Les poux qui se logent dans les poils pubiens (Phthirus pubis) et se transmettent par contact sexuel sont sur le déclin. Une éradication de l’espèce due au fait que de plus en plus de femmes s’épilent le maillot.
En 2011, 80% des étudiants Américains confiaient épiler une partie ou l’intégralité de leurs poils pubiens.
En 2012, le marché de l’épilation s’élevait ainsi à près de 3,5 milliards d’euros, selon Eurominotor International Ltd.
Côté santé, un médecin américain a récemment mis en garde contre l’épilation pubienne, source d’infections. « Si les poils pubiens sont là, c’est pour une bonne raison, expliquait Emily Gibson, directrice du centre de recherche sur la santé à la Western University dans l’état de Washington. Ils protègent contre le frottement qui peut causer écorchures et blessures, ils sont un rempart naturel contre les bactéries. »
Reste que sans poils, les phthirus pubis ne peuvent plus se reproduire dans leur habitat naturel et se font plus rares. En Australie, la principale clinique spécialisée dans les maladies vénériennes à Sidney n’a pas vu de cas de poux pubiens chez une femme depuis 2008, et les cas masculins ont diminué de 80% en 10 ans.
En 2003, une étude australienne sur les Maladies Sexuellement Transmissibles (M.S.T.) affirmait pourtant que les poux pubiens étaient la maladie vénérienne la plus répandue. Un Australien sur trois était alors concerné par ces parasites au cours de sa vie.
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