environnementales et épigénétiques. L’obésité pendant la grossesse prédispose la descendance à un excès de poids corporel tout au long de la vie et à un risque élevé de maladies du cœur.
« En gros, cette étude nous apprend que l’obésité chez les mères a une incidence sur l’obésité et le profil de risque cardiovasculaire chez les enfants à naître et que la perte de poids peut améliorer la santé cardiovasculaire de ces enfants. »
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