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cerveau et obésité

L’obésité est considérée comme une épidémie et ses conséquences (diabète, dyslipidémies et maladies cardiovasculaires) peuvent être potentiellement graves. Ce n’est pas seulement la quantité d’aliments qui est à prendre en compte mais aussi la manière dont ils sont répartis et utilisés. Dans ces processus, le cerveau a un rôle central.

Une équipe française du CNRS vient de mettre en évidence que certains types de neurones, les neurones AgRP (situés dans l’hypothalamus, dont on avait précédemment montré le rôle dans le contrôle de la prise alimentaire) avaient un lien avec l’apparition de l’obésité.

Lorsque ces neurones sont absents, un régime normal entraîne l’obésité. Cependant, celle-ci ne s’installe pas avec un régime très riche en lipides.

Les neurones AgRP agiraient donc comme des chefs d’orchestre qui réguleraient la répartition des aliments dans les organes tels le pancréas, le foie et les muscles. La perte de ces neurones change l’équilibre entre l’utilisation des sucres et des lipides, ce qui entraînerait l’apparition de symptômes métaboliques tels l’obésité.

Source : EMBO Journal 18 Septembre 2012

Hypothalamic AgRP-neurons control peripheral substrate utilization and nutrient partitioning.

Joly-Amado A, Denis RG, Castel J, Lacombe A, Cansell C, Rouch C, Kassis N, Dairou J, Cani PD, Ventura-Clapier R, Prola A, Flamment M, Foufelle F, Magnan C, Luquet S.

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Pourquoi et comment les rats deviennent-ils accros aux chocolats M&M ?

Selon une équipe de recherche américaine, la réponse se loge dans le néostriatum, une région du cerveau que l’on pensait plutôt utilisée pour le mouvement.

Dans l’expérience qu’elle a tentée, l’équipe du Pr Alexandra Difeliceantonio (université du Michigan, Ann Arbor) a administré une drogue directement dans le néostriatum des rats qui, du même coup, se sont empiffrés de M&M et en ont consommé trois fois plus qu’habituellement. Dès que les rats commencent à déguster les friandises, il se produit une sécrétion d’enképhaline dans le néostriatum.

Cette sécrétion ne serait pas directement responsable de la surconsommation mais du désir augmenté et d’une envie absolument irrésistible pour la substance, en l’occurrence les petits chocolats ronds de toutes les couleurs.

Les auteurs espèrent ainsi pouvoir expliquer les formes compulsives que l’on observe chez l’humain, qui concernent toutes sortes de substances, le chocolat, l’alcool (binge drinking), …etc, consommés de façon frénétique

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