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sommeil et obesite

Une étude américaine révèle que les adolescents en manque de sommeil ont plus de risques de devenir obèses. On recense une hausse des problèmes cardiaques, de dépression et d’obésité chez les jeunes qui ne dorment pas assez.

Le sommeil des jeunes est primordial.

Le sommeil est utile pour le corps humain et permet la régénérescence des cellules. Malheureusement, les insomnies touchent plus de 20% de la population adulte de cette planète.

Les scientifiques de l’Université de Columbia ont décrypté le mode de vie de 10 000 jeunes de 16 à 21 ans. Les résultats sont sans appel : ceux dormant moins de 6 heures par nuit augmentent de 20% leur risque de devenir obèse à l’âge adulte. Un résultat qui fait froid dans le dos. « Nous voulons adresser un message aux parents. Ils doivent s’assurer que leurs ados dorment plus de huit heures par nuit« , explique le professeur Suglia. « Car, une bonne nuit de sommeil est non seulement bénéfique pour leur concentration à l’école, mais elle leur permet aussi de devenir des adultes bien-portants ».

 

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Extrait de Toxic, le livre de William Reymond,

« La télévision et la publicité, qu’elles agissent sous une forme classique ou de manière beaucoup plus perverse et redoutable comme semblent l’indiquer les recherches menées à Emory, sont bien des facteurs majeurs de la pandémie. On les regroupe d’ailleurs dans ce qui forme une moitié du « Big Two ». Reste à s’intéresser de près à l’autre moitié.

À commencer par la modernisation de notre société, qui se voit également évoquée comme cause probable. Ainsi, Tomas Philipson et Richard Posner, économistes à l’université de Chicago, assurent que la disparition progressive des métiers de « force » au profit d’emplois plus sédentaires joue un rôle. Pour d’autres, l’explosion des transports constitue également un vecteur. Peu à peu – et c’est encore plus évident en Amérique où certains quartiers sont construits sans trottoir -, la voiture s’est substituée à la marche à pied. Dans le même registre, le sentiment d’insécurité est montré du doigt, la crainte de l’autre ayant poussé à diminuer le temps passé à marcher. Comme il a entraîné de nombreux parents à interdire à leurs enfants de jouer à l’extérieur ou de « traîner » après l’école. Or, cercle vicieux, c’est souvent la télévision – ou la console de jeux – qui a remplacé ces moments consacrés à se dépenser hors de la maison. Et la sédentarité qui succède à des activités bénéfiques à l’organisme.

En fait, l’ensemble de ces explications repose sur une équation. D’un côté l’apport calorique augmente mais de l’autre, les occasions de brûler les calories se réduisent comme peau de chagrin. Et donc l’individu grossit.

Une série de changements culturels doit encore être prise en compte. L’arrivée massive des femmes sur le marché du travail a eu des répercussions dans la cuisine familiale. Si, au début des années 1970, une mère de famille passait en moyenne deux heures par jour à préparer les repas, désormais on atteint tout juste les vingt minutes. La nature même de ce qui est concocté a fondamentalement évolué. Voilà trente ans, l’Américaine moyenne cuisinait à partir de produits frais, ce qui n’est plus du tout le cas. De plus en plus, à cause de l’industrialisation massive, se mettre aux fourneaux se résume à glisser un plat tout prêt dans le four à micro-ondes. Près de la moitié des Américaines déclarent même ne pas savoir préparer plus de deux plats différents.

Michael Pollan, journaliste au New York Times, s’est intéressé à ces révolutions culturelles et à leurs effets sur le tour de taille de ses compatriotes. Et a remarqué que l’absence de tradition culinaire américaine entraînait un manque de repères chez le consommateur. Pays jeune et terre d’immigration, les États-Unis possèdent effectivement peu de racines gastronomiques. Dès lors, les Américains « sont plus vulnérables au marketing », explique-t-il. Et d’ajouter : « Si nous avions une culture alimentaire stable avec un lot de réponses du style : « Voici ce qu’il faut manger et voici comment il faut le manger », nous serions moins victimes des effets de mode virevoltants », qui d’un jour à l’autre définissent ce qui est bon et mauvais.

Autre sujet d’inquiétude, la façon dont l’industrie redéfinit en permanence la manière dont les Américains mangent. Ici, se nourrir n’est plus un plaisir mais une commodité qui n’est plus tributaire de rendez-vous précis au fil de la journée – le petit déjeuner, le déjeuner, le dîner -, ce qui brise chaque jour le rituel du partage de la nourriture. « Vendre des produits dessinés pour être glissés dans le porte-boisson d’une voiture détruit l’idée même de personnes mangeant ensemble », poursuit Michael Pollan. En outre, « lorsque vous mangez tout seul, vous avez tendance à manger plus. Tandis que si vous mangez avec quelqu’un, vous existez, il y a un échange, une conversation… Vous ne vous gavez pas comme un porc quand il y a d’autres personnes à table ».

La seconde moitié du Big Two ne s’arrête pas là. Un groupe de chercheurs du sud des États-Unis, là où la crise d’obésité est la plus aiguë, tente actuellement de définir précisément l’ensemble des responsables secondaires du marasme. Et la première partie de leur travail, récemment publiée par le magazine scientifique International Journal of Obesity , affiche un grand mérite : elle refuse de se satisfaire des explications les plus courantes et de s’y cantonner.

Cette équipe conduite par Scott Keith cite ainsi comme autres causes probables la baisse continue du nombre de fumeurs, donc de l’effet coupe-faim de la nicotine, le nombre élevé d’enfants nés de couples déjà obèses, ou encore l’adoption massive de la climatisation. Une température contrôlée placerait en effet l’organisme dans une « zone de confort », l’incitant à manger plus parce que moins tributaire des régulations de température demandées par le corps. Ce travail cite également le manque chronique de sommeil des Américains, hypothèse confirmée parallèlement par Esra Tasali, chercheuse à l’université de Chicago. Partant du principe que les Américains ont perdu deux heures de sommeil par nuit depuis quarante ans notamment à cause des loisirs, cette dernière a placé des groupes de volontaires dans des conditions différentes de durées de repos. Or, celui dormant le moins a rapidement montré des envies incontrôlables d’aliments sucrés.

Une explication génétique s’est vue également avancée, reposant sur une estimation scientifique datant de 1986. Selon ces recherches, 25 % de la fluctuation de poids serait influencée par les gènes.

Une dernière hypothèse paraît toutefois encore plus intéressante. Pas parce qu’elle serait en mesure de répondre à la pandémie mais parce qu’elle illustre un mouvement de fond. »

Cette hypothèse vous sera exposée ….. demain

 

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Dormir seulement cinq heures par nuit pendant une semaine et avoir un accès illimité à de la nourriture, a fait prendre du poids aux participants d’une petite étude dont les résultats ont été publiés lundi aux Etats-Unis.

Des recherches avaient déjà montré qu’un manque de sommeil peut entraîner un gain de poids mais sans que les effets sur le métabolisme en soient bien déterminées, relèvent les auteurs. Dans cette étude parue dans les Comptes-rendus de l’Académie américaines des sciences (PNAS), les chercheurs montrent que le fait de rester éveillé plus longtemps requiert plus d’énergie, conduisant à manger davantage.

« Le fait de dormir moins n’est pas en soi ce qui fait grossir », estime Kenneth Wright, directeur du Laboratoire du sommeil et de chronobiologie à l’université du Colorado à Boulder (Colorado, ouest), qui a dirigé ces travaux. « Mais quand on ne dort pas assez on a tendance à manger plus que nécessaire pour compenser », a-t-il expliqué.

Pour cette recherche, les scientifiques ont suivi 16 jeunes hommes et femmes en bonne santé qui ont vécu pendant deux semaines à l’hôpital universitaire du Colorado. Pendant les cinq premiers jours, la moitié des participants ne pouvait dormir que cinq heures par nuit, tandis que l’autre groupe avait une nuit normale de huit ou neuf heures. A la fin de cette période, ils ont permuté pour mener la même expérience cinq jours de plus. Tous avaient accès à des repas copieux et à des en-cas à tout moment, comme des fruits, des yaourts, des chips et de la glace.

En moyenne, ceux qui ne dormaient que cinq heures par nuit brûlaient 5% plus d’énergie comparativement au groupe dormant jusqu’à neuf heures, mais ils ont aussi consommé plus de nourriture, correspondant à 6% de plus de calories. Ceux qui dormaient moins mangeaient moins pour le petit-déjeuner mais absorbaient beaucoup d’en-cas en soirée, représentant un nombre de calories plus grand que durant chacun des repas de la journée.

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Une méta-analyse italienne réalisée sur 600 000 personnes montre que le manque de sommeil fait prendre du poids.

Ainsi, dormir moins de six heures par nuit augmente le risque de diabète de type II de 28 %.

Et, dormir moins de cinq heures par nuit augmente le risque d’obésité de 55 %. Les hormones sont, en partie, responsables.

Lorsqu’on manque de sommeil, la leptine, qui est une hormone qui signale au cerveau que l’on a assez mangé, est diminuée. La ghréline, une autre hormone qui stimule la faim, est augmentée. Tout est là pour que les kilos s’accumulent.

Un conseil, il faut essayer d’avoir des nuits de sept à huit heures en moyenne

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