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Pour baisser les coûts de la production de viande américaine, le laboratoire fédéral U.S. Meat Animal Center, financé par le contribuable américain, conduit des expérimentations sur des animaux depuis les années 1960, jugées « choquantes » par le New York Times, qui a longuement enquêté.

Dans ce centre, situé dans l’Etat du Nebraska, les scientifiques tentent notamment de créer des truies et des vaches qui ont des portées plus importantes et des grossesses à intervalles plus rapprochées, ainsi que des brebis « soins faciles » qui peuvent survivre et se reproduire sans trop d’intervention humaine.

Pour rendre les vaches plus rentables, le centre a notamment tenté d’augmenter le taux de naissance de jumeaux en fertilisant, depuis les années 80, des vaches qui avaient donné naissance à des jumeaux avec du sperme de taureaux pères de jumeaux. Les embryons ont été implantés dans des vaches qui n’avaient pas encore donné naissance à des jumeaux. Au fil des générations, le pourcentage de jumeaux s’est multiplié: habituellement de trois paires pour 100 naissances, il a atteint 55 pour 100.

Mais les effets secondaires de ces expériences ont été terribles : 95% des femelles jumelles avaient des vagins déformés, et environ 16 pourcent des jumeaux et triplés mourraient, un taux quatre fois plus élevé que pour les naissances habituelles.

La même chose s’est retrouvée chez les truies, manipulées pour avoir des livrées de 14 petits, au lieu des huit en moyenne. Dans ces livrées trop grandes, des centaines de petits cochons du centre meurent écrasés ou étouffés chaque année, s’indigne le journal.

Quant aux brebis, le centre a tenté de voir si elles pouvaient se débrouiller sans l’aide de bergers. Habituellement, les brebis sont gardées au chaud dans des granges pour accoucher, mais depuis une dizaine d’années, les scientifiques du U.S. Meat Animal Center les laissent seules dehors pour voir lesquelles résistent le mieux. Dans ce contexte, des centaines de petits meurent de faim, abandonnés ou mangés par des coyottes. Entre 25 et 30% des petits meurent, contre 10% dans les conditions habituelles.

De nombreux vétérinaires qui ont travaillé dans ce laboratoire ont plusieurs fois tenté de tirer la sonnette d’alarme, mais leurs critiques n’ont pas été prises en compte alors que nombre d’ éleveurs sont choqués par ce genre de pratique, rapporte le journaliste du New York Times. La loi sur le bien-être des animaux ne s’applique pas aux recherches sur les animaux d’élevage.

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