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carcinogènes et viande industrielle

Extrait de Toxic Food, le livre de William Reymond :

« Revenons au professeur Campbell et à sa métaphore du gazon. Et plus particulièrement à la première phase durant laquelle les substances chimiques s’implantent dans notre organisme.

Nous venons de le voir, les nitrites – via la charcuterie industrielle et certains plats destinés aux bébés – sont l’un de ces carcinogènes. Et les pesticides utilisés pour les fruits et légumes par l’agriculture intensive un autre. Mais il ne faut pas oublier la viande industrielle, du poulet au bœuf, autre vecteur de transmission non négligeable.

Comme je l’ai raconté en détail dans Toxic, les conditions d’élevage lamentables de ces animaux ont de nombreux effets sur notre environnement et notre santé. Or l’un d’eux correspond parfaitement à la description des carcinogènes faite par le chercheur américain.

Des analyses menées par l’USDA ont en effet démontré que le gras animal des viandes conservait lui aussi une partie des substances cancérigènes auxquelles l’animal a été exposé en élevage. Parmi lesquelles des scientifiques du département de l’Agriculture ont mis au jour des pesticides, des fongicides – ils sont présents dans la nourriture et le bétail en est copieusement arrosé -, des hormones, des antibiotiques et même de l’arsenic. Un cocktail hautement toxique à potentiel cancérigène que nous ignorons avaler à chaque bouchée. En somme, sans nous en rendre compte, en mangeant nous payons un lourd tribut humain uniquement pour obtenir un steak à bas prix.

Il est évidemment impossible d’établir ici une liste complète des carcinogènes et de leurs vecteurs. Comme il est impossible de les éviter au quotidien tant ils font partie de notre environnement.

Il faut en revanche garder à l’esprit que nombre d’entre eux sont des composants essentiels de la toxic food. Et donc, en théorie, parfaitement évitables si on modifie nos choix alimentaires. L’ennui, c’est que le consommateur ignore la présence de ces éléments cancérigènes dans sa nourriture. Comme il a longtemps ignoré la présence et le rôle néfaste des acides gras-trans. Car, évidemment, l’huile partiellement hydrogénée n’est pas le seul élément de la cuisine industrielle qui pose problème.

Plus qu’à un consommateur forcément impuissant, la responsabilité du recours à ces substances et ingrédients incombe donc bien aux industriels qui les choisissent, aux publicitaires qui les rendent attrayants et aux politiques qui préfèrent détourner le regard.

Alors qu’entre certitude de la toxicité d’un produit et doute sur son rôle sanitaire on devrait recourir au concept si répandu du principe de précaution, on ne fait rien.

Pourquoi ? »

La suite (cette excellente question restera t’elle sans réponse?) ………….demain.

Dr BUENOS : Au niveau du réseau ROSA de Béziers, nous conseillons à nos patients (et nous essayons de nous l’appliquer à nous même) de consommer de la viande issue d’un élevage bio traditionnel, c’est pourquoi nous conseillons l’élevage de la source de l’Orb pour sa viande de veau et de boeuf ….(qui est autrement plus goûteuse, en plus de ne pas concentrer dans son gras autant de carcinogènes que la viande industrielle)

 

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