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valoriser l’estime de soi

Extrait du livre de Denis DOUCET, « le principe du petit pingouin » :

 » Votre persona, un terme de Cari Gustav Jung, ne doit pas réglementer toute votre vie. Votre moi, ou ego, encore moins. Apprenez à remplacer l’individualisme par l’indivi- dualité-connexion. Cela signifie pour moi assumer et faire valoir qui vous êtes véritablement tout en demeurant profondément lié au caractère humain de votre vis-à-vis.

« L’équilibre est à mi-chemin entre les deux extrêmes », nous dit Bernard Werber. Simple mais juste. D’autres, amateurs de philosophie orientale, diront la Voie du milieu, entre tranquillité de l’être et action agissante. Ce qui implique prendre soin de vous-même sur le plan de l’être tout en agissant sur votre destinée.

Il existe une instance que nous, les psychologues humanistes, appelons le Soi. Cela désigne l’ensemble de votre personne : intellect, émotions, corps, spiritualité, interactivité sociale, inconscient, etc. Cela varie selon les auteurs, mais l’idée demeure la même. Vous devez respecter la totalité de votre être, soit tous les aspects de ce que vous êtes, pour garder l’équilibre.

Cultivez non seulement l’estime de soi, mais surtout l’estime du Soi. Pensez globalement plutôt que de façon parcellaire. Cela vous donnera une vue d’ensemble plus large qui aiguisera votre sens des décisions justes et bien dosées. Par exemple, avant d’accepter une promotion, examinez-en tous les revers afin de ne pas être hypnotisé seulement par le gain salarial. Y aura-t-il des impacts d’horaires, de responsabilités, ou autres qui pourraient influencer votre qualité de vie générale ? C’est un pensez-y bien, afin que vous ne vous emballiez pas sans avoir soupesé les vrais enjeux impliqués et bien évalué les conséquences. Faites-le seul, loin de toute influence.

Ne vous laissez pas non plus séduire que par l’apparence physique d’un partenaire amoureux potentiel. Prenez en considération son caractère, ses valeurs, son mode de vie, etc. Demandez-vous si cela vous conviendra de partager votre vie avec lui pendant les dix prochaines années. Ça, c’est une bonne question !

N’oubliez pas ce qu’Eleonor Roosevelt a dit : « Personne ne peut vous obliger à vous sentir inférieur sans votre consentement. » Cette phrase vous rappelle que si vous vous infériorisez dans votre rapport aux autres, vous en serez complice. Alors, ne laissez personne vous mettre en doute et prétendre qu’il sait mieux que vous ce que vous voulez ou qui vous êtes.

La suite ……………demain.

 

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L’évaluation psychologique des enfants en surpoids reste nécessaire.

La part de vulnérabilité génétique est souvent au premier plan de la prise de poids précoce chez l’enfant. Mais par ses achats, ses habitudes alimentaires, la structuration des repas pris en famille ou non, la relation des parents à la nourriture contribue aussi fortement à modeler celle de l’enfant, surtout chez les plus jeunes. De plus, «certaines attitudes familiales, très permissives ou très rigides, ­peuvent aussi favoriser l’obésité de l’enfant».

« Certains troubles de l’humeur, une dépression, peuvent faire émerger un surpoids ou une obésité. À l’inverse, le surpoids et l’obésité peuvent aussi favoriser l’émergence de symptômes dépressifs chez l’enfant ou l’adolescent, explique le Dr Pascale Isnard, psychiatre (Hôpital Robert Debré, Paris). Il existe également des obésités réactionnelles, consécutives à un événement de vie comme une séparation des parents ou un deuil.» La maltraitance, les carences de soins, les sévices favorisent aussi la prise de poids et l’obésité.

Si tous les enfants n’ont pas besoin d’une évaluation et d’un soutien psychologique, ceux-ci peuvent s’avérer nécessaires quand le surpoids de l’enfant évolue mal, en cas de difficultés scolaires, de troubles attentionnels ou d’environnement familial défavorable. Il est indispensable quand l’enfant doit être pris en charge en internat diététique.

Source de moqueries, l’obésité peut conduire l’enfant à s’isoler et à renforcer un comportement alimentaire qui l’entretient. Sur un terrain favorable préexistant, quand l’enfant est timide, une véritable phobie sociale peut se développer. «Il est important que le pédiatre repère ces difficultés pour orienter l’enfant vers une évaluation psychologique, afin de mettre en place une thérapie, par exemple une prise en charge de groupe dans la phobie sociale, ou une thérapie d’affirmation de soi».

Valoriser l’estime de soi

En ville, l’évaluation psychologique des enfants en surpoids ou obèse n’est pas systématique, d’autant que la consultation du psychologue n’est pas toujours remboursée.  L’accompagnement psychologique vise surtout à soutenir la motivation de l’enfant dans l’adoption de nouvelles règles hygiéno-diététiques, à valoriser son estime de soi et l’image de son corps. Le fait de perdre du poids va souvent aider l’enfant à aller mieux, à prendre confiance en lui.

Si l’obésité peut induire un syndrome dépressif, avec le temps s’installe parfois une certaine adaptation de l’enfant à sa situation, une tolérance à la moquerie, et une acceptation de son propre corps, qui peuvent faire obstacle au succès de la prise en charge, surtout si les parents sont eux aussi en surpoids.

L’adolescence peut aussi constituer une période critique, parce que le regard de l’autre devient plus important, mais aussi parce que la fin de la croissance rend la perte de poids plus difficile. Mais elle est aussi parfois un moment privilégié d’évolution de l’enfant.

 

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